Comment Kamel Daoud dupe ses lecteurs au profit de ses mécènes

Daoud
Kamel Daoud en compagnie de Bernard Pivot. D. R.

Par Youcef Benzatat – Il y a dans son style une façon d’user de généralisations outrancières envers les anciens combattants de la guerre d’indépendance, pour anéantir chez son lecteur toute possibilité d’empathie et de considérations pour leur engagement et leur sacrifice. «Quand j’étais enfant, l’une des façons de faire rire autour de soi était de moquer les vétérans de guerre et leur propension à exagérer ou inventer leurs faits d’armes passés pour bénéficier de privilèges au présent.» Notons que l’objet des moqueries n’est pas formulé au conditionnel, celui qui désigne des vétérans parmi d’autres, sujets à propension d’exagérer ou d’inventer leurs faits d’armes, mais tous les vétérans de guerre ! En fait, ce qui est visé ici, c’est l’esprit même de la lutte armée pour l’indépendance qui est mis en doute. Il va de soi que toute guerre produit ce phénomène chez certains de ses vétérans, qui ont tendance à l’exagération et à l’invention de faits d’armes imaginaires. Encore que, dans le cas algérien, cette guerre n’en était pas une. C’était plutôt une révolution menée les mains nues par tout un peuple spolié de ses terres et dépouillé de tous ses droits contre un empire colonial, possédant une armée parmi les plus puissantes au monde. Le combat inégal se soldant par la victoire sur l’ennemi avait prédisposé beaucoup de vétérans vers la propension à l’exagération et à l’invention de faits d’armes. Non pas systématiquement pour des calculs de privilèges, mais souvent par l’euphorie d’avoir reconquis leur liberté et leur dignité. Une autre manière de prolonger cette euphorie en poursuivant les faits d’armes par des inventions entièrement construites dans l’imaginaire. Ces braves gens ne sont pas à plaindre, ils sont plutôt attendrissants par leur abnégation et leur courage d’avoir mené une guerre à la dimension de David contre Goliath. Nous aussi ils nous faisaient rire, mais non pas par mépris et pour susciter leur haine et celle de leur combat chez l’auditoire, mais plutôt par tendresse et par respect pour la folie qui s’est emparée d’eux, à avoir osé affronter la mort pour l’idéal de liberté et de dignité et le délire dans lequel ils se sont plongés longtemps après la fin de la guerre.

Comme dans toute posture de radicalisation, il y a nulle place pour la nuance. Le style de Kamel Daoud ne se fonde pas sur les règles de la littérature, il s’apparente plutôt à la figure performative, celle des rhétoriques essentialistes et totalitaires. Son lecteur est privé de tout espace d’intrusion dans le texte. C’est à prendre ou à laisser. Comme chez les intégristes, où toute démonstration scientifique ou discours rhétorique devrait démontrer l’existence de dieu et ne doit en aucun cas laisser à l’auditeur d’espace pour le doute ou la nuance. C’est le propre de tout essentialisme, comme celui qu’il a déployé pour commenter la gigantesque manipulation des viols de Cologne. C’est par cette figure rhétorique qu’il s’adresse à ses lecteurs et à ses mécènes du New York Times dans sa démonstration du rejet de la Guerre de Libération nationale, à travers son texte : Ma guerre avec la guerre d’Algérie. «Je n’ai pas connu la guerre, mais elle a été présente dans mon imaginaire. Par la voie de mes parents et proches et de leurs discussions, et par la voie de l’Etat : l’école, la télévision, les fêtes officielles et les discours politiques. Tout ce que j’entendis alors a créé en moi, comme dans l’esprit de beaucoup de personnes de mon âge, une saturation qui provoqua le rejet.» En plus d’user d’une assertion, à travers laquelle il assène à son auditeur une opinion subjective qu’il doit tenir pour une vérité sans nuance, sur qui il entend exercer une pression d’influence «comme dans l’esprit de beaucoup de personnes de mon âge», il construit sa rhétorique malhonnêtement sur la collecte d’informations sélectives.

Une chose est sûre : nos parents qui ont vécu dans leur chair et dans leur esprit les affres de la colonisation, et qui ont été témoins du sacrifice des martyrs et de tous ceux qui ont pu s’en sortir vivants de la barbarie de cette guerre après un long combat contre l’ennemi commun, savent nuancer entre les authentiques et l’existence réelle de faux vétérans et de ceux qui exagéraient leurs faits d’armes pour bénéficier de privilèges. Mais Kamel Daoud n’a visiblement retenu des récits de ses parents et de ses proches que ceux relatifs au deuxième cas de figure, qu’il généralisa à tous ceux qui ont porté les armes, pour asseoir sa rhétorique voulue par ses mécènes.

