Intox et ignorance sur le choléra : un médecin remet les pendules à l’heure

pastèque médecin
Des tonnes de pastèques et de melons ont fini à la poubelle. New Press

Nous publions ce texte explicatif sur un ton ironique – à juste titre – d’un médecin qui explique comment l’opinion publique a été bernée par une large campagne de désinformation sur les réseaux sociaux et dans certains médias avides de scoops. Une campagne dont les conséquences ont été désastreuses pour les producteurs et les commerçants des fruits et légumes.

«Je veux bien qu’on me pende haut et court si on arrive à me démontrer que les pastèques et les autres fruits puissent contenir pour la transmettre une quelconque maladie dans leur chair.

Le seul désagrément qu’on peut avoir en mangeant un fruit malade, comme c’est le cas des dattes, c’est de manger un ver. Sinon, il n’y a aucun fruit capable de transmettre une maladie et, encore plus, entraîner une épidémie.

On arrose les arbres avec tout ce qu’on veut, à partir de n’importe quelle eau, aussi sale soit-elle, il n’en sera rien. Les plantes sont propres parce qu’elles ont appris à ne puiser que ce qui les rend plus fortes. Si ce qui coule à leur pied est toxique, elles meurent avant la fleur et le fruit.

Sur tous les réseaux, on est en train de montrer des champs arrosés avec de l’eau suspecte. Et alors ? Avec quoi voulez-vous donc qu’on arrose vos palmiers et vos tomates en plein désert où le seul point d’eau saumâtre est à quelques enjambées de chameaux et de quelques encablures de fond de puits ?

Pour être simple, parce qu’il faut rester dans cette longueur d’onde intelligente, les fruits et les légumes ne peuvent contaminer que la personne, les deux personnes, les dix membres de la même famille qui ne lavent ni leurs mains, ni leurs fruits, ni leurs assiettes, ni leurs draps, ni leurs cuvettes de toilettes… Aucune honte à parler de ça. Non, on l’a toujours occulté : quand on a les mains sales, on contamine des centaines de personnes par jour.

Les poignées de tout ce qui s’ouvre, les poignées de porte, partout, sont le premier contact avec l’extérieur, les poignées de mains, les serviettes dans les restaurants, les comptoirs, les enveloppes, les billets de banque et la monnaie, les pastèques et fruits non rincés, les objets exposés sur les étals que tout le monde touche avant d’acheter, les portières des taxis, le téléphone…

Notre professeur d’épidémiologie était vietnamien. Il nous donnait de merveilleux cours si bien décrits que je n’en ai oublié aucun. Il nous a d’abord appris que les graines de courge contenaient un poison appelé fugitène, qui nous débarrassait des vers et autres ascaris. C’est quand il nous a dit que l’hépatite virale pouvait aussi être transmise par le téléphone qu’on s’est mis à rire. On imaginait un lointain cousin, tout jaune de sa jaunisse, nous appelant le jour de l’Aïd pour nous présenter ses vœux et nous, à l’autre bout du pays, devenir jaune à notre tour. On a ensuite compris que l’appareil du téléphone était un danger potentiel dans la mesure où, à l’époque, on n’avait que des cabines téléphoniques pour appeler. Les mains sales posées sur le combiné suffisaient à contaminer des milliers.

Je termine en répétant à ceux qui veulent bien me croire que les maladies telles que le choléra, la typhoïde, l’hépatite commune se transmettent par le biais des eaux de boisson.

Une épidémie est la propagation d’une maladie sur un large rayon géographique. Les fruits ne peuvent être source de contamination que de manière individuelle ou sporadique chez les personnes peu soucieuses de leur propre hygiène. C’est pour cela que les premières maladies citées sont dites à transmission hydrique. Autrement dit, les fruits ne transmettent aucune maladie dans leur chair. Sur leur peau, par contre, si vous ignorez qu’on doit laver tous les fruits, c’est votre ignorance qui vous tue, et non le melon.

Mangez des fruits, abusez des pastèques et du raisin même ramassés dans un égout, à condition de rincer à l’eau courante. A l’eau courante, parce que dans une bassine, vous gardez toujours les germes dans l’eau.»

Dr Khadraoui

Comment (106)

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 20 h 07 min

    Bien dit docteur. Je citerai un autre argument: nos aïeuls paysans utilisaient le fumier,encore utilisé d’ailleurs,substances organiques d’animaux ou d’humains.. Les eaux usées infectent effectivement la peau des fruits en contact,c évident.

      Karamazov
      1 septembre 2018 - 20 h 29 min

      Oui, mais les microbes n’existent que depuis Pasteur!

        Anonyme
        2 septembre 2018 - 0 h 25 min

        C’est donc Pasteur qui a inventé les microbes ?! Un sacré farceur ce Pasteur !

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 20 h 02 min

     » Mangez des fruits, abusez des pastèques et du raisin même ramassés dans un égout, à condition de rincer à l’eau courante. »
    C’est ce que M. Khadraoui tabib de son état, a déclaré. Depuis quand l’eau courante est -t-elle devenue un désinfectant pour les fruits souillés par un égout ?
    C’est la pendule de ce tabib qui doit être remise à l’heure par l’ordre des médecins.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 19 h 55 min

    Le secteur de l’agro-alimentaire semble lui aussi ne pas échapper à la logique meurtrière qui a enfanté Kamel Boucher ! Les scandales y sont récurrents : les intoxications provoquées par les produits ; les pommes terres canadiennes destinées aux porcs canadiens mais qui ont fini par prendre un bateau pour l’Algérie ; les produits maraichers algériens refoulés par le Qatar, malgré un besoin urgent ; les pommes de terre algériennes refoulées par les Russes.

    Dr. Khadraoui, quelle mouche vous a piqué ? Voulez-vous que les Algériens soient moins exigeants que les vaches ? Je vous conseille de faire une tournée dans les campagnes algériennes. Vous constaterez que les vaches, les moutons, les chevaux et tous les herbivores domestiques ne mangent jamais les herbes – aussi vertes et belles qu’elles soient – irriguées par les eaux usées. Conseiller aux Algériens de manger, ce que les vaches refusent,

    Oui l’utilisation des eaux usées dans l’agriculture est une très bonne chose, mais il faut que ces eaux soient recyclées, traitées et purifiées avant leur usage.

      Anonyme
      2 septembre 2018 - 0 h 33 min

      Pourtant, à aucun moment le docteur en question ne conseille les gens de manger de l’herbe… comme les vaches. Il n’a parlé que de fruits.
      Cela dit, je préfère quand même préciser, à toute fin utile, que ladite herbe ne se… fume pas non plus !

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 19 h 18 min

    «Aucune honte à parler de ça. Non, on l’a toujours occulté : quand on a les mains sales, on contamine des centaines de personnes par jour».
    ———————————————————————————————————————————————-
    Docteur,
    Peut-on alors considérer que cela s’applique tout aussi bien au phénomène de la…corruption généralisée qui gangrène le pays depuis les 20 dernières années ?
    Si oui, comment combattre ce fléau ? Comment éradiquer cet autre Choléra qui ne dit pas son nom et qui risque de faire imploser le pays en entier ?
    Auriez vous SVP des remèdes et/ou une stratégie pour nous en préserver et nous en sauver ?

