Contribution – Sit-in de Mouwatana : un pétard mouillé de plus

Mouwatana sit-in interdit
Le pouvoir interdit toute action de rue dans la capitale. New Press

Par Youcef Benzatat – Mouwatana met la charrue avant les bœufs en voulant faire des marches et des sit-in de contestation contre le 5e mandat dans la situation politique actuelle.

Le sit-in de ce dimanche 12 août, qui s’est déroulé à Alger dans l’objectif de sensibiliser les passants et d’attirer l’attention des médiats sur cette démarche, malgré l’interdiction de toute marche ou sit-in dans la capitale, bien que cette interdiction soit elle-même illégale, est, certes, en soi une action de contestation politique nécessaire. Si la motivation première annoncée était l’opposition au 5e mandat, le fait que son objectif soit de transgresser cet interdit en fait d’elle une véritable action politique de contestation de l’ordre établi. De plus, une action d’une telle symbolique dans la conjoncture actuelle, caractérisée par une rupture et un rejet du pouvoir, ne devrait pas laisser indifférents les passants qui déambulaient aux alentours et provoquer l’adhésion généralisée de l’opinion nationale, pour venir la soutenir en la transformant d’une simple manifestation partisane en une véritable action populaire de contestation politique. La question de savoir qui en est l’organisateur devrait être sans importance devant sa puissance symbolique.

Dans la conjoncture actuelle, le pouvoir sait qu’une marche ou un sit-in sur Alger pourrait se transformer en émeute avec le risque de se propager à tout le territoire national. C’est, d’ailleurs, pour éviter ce danger que cette interdiction a été décrétée et qu’une répression brutale et menaçante accompagne chaque tentative de sa transgression, comme face au sit-in de ce dimanche. Il est surtout averti que tôt ou tard un embrasement se produira. Il affiche tellement avec cynisme sa confiscation des libertés politiques dans un environnement de corruption généralisée et d’immobilisme économique, alors qu’en face la précarité sociale se creuse chaque jour un peu plus dans un environnement institutionnel de plus en plus déliquescent, que cet embrasement devient inévitable. Dans ces conditions, celui-ci n’a d’autre choix que la fuite en avant. Interdiction et répression restent les seuls atouts qu’il peut faire valoir pour préserver sa domination sur la société et continuer à jouir de la rente comme un bien privé.

Le pouvoir et son opposition structurelle sont allés tellement loin dans leur implication dans le détournement de la rente qu’il n’est plus envisageable pour eux de contribuer à une transition vers un Etat de droit, synonyme de justice indépendante et d’ouverture d’enquêtes tous azimuts sur les fortunes mal acquises. Pour ces raisons, toute tentative de manifestation qui viendrait les menacer sera brutalement et violemment réprimée. Renforçant ainsi l’Etat policier et accentuant la restriction des libertés publiques.

C’est dans cette perspective que le sit-in de Mouwatana apparaît d’emblée comme un pétard mouillé de plus, après les différentes tentatives qui l’ont précédé, telles que celles de Barakat et la CNCD, qui n’avaient aucune assise populaire pour venir les soutenir et s’approprier leur cause.

Seul un contre-pouvoir issu d’une alliance des forces progressistes et démocratiques en rupture avec les processus institutionnels existants, personnalités indépendantes, intellectuels résolus, société civile et partis politiques marginalisés seront en mesure de gagner la confiance du peuple et de canaliser sa colère qui se dessine en perspective pour pouvoir négocier avec le pouvoir une transition pacifique sous l’impératif de la préservation de notre souveraineté nationale et l’atténuation de la souffrance du peuple.

Un contre-pouvoir dont l’émanation viendrait du peuple, guidé par une élite éclairée et dotée d’un projet de société irréfutable – qui s’imposerait de lui-même par la force de sa crédibilité et la pression conséquente qu’exercerait le soutien du peuple – est à même de pouvoir résister à la répression pour mener à bout la transition démocratique.

C’est à ce prix que l’on peut envisager l’émergence d’un consensus national solidaire avec cette dynamique où toutes les parties concernées par cette nécessaire transition viendraient verser leur contribution dans le débat, y compris les forces de sécurité et l’ANP, et toute la société civile engagée dans ce processus. La pertinence de cette idée de contre-pouvoir me semble résider dans le fait qu’elle soit à coup sûr mobilisatrice du fait de sa neutralité par rapport aux différentes associations politiques déjà existantes et qui sont lourdement rejetées par la population.

Enfin, un soulèvement spontané du peuple, ou encadré et même orienté, sans constitution au préalable d’un tel contre-pouvoir avec un projet de société crédible, transformerait notre pays en charogne pour assouvir l’appétit de tous ceux qui nous «veulent du bien». Aussi, un consensus national initié par un parti comme le FFS, par un conclave comme Mouwatana, est voué systématiquement à l’échec et ne mobiliserait que ses partisans immédiats pour toutes raisons justifiées ou non.

A présent que le fond du débat s’est nettement décanté, je relève un point essentiel qu’il faudra discuter avec méthode et raison. De quoi parle-t-on, en fait, lorsque l’on convoque le concept de transition ? La transition est un concept philosophique qui ne peut être expliqué à des passants hâtivement et sommairement sur la place publique par un conclave en sit-in, surtout dans le contexte qui nous préoccupe : la crise politique algérienne aujourd’hui. Lorsque l’on convoque ce concept dans notre situation, il est de mon point de vue nécessaire et utile de l’envisager sur un plan structurel et non pas seulement conjoncturel. Nous sommes soumis depuis l’indépendance à un régime autoritaire qui se nourrit des structures mentales patriarcales de ses membres. Notre société, qui est elle-même aliénée dans ces mêmes structures mentales patriarcales, a facilité le fait que l’autoritarisme se dissolve dans tous les interstices de la société et aggravé le reflux vers une conscience pré-politique.

Le clanisme, le népotisme, les passe-droits, le clientélisme, la corruption sont des éléments structurants de ces structures mentales patriarcales. Cet état de fait prédispose également la société à refluer vers le mythe religieux et l’appartenance ethnique. C’est pourquoi les berbéristes et les islamistes se radicalisent de plus en plus. Comme on peut le constater, la société elle-même a intériorisé ces comportements et les a normalisés. Par conséquence, les principaux acteurs de cet autoritarisme sont incapables de mesurer la gravité du dépassement des lignes rouges de la morale politique, au point de considérer la privatisation de la rente comme un droit et non un privilège mal acquis. Autrement, ils se considèrent dans leur rôle de se servir des biens publics et d’empêcher que la justice puisse faire entrave à leur comportement, comme la répression de toute voix discordante qui viendrait menacer cet ordre, y compris pour toute tentative d’émancipation de l’école et de l’enseignement de l’histoire.

Alors, si l’on veut parler de transition, il faudra au préalable l’envisager sur le plan structurel et non pas seulement sur le plan conjoncturel. Il s’agit, en fait, de faire passer la société d’une conscience pré-politique à un état de contemporanéité du monde, avec tout ce que cela implique comme libertés.

Cela dit, je suis profondément pessimiste devant la solution que préconisent ces conclaves de circonstance. C’est plutôt à travers l’avènement d’agents de sensibilisation et d’explication, composés d’hommes et de femmes éclairés et engagés, qui seront disséminés dans tous les quartiers de nos villes et villages, et qui exploiteront en même temps les potentialités des réseaux sociaux sans discontinuer, qu’un tel contrepouvoir puisse voir le jour et pouvoir venir à bout de l’autoritarisme qui prend en otage notre destin.