On retrouve le même style de discours mensonger, fondé sur des arguments sélectifs, lorsqu’il s’agit de la représentation de l’image de la guerre. Seule retient son attention l’image véhiculée par le discours officiel, caractérisé le plus souvent, certes, parle détournement de l’idéal révolutionnaire au profit d’un pouvoir ayant usurpé l’autorité par la violence et la coercition, au nom de ce même idéal «la voie de l’Etat : l’école, la télévision, les fêtes officielles et les discours politiques». Evacuant de son répertoire argumentaire tous les discours de ceux qui s’opposent au discours officiel pour façonner une autre représentation de la Révolution et de ses idéaux. Comme tout intégriste, il ne retient que ce qui conforte sa rhétorique de rejet de la guerre, ses motivations et son idéal, jusqu’à la tentation de sa délégitimation pour satisfaire les vœux de ses mécènes faussaires. «On me faisait sentir coupable de n’être pas né plus tôt pour pouvoir faire la guerre. Endetté vis-à-vis de ceux qui s’étaient battus contre la France, j’étais sommé de vénérer mes aînés. Je fais donc partie de cette génération pour qui la mémoire de la guerre d’Algérie… Nous avons grandi convaincus qu’il s’agissait désormais d’une rente et non plus d’une épopée.» C’est ainsi qu’il conclut la première partie de son texte.

Quelque part, sa posture lui est tombée sur la tête, comme les dieux tombent des cieux. La réhabilitation du colon et le déni du crime colonial dans son roman Meursault contre-enquête, qui lui a valu d’importants prix littéraire chez l’ancien colonisateur, lui a attribué une place privilégiée, dont il ne pourra se défaire, sous peine de tout perdre, et ses privilèges et sa posture de fétiche médiatique.

Cette posture, devenue sa névrose, l’a entraîné dans une fuite en avant de laquelle il ne peut plus faire marche arrière. Elle l’empêche désormais d’avoir la sincérité nécessaire pour disposer suffisamment de qualités intellectuelles de discernement et de recul pour percevoir sa société, son histoire et sa mémoire avec le plus d’objectivité. A travers son insistance et son acharnement du rejet de la mémoire de la guerre de libération nationale, Kamel Daoud semble se battre contre sa propre névrose. Il cherche son réconfort chez toute une génération qu’il voudrait influencer en l’associant à son délire. Sachant pertinemment, que celle-ci est disposée dans une grande partie à le suivre sans même comprendre le fond de son discours. L’effet médiatique de consécration de ses mécènes leur suffit comme légitimation. Ce qui leur importe, c’est de se venger d’un pouvoir qui a volé leur vie et hypothéqué leur avenir.

Y. B.

Comment (142)

    Un Lecteur Lambda
    10 novembre 2018 - 19 h 01 min

    Votre explication subjectivité / objectivité me fait penser à un internaute qui il y a quelques années tentait de démontrer que Fakhamatou dans sa confrontation avec l’ex DRS allait dans peu de temps être dégagé. Savez-vous sur quoi reposait sa démonstration ? Tout simplement sur une théorie en physique quantique relative aux particules élémentaires : « l’exclusion de Pauli », c’est un principe selon lequel les électrons ne peuvent pas se trouver simultanément dans le même état quantique… Non seulement la matière est essentiellement vide, mais les emplacements réservés aux particules ne peuvent être occupés que par une seule, pas deux !
    Finalement, ça a fonctionné mais dans l’autre sens…

      Souk-Ahras
      10 novembre 2018 - 19 h 27 min

      @Un Lecteur Lambda,

      Nous sortons du sujet ami intervenant.
      Cependant, la matière qui occupe l’univers n’est pas aussi vide que la majorité d’entre nous peut le penser, et le boson de Gibbs possède cette qualité d’ubiquité.
      Bien à vous.

        Souk-Ahras
        11 novembre 2018 - 3 h 00 min

        J’ai dû m’absenter dans la précipitation pour une urgence, j’ai ainsi commis sans réfléchir le sacrilège et l’outrage d’attribuer le boson de Higgs à un de mes anciens collègues, illustre inconnu au service de la physique quantique, décédé ce jour.
        Un correctif de taille s’impose donc, dans la tristesse, sans protocole autre que celui de la parité.
        Merci de ne pas m’en tenir grief.

          Zaatar
          11 novembre 2018 - 7 h 14 min

          @Souk Ahras,

          Je viend de lire et j’allais corriger le tir…

        Zaatar
        11 novembre 2018 - 7 h 21 min

        @Souk Ahras,

        ça ne serait pas plutôt le champ de higgs qui emplit l’univers pour l’attribution une masse à toute particule élémentaire qui viendrait à naître? C’est la belle histoire des flocons de neige… L’univers ne peut être vide effectivement, le vide dans la matière oridnaire ne peut refléter la prépondérance de l’absence de matière… d’ailleurs la matière ordinaire ne représente que quelques pourcents dans la composition de notre univers…

      Zaatar
      11 novembre 2018 - 7 h 30 min

      @Un lecteur Lambda,

      L’analogie avec le principe d’exclusion de Pauli n’est pas appopriée pour le cas de Fakhamatouhou et le DRS. En effet, cela suppose que les états quantiques de fakhamatouhou et celui du DRS sont les mêmes dans l’analogie, ce qui est faux en réalité puisque le DRS est aux ordres du Président… et ce qui est arrivé au DRS n’est qu’une conséquence de la lutte des clans et une préparation à la main mise de tous les postes clés du pouvoir par le clan du président… ce qui s’est effectivement passé..