    Sagesse
    1 septembre 2018 - 18 h 02 min

    Il est vrai que les végétaux ont un système de tissus et de cellules racinaires très sélectif, aussi bien vis-à-vis des éléments minéraux que, et encore plus, à l’égard de la matière organique et des organismes vivants ; une bactérie ne sera pas absorbée par les cellules racinaires même si elle est présente dans le sol ; sinon, nous trouverions dans la composition des végétaux (feuilles, fruits, racines) l’ensemble de la flore microbienne tellurique ; or, on n’a jamais rien trouvé de tel. Cependant, l’irrigation avec des eaux contaminées comporte des risques (techniques, si l’on peut dire) de pénétration purement physique de microbes par d’éventuelles voie d’entrée accidentelles, fissuration des pastèques ou des melons, traumatismes des tiges ou des feuilles, en cas d’irrigation par aspersion, par exemple ; mais les risques les plus grands sont plutôt liés aux agriculteurs qui peuvent disséminer, sans s’en rendre compte, des germes nocifs par simple contact et mauvaise hygiène. Il n’y a pas de panacée, nous sommes un pays semi-désertique et la ressource eau ira en diminuant dans l’avenir, aggravé par le réchauffement climatique et la désertification ; aussi, envisager une non-utilisation des eaux usées à des fins d’irrigation agricole serait une chimère ; les moyens techniques existent pour dépolluer ces eaux et les utiliser sans danger. Ce qu’il faut craindre, ce sont les initiatives individuelle d’agriculteurs, inconscients ou malhonnêtes, d’irriguer avec des eaux usées non traitées.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 17 h 38 min

    Les eaux usées sont utilisées en Espagne dans la culture maraichere comme fertilisant mais elles sont traité et ça coute cher le traitement des eaux usées. L’eau est presque potable apres son traitement. Ces eau servent à alimenter les jet d’eau public et les terres agricole. Mais elles sont traitées pour devenir limpides et ne constituent aucun danger apres traitement. Ce sont des station de traitement d’eau usées qu’il nous faut aujourd’hui.

      Anonyme
      1 septembre 2018 - 18 h 02 min

      L’Espagne est un grand pays agricole et touristique donc il est dans l’obligation de faire très attention à la qualité de ses eaux, de ses fruits et légumes s’il ne veut pas ruiner son économie. On est très loin derrière.

        Anonyme
        1 septembre 2018 - 18 h 44 min

        Donc, si j’ai bien compris, la Suède, avec laquelle nous partageons une qualité et un niveau de vie similaires selon le Doktor Ould Abbès, se retrouve est elle aussi très loin derriere l’Espagne.

    Souk-Ahras
    1 septembre 2018 - 17 h 18 min

    Dr Khadraoui,
    L’irrigation en eaux usées comporte des avantages mais aussi des inconvénients. Elle est pratiquée de nos jours en Espagne, au Portugal, en Italie en France et dans certains États des US. Ses avantages sont visibles au vu de la production et de la productivité de leur agriculture.
    Ces avantages sont obtenus grâce à l’application stricte du programme ci-dessous :
    Boues et excrétas des eaux usées ===> traitement adéquat (onéreux) ===> production agricole (réutilisation sans risque) ===> commercialisation ===> consommation sans risque.

    Dans nos contrées arides et semi-arides, les eaux usées sont une ressource hydrique non négligeable présente tout au long de l’année (les 3/4 des algériens étant des consommateurs effrénés). Cependant, aucune mesure de ce genre n’est effectuée en Algérie où chacun fait ce qu’il veut en toute impunité (excepté les manifestants pacifiques qui se trouvent violemment matraqués).

    Les inconvénients de l’irrigation en eaux usées sans traitement en aval : pratique extrêmement dangereuse pour la santé du consommateur si elle s’effectue par aspersion (contact) sur les cultures légumières. Les cucurbitacées, elles, ne filtrent pas, elles consomment en flux direct.

    N.B car nous sommes en Algérie :

    La bactérie Vibrio cholerae provoque non seulement des épidémies, mais elle est aussi responsable de plusieurs pandémies. Le choléra est fortement associé à l’utilisation d’eaux polluées pour l’irrigation ou à l’évacuation inadéquate des boues et des excrétas. D’importants risques surviennent lorsque s’ajoute une hygiène médiocre chez nous elle est déplorable).

    Les autres maladies diarrhéiques associées aux pratiques agricoles dangereuses sont la salmonellose, la typhoïde, la shigellose, les ulcères gastriques (causés par la bactérie Helicobacter pylori), la giardiase et l’amibiase. En outre, des maladies de la peau liées aux eaux usées non traitées ont été signalées. Des problèmes d’ongles (la koïlonychie), caractérisés par des ongles en forme de cuillère, ont également été signalés et ils sont associés à l’anémie provoquée par l’ankylostome, ce qui cause une carence en fer. Il faut toutefois garder à l’esprit que dans des pays en développement, qui présentent différentes possibilités d’exposition aux maladies (comme chez nous), la contribution comparative des risques posés par l’irrigation avec les eaux usées et par les cultures contaminées n’a jamais été étudiée de manière approfondie. Des méthodologies d’évaluation quantitative des risques microbiens (EQRM) peuvent et devraient être utilisées efficacement pour ces motifs afin d’obtenir une perspective réaliste de la situation.  Il convient de remarquer que les maladies sont liées à la nature du pathogène qui se trouve dans les eaux usées et qu’elles varient donc selon le modèle local de santé publique.
    Et pour conclure, nous savons tous que la nomenklatura va se soigner dans les hôpitaux européens pour un simple mal de tête. Quant à nous, nous pouvons nous bâfrer de pastèques et mourir le ventre « plein ».

      Souk-Ahras
      1 septembre 2018 - 18 h 09 min

      … traitement en amont…

    Anonyme16
    1 septembre 2018 - 17 h 12 min

    Ici tous les commentaires citent principalement les ordures ménagères et autres (déchets solides) comme cause de l’épidémie du choléra qui est une maladie à transmission hydrique. Il faut aussi savoir que le choléra provient de certains milieux aquatiques, eaux usées elles mêmes contaminées par un germe « spécifique » (bactérie Vibrio choleræ, ou bacille virgule, découverte par Pacini en 1854) que les tas d’ordures ne peuvent pas créer, il faut des conditions environnementales « spécifiques » pour la création de ce microbe que l’Algérie avait éradiquées en 1986 (éradiquer une maladie bactérienne = destruction de l’espèce bactérienne et de ses conditions spécifiques de développement) .
    Ce microbe de nouveau en Algérie a une origine autres que les ordures etc, maintenant on sait qu’il est « revenu » qu’il est présent dans plusieurs milieux aquatiques, il faut l’éradiquer une seconde fois et surveiller les causes réelles de cette maladie car il s’agit de la santé humaine; des algériens souffrent et d’autres sont morts. Aussi, les tas d’ordures peuvent activer ou fournir les conditions favorables pour le développement de ce germe et d’autres bactéries et virus, il faut assainir!!!

    mohamed
    1 septembre 2018 - 17 h 09 min

    c’est archi faux!!! que faites vous des métaux lourds et autres dioxyne qui provoquent à la longue de très graves maladies (cancer …) cette personne est irresponsable!

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 17 h 01 min

    Cela me rappelle ce docteur que l’on a fini par nommer mister Business. C’était apres l’explosion nucleaire de Tchernobyl. Ce docteur avait affirmé sur la TV que le nuage allait s’arreter à la frontiere française et qu’aucun risque n’existait.
    Apres 20 an, 500 mort du cancer de la thyroïde dû à ce nuage. Le nuage contamina pendant une semaine toutes les recoltes, meme celles de la Corse.
    Il y a vingt ans, l’Etat était formel : le nuage s’était arrêté à la frontière française. Depuis, si ce mythe a fait long feu – des cartes ont montré de vastes zones touchées dans l’Est et en Corse –, la confusion règne toujours. En deux décennies, les chiffres officiels ont fortement évolué. Les 7 et 16 mai 1986, le Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), dirigé par le Pr Pierre Pellerin, faisait état d’une contamination du sol allant de 25 becquerels par mètre carré (Bq/m2) en Bretagne à 500 Bq/m2 dans l’Est. En 2005, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, successeur du SCPRI, établissait, lui, une contamination de 20 000 à 40 000 Bq/m2.