Y. B.

Comment (52)

    zyriab
    20 février 2019 - 18 h 48 min

    J’étais convaincu jusqu’à un certain moment que l’expérience des autres peuples aurait pu nous servir ou du moins à une certaine élite L’URSS après 70 ans de communisme (quoique l’on pense de Poutine) est revenu à, une espèce de capitalisme oligarchique Et le plus curieux Durant toute cette période d’athéisme imposé le retour vers l’église orthodoxe est d’une telle force que je n’arrive plus à reconnaitre Léningrad (Renommé Saint Petersbourg)La Chine avec ses gardes rouge sa Révolution culturelle qui tout en gardant comme principal dirigeant le Parti Communiste opte pour une économie de type capitaliste sans pour autant céder sur sa souveraineté financière et laisse toute largesse au peuple pour sa spiritualité « Confucéenne » Le peuple Cubain actuellement en plein débat sur la nouvelle constitution N’abandonne pas ni la direction du P.C.ni le socialisme Pourquoi le peuple Algérien n’aurait pas droit à une réflexion sur son sort et la seule offre qu’on lui fait est de copier son ancienne Métropole Alors que toute l’Afrique rejette cette métropole même qu’elle rejette le bébé avec l’eau du bain On ne nous offre que le Wahhabisme ou la laïcité tous les deux rejetait par les masses ou est le concept Marxiste ou l’on doit au moins écouter les masses Chaque Peuple a son Histoire Apprenons à réfléchir de par nous même Au vu des derniers développement sociaux en Occident il est des plus simple de constater que la « Démocratie à l’occidentale a atteint ses limites et les actuels dérapages (Monté des extrêmes droites à travers les pays occidentaux ne présage rien de bon pour les peuples encore fragiles (Sarkozy et Tony Blair paraissent comme d’affreux gauchistes) La mise en coupe de l’économie des pays sous tutelles des établissement financiers

    Anonyme
    17 août 2018 - 14 h 44 min

    On dirait que vous vivez dans une ultra-dimension en dehors de l’univers et au-delà de l’infini. Où se trouve votre galaxie ? Si vous viviez en Algérie, vous sauriez que tout ce que vous avez écrit est impossible à réaliser, ni aujourd’hui, ni demain, ni après-demain, ni jamais, car la majorité des algériens et algériennes sont subjugués par la pensée mythique religieuse d’un autre âge ; même nos « universitaires » n’y échappent pas ; il n’y a qu’à voir les écoles, les collèges, les soit-disant universités, tous devenus des couvents à ciel ouvert, pour s’en convaincre. Notre mal est dans nos valeurs ancestrales qui ne sont pas des valeurs de progrès et de modernité ; des valeurs qui mettent au piloris tout esprit éclairé et libre, tout esprit non accaparé par ces croyances d’un autre âge qui donnent la prime à la paresse physique et intellectuelle, à la saleté, à la bêtise et à la méchanceté, à la traîtrise et à la corruption ; l’esprit de DAESH nous domine et tout le monde s’en trouve bien. La science est criminalisée au bénéfice du charlatanisme ; le scientifique convaincu est menacé dans son existence, l’intellectuel libre, aussi. Que reste-t-il pour que se réalisent vos voeux d « Acquérir des valeurs nouvelles, porteuses de progrès, de réconcilier la science et la conscience en l’homme algérien » ?. Rien, notre mal est incurable et c’est l’apocalypse qui s’ouvre devant nous ! La seule alternative qu’il reste à l’algérien, aujourd’hui, est de se projeter dans l’avenir qui nous attend, de choisir son camp et de se préparer à la guerre sans merci que nous promettent les promoteurs de la suprématie islamiste ; chacun doit reconnaître les siens. Il est trop tard pour parler de démocratie, de liberté et de solidarité ; quiconque vit ici et possède encore un tant soit peu de bon jugement s’en rendrait compte. L’heure est à se préparer à la lutte. Inéluctable.

      lhadi
      17 août 2018 - 19 h 23 min

      « Il n’y a que deux puissances au monde, le sabre et l’esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l’esprit. » – Napoléon Bonaparte –

      Fraternellement lhadi
      ([email protected])

    lhadi
    17 août 2018 - 10 h 32 min

    Après les périodes de turbulence de notre histoire et de notre vie commune, il est nécessaire, dans cet esprit, de remettre à l’honneur les valeurs algériennes tombées en désuétude non pour sublimer un passé nostalgique mais pour promouvoir les valeurs de progrès avec comme objectif la perspective d’un avenir promoteur, porteur et radieux.

    Pour édifier une société réellement démocratique, libre et solidaire, il importe d’inculquer les valeurs propres qui donnent vigueur à la conscience du citoyen algérien ; des valeurs comme l’intégrité morale dont la perte entraîne tous les maux que nous déplorons à travers la corruption, la concussion, l’immoralité, le pillage, la compromission, la trahison.

    Acquérir des valeurs nouvelles, porteuses de progrès est une tâche essentielle. Ainsi, on peut se donner comme défi, réconcilier la science et la conscience en l’homme algérien.

    La connaissance et le choix structurent la morale républicaine. D’où l’impérieuse nécessité de façonner un archétype de citoyen démocrate ayant une maîtrise parfaite de l’exercice du choix compte tenu de sa connaissance pour soutenir le prométhée en chef dont l’Algérie adamantine est orpheline.

    Zombretto Khabeute
    16 août 2018 - 18 h 30 min

    Chers compatriotes @Youcef Benzatat et @Moulay Chentouf voici un vidéo qui prouve qu’un des membres de Mouwatana faisait déjà son devoir de « formation de la conscience politique du peuple et du futur citoyen » déjà , tenez vous bien ya j’maaha , …. en 2016 , vous lisez bien déjà en 2016 !! Prenez de l’étoffe, de la graine s’il vous plait , et ce sans vous offensez et avec tous mes respects pour vous, votre argumentation et votre façon de voir les choses ! çà se passe dans une université, ce lieu idéal pour former des formateurs en « conscience politique et citoyenne » ! Copier sur ce lien , et donnez nous votre avis. Dîtes nous sincèrement si c’est de l’esbroufe ou un pétard mouillé ! Merci à vous !

    Hakikatoune
    16 août 2018 - 11 h 49 min

    Monsieur @Youcef Benzatat, ok pour votre cheminement intellectuel ! Cependant dans votre dernière réponse du 16 août 2018 – 10 h 22 min vous dites : … « Il aurait fallu commencer à investir dans la formation de la conscience politique du peuple et former le futur citoyen. » …

    Quand est-ce que vous allez enfin comprendre et reconnaître que des actions comme celles menée par exemple par Mouwatana rentre justement dans ce processus de formation des consciences dont vous parlez! A moins que vous souhaitez qu’on construise des collèges ou lycées ou des universités « spécifiques » pour former les citoyens dans ce sens là. Mais en attendant, on est obligé de prendre ce qu’on a sous la main … sauf si vous avez le modus operandi idéal !?? Dans ce cas on souhaite le connaître pour l’appliquer et avec grand plaisir !