    Un Lecteur Lambda
    10 novembre 2018 - 17 h 09 min

    @ Souk Ahras
    Vous exprimez une opinion de la même façon que j’exprime la mienne.
    En quoi votre expression est-elle plus objective / moins objective que la mienne ou de celle de quelqu’un d’autre ?
    Des lors que l’on défend un point de vue, est-on objectif à cent pour cent ? Il n’y a rien d’anormal à cela, c’est parfaitement humain. Vous et moi, nous divergeons, vous défendez Kd et je le critique. Je le fais sur la base de ce que j’ai lu. Ses chroniques ainsi que ses déclarations désobligeantes et affligeantes m’horripilent. Je le dis sans embage.
    Dites plutôt qu’est-ce qui dans mon post vous dérange plutôt que de voir dans mes propos une « subjectivité déconcertante ».

    Votre démonstration quasi scientifique de l’objectivité /subjectivité me laisse « pantois ». Tant « d’érudition » est plutôt rare sur nos espaces numériques.

      Souk-Ahras
      10 novembre 2018 - 17 h 57 min

      @Un Lecteur Lambda,

      En aucun cas il m’échoirait la défense de KD, YK, Sansal, Ils sont capables de le faire pour eux-mêmes.
      Toujours je défendrais leurs idées, leurs pensées, sans cependant être invariablement et entièrement d’accord avec leurs points de vue respectifs.
      Toujours, insulte bannie de mon discours, je foncerai tête baissée sur l’atteinte à la personne par l’injure subjectiviste gratuite.

      Amicalement en toute sympathie.

      Karamazov?
      10 novembre 2018 - 19 h 01 min

      Non votre opinion vaut celle des autres ; ce n’est pas le sujet .Mais…

      Opinion objective? Oxymore et prétention ! Cela signifie que l’opinion n’est pas à soi !

      Voici deux définitions de l’opinion :

      Wikipédia :L’opinion est un jugement que l’on porte sur un individu, un être vivant,un phénomène, un fait, un objet ou une chose. Elle peut être considérée comme bonne ou mauvaise, «  » »tout dépend de la nature de l’individu en fonction de son caractère, ses émotions, son comportement » » ».

      Et Larousse:Jugement, avis, sentiment qu’un individu ou un groupe émet sur un sujet, des faits, ce qu’il en pense : Exprimer son opinion au cours du débat. L’opinion des critiques.

      L’opinion est donc forcément plus subjective qu’objective. Excepté pour ceux qui n’ont que la science infuse.

      Toutes les opinions se valent !

      L’objectivité n’est pas la vérité non plus, même si elles sont souvent confondues.

      Une théorie même scientifique peut être objective sans être vraie. Elle est objective parce qu’elle s’appuie sur des fait observables , l’expérience, ou d’autres théories mais elles peut être fausse fausse.

      Et il ne faut pas oublier que toutes les vérités sont provisoires !

        Zaatar
        11 novembre 2018 - 7 h 46 min

        @Karamazov,

        Je ne suis pas d’accord ami karamazov, ou partiellement d’accord. Il ne peut y avoir certes d’opinions objectives « vraies » c’est à dire incluses dand la vérité absolue. Cependant, cette vérité absolue existe. le pricipe de cause à effet est là pour le démontrer. Tout phénomène induit, a ses causes. Et l’opinion ou un avis qui traduit ce phénomène est relatif à la conscience et à la reflexion d’un individu qui malheureusement peut se tromper et c’est le cas en général car il ne peut (pour les cas qui nous interessent où plusieurs avis divergent) rapporter fidélement les causes du phénomène ou événement. Seulement, l’opinion qui arrive à le faire, ça sera effectivement une opinion objective mais aussi vraie… mais il faut pour cela une référence en la matière et nous ne l’avons pas. Quant à la science, effectivement elle se limite à l’observable et donc à des « propositions vraies » quand elle les affirment sur la base de l’observation.. s’agissant des théories cependant, celles ci effectivement attendent les confirmations par l’observation et donc sont vraies temporairement et sont effectivement évolutives en fonction de l’observation.
        En d’autres termes, dans le débat, tout est relatif. Et le niveau de connaissances des débatteurs doit être prépondérant pour tendre le plus possible vers l’objectivité… sans pour autant etre sur d’être totalement dans le vrai…

    ZORO
    10 novembre 2018 - 17 h 09 min

    Comme simple lecteur de journaux ou auditeur par curiosité d emissions culturelles ou litteraires , j ai vu passe aux tele francaises plusieurs hommes de lettres qui exposaient a travers des debats leurs idees a leur peuple qui comprenait ce qu ils visaient.A t on vu Daoud Sansal ou tout autre scelerat s adressait aux algeriens dans le langage qu ils comprennent pour etre adopter ou rejeter par eux ? C est une affaire francophile montee de toute piece par la France et ses suppots recrutes parmi les haineux des arabes et musulmans , contre un peuple qui ignore ce qui se trame a son insu. le restant est bien sûr, litterature du colon!
    SigneZORO. …Z…..

      Krimo
      10 novembre 2018 - 18 h 39 min

      Mister Fox alias zoro,

      Je ne pourrai mieux esquisser un portrait :

      » Il y a toujours un fripon non loin d’une dupe, et la sottise attire toujours un homme d’esprit de l’espèce des Renards. »

      Et ceci pour rappel a votre bien pensance :

      » Nous sommes dans un monde et une vie de tartuffes et dans une société d’anciens affranchis qui n’ont jamais eu qu’une idée en tête : se dissimuler derrière un ordre terre à terre où il est interdit à quiconque de dire qu’il y voit plus loin que le bout de son nez. »

      Et je laisse a votre sagacité, s’il en est, de faire le reste.