    Karamazov
    1 septembre 2018 - 16 h 53 min

    Moua je ne serais pas intervenu si le sujet n’avait pas été pris par sa queue et si notre Docteur n’avait pas outrepassé son rayon d’action pour aller se fendre d’une communication sur le système immunitaire des pastèques que j’aurais aimé bien connaître dans un autre rayon. Si une partie de l’article est à psalmodier en tous temps, l’autre est à jeter à la poubelle,

    Sek j’voulais dire , c’est qu’à la différence des commentaires où le ton est à l’ironie et aux sarcasmes, je n’aurais pas traité ce sujet avec autant de désinvolture et sur ce ton. Là, notre médecin est tout simplement en train de prendre ceux qui ont pris la décision de ne pas manger ces pastèques pour des abrutis, Et encore s »il ne s’était pas fendu de son couplet sur la défense immunitaire des pastèques contre le choléra, On pourrait même les utiliser pour fabriquer des vaccins nous dit-il. Non, il ne l’a pas dit ? Pourtant c’est sek j’ai compris.
    Certes les eaux usées sont utilisées pour l’arrosage et l’alimentation en eau potable, mais après traitement et un très haut niveau de filtration, Et croyez-moi s’il arrive une contamination, les distributeurs en payeraient chèrement les conséquences. L’affaire Lactalis en France a fait grand bruit.
    Si les hypertendus, les diabétiques et autres malades chroniques suivaient rigoureusement les recommandations, ils n’auraient pas besoin de consulter.

    Zaatar
    1 septembre 2018 - 16 h 49 min

    Si irriguer avec des eaux usées contaminait les fruits et légumes que l’on consomme on aurait eu des catastrophes sanitaires à longueur de semaines, de mois et d’années… car il faut bien l’admettre que c’est la plupart agriculteurs qui le font…ce qui heureusement n’est pas le cas, on a des intoxications en tout genre, des épidémies comme partout ailleurs et pour des raisons diverses…

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 16 h 14 min

    Meme en France, si la mairie ne passe pas ramasser les poubelles, ça pue et on ne peut plus passer par certai endroit. Pour les plage, j’arrive de Deauville, les camionette à petite benne passent chaque matin. J’y ai passé une semaine, pendant une semaine, les petit camion qui roulent sur le sable ramassent plein de sac rempli chaque matin avant 9 heure. Puis arrive un char de plage pour remettre à niveau le sable. En plus de cela, les sanitaire automatiquement nettoyés avec 30 centime l’entrée permettent aux estivants d’aller aux toilette sans souiller l’eau de mer. Il y a pres des sanitaires des douches à eau froide gratuites, des douche ouverte ou juste en se lave se l’eau salée. Pour les douche chaude avec un mini flacon de shampoing et une mini savonette, ça coute 3 euro et on peut louer serviette propre. Mais c’est payant. Personne ne fait ses besoin sur la plage ou dans l’eau de mer, meme pas les chiens. Ces dernier, leur proprietaires ramassent leur escrement grace à des bornes de sac de plastic installées pas la mairie. C’est tout un systeme qui gere la propreté des plage et de la ville. Mais on paye une taxe d’habitation qui sert à rendre les villes et les plages propre et ça cree de l’emploi. Sur la cote Nomandie, beaucoup de jeune etudiant et chomeur viennent des villes interieur pour travailler dans le secteur de la propreté des plages et des ville, sans compter le tourisme des hotel, resto et autres qui fournit pas mal de travail, même si c’est saisonnier.

      Anonyme
      1 septembre 2018 - 16 h 42 min

      Tout ça n’arrive pas par miracle. La France qui est le 1er pays touristique au Monde a des dirigeants qui ont investi dans des laboratoires de contrôle sanitaires, des inspecteurs hygiénistes honnêtes, des campagnes de sensibilisation, des infrastructures de santé publique etc…mais surtout ils ont investi durant des années sur leur population en lui enseignant dès le plus jeune âge le civisme, les règles d’hygiène à suivre, le respect de l’environnement etc…et aussi ils n’hésitent pas sanctionner durement les pollueurs ( citoyens, agriculteurs, entreprises). Il y a des pays occidentaux qui font encore mieux que la France depuis plus longtemps comme la Suisse, la Suède, le Danemark. En Algérie, il suffit de payer quelques bakchichs pour contourner la loi et échapper aux contrôles. L’appât du gain transcende l’intérêt général. Quant à l’éducation au civisme, n’en parlons même pas !

    Chibl
    1 septembre 2018 - 15 h 49 min

    Je n’ai rien compris a ce toubib, pourquoi alors construire des stations d’épuration avec des millions de $, la station d’épuration de Baraki a coûté 200 000 millions de $, pas plus loin qu’hier l’institut pasteur a tiré la sornette d’alarme justement contre l’irrigation par des eaux usées.

    Macluff
    1 septembre 2018 - 15 h 16 min

    Choquant !
    « Mangez des fruits, abusez des pastèques et du raisin même ramassés dans un égout, à condition de rincer à l’eau courante. A l’eau courante, parce que dans une bassine, vous gardez toujours les germes dans l’eau.»

    Vraie ou fausse, je me contrefiche de votre petite histoire ! Mais que faites-vous des règles d’hygiène et de la morale ? Vous traitez la question par-dessus la jambe en faisant la promotion des fruits et légumes souillés, en mettant hors de cause les eaux usées et en disculpant/déculpabilisant les agriculteurs véreux ! Dans un pays qui se respecte, rien que pour ces propos impudemment dithyrambiques, vous seriez radié à vie de l’Ordre des médecins !

      Zaatar
      1 septembre 2018 - 16 h 06 min

      Il est simplement rapporté des faits et des vérités. Dire que chez nous, et en général dans les pays pauvres qu’on n’irrigue pas à l’eau usée est totalement faux. Par contre, il est démontré que même irrigué à l’eau usé, le fruit reste consommable moyennant quelques précautions. Maintenant il est vrai qu’on se doit de respecter les règles d’hygiène, ça c’est ce qui se dit partout et en officiel…mais en réalité tout le monde fait ce qu’il veut, et ça vous devez également le savoir et non faire le naïf…les gens en général, les responsables en premier sont sans états d’âmes et on ne recule devant rien pour le gain facile.

    Heliopolis
    1 septembre 2018 - 15 h 05 min

    Oui,ce medecin a parfaitement raison.Les fruits et légumes ne peuvent etre contaminés que de l’extérieur.Si on ne les lave pas soigneusement ,il y a risque.Les eaux usées ont de tout temps ,depuis des décennies été utilisées dans l’irrigation.Effectivement ,elles polluent l’environnement ,mais les fruits et légumes ne sont en aucun cas des agents de transmission sauf s’ils ne sont pas nettoyés.
    Les colons eux-mèmes faisaient usage des eaux usées.S.’il y avait un quelconque risque sanitaire,l’administration coloniale aurait agi fermement.
    Le cholera a toujours sévi en Algèrie,il est latent comme la Peste en Oranie.Elle peuvent resurgir à tout moment.J’ai une cousine qui est décédée de choléra début des années 50.
    Alors arretons de trouver des boucs émissaires et blablaterer partout dans les médias ,les réseaux sociaux et commençons par nous nettoyer,nettoyer notre environnement,notre milieu de vie.Les habitants d’un immeubles ne sont mème pas capables de s’entendre des qu’il est question d’une simple cotisation de 100da par mois pour financer le nettoyage.Ils prefèrent voir jouer leur enfants dans la saleté ,et eux ,enjamber voire contourner les immondices pour aller prier.
    Interdire les eaux usées sans prévoir d’alternatives serait une catastrophe surtout pour les agriculteurs de proximité qui font baisser les prix,qui assurent une disponibilité des produits à longueur d’année.Conséquences:Beaucoup de chômage,pénurie de produits maraichers,inflation….sans oublier la désertification de nos campagnes avoisinantes des villes et villages qui fournissent la plus grande parties des produits maraichers.
    Au lieu de tergiverser,de faire de l’intox ,nos décideurs auraient mieux fait de penser à réaliser des stations d’épuration afin de récupérer cette eau usée précieuse qui ,certes,pollue l’environnement mais aide,qu’on le veuille ou non à préserver la verdure de nos campagnes.ne station d’épuration vaut mieux que milles mosquées qui ne servent qu’à nous enfoncer dans la clochardisation ,l’oisiveé et détourner de notre environnement.
    Une station d’épuration peut sauver des milliers d’arbres fruitier set végétaux necessaires à la survie de nos concitoyens.Donc des milliers de hassanates à ce decideurs qui décidera de doter les villes et villages de stations d’épuration.
    L’INTERDICTION DES EAUX USÉES SANS PROPOSER D’AUTRES ALTERNATIVES (COMME LA CONSTRUCTION DE STATIONS D’ÉPURATION) SIGNERA LA MORT ET LA DESERTIFICATION DE NOS CAMPAGNES,LA MISE AU CHOMAGE DE MILLIEURS DE PETITS AGRICULTEURS QUI N’ONT PAS ACCES AUX EAUX DE BARRAGES,L’INDISPONIBILITÉ DES PRODUITS MARAICHES FRAIS ET DE PRIX ABORDABLES.
    DANS LES PAYS OU L’EAU EST ABONDANTE,L’EAU USÉE EST COMPLÈTEMENT RÉCUPÉRÉE.CHEZ NOUS ,ELLE EST RARE ET PRÉCIEUSE,ON LA GASPILLE ET ON NE FAIT RIEN POUR LA RECUPERER.QU’ADVIENDRA-T-IL DANS QUELQUES ANNÉE AVEC NOTRE DÉMOGRAPHIE GALOPANTES ET DES MILLIERS DE NOUVEAUX LOGEMENTS À ALIMENTER.WAOO,CA DONNE FROID DANS LE DOS,ET NI LES FAMEUX IMAMS ,NI LES RESPONSABLES NE SONT CONSCIENTS DE CELA,OU DISENT « APRES MOI, LE DELUGE »

