Inondations à In Guezzam : une commission interministérielle constate les dégâts

In Guezzam
Un quartier de la ville d'In Guezzam inondé. D. R.

Une commission interministérielle s’est rendue, lundi, dans la circonscription administrative d’In Guezzam (420 km au sud de Tamanrasset), afin de s’enquérir de la situation suite aux intempéries ayant touché cette région ces derniers jours, rapporte l’agence de presse officielle APS.

Cette commission est composée de responsables centraux des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales, de l’Aménagement du territoire, des Ressources en eau, des Transports et des Travaux publics, de la Santé, de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville. Accompagnée des autorités de la wilaya et des élus locaux, la commission interministérielle a constaté la situation dans cette ville frontalière suite aux dernières intempéries.

La wilaya de Tamanrasset a connu, à la fin de semaine dernière, des perturbations météorologiques ayant causé le décès de cinq personnes noyées alors qu’une autre portée disparue.

R. N.

Comment (3)

    Hassina Hammache
    6 août 2018 - 20 h 28 min

    L’eau est un don de dieu il suffit de savoir l’exploiter et de se prémunir des dégâts de la force de l’eau. Ces crues vont permettre d’alimenter les nappes et il faut réaliser des barrages sous terrains type inféroflux qui correspond bien pour cette région vue le problème d’évapotranspiration et j’ai eu à travailler sur ce type de barrage sur l’oued de Tamanrasset quand j’étais hydro technique moi qui habite le Nord.
    les matériaux de construction d’un barrage souterrain

    1- Les palplanches :
    1-1 Les palplanche en bois : (2 à 6 m) elles sont légères, durables dans l’eau et assurent une bonne étanchéité. Cependant leur profondeur d’emploi est très réduite, inférieure à 6 m. Elles peuvent se briser facilement sur du terrain graveleux.
    1-2 Les palplanches en béton armé. (5 à15 m) elles sont durables, solides et résistantes aux agents physiques et chimiques. Leur poids est important leur prix élevé. L’étanchéité est mal assurée.
    1-3 Les palplanches en béton armé moulées dans le sol. Sous forme de caissons en acier de section rectangulaire de dimension inférieur à 1m x 0.2 m, et de hauteur maximale 8m.
    2- Les injections : Les voiles d’injection prolongent les fondations et les ancrages des barrages, notamment quand ces derniers sont édifiés sur des assises perméables. L’inconvénient majeur du procédé est la difficulté de pouvoir chiffrer à l’avance le coût d’un rideau injecté
    3- Les pieux jointifs : souvent employés dans la construction des barrages souterrains. Un des avantages des pieux forés est que leur mode d’exécution permet de traverser au trépan les gros blocs de pierre qui pourraient être rencontré dans les alluvions.
    4- Les parois moulées : elles sont utilisées de plus en plus pour la réalisation d’écrans étanches souterrains dans des conditions très variées. L’avantage majeur d’utilisation des parois moulées est la réalisation des profondeurs atteignant 50-100 m.

      MELLO
      7 août 2018 - 14 h 36 min

      Je ne sais pas si ces membres de la commission interministerielle , depechee sur les lieux, puisse comprendre cette solution. De toute evidence, vous etes le genre de cadre , marginalise’ par ce systeme. Merci pour tous ces details.

    MELLO
    6 août 2018 - 15 h 37 min

    Tous les membres de cette commision inter…. habitent et vivent au Nord de l’Algerie. Ils y vont pour constater …que les gens du Sud ne vivent pas comme eux. Ils ne disposent pas de bitume partout comme a Hydra, ils ne disposent d’avaloir d’eau pluviale comme a Hydra, ils ne disposent pas …. La commission iront pour contater ,et puis apres … rien. Il iront retourner a Alger.
    Si l’Algerie est organisee en Etats federaux , ils n’iront pas d’Alger, pour constater.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.