      P.S. Il me semble que vous êtes issu du même patelin que M. Cerdan

    Un Lecteur Lambda
    10 novembre 2018 - 13 h 31 min

    @Anomyme
    Autrement dit, kd écrivain, tant sur le fond que dans la forme n’apporte rien. Son style de narration souvent spontané et haché manque non seulement de rigueur dans sa construction, il est surtout marqué par l’émotion. Le degré de subjectivité place l’auteur-narrateur dans une position de « l’intellectuel » omniscient. Quant à kd chroniqueur, il utilise quasiment le même style et procède de la même mécanique. Il aborde pêle-mêle des sujets en assénant des vérités. Sujets, par ailleurs, dont il n’a ni la maîtrise ni la force de l’argumentaire. Il prend une posture d’érudit qui le déconnecte et l’affranchit dans le même temps du réel. A- t-il seulement conscience du ridicule de son discours ? En « déballant les secrets racornis dans son inconscient traumatisé de colonisé » comme vous dites, il ne s’aperçoit pas que ses « sponsors-psychanalystes » jubilent et l’encouragent à aller plus loin dans son déballage misérabiliste qui frise parfois l’infâme.

      Souk-Ahras
      10 novembre 2018 - 14 h 57 min

      @Un Lecteur Lambda, ou la science infuse de la subjectivité déconcertante,

      L’objectivité est un mouvement ascendant où les théories se superposent à l’expérience sensible (couramment appelée ressenti/effet immédiat), se superposent les unes aux autres, progressent et évoluent.
      La subjectivité, à contrario, est un mouvement descendant où les théories se révisent les unes les autres , révisent l’expérience sensible et échouent généralement dans une voie sans issue.
      Pour la mathématique opérationnelle, l’espace réel est géométrique, multidimensionnel où l’espace sensible n’est qu’une approximation, qui peut être dépassée, rejetée et oubliée. Pour la pensée à court d’idées, cet espace se traduit par un tourne-en-rond perpétuel.
      Je veux dire par là que quand c’est blanc, on le dit fermement ; on s’abstient de vouloir situer la nuance entre le gris et le moins gris. KD est « outrageusement » dans ce vecteur, à votre immense déception.

    djil
    10 novembre 2018 - 11 h 08 min

    @RamonSala 9/11 11h45
    Il y a des dérives qui sont malsaines. Plus bas, n’y a t-il pas quelqu’un qui a écrit « …depuis que l' »Ouest est aux commandes, la morale dans notre pays s’est étiolée .. » N’est ce pas grave ?

    Anonyme
    9 novembre 2018 - 23 h 35 min

    Chers lecteurs de Kamal Daoud ! Les différents points de vue énoncés par les uns et les autres ne convergent pas mais chacun renferme une part de vérité. Il ne faut pas situer le débat sur l’axe sensible de l’idéologie qui, généralement, ne débouche sur aucun résultat ni entente. L’œuvre littéraire doit être abordée sur les deux axes du contenu et de la forme. Le contenu de l’œuvre de Daoud, notamment dans Meursault, contre-enquête, ressemble à une enquête policière qui vise à réhabiliter un pant de l’Histoire (objet de la quête de Daoud) dont les algériens et les français furent les acteurs. Il fallait un visa à l’auteur pour s’installer en France. Dans sa logique, et selon ma lecture, il fallait ouvrir cette porte du rapprochement entre les deux visions du colonisé et du colonisateur, sans que l’auteur ne prenne en considération que l’écriture n’est qu’un prisme individuel qui, en aucun cas, ne changera le cours de l’Histoire dès lors qu’il y a eu un bourreau et une victime. Les phantasmes individuels ne peuvent se substituer à la réalité et à l’histoire. D’ailleurs, les français sont assez intelligents pour saisir cela. Ils n’attendent rien de Daoud ni d’un autre écrivain. Les espaces scripturaux (romans, essais, etc.), tribunes du colonisé, aux yeux des académiciens et autres français s’apparente au divan du psychanalyste sur lequel se déballent les secrets racornis dans l’inconscients traumatisé du colonisé. Ils savent bien que ce magma bouillonnant est truffé de frustrations séculaires et de politiques actuelles. Toujours au plan du contenu, Daoud a quelque peu travesti l’œuvre de Camus qui, elle, est d’une dimension philosophique. Quant à la forme, le style de Daoud ne diffère pas beaucoup de celui de Daoud le journaliste-chroniqueur ; il n’y a pas un grand travail sur la langue. Et là c’est toute la problématique de tous les journalistes qui passent de l’écriture journalistique au genre littéraire (fictionnel). Rares sont ceux qui transcendent leur première condition de journaliste à l’exception de Tahar Djaout qui a écrit de la littérature. Peut être parcequ’il est d’abord un poète ?

      Souk-Ahras
      10 novembre 2018 - 9 h 51 min

      Philosophe, Camus, dans l’Étranger ?
      L’Étranger ! Vous-êtes-vous seulement demandé à qui réellement s’adressait ce qualificatif ? Son auteur n’avait-il pas choisi consciencieusement d’aller en métropole courir les Prix littéraires au lieu d’assumer son prétendu humanisme auprès de ses concitoyens de seconde, voire de tierce zone, dans son Algérie Française. La psychanalyse demanderait à s’occuper de ce cas de conscience précisément tant sa philosophie a piteusement échoué sur le récif de la condescendance.