      Anonyme
      1 septembre 2018 - 16 h 00 min

      @ Helio : notre pays a eu entre les mains largement assez d’argent pour construire des stations d’épuration, des barrages, des stations de dessalement d’eau et tout ce qu’il fallait pour en finir avec les déchets et la pollution de l’environnement, Maintenant que les finances ne sont pas bonnes, il va être de + en + difficile de corriger ces erreurs du passé.

      Macluff
      1 septembre 2018 - 16 h 59 min

      @ À Zaatar
      Je ne suis pas naïf, je n’ai rien dit de tel et je le sais mieux que quiconque, étant moi-même un blédard ! Je n’ai pas développé, je m’en suis tenu à l’article et à la phrase que j’ai mise en exergue…une phrase insupportable, venant de la bouche d’un médecin !
      NB : Du temps de la Coloniale, on n’arrosait pas avec ce poison, j’en témoigne !

        Zaatar
        1 septembre 2018 - 17 h 11 min

        Du temps de la colonisation y avait pas non plus beaucoup plus de bouches à nourrir par rapport à aujourd’hui et y avait un peu de surplus un peu partout même en eau. Ce qui est loin d’être le cas maintenant avec la populace qui croit en exponentielle, de l’eau qui se fait dà propos de nos commerçants.

          Anonyme
          1 septembre 2018 - 19 h 05 min

          «populace» est un terme péjoratif et avilissant !

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 14 h 45 min

    La preuve de la défaillance des autorités de l’Etat dans cette affaire du choléra , c’est que tout le monde contredit tout le monde, ce qui ne fait que perturber davantage les citoyens. Ce cafouillage révèle à quel point nos autorités communiquent mal ( sauf pour vendre leurs blablas politiques) et à quel point elles ont été laxistes pendant des années en terme de santé publique à différents niveaux ( gestion des canalisations, contrôle des eaux de baignade et eaux de boissons, contrôles sanitaires auprès des agriculteurs, gestion des déchets, éducation à l’hygiène dans les écoles etc…etc…etc…)

    Nasser
    1 septembre 2018 - 14 h 09 min

    « Il n’est rien de plus effrayant que de voir agir l’ignorance »
    « Si tu es ignorant, interroge le savant »

    Les plantes savent mieux choisir leurs aliments que l’homme ! C’est le manque d’hygiène qui est source de maladies et d’épidémies et non la chair des fruits
    L’intox et la manipulation agit plus sur l’ignorant…la preuve elle l’envoie à la mort par l’attentat-suicide !

    الهوارية في كندا
    1 septembre 2018 - 14 h 04 min

    Bonjour, ici au canada il est 8h00, je déjeune mais cela ne m’empêche de répondre au toubib, je suis tout à fait d’accord avec lui. Ici, au ???? Canada, des particuliers plantent dans caisses en bois devant leurs maisons ou bâtiments des légumes et des plantes aromatiques, poivrons ???? tomates cerises ???? potiron ou citrouilles, persil menthe céleri et même des fleurs ???? ils accrochent des ciseaux et laissent des petits mots gentils: « c’est pour vous mais laissez en pour d’autres ». C’est eux qui arrosent ou la pluie, parfois y’a des chiens qui viennent pisser ou faire leurs besoins ou les chats et même des ???? écureuils ou des goélands ou des pigeons. Il ya aussi des plantations dans grands squares et parcs de la ville où ils plantent des melons jaunes et pastèques et tous les passants mangent et dans la cour des écoles ils plantent aussi même des carottes pour le public. L’arrosage est assuré par toutes sortes de moyens certains voisins riches sortent leurs tuyaux d’arrosage et parfois les animaux viennent piétiner et tout le monde mangent (sauf moi) j’ai jamais-vu un canadien se plaindre de maladie. La seule gaffe que font les algériens c’est de ne jamais bouillir leurs eaux quand il y a des cas extrême de force majeure, été trop chaud ou quand il inondations dans la ville. Aussi les commerçants exposent l’eau minérale au soleil devant le commerce et ce toute la journée, si le commercant n’est pas en mesure de stocker l’eau dans un entrepôt climatisé, il faut lui interdire la vente et la distribution d’eau dans les Mosquées, écoles hôpitaux ou pour les clients.
    Ma mère s’est déplacée de France en Algérie en Mai 2018, pour le décès de ma tante sœur de mon père morte suite à un AVC et de mon cousin jeune de 25 ans mort d’accident de voiture entre un camion et un tracteur à Minuit. Je ne comprends ce que faisaient ces deux engins après minuit à se balader sur les route départementales pour tuer un jeune en pleine vie de 25 Bijoutier et beau garçon. Donc, ma mère est restée 20 jours en Algérie, elle a dû manger ou bu de l’eau qui l’ont donné un virus dormant, des qu’elle est rentrée en France sa fièvre est montée à 40°, j’ai appelé le Samu et je l’ai hospitalisé à l’hôpital de Toulouse qui l’ont soigné en disant qu’elle a mangé ou bu une eau impropre. Depuis Mai 2018, elle va rester sous oxygène à vie assistée par un oxygénateur à domicile et une bouteille à batterie pour sortir.
    Voilà faut jamais faire confiance à l’eau qui transmet directement des bactéries mortelles. Il faut bouillir tous les jours votre et celle des personnes fragiles, famille et même vos voisins…. Quant aux fruits et légumes, il faut les laver et les essuyer avant de les stocker dans les frigos. Y’a des gèles antiseptiques dans les pharmacies pour les mains. Moi. j’ai toujours fait mes vaccins contre choléra et diphtérie et antirabique . Je renouvelle toujours mes vaccins quand je voyage.
    Bonne journée portez-vous bi

      Anonyme
      1 septembre 2018 - 16 h 28 min

      C’est la quantité de matiere fecale qui est un probelme. Un chien, un ecureuil ou un chat ne produisent pas comme matiere fecale ce que produit une fosse septique. La difference est dans la teneur en matière facale. Je trouve que c’est criminel d’irriguer les sols des exploitation avec de matiere fecale. C’est ce qui arrive en Algerie car ils disent que c’est bon pour le sol, c’est un fertilisant naturel!!! Chaque année en été, il y a des gastro, des maladie infectieuses quand on mange ces concombre et ces fruits.

        Raselkhit
        1 septembre 2018 - 17 h 48 min

        L’ignorance est effectivement excessivement dangereuse c’est pourquoi le hadith disant « Djahidou fil djouhel ou low bi dhikri » Combattez l’ignorance ne serait ce que par la parole .Des millénaires durant les paysans utilisaient le fumier comme engrais Depuis que nous utilisons les engrais chimiques ont apparu les cancers .