    A mon humble avis, toute action menée par un seul homme ou par un groupe d’homme ou par un parti politique qui va dans le sens de la construction de la démocratie et d’un État de droit, dans le sens de la conquête des libertés individuelles et collectives, dans le sens de la tolérance, de la justice et du progrès social entre nécessairement dans le processus de formation de la conscience politique et citoyenne que vous évoquez ! A +

      metek
      16 août 2018 - 12 h 18 min

      Ne vous fatiguez pas a argumenter devant Mr Y.B comme je l’avait dit dans un autre post seyast’houm wadh’ha : eternel et indefectible « soutien critique » a tout les pouvoirs successifs depuis 1962 doublé d’un feu nourri et a volonté sur toute initiative venant de l’opposition, ce qui fait que 56 ans apres l’independance on a pas eu une seule minute d’alternance au pouvoir! et on en arrive a vouloir « elire » un cadre photo dans un similacre d’élections dont le premier lievre declaré justement vient de ce camps… elementaire mon cher watson

    youcef benzatat
    16 août 2018 - 10 h 22 min

    Réponse à un ami péssimiste pour le changement

    Si vous lisez mes contributions entre les lignes, vous comprendrez que je dis la même chose que vous, que le changement n’est pas pour demain, du moins dans le sens ou je l’entends :pour une transition de la conscience pré-politique ambiante vers une citoyenneté en harmonie avec la contemporanéité du monde. C’est pour cela que j’insiste sur le fait de s’atteler à acquérir les boeufs avant la charue. Entrer en compétition dans des élections perdues à l’avance par l’impunité de la fraude ,n’est qu’une autre forme de traîtrise parce qu’elle contribue à renforcer l’autoritarisme en le justifiant. Il aurait fallu commencer à investir dans la formation de la conscience politique du peuple et former le futur citoyen, dont on ne peut prévoir combien de temps cela prendra pour pouvoir être prêt pour venir à bout de ce régime autoritaire. Tout dépend de personnes comme toi et moi de leur profondes convictions et déterminations à agir dans ce sens avec le peu de moyens dont ils disposent. Voilà pourquoi je me sens responsable devant l’histoire à contribuer par des textes en vue de sensibiliser le plus grand nombre possible. Mais comme tu le constates en même temps que moi, la résistance à ce changement est très coriace, les aliénations sont profondes et les traîtrises obscènes.

      Abou Stroff
      16 août 2018 - 10 h 45 min

      en effet, nos points de vue convergent vers un constat indéniable: ni les conditions objectives (le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui infantilise ceux qui bénéficient de miettes de rente et les réduit à des tubes digestifs ambulants), ni les conditions subjectives (la progression vers la domination sans partage, favorisées par le pouvoir en place, de l’idéologie religieuse dominée par l’archaïsme le plus abject qui ne permet pas au citoyen conscient de ses droits et de ses devoirs d’émerger) ne permettent guère d’envisager un quelconque dépassement de la situation du moment.
      je pense pour éviter de mourir avant d’avoir vécu que ceux qui aspirent au changement doivent cibler deux objectifs connexes: la neutralisation des couches rentières (la pratique mettra en exergue les moyens les plus appropriés pour le faire) et la critique acerbe de l’idéologie religieuse (étant donné que la critique de la religion est la condition préliminaire de toute critique [K. Marx]).
      le combat ne peut être que rude mais il est certainement exaltant.

        youcef benzatat
        16 août 2018 - 14 h 10 min

        Je ne vois pas une autre forme de critique de la religion que d’opposer l’approche archéologique à l’Islam politique.
        En effet, la religion constitut le principal frein à l’émancipation vers la citoyenneté, mais il ne faut pas sous estimer le reflux identitaire !

        Souk-Ahras
        16 août 2018 - 15 h 20 min

        Comme de coutume, tes réflexions traitent du réel et non du possible. C’est ce que on appelle le discernement.
        Je pense utile de noter que dans notre pays où l’autorité de l’État (pour ne pas dire sultanat) ne s’exerce que contre l’expression pacifique des droits essentiels, une grande « moitié + 1/3 de l’autre » d’Algériens se retrouvent et se suffisent de la situation actuelle qui permet aux trafics de tous genres d’activer sans crainte aucune.
        Le constat abominable qui exige d’être fait aujourd’hui est le suivant : il est notoire que si tu magouilles, tu vis et tu évolues suivant une courbe de carrière ascendante, comme il est tout aussi notoire que si tu ne magouilles pas, tu vis mais tu végètes sous le joug de la hogra.
        Partant de ce constat hideux, je peux me hasarder à pronostiquer l’avènement d’un véritable changement sociétal dans un délai à minima de trois générations, c’est à dire 75 ans. Je ne suis pas pessimiste, je suis malheureux pour nos enfants et les enfants qu’ils feront.

    sabrina Boucherit
    16 août 2018 - 3 h 56 min

    LE PLUS ETONNANT EST DE SAVOIR QUE BENFLIS A CONDAMNE L’INTERDICTION DU RASSEMBLEMENT. IL A LA MEMOIRE COURTE . QUI DONC A CAUTIONNE L’INTERDICTION DE LA MARCHE DES KABYLES EN 2002? MR BENFLIS CHEF DU GVT A CETTE EPOQUE! PAR AILLEURS IL N’ETAIT PAS AU RASSEMBLEMENT DE MOUWATANA TOUT COMME BENBITOUR . ALORS TAISEZ-VOUS TOUS CAR VOUS N’ETES PAS CREDIBLES. SABRINA.

      Souk-Ahras
      16 août 2018 - 7 h 29 min

      Bonjour.
      Vous êtes à mi-chemin entre l’envers et le décor ! Débroussaillez votre culture de ses préjugés, votre esprit recevra plus de lumière.
      SVP, les minuscules sont plus lisibles que leurs grandes sœurs « opposées ».
      Très bonne suite à votre journée.

    lhadi
    15 août 2018 - 22 h 09 min

    Les gourous (dans son acceptation négative) qui tirent sur le pianiste seulement parce qu’ils n’aiment pas sa musique devraient méditer sur ce que disait Joseph haydn : « Si je pouvais imprimer dans l’âme de chaque amateur de musique. . . ce que je ressens devant les inimitables travaux de Mozart, les nations rivaliseraient pour posséder un tel joyau dans leurs murs ».

    Monieur Benzatat, lui au moins, avec son regard lucide essaye de réveiller les consciences assoupies.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Nostalgia
      15 août 2018 - 22 h 52 min

      Venez vivre avec nous les affres de la médiocrité, les bienfaits de la « fraternité » si galvaudée sous nos latitudes et qui ne cachent que haine et traîtrise. La leçon est facile quand on vit chez les autres et que l’on ne vit pas ce que vivent les uns, ceux d’ici. Continuez à vivre dans ce pays qui n’est pas le vôtre et contre lequel vous médisez certainement. c’est bien dans votre culture. Le sage Confucius a dit : »De tous les oiseaux, le coucou est le seul qui n’a pas de nid, mais son vilain ramage porte très loin ».

    Nostalgia
    15 août 2018 - 21 h 46 min

    Mon cher Abou Stroff, je vous ai toujours trouvé lucide et perspicace, deux qualités qui ne collent pas à la (non-)pensée arabo-islamique. Je suis en parfait accord avec vos idées ; je ne crois pas au changement car nous sommes tous pétris dans la même pâte dont Bouteflika et Cie furent pétris. Ceci étant, les écrits de Youcef Benzatat ne m’étonnent guère, c’est un pédant qui veut se faire plus gros qu’un boeuf alors qu’il n’est qu’une grenouille, intellectuellement parlant. J’ai noté le fiel qu’il ne cesse d’éructer contre tout ce qui est intellectuel, progressiste ou moderniste. Avec une plume incertaine et un pauvre français torturé, il me rappelle les écrivains et poètes de la décadence arabe qui s’illustraient par des tournures épicées (mouhssinate badi3ia) pour camoufler un style fade et médiocre.
    Ce commentaire passera-t-il ?

    Souk-Ahras
    15 août 2018 - 19 h 48 min

    @Youcef Benzatat et @Moulay Chentouf.
    Un praticien ne peut effectivement pratiquer que si il peut le faire « normalement » dans des bonnes conditions. Nombre d’impartialités jonchent vos propos visant le CCLD. Ce qui me contraint de vous répliquer qu’on ne peut déclarer inapplicable une « théorie » tant qu’on n’a pas démontré qu’elle est fausse. C’est là, un des principes fondamentaux de la clairvoyance.