      Daoud a donné à l’arabe un nom, une visibilité, une filiation, une personnalité, une appartenance à un lieu géographique donné. Autant de vérités déniées par l’humanisme pied-noir et français en général, et celui de Camus en particulier.
      Daoud a rendu son soleil à l’arabe de Camus. Avec son « langage » précisément. Et il n’y a nulle autre demande ou démarche déguisée qui puisse être établie dans sa quête. Les détracteurs occidentaux de la philosophie camusienne l’ont bien compris.

      Seul celui qui ose en se mettant au travers des us et coutumes, brave irrémédiablement les déchaînements et les huées fanatisées. Laissons lui cette singularité de voir et concevoir en évitant éthiquement les amalgames outranciers.

      Karamazov
      10 novembre 2018 - 13 h 15 min

      C’est sans gène que j’ai rejoins l’intelligentsia gauchiste à une certaine époque quand elle qualifiait Camus d’écrivain pour collégiens. Et Sartre quand il qualifiait sa philosophie de « philosophie indigente ». Mais il y en avait qui en étaient très attirés. J’avoue tout de suite que je n’ai jamais considéré Camus comme un grand romancier non plus.

      Ceci dit j’accepte toutes les lectures de l’Etranger. J’ai souvent écrit que le lecteur réécrit les livres qu’il lit en fonction de sa propre culture et de son vécu personnel. Le lecteur n’analyse pas les livres qu’il lit avec une grille académique.

      J’ai toujours consdiré que  » L’Etranger » est un roman pour Etrangers ! Ce roman a été publié en 1942 , Camus se projetait ailleurs.Et à mon avis il faut le lire comme tel.

      Et si Camus a voulu nier les arabes, il n’a donc pas écrit le roman pour eux.

      Je ne comprends pas pourquoi c’est l’Etranger qui a marqué les lecteurs algériens et pas « la peste » qui se déroule entièrement à Oran , et où il n’y a pas un seul arabe. Même quand ce journaliste évoque » la santé des arabes » avec le Dr Rieux, personnage central, celui ci élude la question. Si on avait considéré  » la peste » et qu’on avait dit il y’ a une volonté de nier les arabes j’y aurais souscrit.

      Mais pas pour « l’Etranger ».

      On peut considérer en effet que l’Etranger c’est l’Arabe, mais dans ce cas , ce serait contraire à la philosophie de l’absurde Camusienne : car pour celui ci l’Etranger ce n’est pas l’autre, c’est l’homme qui est étranger à lui-même ? Il ne pouvait pas donner un nom à l’Arabe qu’il ne connaissait pas. Mais d’autre part comme il était étranger à lui même il n’était pas censé se connaître lui-même.

      L’Etranger n’est pas un polar. Dont l’histoire serait bâclée par la non identification de la victime. Ce n’est même pas un roman sur la criminalité.

      Mais à supposer que l’Etranger est un roman sur les rapports coloniaux. OK KD a donné un nom à L’Arabe , il l’a rétabli dans son identité. Ça change quoi aux rapports coloniaux et post-coloniaux ?

      Si l’Arabe est Moussa pour les siens , il reste l’Arabe pour le colonisateur. Le colonisateur n’ignore pas les fantasmes de l’Arabe qui ne rêve que d’expulser le colon de son panorama pour se vautrer à sa place ( Fanon) .

      Moi je n’y vois pas chez l’affirmation de l’identité de L’Arabe qui écraserait au passage de sa notoriété la présence coloniale en saturant de sa présence l’espace mais au contraire une quête de reconnaissance. Ce n’est pas «  j’irais cracher sur vos tombes,. Et si on cherchait la petite bête , on peut y voir même » subliminalement » une sorte d’allégeance.

        youcef benzatat
        10 novembre 2018 - 14 h 30 min

        cher Monsieur,
        La peste ne traite ni de la colonisation, ni de l’arabe, mais du fascisme et ses dérives à tracer des frontières entre les personnes saines et les autres, considérées comme malades. Il ne faut donc donc pas chercher à trouver des arabes dans son roman !

          Karamazov
          10 novembre 2018 - 17 h 43 min

          Vous me voyez chercher à trouver des arabes quelque part ? Et encore dans les romans? Vous plagiez tout simplement la « thèse » que je soutiens à propos de l’Etranger ». Déjà heureux qu’il en est mis un ?

          Où ai-je dit le contraire à propos de » la peste » ? Vous imaginez bien que si j’ai dit que l’Etranger n’est pas un roman sur la colonisation, la Peste, n’en est pas non plus , de mon point de vue . A moins que vous considériez que tous les algériens ont lu la peste comme vous, et qu’ils pouvaient pardonner à Camus l’absence d’Arabes dans « la peste » et pas de ne pas avoir donné un nom à l’arabe dans l’Etranger.

          Si on peut dire qu’il n’a pas besoin de mettre des arabes dans la peste , on peut dire qu’il n’a pas besoin de mettre des arabes nulle-part.