          Anonyme
          1 septembre 2018 - 19 h 58 min

          Ce fumier vient des animaux vegetariens dont les escrement ne sont pas dangereux et c’est pour cela qu’on utilise leur fumier. La on parle d’eau usée humaine. Les eau fecale humaine fumier ou pas c’est tres dangeruex. Le fumier de vache et cheveau n’ont jamais été un danger pour l’homme car ces animaux sont vegetariens.

    sabritag
    1 septembre 2018 - 14 h 03 min

    L’irrigation des pastèques et autres cucurbitacées par des eaux usées ne date pas d’aujourd’hui (1990) , et les gastro entérites sont légions à chaque été, d’ou la trouvaille des vendeurs de déclarer la zone de production comme critère de garantie, manque de pot cette année les choses se sont accentuées par l’utilisation abusive des eaux usées chargées de matières organiques certes mais de pathogènes également qui ne sont filtrés ni par les sols saturés ni par les racines.
    l’expérience peut être effectuée sur des cobayes pour infirmer ou confirmer les dires des uns et des autres.
    Salutations

      @Sabritag
      1 septembre 2018 - 16 h 20 min

      Tres claire ovtre analyse. Mon oncle a failli mourir apres avoir mangé de la pasteque dont le sol a été irrigué par de la matiere fecale. Puis plus tard ma petite soeur a failli y passer. Des vomissement et diarhé sans cesse. Ils ont été hospitalisés à l’hopital d’Oran. Pour les agriculteur verraux, ils disent que les eaux usées sont un bon fertilisant pour la terre mais ne se soucvient guerre du consommateurs qui se retrouve à l’hopital. Ces choses la se passent chaque années en oranie mais personne ne veut parler jusqu’à l’arrivée de cette épidemie. Moi, je ne mange jamais de pasteques depuis que j’ai vu ces plantations de pasteque irriguée volontairement avec des eaux usées.

    MELLO
    1 septembre 2018 - 13 h 52 min

    Non, mais a qui veut on faire croire une telle ignominie. Ce docteur se fait, non seulement, l’avocat des agriculteurs verreux mais les encourage dans cette pratique. Sell el moudjareb , ma tsalch etbib, un dicton de chez nous autres, car une pasteque achetee chez un revendeur porte le gout et l’odeur du mazout, un fellah que je questionne, me repond que les deveresments de la station de lavage situee en amont touche le champ de pasteques, point. J’ajouterais au docteur pour enrichir ses connaissances , bien que les eaux usees presentent une grande valeur en elements nutritifs,elles constituent un risque grave pour la securite alimentaire en raison de la transmission de pathogenes ,aussi bien des bacteries, des virus et des protozoaires, sur les fruits et les legumes. Ce qui constitue un danger potentiel pour la sante humaine.
    Personnellement, j’aurais aime lire ce que peut preconiser le Docteur afin de sensibiliser les agriculteurs et les fellahs de l’impact de l’utilisation des eaux usees sur les produits agricoles. Je retiendrais tout de meme, ses orientations quant a se laver les mains avant de manger.

    Karamazov
    1 septembre 2018 - 13 h 17 min

    Cher Docteur, L’évaluation des risques de contamination ne se fait pas en considérant les mesures de protections optimales. Mais en prenant en compte la réalité du terrain, sociologique, culturelle sanitaire, niveau de vie, habitudes alimentaires etc.
    Quelles que soient les mesures prises et surtout quelles que soient les recommandations hygiéniques, dans les conditions de notre pays, en cas d’arrosage des pastèques salades, agrumes… et tout ce qui se consomme cru avec des eaux usées contaminées le risque d’épidémie n’est pas que probable, mais certain, Ou du moins très grand !

      Nasser
      1 septembre 2018 - 14 h 03 min

      C’est ce que dit le docteur………

        Karamazov
        1 septembre 2018 - 16 h 55 min

        Non, le médecin dit le contraire!

    Gatt M'digouti
    1 septembre 2018 - 13 h 11 min

    J’aimerais bien connaitre l’avis de ce docteur sur les vaches qu’on envoie paitre au niveau des décharges publiques, et dont le lait collecté est envoyé à Giplait, surtout que cette dernière produit 3 millions de litres par jour !

      Zaatar
      1 septembre 2018 - 13 h 25 min

      Le lait est consommé normalement. Et s’il y avait eu une catastrophe sanitaire on aurait arrêté d’envoyer paître les vaches à cet endroit à côté des décharges publiques.

        Anonyme
        1 septembre 2018 - 14 h 04 min

        Le lait n’est pas concerné par le choléra mais par contre il peut être contaminé par des pesticides et autres poisons chimiques qui peuvent avoir des conséquences sur la santé des consommateurs des décennies plus tard.

    Abou Langi
    1 septembre 2018 - 13 h 00 min

    Dizouli ya Docteur … Dire qu’on peut arroser les pastèques avec des eaux usées CONTAMINEES sans risques … c’est tout juste hallucinant.
    Eh bien oui Docteur ! Arroser les pastèques en période d’épidémie de Maladie à transmission hydrique avec des EAUX USEES est DANGEREUX, tout simplement.
    Si les gens lavaient TRES BIEN leurs aliments ou les faisaient bien cuire, prenaient soins de leur hygiène, surveillaient leur nutrition et leur aliments on aurait pas besoin de médecin.
    Mwa si j’étais médecin, je dirais à mes patients , Ne mangez jamais de pastèques ou de salades arrosées aux eaux usées, ainsi vous ne risquerez absolument rien, par contre si vous en mangez ce n’est pas sûr!

      Zaatar
      1 septembre 2018 - 13 h 19 min

      Pourtant ami Abou Langi, il n y a que ça qui vient à votre table. Dans la majeure aire agricole, chez nous et ailleurs aussi, on irrigue volontiers avec des eaux usées. Vous avez très certainement consommé des aliments (fruits et légumes) provenant d’une irrigation aux eaux usées sans que vous ne le sachiez. ce que vous achetez au marché vous ne savez pas comment il a été produit puisque vous n’étiez pas. Et sur le net on prétend bien que l’irrigation avec des eaux usées est une pratique courante en Afrique, Amérique Latine, Asie et Moyen orient, et que le risque sanitaire existe que si les aliments ne sont pas lavés avant la consommation. A moins que vous ayez votre propre potager à la maison et que vous cultivez tout le nécessaire, je ne vois pas comment vous aurez échappé à ces fruits et légumes irrigués avec des eaux usées.

        Abou Langi
        1 septembre 2018 - 13 h 38 min

        Ousk jidi que l’arrosage aux eaux usées n’est pas courrant ? Moua ji paghli de période d’épidémie et d’eaux usées contaminées, et plus précisément c’est du choléra qu’il s’agit ici, cela s’entend et pas de la vie de tous les jours .Et surtout de ce fameux système de défense qu’ont les pastèques pour éliminer le « vi-brillant colérique ». Si vous êtes paysan ou si vous avez des champs de pastèques je vous comprends et je compatirai , mais pas si vous êtes médecin.

        Quant a ce que j’achète au marché, je vous assure que je fais enlever au commerçant tous les microbes , les poils, les plumes, les branches énormes de l’ail et des oignons, les sabots , les cornes, des fruits et légumes, et animaux que j’achète.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 12 h 33 min

    Le principe de précaution qu’est ce qu’il en fait ce toubib ?
    Au lieu de faire dans la certitude hautaine et narquoise de celui qui sait tout, et d’adopter une attitude de défi, il aurait mieux fait d’adopter une posture plus humble, plus modeste, plus pédagogique.
    Les eaux usées en plus de contenir de la saleté répugnante ( matières fécales nauséabondes ), contiennent des agents pathogènes ( bactéries, virus) et peuvent contenir de dangereux produits chimiques comme les métaux lourds, les composés organiques : le benzène, les dioxines, le DDT, le pyralène ainsi que des poisons comme l’arsenic etc…
    Que sait ce toubib sur le taux de filtration des plantes vis à vis de tel ou tel agent pathogène ou chimique. Peut-il, en l’absence d’une étude minutieuse, affirmer à 100% que la pénétration de tel agent dans telle plante (fruit ou légume) est impossible ?
    En l’absence de réponse sure, le principe de précaution doit être de rigueur et des mesures prophylactiques doivent être prises en urgence, quitte à sacrifier des récoltes, car il y va de la santé des êtres humains.
    Ce toubib aurait surement apporté sa contribution à la santé publique nationale en insistant sur le traitement indispensable des eaux avant leur utilisation.