      Souk-Ahras
      16 août 2018 - 8 h 29 min

      Merci de lire « partialités » en lieu et place d’impartialités.

    Nacer Metouri
    15 août 2018 - 16 h 24 min

    J’avoue que je suis plus en accord avec l’internaute @LOUCIF qui a une argumentation claire, intelligible, simple, logique (et je dirais même queque part désintéressée) que celles de Youcef Benzatat ou d’un Moulay Chentouf.

    Ces deux personnes, des politiques vu leur intervention, veulent nous démontrer maladroitement et veulent incruster dans nos petites têtes de linotte, que nous devons faire preuve de hauteur anthropologique, sociologique, philosophique, politique, historiquement ou je ne sais quoi, pour prétendre créer un « front démocratique commun ».

    Pour eux créer un modeste mouvement qui souhaite simplement expliquer la nécessité et l’urgence d’aller vers le changement de gouvernance dans notre pays, c’est une action qui va à l’encontre de «leur» noble projet de construction d’un « même front démocratique ». D’ailleurs pour eux, ce mouvement n’est que de l’esbroufe ou un « pétard mouillé » ! Mon Dieu quelle prétention !

    LOUCIF
    15 août 2018 - 10 h 43 min

    Cher compatriote @Abou Stroff , votre analyse est bonne mais il me semble que ce n’est pas un crime ni un acte contre productif ou antipatriotique, ni une attitude néfaste et maléfique ….. »qu’un ensemble minoritaire », comme vous dîtes, prenne ses désirs pour la réalité et discourt sur la république, sur la démocratie, les droits de l’homme, les élections propres et honnêtes, la liberté de conscience, l’égalité des sexes »…

    Être dans la pédagogie politique positive, essayer de propager et d’encourager des « marqueurs démocratiques » dans la société n’est pas une perte de temps sur les plans politique et sociétal même si les retombées ne sont pas immédiates ! Il a fallu beaucoup de temps (parfois des siècles) à certaines sociétés modernes et développées d’atteindre leur niveau d’organisation actuelle. L’Algérie a déjà derrière elle une frise de son histoire passée (ancienne ou récente) assez riche et chargée pour pouvoir aller plus vite dans le rattrapage du temps perdu ! Je pense que l’Algérie recèle en elle des capacités pour aller dans le bon sens malgré le doute et le pessimisme qui nous ronge! Il faut certes beaucoup de travail , de militantisme, d’engagement, de sacrifices sur le terrain, mais c’est possible. Cela ne doit pas être considéré comme un rêve seulement. Mes sincères respects.

    PS : Ne me dîtes pas à moi de donner l’exemple car je milite déjà sur le terrain dans ce sens là et il est nullement utile de dire ici à quel niveau je le fais !

      Abou Stroff
      15 août 2018 - 11 h 38 min

      mister loucif, je vous salue! évidemment, je ne dénie à personne le droit de rêver. cependant, au regard des conditions objectives, il me semble que la révolution, si révolution, il y a, n’est pas pour demain.
      il faut néanmoins garder l’espoir car, comme l’a souligné un grand révolutionnaire doublé d’un praticien de la lutte concrète, « une étincelle peut mettre le feu à toute une plaine » (Mao).
      PS: je m’excuse auprès de tous ceux qui aspirent au changement, mais mes modestes analyses ne me poussent guère à être optimiste.

    LOUCIF
    15 août 2018 - 9 h 30 min

    @youcef benzatat , finalement je crois pouvoir dire qu’on a affaire ici ,entre vous et moi, à deux têtus en présence ! Et quand deux têtus « se suivent » on ne sait plus qui des deux doit se mettre … « à l’infinitif » … Le débat tranchera ! …. Peut-être !

    Abou Stroff
    14 août 2018 - 17 h 08 min

    au risque de « démoraliser » ceux qui aspirent au changement, permettez moi de reprendre ce que je ne cesse de ressasser depuis des lustres:
    dans un système basé sur la distribution de la rente et non sur le travail, les groupes sociaux qui contrôlent la distribution de la rente contrôlent aussi bien l’Etat (l’Etat-rentier) que la société (composée principalement de clients de ceux qui contrôlent la distribution de la rente). dans ce contexte particulier, plaquer des modèles propres (différentiation sociales, existence de couches sociales -bourgeoisie et prolétariat, entre autres- ayant des intérêts divergents et souvent contradictoires et défendues par des partis politiques proposant des projets différenciés) aux formations sociales développées où le système capitaliste domine et où la bourgeoisie impose ses valeurs (démocratie, liberté, égalité, liberté de conscience, etc.) à des formations sociales archaïques comme l’algérie, relève d’une niaiserie ridicule.
    en effet, dans le contexte algérien, l’activité dite politique de tous les « partis politiques », quelle que soit leur couleur, se résume à se rapprocher au plus près des centres de distribution de la rente.
    dans le contexte algérien, il n’y a donc pas de partis politiques au sens classique du terme, il n’y a pas non plus de militants au sens classique du terme et encore moins de citoyens au sens classique du terme.
    dans les faits, il y une marabunta qui contrôle la distribution de la rente. cette marabunta domine économiquement et idéologiquement la formation sociale algérienne qui peut être décomposée en deux groupes sociaux principaux: d’un côté il y a ceux (la marabunta) qui, au nom d’une quelconque légitimité, contrôlent la distribution de la rente, s’enrichissent et assurent l’avenir de leur progéniture. d’un autre côté il y a un ensemble de tubes digestifs ambulants qui reçoivent des miettes de rente et qui se complaisent dans leur état végétatif.
    ceux qui contrôlent la distribution de la rente vont ainsi s’entendre sur le parrain apparent de la marabunta, le désigneront comme le fakhamatouhou national (d’où les hurlements hystériques en faveur du cinquième mandat) et les tubes digestifs ambulants qui reçoivent des miettes de rente « éliront » celui qui leur aura été désigné comme le messie sans lequel l’algérie et les algériens ne seront plus rien. le reste, tout le reste n’est que de la littérature pour abrutis confirmés.
    PS: on peut, dans ce cadre d’analyse, ajouter à la marabunta d’une part et aux tubes digestifs, d’autre part, un ensemble minoritaire qui prend ses désirs pour la réalité et discourt sur la république, sur la démocratie, les droits de l’homme, les élections propres et honnêtes, la liberté de conscience, l’égalité des sexes, etc.. moralité de l’histoire: puisque, contrairement aux systèmes esclavagiste, féodal et capitaliste, le système rentier ne produit pas ses propres fossoyeurs, l’unique solution est qu’une force externe (une baisse prolongée du prix des hydrocarbures, par exemple) le détruise ou qu’un miracle surgisse (l’émergence d’un HOMME de la trempe de Mandela ou de Bourguiba ou de Ataturk).
    toute autre option est vouée à la reconduction du système qui nous avilit depuis 1962.