          Cela m’est revenu en mémoire en parlant de KD qui a réglé son compte à Camus dans un opuscule de 120 pages en gros caractères à travers les élucubrations d’un pilier de bar. Je n’ai pas lu L’Etranger comme d’autres en Algérie l’ont lu. Et l’absence d’arabes dans « la peste » ne m’avait absolument pas frappé. Et en fait s’il pouvait ne pas mettre d’arabes à Oran, quand même, dans « la peste » pourquoi en avait-il mis un dans l’Etranger ?

          Et enfin pourquoi il n’a pas besoin de mettre des arabes dans « la peste » ? Je ne comprends pas le raccourcis que vous prenez , et l’autorisation que vous vous donnez pour décréter cela.

        Grouchenka
        16 novembre 2018 - 12 h 20 min

        Cher Karamzov,
        Camus a bien voulu nier l’arabe dans l’Etranger, il l’a génocidé. Comme vous dites si bien chaque lecteur sa lecture, il n’en reste pas moins que la majorité des lecteurs à reconnu l’assassinat de l’arabe. Quand vous dites ça change quoi aux rapports coloniaux et post coloniaux, excusez moi mais pour moi c’est du nihilisme. Je vais vous dire ce que cela change du moins pour les gens comme moi, c’est une démonstration littéraire que c’est lui Camus et les siens qui étaient, qui restent étrangers à cette terre. Permettez Karamazov, il n’y a pas que le lecteur algérien qui a été marqué par l’Etranger, ce sont tous les lecteurs de différentes nationalités qui ont été marqué par l’Etranger, comme vous dites chacun la lecture qu’il en fait. Il n’y a pas que l’Etranger d’ailleurs, il y a aussi la pièce « Caligula » je suppose que ce n’est pas par pur hasard que parmi la pléthore d’empereurs romains, Camus ait choisi justement Caligula. Pour finir Camus était un sale raciste et voulais tuer l’algérien pour occuper son espace, Kamel Daoud a rendu coup pour coup en tuant le français et c’est bien.
        Comme dirait ce même Camus: la boucle est bouclée.

    Anonyme
    9 novembre 2018 - 17 h 17 min

    ….Si lecteurs il y a ….

    Zakaria
    9 novembre 2018 - 14 h 44 min

    Si Neil Amstrong a été le 1er homme à mettre les pieds sur la lune, Kamel Daoud a été le 1er homme à associer le mot orgasme et le mot droit dans une même phrase. Le roi de la punch line débile a dit dernièrement que l’orgasme était un droit universel. Tous les cerveaux de la planète ont échoué dans leurs tentative d’analyser cette phrase. Merci Kamel d’avoir été le premier à planter le drapeau algérien sur le sol de la bêtise universel.

      Anonyme
      9 novembre 2018 - 21 h 54 min

      T’as vu quel drapeau tu as planté toi et sur quel sol ? N’essaie pas de te relire car tu as déjà vomi.

    Anonyme
    9 novembre 2018 - 12 h 26 min

    Tout à fait d’accord avec vous. En plus, moi, enfant j’ai connu concrètement ce que sont les harkis, abandonnés à leur sort en 1962 parce que traîtres à leur pays.

    Rayés Al Bahriya
    8 novembre 2018 - 23 h 21 min

    Rappelons ce Y.Ben….!?…
    Le colonel Boussouf, faisait la terreur contre les intellectuels du FLN/ ALN ; ses sbires avaient la peur bleue à l’encontre de l’élite, une bleue-ite…

    Aujourd’hui ce Y.B a la peur rouge devant ce géant de la littérature algérienne, l’écrivain journaliste Kamal Daoud…

    Continuez à nous faire rêver de votre papier d’intelligence et votre encre de votre matière grise…

    Bravo Daoud..

    ZORO
    8 novembre 2018 - 22 h 39 min

    AIE le courage d avoir un pseudo tu auras la reponse qui t assomme .
    SIGNEZORO….Z….

      Zembla
      9 novembre 2018 - 11 h 13 min

      C’est vrai que dans votre culture d’esclavagistes vous ne payez pas ces dames. Vous avez zawedj el mout3a. Comment tu appelles les houris dans tes fantasmes: Bakhta, Milouda, Rahmouna?

        ZORO
        10 novembre 2018 - 7 h 42 min

        Ah bon ! Tu connais les noms des dames en oranie?
        N est tu pas le sauvage ami de yeye vivant en amazonie?
        SigneZORO. ..Z….

          Anonyme
          10 novembre 2018 - 9 h 23 min

          Mais non , je ne suis qu’un ami qui vous veut du bien.

          Au fait: Milouda fin kounti , de Bouteldja Belkacem, c’était à quelle époque ?

          ZORO
          10 novembre 2018 - 18 h 07 min

          C etait quelle epoque? demande l anonyme!
          Ce fut l epoque ou votre biere etait arabe ayant pour nom ABOUNOUASS, j ai repondu a ta question ,a mon tour de te poser une. Dans quelle chanson Boutelja chantait les arabes?.
          SigneZORO. .Z….

    Anonyme
    8 novembre 2018 - 20 h 37 min

    Kamel Daoud a la sacrée chance de ne pas avoir connu l’Algérie française. Au mieux il aurait vécu comme petit cireur. Le colonialisme est impitoyable. C’est grâce à ceux qui ont donné leur vie pour leur patrie qu’il peut se targuer d’être écrivain…au service malheureusement d’une mauvaise cause.