    Rébaï
    1 septembre 2018 - 12 h 32 min

    La contribution personnelle de ce médecin est la bienvenue .MAIS c’est aux services de l’Etat de faire régulièrement les contrôles sanitaires et c’est aussi aux services de l’Etat d’informer la population. De plus, il n’y a pas que le problème du choléra car les fruits et légumes peuvent aussi être bourrés de PESTICIDES et le problème de la POLLUTION de l’ EAU par des produits chimiques qui sont des poisons pour les consommateurs. Ces pesticides et produits chimiques s’accumulent silencieusement dans le corps et aboutissent des années plus tard à des CANCERS.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 11 h 56 min

    Légumes contaminés : que doit-on craindre ?
    L’Allemagne n’a toujours pas établi formellement l’origine de la bactérie qui a provoqué une vague de contamination alimentaire sans précédent faisant dix-sept morts.

    Amar
    1 septembre 2018 - 11 h 47 min

    Avec ma famille on séjourne plus de 4 mois dans l’année en Algérie. Nous nous sommes donnés comme consigne ne jamais manger de crudités quelles qu’elles soient en salade ou en fruits, nous privilégions la cuisson au four.
    On pas besoin de l’avis de ce médecin pour s’en rendre compte des dégâts que l’algérien à causer au sol qui le nourri. Je veux tout simplement dire, apparemment dans ce mal chanceux pays, la pollution de la terre et de l’air n’est pas un souci pour personne.

      Anonyme
      1 septembre 2018 - 12 h 25 min

      Le plus simple pour vous c’est de ne plus mettre les pieds en Algérie.

      mouatène
      1 septembre 2018 - 17 h 09 min

      ya si amar, si vous passez plus de temps ailleurs qu’en algérie, c’est bien pour vous. mais que cela vous rend dans cet état à presque insulter les gens c’est un peu fort. ce que j’ai remarqué c’est que vous n’arrivez meme pas à vous adapter dans le pays ou vous vivez et c’est mauvais pour vous. de toute manière, là ou vous etes vous ne génez personne. au fait, savez vous que les MEDECINS ALGERIENS inondent les service de santé en france ?

    Belaid Djamel
    1 septembre 2018 - 11 h 46 min

    Docteur, mille mercis pour votre contribution si intéressante et au style si agréable à lire. Docteur, écrivez! On voit que vous avez des choses à dire. Faites le sur divers sujets. Nous avons besoin de tels témoignages.
    Encore merci pour ce morceau d’authenticité.
    D Belaid. Ingénieur agronome..

      Nourdine
      1 septembre 2018 - 13 h 01 min

      J’adhère à vos propos. Je regrette que l’authenticité ne soit pas un virus, on entendra moins nos « bidochons » spécialistes sur le tas. salutations.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 11 h 44 min

    Ce résumé est tiré des  » DIRECTIVES OMS POUR L’UTILISATION SANS RISQUE DES EAUX USÉES, DES EXCRETA ET DES EAUX MÉNAGÈRES », Volume II: « Utilisation des eaux usées en agriculture »
    Évaluation des risques sanitaires associés à l’utilisation d’eaux usées pour l’irrigation
    Pour évaluer les risques sanitaires, on fait appel à trois types d’évaluations :
    1- analyses chimiques et microbiologiques en laboratoire,
    2- études épidémiologiques,
    3- évaluation quantitative des risques microbiens (et chimiques).
    Les eaux usées contiennent divers agents pathogènes, dont un grand nombre sont
    capables de survivre dans l’environnement (dans les eaux usées, sur les cultures ou dans
    les sols) suffisamment longtemps pour être transmissibles aux hommes. Ce qui suit
    résume les informations fournies par des études épidémiologiques sur la transmission des maladies infectieuses liée à l’utilisation d’eaux usées en agriculture. Aux endroits où l’on
    utilise des eaux usées sans traitement adéquat, les plus grands risques sanitaires proviennent des helminthes intestinaux.
    Menaces pour la santé
    1- Infestations par des helminthes
    Risque signifi catif d’infestation des enfants et des adultes par des Ascaris par le biais d’eaux usées non traitées
    2- Infections bactériennes/ virales
    Flambées de choléra, de typhoïde et de shigellose signalées comme résultant de l’utilisation d’eaux usées non traitées, cas de séropositivité pour Helicobacter pylori (eaux non traitées) ; augmentation de la fréquence des diarrhées non spécifiques lorsque l’eau contient plus de 10000 coliformes thermotolérants/100 ml
    3- Infections à protozoaires
    Preuves de la présence de protozoaires parasitiques à la surface de légumes irrigués par des eaux usées, mais absence de preuve directe de la transmission de la maladie
    4- Risques microbiens sur la transmission des infections à rotavirus résultant de diverses expositions.
    Les risques de transmission des infections à rotavirus sont toujours considérés comme supérieurs à ceux des infections à Campylobacter ou à Cryptosporidium.
    5- Risques sanitaires liés aux produits chimiques.
    On dispose de moins d’éléments sur les risques sanitaires liés aux produits chimiques.
    Les données disponibles sont tirées des évaluations quantitatives des risques et indiquent
    que l’absorption des produits chimiques par les végétaux dépend fortement de la nature
    de ces produits et des propriétés physiques et chimiques des sols.

    MOHAMMED BEKADDOUR
    1 septembre 2018 - 11 h 37 min

    Un médecin qui se fait l’avocat des eaux usées !!!

    Karamaov
    1 septembre 2018 - 11 h 31 min

    Aaaah, j’en suis épaté Docteur ! Et moua qui ne lave mes aliments qu’à l’eau distillée tellement je suis maniaque et tellement je ne savais pas que les aliments étaient pourvus d’un système de défense anti-microbien très efficace. Je vais m’y mettre aux usées dès maintenant.

    Moua je ne présenterais pas les choses ainsi. Bien sûr que depuis des lustres on a toujours arrosé avec des eaux usées traitées ou non. Mieux vaut les utiliser que de les laisser se perdre dans les sols ou dans les mers.
    Mais il faut dire, excepté l’arrosage intra-racinaire en champs stériles ou en circuit fermé, l’arrosage aux eaux usées peut contaminer les aliments. Plus on multiplie l’intervention humaine plus les risques de contamination sont présents.

    Anecdote , certains super-marchés vendent des suchis préparées sur place par des employés propres sur eux à l’extrême. Tenues impeccables, gants de rigueur. Mais ces employés n’enlèvent quasiment pas leur gants toute la journée et touchent les cartons et tous les emballages venant de l’extérieur sans changer de gants. Même quand ils vont aux toilettes….

    Je ne vois pas comment ces maladies affections à transmission féco-orale pourraient se transmettre autrement que par l’eau les aliments et les mains sales.

    On ne dit pas aux gens , il ne faut pas manger ces aliments, on ne leur dit pas il n’y a aucun risque pour les manger, on leur dit qu’il faut bien les laver, en rappelant que la m…. même bien lavée est risquée…

    brahim
    1 septembre 2018 - 11 h 11 min

    Votre publication est pire que le Choléra…

      Anonyme
      1 septembre 2018 - 16 h 52 min

      Bien dit Brahim

    mouatène
    1 septembre 2018 - 11 h 03 min

    mesdames et messieurs bonjour. est ce qu’un jour une personne a été contaminée par quelconque maladie en mangeant des DATTES ? à ma connaissance NON ! et pourtant il faut voir pour croire. dans les villes du sud, les mois de mars et avril de chaque année les cultivateurs font la récolte à travers la ville ou le village, des fosses communes des habitations pour aller déposer les ingrédients à la basse de chaque palmier. donc ce qu’avance le Docteur KHADRAOUI est juste. le problème c’est la peau du fruit ou légume qu’il faut laver des leur arrivée à la maison. et, s’il vous plait, ne jetez plus de sachets pleins d’ordures n’importe ou, vous avez des poubelles. GRAND MERCI à vous et particulièrement à Monsieur KHADRAOUI.