    LOUCIF
    14 août 2018 - 16 h 27 min

    Re salut Monsieur @Youcef benzatat (et salut en passant à Monsieur Moulay Chentouf)

    Ok , vous avez le droit chez Youcef de vous attarder sur «l’esprit de bourg » , sur notre citoyen désespéré de Bab El Oued , mais vous ne répondez pas à la question de savoir pourquoi vous vous acharnez autant sur Moutawana mais pas assez sur ceux qui veulent nous faire croire que Bouteflika dirige le pays ! C’est là où il faut crier à l’esbroufe pure et dure . Je ne comprends pas pourquoi vous ne vous acharnez pas autant sur les laudateurs que sont le FLN, le RND, TAJ, MPA, l’UGTA, le FCE etc… Vous préférez plus montrer du doigt un petite association, un petit mouvement qui n’a pour simple objectif que de faire un peu de pédagogie et d’apporter sa contribution, des propositions qui peuvent certes être critiquables mais pas à ce niveau d’acharnement ! Est-ce la faute de Moutawania si … « les opposants manquent cruellement de courage politique pour oser franchir ce pas décisif et se constituer en véritable contre-pouvoir » ??? Faut quand même pas exagérer !

    Non mais des fois, vous êtes un intellectuel que je sache, arrêtez donc de jouer au Sniper gratuitement ! Oui je le répète gratuitement car je sais que vous n’accepterez jamais d’être corrompu par quiconque. Ce qui me désole aussi, c’est que même Monsieur Moulay Chentouf, vrai patriote acharné et impénitent de la démocratie et des libertés, que je connais quelque part puisque j’étais un sympathisant du PAGS fin des années 60 et début 1970 à la fac centrale d’Alger, se rallie sans précaution ni discernement à votre jugement sentencieux. Alors que lui, militant infatigable, sait combien il est difficile de mobiliser la société civile algérienne ou de rassembler les différentes mouvances politiques démocratiques algériennes pour la constitution d’un seul front commun progressiste contre le pouvoir mafieux, autiste et sourd ! Aussi arrêtons de jouer aux Snipers contre notre propre camp. Le pouvoir algérien sait le faire mieux que nous ! Mouwatana n’est pas et ne sera jamais un danger pour la démocratie et les libertés en Algérie. Son intention est modeste et ne sera jamais celle ce chercher à prendre un quelconque leadership sur les autres ! Tous ses membres le savent. Ils sont conscients de leur poids ! Les membres de ce mouvement ne sont pas des mégalomanes et ils connaissent leur modeste rôle, leur modeste place ! Œuvrons ensemble, step by step, pour arriver aux nobles objectifs que vous appeler de vos vœux !

    Mes respects à vous deux. Allez, courage. Et tous ensemble pour que vive l’Algérie ALGÉRIENNE, libre, démocratique, sociale, moderne, tolérante, ouverte et respectueuse des minorités culturelles, cultuelles et linguistiques !

      youcef benzatat
      14 août 2018 - 19 h 30 min

      Vous illustrez parfaitement ce que j’ai appelé dans ma réponse aux commentaires une réaction émotive !

      Cheikh kebab
      14 août 2018 - 23 h 24 min

      Tout à fait avec toi,loucif. Je ne comprends pas c critiques de youcef sur mouwatana et tout ce qui bouge progressiste. Avant ccld,ya eu cldt,et meme bien avant y’a eu le ccdr de feu brerhi,je crois,pour ceux qui s’en souviennent années 89?. Ya eu les 3 sages: Ali yahia, taleb,benyelles,ya eu Boukrouh,ya eu les 17-4,les 19.. Mais malheureusement pas d’union,au contraire les gens tirent sur ceux du même bord. Ce que g dit à youcef. Est-ce que ould Abbas a un programme autre que le maintien de bouteflika? Non,mais on reproche à l’opposition de ne pas avoir de programme alors que tous c partis en ont un! A lui tout seul benbitour a un programme très détaillé. Pour résumer,les intellectuels pinaillent trop. Salut loucif,les premiers pagsistes étaient des camarades d’universités,les bouchenak moufok,zenine,benzllegue booz…et ça me surprend d’apprendre que gheras fethi soit candidat,il est tout simplement brillant.

    youcef benzatat
    14 août 2018 - 1 h 46 min

    REPONSE AUX COMMENTAIRES :

    Vu le nombre important des commentaires qui désapprouvent cette analyse, il m’a semblé utile et nécessaire d’engager le débat direct avec leurs auteurs sur ce forum pour approfondir nos points de vue respectives. Il peut être aussi une démonstration de ce que pourrait être une compagne de sensibilisation à l’échelle nationale en vue de la constitution du contre-pouvoir dont il est question.
    A la lecture des commentaires, la tâche me semble très ardu et le chemin pour y parvenir n’est pas très aisé du tout. Ce qui confirme les arguments avancés dans cette analyse et particulièrement ceux-ci : « Nous sommes soumis depuis l’indépendance à un régime autoritaire qui se nourrit des structures mentales patriarcales de ses membres. Notre société, qui est elle-même aliénée dans ces mêmes structures mentales patriarcales, a facilité le fait que l’autoritarisme se dissolve dans tous les interstices de la société et aggravé le reflux vers une conscience pré-politique. Le clanisme, le népotisme, les passe-droits, le clientélisme, la corruption sont des éléments structurants de ces structures mentales patriarcales. » pour les approfondir et les rendre plus intelligibles, j’ajouterai un élément essentiel de psychopolitique qui constitut le point noir du reflux à la conscience pré-politique induite par ces structures mentales patriarcales, qu’un philosophe serbe appelle « l’esprit de bourg » !
    Nous avons un exemple assez tangible sur ce fil de commentaires qui illustre assez bien le propos ci-dessus : « quand bab el oued se reveilleura l Algérie tremblera et et le système chutera ! c est sérieux croyez moi ! tous les yeux sont braques sur bab el oued ! il y a eu partout des manifs et des revendications …..sauf a Alger . Le pouvoir a encadre Alger par la police mais c est comme » le désert des tatares » ! les algeriens attendent la réaction de bab el oued echouhada ! » Une illustration parfaite de cet esprit de bourg qui n’a nullement besoin de commentaire.
    Cet esprit de bourg est diffus dans toute la société et particulièrement chez les membres de ce régime autoritaire. Tout le peuple est témoin que les nœuds du pouvoir et de l’administration sont confisqués par des personnes d’origine tlemcénienne, la région dont est originaire les Bouteflika ! Vous observerez qu’a toutes les échelles des institutions publiques, des entreprises nationales, cet esprit de bourg, conjugué au phénomène du népotisme, est la règle principale du recrutement de leurs personnels.
    Ce sont tous ces archaïsmes qui nous empêchent de penser le concept de nation, d’Etat, de citoyenneté, de démocratie, d’état de droit, d’état civil, de modernité et qui nous aveuglent devant l’impératif de la transition démocratique et le plus grave, est qu’ils inhibent notre sens critique pour le réduire à une simple énonciation émotive.
    Je le constate sur ce forum, où l’empathie exprimée sur ce fil de commentaires avec Mouwatana n’est fondée ni sur une connaissance du programme politique ou du projet de société de ce conclave, ni sur leur stratégie à long terme, ni sur leurs alliances présentes et futures, ni sur toute considération prévoyant d’inclure dans leur démarche tout ce qui pourra contribuer à l’émergence d’un Etat souverain, désaliéné de toute intrusion qui lui soit étrangère, à savoir : le militaire, le religieux et l’identitaire ou toute autre pression extérieur pouvant mettre en question la souveraineté de l’Etat, mais fondée essentiellement sur l’émotivité propre à cette conscience pré-politique qui serait la traduction de l’aliénation dans ces structures mentales patriarcales.
    Le contre-pouvoir dont il est question dans cette contribution et celle qui l’a précédée vise en définitive la transition de ces archaïsmes vers une citoyenneté qui jouirait de la plénitude de sa souveraineté.

    lhadi
    14 août 2018 - 0 h 54 min

    Les élections municipales de 1990 et celles des législatives de 1991 doivent servir d’argument massu contre les babillages et les gesticulations de surface qui rentrent dans le cadre du jeu de miroir de la société spectacle.