    Anonyme
    8 novembre 2018 - 19 h 45 min

    peu de gens ont compris les œuvres de Kamel Daoud
    cet article le prouve parfaitement. ce que dit Daoud est absolument vrai, il n y a pas lieu de faire dans les larmes de crocodiles. l’auteur de cette critique devrait chercher a comprendre la profondeur de la pensée de cet écrivain qui se livre a un exercice presque d’auto psychanalyse. Tout le monde devrait faire comme lui. l’auteur de la critique me parait plutôt paternaliste et même un peu prétentieux dans sa façon de parler de la revolution et des maquisards. il y a maquisard et maquisard, il y a fuyard, guetteur, mais il y aussi de pas de maquisard du tout, vous voyez ce que je veux dire,

      Ch'ha
      9 novembre 2018 - 0 h 53 min

      @Anonyme 19h45 08/11
      Et il y a HARKIS à la KD 😉 un indigène de service
      Je vous défie de me trouver un écrivain français journaliste qui nierait le crime nazi ….si tel était le cas cet individu serait SYSTÉMATIQUEMENT BLACKLISTÉ OSTRACISÉ ET AU TRIBUNAL DIRECT.
      Par contre présenter la colonisation française qui l’une des plus BARBARES qui ait jamais existé Hitler à côté fait office de saint comme une OEUVRE CIVILISATIONNELLE et vous obtiendrez la consécration la gloire de vos non pas pairs mais de VOS MAÎTRES.
      INDIGÈNE DE SERVICE.

    Karamazov
    8 novembre 2018 - 19 h 30 min

    @ Zoro

    Désolé! Mais Khalti Fatma n’a pas arrêté ses activités à l’indipadace. Et ce haut lieu de Culture n’a pas été fermé non plus jusque dans les années fin 70 , à ma connaissance. Il faut savoir que ces hauts lieux de Kul-ture ont continué à fonctionner longtemps après « votre » indipadace. Du moins avant que vous découvriez zawedj el mouta3 et zawedj el mayssar pour les étudiants.

    PS: Je dis « votre » parce que nous autres mazel ma faredj 3lina.
    PS2: Les deux personnes qui m’ont interpelé étaient des salafistes. Les mêmes que tes amis qui ont mutilé la statue de Sétif.

      ZORO
      8 novembre 2018 - 20 h 29 min

      khalti fatma, hamama,ferrouja et sekkoura sont des algeriennes poussees par la misere des monts et des montagnes vers les grandes villes pour vivre leur enfer dans l anonymat.Je n oserai jamais remuer le couteau dans leurs plaies parce qu elles auraient pu etre ,mes meres, mes soeurs ou mes filles si les circonstances etaient là. hypocrite comme DAOUD tu penses que le sexe est la grande misere du monde d ALLAH et tu insultes ferroudja sekkoura et hamama de s etre prostituées.
      SIGNEZORO…Z…

        Karamazov
        8 novembre 2018 - 21 h 18 min

        Il suffit de presque rien ,pour vous sortir de votre terrier.
        Un rien réactive vos conditionnements .

        Je n’ai insulté personne ! Et je suis loin d’avoir l’idée que vous avez des péripatéticiennes. Saches que c’est le plus vieux métier du monde, et que cette profession n’a rien à voir avec le colonialisme que tu le veuilles ou non.

        Pour ce qui me concerne j’en ai terminé avec toi.

          Anonyme
          8 novembre 2018 - 22 h 29 min

          it’s too late komrad karamazov,tu as reveille Khalti fatma de son sommeil, elle a fait appel a ferroudja hamama et sekkoura pour defendre les miseres quelles vivaient a la casbah a l acqueduc et dans plusieurs autres lieux du pays que la FRANCE que tu oses disculper implantait au sein des quartiers arabes ou amazigh jamais chez les colons. .Ces tigresses sortent leurs griffres pour te laisser des traces qui te rapelleront que les patatipatata etaient des pauvres algeriennes qui ne couchaient pas seulement a l ouest du pays.
          SIGNEZORO….Z….

      Ramon Sala
      9 novembre 2018 - 11 h 45 min

      Cela se confirme de plus en plus. Il y a une jalousie maladive des gens du centre vis à vis de l’Ouest, cette jalousie relève de la psychiatrie. Aucune notoriété de l’Ouest n’a été épargné, Khaled, Belloumi, Daoud, Yasmina Khadra, et j’en passe.
      Ils ont été même capable de faire circuler une infamie sur l’Emir Abdelkader basé uniquement sur leurs Hssad. Jamais je n’ai lu quelque chose de ce genre à props de personnalités littéraires, culturelles, sportives ou autre des autres régions de la part des gens de l’Ouest.
      Par ailleurs pas un mot sur Sansal, Ferhat Mheni, Sifaoui et autres larbins confirmés du sionisme et de la France. Vous devriez vous soigner. J’aurais aimé lire vos commentaires si Zineddine Zidane avait été de l’Ouest.

    Kahoui
    8 novembre 2018 - 18 h 54 min

    Est ce que Benzatat a réellement lu Meursault contre enquête ? Où est ce qu’il a lu qu’il rehabilite les anciens colon? C’est tout le contraire que le roman montre : l’indifférence et le mur qui separait les francais d’Algérie et les Algériens. Ya Si Benzatat faites des chroniques politiques ça vous reussi bien. Lachez les basques de KD. Vous n’avez ni le talent ni la profondeur d’analyse pour parler de lui.