    Anonimi
    1 septembre 2018 - 11 h 00 min

    Toutes ces vérités « scientifiques » et contre vérités donnent le tournis à la population cible. En France l’INRA est sur tous les fronts et ses avis sur tous les sujets relevant de sa compétence sont des références de premier ordre. En Algérie notre INRAA, qu’on a marginalisé, dispose des compétences et des moyens pour réaliser des études poussées sur les cultures à risques hydriques et donner ses avis et recommandations en connaissance de cause. C’est très simple, mais qui fait quoi dans cette contrée en déperdition qu’est l’Algérie ?

    Ania16
    1 septembre 2018 - 10 h 51 min

    Avec tout mon respect à ce professeur qui doit savoir que la pastèque irriguée par les eaux ?? et qu’on achète à Alger a souvent provoqué des gastros même en tant normal sans épidémie.
    Concrètement, le raisonnement du professeur ne s’appliquent pas à la pastèque appelée aussi melon d’eau et dont la composition en eau est de 92%, toute cette eau ne peut être filtrée voire épurée que par les racines et peut être aussi un peu par le sol et d’ailleurs le melon a ses bio-agresseurs (champignons, virus, bactéries…), la bactérie du choléra peut facilement accéder à la partie juteuse et consommable de la pastèque.

    Djeha Dz.
    1 septembre 2018 - 10 h 46 min

    Entièrement d’accord avec vous pour ce qui est de l’hygiène du corps, du milieu ou en vie des choses et instruments qu’on utilise, mais absolument pas sur l’usage des eaux usées dans l’agriculture. Dire que cela n’affecte absolument pas les plantes fruits et légumes, sur quelles études scientifiques vous basez vous ?
    Autant de certitudes sur l’innocuité de l’usage des eaux usées sont inquiétantes. Pouvez-vous –vous nous dire ce que contient une eau d’égout ?
    Et l’impact sur les nappes d’eau saine, sur les insectes et les animaux sur la terre, sur l’air que nous respirons .
    Il est vrai que le problème c’est le choléra en ce moment et personne n’a réussi à en démontrer l’origine avec certitude.

    Geronimo
    1 septembre 2018 - 10 h 42 min

    Dans la Wilaya de Tiaret, la culture intensive de la pomme de terre est irriguée par les eaux des barrages de Dahmouni et de Bougarra avec l’accord des services de la Wilaya de Tiaret. Toutes les eaux usées des villes de Tiaret et de Dahmouni se déversent dans ces barrages. Les habitants de la Région évitent pratiquement de consommer cette pomme de terre à cause de son gout et de l’odeur qu’elle dégage mais est exportée par des milliers de tonnes ailleurs (fabriques de chips peut être?). Un enquête devrait être effectuée à cet effet.

    Gatt M'digouti
    1 septembre 2018 - 10 h 29 min

    Pendez le docteur haut et court !

    L’Institut Pasteur d’Alger (IPA) suspecte la contamination de fruits et légumes qui auraient été irrigués avec des eaux polluées d’être impliqués dans la propagation du choléra, selon un communiqué émis par l’Institut.

    « La contamination de fruits (pastèque, melon non lavés) ou légumes pouvant être consommés crus (carotte, concombre, salade, tomate, betterave), irrigués par une eau polluée par les matières fécales est également suspectée », peut-on lire dans le bulletin de l’IPA.

    En faisant cette annonce, l’Institut contredit le ministère de l’Agriculture qui a assuré lundi, 27 août, que « les eaux destinées à l’irrigation des fruits et légumes sont saines et ne peuvent en aucun cas être à l’origine de la propagation de l’épidémie de Choléra », selon l’APS.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 10 h 11 min

    dawlett el batikh ; koulchi rah fe rih !

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 9 h 40 min

    Désolé de vous contredire docteur, j’ai fais l’amère expérience avec une pastèque arrosée avec des eaux usées.
    Moi et toute ma famille à l’hôpital pour soins urgent et lavement suite à la consommation d’une pastèque arrosée avec des eaux usées.

    Votre intervention est étonnante en tant que médecin pour affirmer pareilles choses alors que l’institut pasteur vient de notifier que les fruits et légumes peuvent être porteurs de maladies entre autre le choléra.

      صالح/ الجزائر
      1 septembre 2018 - 14 h 20 min

      Sans prétendre défendre le médecin , car il est mieux armé , l’amère expérience, et l’admission de toute la famille à l’hôpital pour soins urgent et lavement , ça peut arriver à cause d’autres maladies et intoxication ou avec une pastèque longtemps exposée aux rayons solaires .
      si la consommation des pastèques arrosées avec des eaux usées entraine le choléra , ça sera une épidémie générale et non des cas isolés .

    PREDATOR
    1 septembre 2018 - 9 h 36 min

    «Je veux bien qu’on me pende haut et court si on arrive à me démontrer que les pastèques et les autres fruits puissent contenir pour la transmettre une quelconque maladie dans leur chair.

    C’est moi qui te pendrais si je pouvais
    Il y a deux années de celà et Dieu m’en est témoin , une famille à moi a failli mourir suite à la consommation de pastèques
    Sitot admis à l’hopital le medecin urgentiste nous avez déclaré que c’était dù à la consommation de pastèques
    Les symptômes étaient come suit
    – maux de tête
    – dihiarrées
    – vomissements

      صالح/ الجزائر
      1 septembre 2018 - 14 h 37 min

      maux de tête , dihiarrées , vomissements … ça peut venir aussi de l’intoxication alimentaire . et puis pourquoi croire un médecin et pas un autre??

    Gatt M'digouti
    1 septembre 2018 - 9 h 13 min

    Qui croire ?
    Aujourd’hui l’institut Pasteur d’Alger contredit le ministère de l’Agriculture qui a assuré lundi, 27 août, que « les eaux destinées à l’irrigation des fruits et légumes sont saines et ne peuvent en aucun cas être à l’origine de la propagation de l’épidémie de Choléra », selon l’APS.
    Institut Pasteur d’Alger (IPA) suspecte la contamination de fruits et légumes qui auraient été irrigués avec des eaux polluées d’être impliqués dans la propagation du choléra, selon un communiqué émis par l’Institut ce jeudi soir.
    « La contamination de fruits (pastèque, melon non lavés) ou légumes pouvant être consommés crus (carotte, concombre, salade, tomate, betterave), irrigués par une eau polluée par les matières fécales est également suspectée », peut-on lire dans le bulletin de l’IPA.

    PREDATOR
    1 septembre 2018 - 9 h 10 min

    Et alors ? Avec quoi voulez-vous donc qu’on arrose vos palmiers et vos tomates en plein désert où le seul point d’eau saumâtre est à quelques enjambées de chameaux et de quelques encablures de fond de puits ?

    Est-ce un vraiment un toubib????
    Ce pays est devenu cinglé!!!

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 8 h 58 min

    quant aux commerçants quelques part ,je ne sais pas a quel niveau , l on bien mériter a cause des surfacturations vis avis des clients

    Zaatar
    1 septembre 2018 - 8 h 54 min

    Totalement d’accord, les racines des plantes sont les meilleurs filtres qui puissent exister. Elles ne laissent passer que ce qui est necessaire a la plante et a set fruits. Les mineraux entre autre. Maintenant pour la Partie externe du fruit c’est au consommateur de s’en charger pour me debarasser de toutes les impropretes.