    Je m’assigne de refuser d’être dupe, de déceler l’imposture, de résister à la complicité de ce conglomérat d’enfant du système.

    Au jour d’aujourd’hui, cette opposition, sans encrage pour ne pas dire sans assise populaire, s’épuise avec la même monodie en une stérile diatribe. Elle critique mais ne propose rien. Elle détruit vraiment mais ne construit pas. Qu’elle me pardonne si, précisément, je tire arguments sur son refus de se projeter dans l’avenir. Il me semble, en effet, que son courroux révèle son inanité dans son incapacité à proposer, fut-ce sommairement, une alternative.

    A défaut d’idées, de vision, de programmes et de stratégie la plus idoine : celle qui consiste à tisser d’abord un lien avec les forces vives de la nation, la muraille de ce pouvoir, autiste aux appels des Cassandres; ces élites modernisatrices qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité, résistera aux changements menaçant son équilibre, sa tradition et son intérêt.

    Une corde courte ne peut tirer l’eau d’un puits profond !!!!

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Moulay Chentouf
    13 août 2018 - 22 h 41 min

    Je partage cette contribution de Monsieur Youcef Benzetat, parce quelle fait ressortir et les dangers de la rue (5 octobre), et les propositions loufoques du style d’un consensus de plusieurs parties algériennes, (partis, personnalités, etc.).
    Mais avant de donner mon point de vue sur cet article, je reviens à la manifestation d’Alger organisée par la Mouwatana.
    Premièrement même si elle avait rassemblé un millier de personnes et plus comme celles de janvier 2011 à la place du premier mai, elle était vouée à l’échec, par manque de maturité, de préparation et de crédibilité.
    Deuxièmement, je suis étonné de l’absence de personnalités aussi importantes comme monsieur Benbitour, membre de la Mouwantana et d’autres à cette manifestation ?
    Vous avez raison de dire monsieur Youcef Benzetat :
    « Seul un contre-pouvoir issu d’une alliance des forces progressistes et démocratiques en rupture avec les processus institutionnels existants, personnalités indépendantes, intellectuels résolus, société civile et partis politiques marginalisés seront en mesure de gagner la confiance du peuple ».
    C’est à quoi s’attèlent des militant(e)s de différentes sensibilités politiques, conscients de l’impasse politique dans laquelle est enlisé le pays et de l’état de délabrement dans lequel se trouve la classe politique algérienne de nos structures, en mettant en place un « COLLECTIF de COORDINATION et de LIAISON des DÉMOCRATES.
    Le CCLD a vu le jour le 18 mai 2018, avec comme porte parole Mustapha Hadni, un ex-membre du Conseil National du MDS, en rupture de banc avec ce parti qui a fait allégeance au pouvoir et au système algérien, et qui en plus présente à la future mascarade électorale présidentielle un candidat, ex-membre du FIS, Fethi Gheras.
    La déclaration préliminaire du CCLD du 18 mai 2018, fesait ressortir :
     » Il est pour le moins atterrant d’émarger en même temps à un parti d’opposition progressiste et occuper un poste de ministre, de sénateur, de député, de maire ou de simple « élu » d’un régime dont on condamne la politique. Il est inconcevable aussi de prôner son adhésion politique à un projet de société universaliste et pactiser avec les partisans d’un Etat théocratique. Ce sont précisément ces incohérences, ces dérives et ces compromissions qui ont avili la chose politique, discrédité les partis démocrates et creusé un gouffre entre le peuple et la classe politique. Nous continuerons à travailler pour contribuer à l’émergence d’un cadre propice au rassemblement et au regroupement des forces modernistes et progressistes. Seuls la modernité et l’Etat de droit consacreront la citoyenneté et mettront ainsi l’Algérie sur les rails de la démocratie véritable. »

      youcef benzatat
      13 août 2018 - 23 h 12 min

      Le CCLD peut très bien jouer le rôle d’embryon de ce contre-pouvoir, il suffit que des intellectuels et militants sincères l’investissent en nombre pour en faire le cheval de bataille de la transition démocratique.

        MELLO
        14 août 2018 - 14 h 00 min

        Dans votre post -réponse aux commentaires- vous avez bien fait de spécifier cet « esprit de bourg » qui nous ligote et nous enchaine. Cet esprit , on le retrouve , néanmoins, dans la proposition de Mr Moulay Chentouf qui nous propose le CCLD , dont la declaration remonte a Mai 2018. Pourquoi ,ce collectif tarde a federer des Algériens et des Algériennes ? N’ont ils pas compris le sens et la portée ? . Pourtant cette proposition mérite considération. Non, pas plus le sens ou la portée, mais cet « esprit de bourg » qui n’abdique pas devant l’appartenance a une région ,a un groupe ou a une entité : Lorsqu’une idée, un projet ou un programme est soumis par une entité tiers, nous avons cet esprit de rejet systématique. C’est cet « esprit de bourg » qu’a voulu eviter le FFS ,pour le consensus national, en voulant venir avec une feuille blanche. Toute feuille portant proposition est vite rejetée. Cet esprit maccabre de « bourg » nous enchaine.

    Felfel Har
    13 août 2018 - 21 h 00 min

    « Pétard mouillé » peut-être, mais le meeting public a l’avantage d’avoir eu lieu, et ,sans l’intervention musclée de la police du régime (et non du peuple), il aurait pu durer plus longtemps pour sensibiliser et mobiliser plus de citoyens. Je précise que je ne suis adhérent d’aucun parti de la Mouwatana. Par ailleurs, je partage le point de vue de ceux qui croient qu’une certaine concertation, la plus large possible, et une coordination des partis d’opposition est un préalable pour mettre fin aux dérives autoritaires de ce régime et pour éviter de se présenter sur le champ de bataille en ordre dispersé. Et comme le suggère un proverbe chinois, « tout voyage…commence par le premier pas ». A un moment crucial, il devient important d’agir sur le terrain et c’est ce que Mouwatana a tenté de faire pour faire bouger les lignes. J’espère que d’autres initiatives de ce genre seront lancées par d’autres partis, individuellement ou ensemble. Il faut se convaincre que le pouvoir, bien ancré dans son bunker, ne donnera jamais à l’opposition sa bénédiction, ni les moyens pour le détruire. De la même manière que le FLN n’a pas attendu d’avoir ses blindés, son artillerie, sa marine et son aviation pour déclencher la glorieuse révolution de novembre 1954. Il a fallu passer à l’action! Avons-nous oublié la prophétie de Larbi Ben Mhidi (rahimahou Allah) quand il appelait à « jeter la révolution dans la rue….. »? De tout temps et en tout lieu, le pouvoir acquis par la force a été chassé par la force! Sans aller jusqu’à déclencher une guerre civile, le peuple doit investir la rue et manifester pacifiquement pour demander le changement. Il doit s’attendre à une répression sanglante (la marque d’un régime autoritaire), mais il doit maintenir le cap pour, d’une part, faire douter le régime et d’autre part, pour l’obliger à lâcher du lest et ouvrir le champ politique et permettre la diffusion la plus large possible des idées, des programmes, des plateformes, donc un vrai débat démocratique.

    Anonyme
    13 août 2018 - 20 h 48 min

    Encore une fois M Benzatat vous tirez sur tout opposant qui bouge. On se demande ce que peut être ce contrepouvoir que vous invoquez? C quoi? Un fantôme? Un Messi ? Une dizaine de partis opposants auxquels on ne peut nier ce qualificatif c pas un contrepouvoir? C opposants sont interdits de tout M Benzatat,pas de télés libres et impartiales,pas de libertés d’expression,pas de réunions sans autorisations… Comment voulez vous qu’ils se fassent entendre?? Faire les troubadours dans les villages comme vous dites? Vous semblez de culture marxiste progressiste ,et j’apprécie,et vous devriez savoir que beaucoup D algériens sont frileux par rapport à la politique,ce que vous décrivez par archaïsme..etc..etc..termes utilisés par les militants progressistes bien formés. Moi je ke dis plus simplement: il faut exiger l’ouverture des télés aux opposants,seul moyen efficace pour atteindre les masses. Et une justice indépendante,c.-à-d. carrière des juges protégée. La constitution énoncé toutes c libertés mais c une farce du fait que derrière,des lois viennent les annuler ou les soumettre à autorisations ou conditions.,de sorte que vous tomber sous le coup de la loi selon l’interprétation du juge aux ordres. Slts.

    Anonyme
    13 août 2018 - 19 h 34 min

    quand bab el oued se reveilleura l Algérie tremblera et et le système chutera ! c est sérieux croyez moi ! tous les yeux sont braques sur bab el oued ! il y a eu partout des manifs et des revendications …..sauf a Alger . Le pouvoir a encadre Alger par la police mais c est comme  » le désert des tatares  » ! les algeriens attendent la réaction de bab el oued echouhada !

      Genseric
      13 août 2018 - 20 h 27 min

      Ton bab el oued chouhada c’est du khorti ! vous n’êtes fort que dans la tchatche .

      Gatt M'digouti
      13 août 2018 - 21 h 11 min

      @ Anonyme illustre inconnu
      13 août 2018 – 19 h 34 min

      En attendant tais toi chuuuuutt ! Parce que ton désert des tartares relate la fuite du temps, de l’ennui, de la solitude et surtout de l’espoir d’un autre lendemain mais qui n’arrive jamais !
      Tu me fais penser à la chanson de Brel dont la chute (décidément) dit ceci :
      Je m’appelle Zangra, hier trop vieux général
      J’ai quitté Belonzio qui domine la plaine
      Et l’ennemi est là, je ne serai pas héros !
      et stp Bab El Oued ne t’a pas mandaté pour parler en son nom ! c’est quoi had el hedda dial el bzouz??? ou veux tu en venir ?

        Anonyme
        13 août 2018 - 22 h 47 min

        A gatt mdigouti : c est quoi ton problème si tu est mdigoutti c est ton problème donc tu n a plus d espoir pour ton avenir ?alors fait comme les hommes libres et prends la mer par un botti !a chaque fois que quelqu un donne un avis original ça vous titilles les neurones ?

    Droits Humains
    13 août 2018 - 17 h 58 min

    Plus j’observe ces clowns du dimanche surfer sur le « contre », sans jamais évoqué le « pour », plus je suis convaincus de voter Boutef. Franchement, ils sont contre le 5 ème mandat, ils n’ont que ça comme programme? Un populisme digne des films burlesque. Dites-nous ce que vous proposez, pour l’avenir du peuple, quels sont vos projets idéologiques, vos projets politiques, que comptez vous apportez pour l’éducation, la santé, l’industrie, le logement social, la lutte contre le chômage, la violence, la précarité des jeunes, des femmes, des enfants, …etc.
    Quelles sont vos intentions vis à vis des relations internationales ? vos positions par rapport à la colonisation et aux injustices.
    A moins que vous voulez juste être « contre » ce que vous ne savez même pas.
    C’est un champ de ruine politique que vous envisagés. Et rien d’autre….

    lhadi
    13 août 2018 - 16 h 05 min

    Tisser un lien avec les forces vives de la nation algérienne et donner force à un slogan patriotique qui éveille la conscience de la jeunesse Algérienne qui, en ces temps difficiles pour la nation algérienne, se détourne du cadre institutionnel, économique et social, est d’une importance capitale.

    Il importe de faire en sorte qu’une insurrection des consciences se fasse afin que la jeunesse algérienne médite, s’inspire de la bonne et exaltante tranche de notre histoire dont la source a été : Courage ! Détermination ! Patriotisme !

    
Dans son allégorie des métaux, Platon classe les hommes en groupes d’or, d’argent et de plomb. La jeunesse Algérienne, laissée en friche par un pouvoir autiste, est de l’or pur.


    Cette jeunesse qui veut vivre son temps, bâtir son avenir tout en bâtissant l’avenir du pays, a de l’or dans sa brillante intelligence, de l’or dans sa chaleur et son humanité, de l’or dans sa tolérance et sa générosité, de l’or dans sa loyauté et son abnégation infaillibles.


    La jeunesse algérienne a toutes les qualités et les compétences appropriées pour mettre le pays sur les rails d’une voie nouvelle conforme aux intérêts du peuple et de la nation.

    Sans l’apport de cette force vive de la nation, tout voeu de changement qui va dans le sens des intérêts les plus élevés de l’Algérie sera pieux.

    
Fraternellement lhadi

    ([email protected])







    kamel
    13 août 2018 - 12 h 31 min

    un pétard mouillé vaut mieux que des desseins sournois. avril est encore loin et d’ici là l’eau coulera sous les ponts. La victoire a des centaines de pères, la défaite est orpheline. Il y a suffisamment de rempart contre ce pétard mouillé.

      Chibl
      13 août 2018 - 12 h 59 min

      Bien dit monsieur.

    MELLO
    13 août 2018 - 11 h 45 min

    … Aussi un consensus national tel que preconise’ par le FFS … Justement ce consensus national tel que preconise’ par ce parti reste le plus adéquat et le plus ,a même, de confédérer toutes les forces politiques et autres personnalites politiques pour venir exposer chacun ses visions d’une Algerie de demain , une Algerie florissante . On avait parle’ d’une feuille blanche ,car le FFS ne veut pas imposer une démarche aux resultats de ce consensus. Lors de cette conférence, que le FFS ne veut pas présider, car la présidence ne peut qu’être désignée par les participants. Chaque parti (e) viendra avec des propositions a soumettre a la conference et seule la majorite peut en décider, ce qui imposera aux participants de laisser leurs egos de cote’ . Cette conférence nationale se fera sous l’arbitrage des représentants de l’armée .
    C’est pourquoi, les partis au pouvoir rejettent cette demarche car ils n’ont rien a proposer de florissant pour notre pays. Mais si le FFS arrive a rassembler tous les opposants , les syndicats, les intellectuels et les associations purement populaires, ce qui constuera une force qui pourra ramener ce pouvoir aux négociations. La démarche du FFS , contrairement aux autres, ne se focalise pas sur ce 5 e mandat qui n’est , pour le moment, que virtuel. Cette démarche va au delà de la personne, fut elle celle du president, elle apaisera le climat politique et debouchera sur l’election d’une assemblée constituante et la nomination d’un gouvernement de transition ayant le même delai que cette assemblée constituante.
    Mais ces partis qui veulent s’opposer au 5 e mandat , c’est comme un malade qui a une fièvre et qui veut casser le thermomètre.

    LOUCIF
    13 août 2018 - 11 h 12 min

    Ya dada tonton Youcef Benzatat , j’étais d’accord avec quelques unes de vos critiques envers l’opposition dans votre contribution ici même sur AP (l ’opposition au cinquième mandat : l’esbroufe de trop ) notamment celles où vous dîtes que « les opposants manquent cruellement de courage politique pour oser franchir ce pas décisif et se constituer en véritable contre-pouvoir » . C’est vrai aussi que la tendance à faire du 5 ème mandat une préoccupation primordiale de l’opposition n’est pas la panacée même si on doit reconnaître que c’est un noeud gordien qu’il faut chercher à dénouer ! Vu le problème Constitutionnellement que soulève le 5 ème mandat et vu l’Etat de santé du président, il faut quand même admettre qu’il est légitime d’évoquer ce problème dans nos démarches intellectuelles et politique, sans toutefois, il est vrai, en faire une prérequis et une condition préalable. Quoique !!!