      Geronimo
      1 septembre 2018 - 10 h 33 min

      Je voudrais bien savoir la spécialité de ce médecin qui a décrété qu’il n’y avait aucun danger à consommer la pastèque irriguée par des eaux usés. D’autres spécialistes agronomes prétendent le contraire. La pastèque, tout comme la citrouille, le concombre, le cornichon, la courge, courgeron, la courgette, la gourde, le melon, le pâtisson, le potiron, le potimarron… appartiennent à la famille des CUCURBITACEES. D’après un ancien ingénieur agronome de mes connaissances, les cucurbitacées sont les seules plantes qui ne filtrent pas l’eau dont elles sont irriguées avec. Elles absorbent tout ce contient cette eau. Cela reste à confirmer par les spécialistes en agronomie.

        Zaatar
        1 septembre 2018 - 13 h 10 min

        Que ce soit les cucurbitacées ou tout autre végétal, la nutrition des plantes consiste en un prélèvement uniquement de ce qui est nécessaire à leurs croissances du milieu liquide (eau) lorsque la nutrition se fait par la racine. D’ailleurs beaucoup de pays dans le monde irrigue avec des eaux usées (amérique latine, afrique, asie et moyen orient). Le risque sanitaire provient un uniquement lorsque le fruit n’est pas lavé avant sa consommation. Autrement à l’intérieur il n y a ni bactérie, ni virus, ni microbe…les poils absorbants des racines de la plante absorbent la solution du sol, c’est-à-dire l’eau et les sels minéraux, qui constituent la sève brute mais ne retient que le nécessaire pour la croissance de la plante; Autrement vous pensez que dans tous les champs agricoles il n y a pas de virus, de microbes, de bactéries un peu partout? la nature s’installe partout ; Mais chacun développe ce qu’il faut pour survivre. Il n y a que l’être humain qui bouscule le processus naturel. A moins d’injecter lui même le virus ou le microbe dans le fruit, ce dernier ne le prélèvera jamais naturellement…il peut juste le contenir sur son enveloppe extérieure…c’est pour cela qu’on dit qu’il faut laver le fruit avant de la consommer.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 8 h 51 min

    A propos du choléra je m attendait (ce qui est logique) a ce que le ministre de la sante s attaque au ministre de l intérieur qui lui s en prend aux préfets ir/responsables qui porte plainte contre les directeurs charger de l hygiène qui a leurs tours licencient tout les balayeurs et l affaire est régler

    Ch'ha
    1 septembre 2018 - 8 h 41 min

    Excellent article Dr Khadraoui.
    Je nettoie mon téléphone portable régulièrement avec des lingettes antiTout (bacterienne etc..) 😉 et toute personne atteinte de gastro est bani de visite à mon domicile… D’ailleurs lorsque l’on est malade grippe gastro autre bronchite angine bactérienne ou virale on s’abstient de rendre visite et on reste chez soi.
    Ces réseaux sociaux sont pire que le choléra lui-même, une épidémie de bêtises et d’abrutissemment, ils ne servent les décérébrés.
    Merci pour votre recadrage en bonne et due forme.

    nectar
    1 septembre 2018 - 8 h 24 min

    Entièrement d’accord avec vous, sauf que l’Algérien en général est sale de nature, il n’y a qu’à voir son environnement. Avec des gestes simples et responsables, il peut éliminer 90% des dangers qui le guettent. Enfin! il faut reconnaître que l’Algérie est devenue une poubelle à ciel ouvert avec ce prédateur inhumain, qui détruit tout ce qui est beau sur terre..

      précision
      1 septembre 2018 - 10 h 01 min

      il faut préciser que l’Algérien est sale en dehors de sa maison qui reste plus propre que vos visages même et je reste poli

        nectar
        1 septembre 2018 - 11 h 23 min

        ça sert à rien d’être propre chez soi et jeter sa m… (je m’excuse du terme) sur le voisinage. La majorité des maladies viennent de l’environnement. Quant à mon visage, je pense que vous divaguer ou vous vous sentez visé. J’habite au bord d’une plage, je vous invite à venir pour constater de vous même. les détritus laissés par les plagistes, même de la m… (hacha) flotte sur les vagues… et les gens s’y baignent, à croire c’est une eau de jouvence!!!

          précision profonde
          1 septembre 2018 - 15 h 55 min

          je persiste et je signe, il ne fallait pas utiliser ton expression : »sauf que l’Algérien en général est sale de nature » cela voudrait dire qu’il est née sale et cela voudrait dire que la saleté est innée chez l’Algérien. tu dois dire que l’Algérien n’est pas respectueux de l’envoronnement extérieur, ou bien il est sale à l’extérieur à la limite mais pas ce que tu dis. question : qu’as tu fais à ton niveau toi qui insultes les autres ? répond avec franchise

      Kaci
      1 septembre 2018 - 10 h 47 min

      CHACUN SON ROLE LES VACHES SERONT BIEN GARDEES (dit un adage). Les algériens sont les plus propres du monde, au moins ils selavent une fois par semaine (le grand bain). Allez à l’étranger vous des civilisés qui ne se lavent presque pas et ça pue. Si vous attendez que le citoyen s’adjuge le rôle de l’Etat vous pouvez attendre. Le problème des ordures en Algérie c’est une affaire des pouvoirs publics – APC-DAIRA-WILAYA- collecte et traitement des déchets c’est un problème de gestionnaire et d’investissement..

        Anonyme
        1 septembre 2018 - 16 h 03 min

        A l’étranger, les gens se lavent au minimum une fois par jour. Parfois deux fois par jour. Ceux qui ne se lavent pas une fois par jour sont les SDF. Ces dernier ont comme meme la douche public. Mais toute personne normale qui habite un logement et est sociabilisée se lave au moins une fois par jour. Rester une semaine pour se laver, je trouve ça dangereux pour la santé. Maintenant je comprend d’où viennent les maladie infectieuses. En France, il n’y a que les sdf qui ne se lavent pas tous les jours. Pauvre ou riche ou classe maoyenne, les gens se lavent au moins une fois par jour.

          Anti khafafich
          1 septembre 2018 - 23 h 38 min

          Il dit le grand bain une fois par semaine au moins, sais tu ce que c est le grand bain ? J en doute fort. Par ailleurs tu dis que les gens se lavent une fois par jour voire 2, et bien non, verser de l eau sur soi de la façon que vous faites ce n est pas se laver mais se mariner dans sa crasse et peaux mortes comme on marine du linge dans du savon, on connaît le procédé

      Anonyme
      1 septembre 2018 - 10 h 54 min

      Parles pour toi, mon coco.

        kaci
        1 septembre 2018 - 14 h 16 min

        il faut voyager à l’étranger ça forme la jeunesse. Moi j’ai travaillé à Paris et j’ai fait des poses de miro-viseur (oeil de boeuf) et j’ai visité pas d’appartement pour réaliser les travaux. Quand tu pénétres dans l’appartement tu es balayé par une mauvaise odeur et pourtant c’est des français. Chez nous tu rentres dans les maisons des gens tout est impeccable. L’adage dit  » ya li men berra ouarda ouach halek men dakhel ». la crasse de l’environnement c’est les effets de la dictature.

    Anonyme
    1 septembre 2018 - 8 h 23 min

    J’invite ce médecin à manger la pasteque par exemple en oranie ou deux membre de ma famille ont frôlé la mort apres avoir mangé de la pasteque. J’invite ce médecin à aller voir les exploitations de pasteque et comment les terres sont irriguées. Cher compatriotes, n’écoutez pas ces lobbystes de medecin et compagnie. Faites votre toilette tous les jours avec du savons de Marseille. Lavez vous les mains et évitez ces pasteque et ces concombres car chaque années, il y a des morts à l’hopital d’Oran mais on ne le dit pas. J’invite nos concitoyens d’aller voir les exploitations de pastèque et de faire des prelevement au sol puis les remettre à analyser pour savoir si on a irrigué ces exploitation avec des eaux usées. Certes tout le monde ne fait pas ça, mais moi j’ai vu ça de mes propres yeux et j’ai vu deux membres de ma familles pratiquement empoisonnés après avoir mangé de la pastèque.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.