    J’étais donc d’accord avec vous dans la précédente contribution mais dans celle-ci « Sit-in de Mouwatana : un pétard mouillé » , je crois que vous faîtes dans une sorte de delire, pardon d’utiliser ce terme. Avec cette dernière contribution je ne marche plus ! Sincèrement je ne comprends pas votre acharnement envers le mouvement el Mouwatana ! Qu’est-ce qu’il a fait de mal ce mouvement alors qu’il veut modestement contribuer à la réflexion sur la manière d’aller vers le changement de gouvernance, vers l’Etat de droit , la démocratie etc…
    Ce mouvement tente simplement, avec ses modestes moyens, d’expliquer politiquement et pédagogiquement que l’Algérie sera encore plus en situation de danger et d’instabilité si la situation politique ne change pas ! En quoi est-ce criminel ou anti patriotique ou je ne sais quoi, de dire cela ? En quoi êtes-ce grave d’appeler des citoyens à la mobilisation pour une cause noble et pacifique ? En quoi est-ce de l’esbroufe alors que la plupart de ces membres ont souhaité dans le passé, en vain, un véritable regroupement de l’opposition dans le but de «constituer en véritable contre-pouvoir » que vous souhaitez vous-même ! Alors pourquoi donc se tirer une balle dans son propre pied ? Pourquoi faire une fixation sur Mouwatana alors qu’il ne représente aucun danger pour la démocratie et pour le pays ! A moins que ce mouvement ait en tête le projet de fabriquer des missiles à têtes nucléaires pour les jeter sur El Mouradia, le Palais du Gouvernement, les sièges du FLN, du RND, du TAJ, de l’UGTA et du FCE ! A moins que ce mouvement ait l’intention de prendre le maquis comme «nos» islamistes qui eux continuent de tuer nos djounouds dans les maquis algériens !!! Là çà sera une autre affaire !
    Enfin j’ai envie de vous dire ya dada Youcef Benzatat , pourquoi vous n’’utilisez pas le même terme, « pétard mouillé » à propos de Bouteflika car lui est véritablement dans l’esbroufe, dans le bluff en faisant croire au peuple algérien qu’il est en capacité de gouverner ??! Mes respects !

    Anonimi
    13 août 2018 - 10 h 10 min

    Au moins ces femmes et ces hommes ont bravé la répression policière, la canicule, la démobilisation ambiante et les souteneurs de tous bords pour marquer les esprits et exprimer leur opposition au 5eme mandat. Pour affirmer qu’il s’agit d’un pétard mouillé il faudrait être capable de faire plus et mieux. Tapis confortablement dans son coin et critiquer tout ce qui bouge on ne peut être qu’un agent subversif du pouvoir comme il y en a des tas, hélas .

    NATION-DZ
    13 août 2018 - 9 h 55 min

    C’est inconcevable que devant les danger qui guettent le pays, les partis dit d’opposition ne puissent pas s’unir et converger vers la société civile, intellectuels et autres forces de progrès pour redresser la barre et exaucer les vœux des martyrs et de notre peuple martyr. Nous savons que ces partis sont infiltrés, mais ce positionnement et renoncement aux égos partisans pour le bien de la nation permettra de démasquer ceux qui sont traitres à leur peuple.
    NOUS DEMANDONS A CES PARTIS d’avoir un minimum d’honneur et de s’unir pour un seul objectif, comme en 54, pour libérer le pays de ce système maffieux. La tâche ne sera pas aisée et le système essaiera de pousser à la violence, comme il l’a toujours fait (80,85,88, 2001). Notre génie sera de ne pas y tomber.

    Anonyme
    13 août 2018 - 9 h 34 min

    Votre article me rappelle le ton d’un certain billettiste devenu ministre. Emphatique et suffisant ! Pétard mouillé dites-vous et par la faute à qui ? Vous menez le même combat que celui contre Barakat, rappelez-vous !

      metek
      13 août 2018 - 9 h 51 min

      C’est l’article d’un partisan du  » soutien critique » a tout les pouvoirs successifs depuis 1962… s’hab m3akoum ya djirani wa el dounya m3a el waguef wa h’na m3ah daymene lol…

    Anti khafafich
    13 août 2018 - 9 h 22 min

    « Par conséquence, les principaux acteurs de cet autoritarisme sont incapables de mesurer la gravité du dépassement des lignes rouges de la morale politique, au point de considérer la privatisation de la rente comme un droit et non un privilège mal acquis. »
    voila par exemple pourquoi on ne verra jamais le problème des « parkingeurs » se régler. on laisse la populace faire se qu’elle veut (dans les limites tracées) pour que la nomenklatura continue de brader le gros gibier. d’ailleurs on parle de dépassement et non de transgression, ce qui laisse a penser qu’il y a aussi une seconde structure corrompue entre la populace et la nomenklatura

    awrassi
    13 août 2018 - 8 h 36 min

    Comment prendre le pouvoir dans une « démocratie bourgeoise » ? Là est la question. Et la réponse ne se trouve pas dans les urnes, car les urnes sont gérées par le pouvoir en place … Pour une démocratie populaire, que vous appelez for justement, l’Algérie et tous les pays du monde ne peuvent s’en remettre qu’à la révolution prolétarienne.

    Gatt M'digouti
    13 août 2018 - 7 h 09 min

    Un peuple éclairé, conscient et responsable, devant pareille situation devrait s’unir solidairement et miner, déjà pour commencer, la base d’une institution qui légitime – je vous cite – un environnement de corruption généralisée et d’immobilisme économique, creusant chaque jour la précarité sociale.
    Et cette base c’est l’UGTA. Si tous les travailleurs ne cotisent plus à l’UGTA, elle perdra sa raison d’être et ne pourra plus prétendre assister aux tripartites du moment qu’elle ne représentera plus rien.
    Jamais, en France on verra accolés et complices messieurs Philippe Martinez et Pierre Gattaz, respectivement secrétaire général de la CGT et ex président du MEDEF.
    Et pour ce qui est de l’interdiction des marches, on peut aisément contourner le prétexte « risque d’émeute » en nous inspirant d’une fameuse grève des 8 jours (28 janvier- 4 février 1957) qui forgea le caractère populaire de la révolution.

      Anonyme
      13 août 2018 - 16 h 03 min

      @Gatt M’digouti
      En France tous les syndicats sont politisés donc une fois que l’on a dit ça on a tout dit.
      Le jour où vous verrez les syndicats défendre les salariés et leur droit faites-moi signe. Ils bossent pour le patronat.

        Gatt M'digouti
        13 août 2018 - 16 h 42 min

        Peut être ! Je ne vis pas en France, je ne fais que suivre les événements à partir de ma télévision !
        Par contre je sais une chose : Les grèves SNCF et Air France, ont contribué à un manque à gagner de deux milliards d’euros pour l’économie française et que les salariés d’Air France ont rejeté le projet d’accord salarial qui leur était soumis et auquel le PDG avait conditionné son maintien en poste, entraînant de facto la démission de ce dernier, le vendredi 4 mai.
        Finalement on est d’accord sur deux points, à savoir que l’UGTA est un ami de Haddad qui a défie l’Etat en clamant : « «Vous me devez 1 000 milliards !» et que l’UGTA, à travers son secrétaire général, a trahi la confiance aveugle des travailleurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.