    ZORO
    8 novembre 2018 - 18 h 50 min

    @ KARAMAZOV 8 NOV 11h36
    khalti fatma que tu cites dans ton commentaire ci dessus te passe le bonjour ,elle s etonne que le vieillard que tu es, d un air ironique arrive a se rappeler de l enfer qu elle vivait dans cet acqueduc qui baffouait son honneur et celui des algeriens. Et pourtant dit elle, karamazov le « Sifilisi » caranta fel kharej la memoire infaillible n aurait jamais oublié que fatma l amazigh (libre) etait assignee a residence en ces lieux par la France qui couvait ses filles pucelles dans ses beaux quartiers tres loin des maisons de tolerance . khalti fatma te rappelle komrad karamazov que grace au sang des chouhaddas,et aux lois de l islam, les lieux d humiliation que tu cites pour insulter les algeriens ont ete rases a jamais. Sachant que ta memoire est infaillible, khalti fatma sans rancune ,te demande de ne jamais oublier les remarques faites par ces deux jeunes de TIZI a la fille qui t accompagnait, elle portait un decolté c est ton histoire tu l as racontée ici sur AP khalti fatma ne l a pas oubliée
    NB: SIFILISI signifie civilisé en darija et non atteint de syphilis.
    SIGNEZORO….Z….

      Anonyme
      8 novembre 2018 - 21 h 03 min

      @ZORO; Il faut de temps en réviser pour que tu ne tombe pas dans l’erreur :
      24 – (1452) Nous avons été informés par Yahia bin Yahia qui a dit : j’ai dit à Malik d’après Abdallah fils d’Abu Bakr, d’après Amara d’après Aicha qui a dit :
      Parmi ce qui a était révélé dans le Coran, il y avait : dix suçons bien comptés rendent l’homme illicite. Puis, ceci a été abrogé par cinq suçons bien comptés rendent l’homme illicite. Puis, le prophète est mort et ces versets parmi ce qui se récite du Coran.
      Sahih Muslim De : Muslim ibn al-Hadjaj Page 663 (chapitre sur l’allaitement , hadith 1452)

        ZORO
        8 novembre 2018 - 22 h 36 min

        AIE le courage d avoir un pseudo tu auras la reponse qui t assomme .

    Rayés Al Bahriya
    8 novembre 2018 - 16 h 52 min

    À ce Y.Ben…
    Allez voir ce qu’est devenue l’ONM, des faux moudjahidin, anciens harkis , devenus des nabab ds l’Algérie de Bouteflika.
    Kamal Daoud , use du langage vrai…
    On ninsulte pas nos valeureux chouhada, mais les moudjahidin vrais se sont mis au travail su lendemain de l’indépendance sans vouloir tirer prestige et gloire de leur glorieuses actions.
    Si fahem yefhem

    Heureux les martyrs qui n’ont rien vu…

    Un Lecteur Lambda
    8 novembre 2018 - 15 h 36 min

    @anonyme
    En quoi suis-je une référence ? D’ailleurs, je n’ai pas cette prétention. J’exprime une opinion comme d’autres expriment la leur. Si vous avez compris ce que je veux dire, c’est tant mieux. Il n’y a pas lieu alors de m’interpeler.

      Anonyme
      8 novembre 2018 - 18 h 27 min

      Khrott comme on dit chez nous. Tu veux sois disant la faire passer en sous entendu. Tu ne voudrais pas avouer que t’as pris une belle claque. Relis tes écris et ceux qui t’ont interpellé. Je t’ai dis marque dommage dans le registre des doléances.

    DJILLO
    8 novembre 2018 - 13 h 54 min

    Kamel Daoud, qui n’est son vrai nom, et etant integriste des son jeune age, se venge sur lui meme. Comme il n’a pas le courage de le faire tout seul, il emmerde le monde avec ses ecrits nuls.

      Anonyme
      8 novembre 2018 - 14 h 14 min

      A te lire ya djillo on penserait que tu écris beaucoup mieux que lui.

    Un Lecteur Lambda
    8 novembre 2018 - 13 h 26 min

    Quoique l’on puisse dire ou penser y compris avec quelque insistance sur l’aberration à défendre l’indéfendable, il y aura toujours des esprits pour qui kd et consorts ont ouvert « une brêche » dans le système pourri, sans être sincèrement convaincus de la probité intellectuelle de ces derniers (s’agissant de kd, passer d’une extrême à l’autre sans aucune autocritique, c’est comme si on croisait Marx en train de faire ses ablutions à la mosquée d’à côté). C’est pour le moins surréaliste.
    Quant à ses écrits, ils ne m’intéressent pas, de ce que j’ai lu de ses déclarations et prises de position sur des sujets sensibles sans aucune nuance dans ses propos, ni recul, ni autocritique… me suffit amplement.
    Beaucoup d’entre nous abhorrent le système en place qui, de fuite en avant en fuite en avant, mène le pays vers la catastrophe… Les mandats se succèdent dans le pourrissement, les relents pestilentiels polluent la moindre parcelle de notre atmosphère, ça chlingue à des lieux à la ronde… Ce que nous pouvons souhaiter, c’est qu’il implose totalement et que l’on fasse table rase de ces vingt années de « fakhamatisme » absolutiste.
    Cependant, devons-nous partager les écarts de langage pour ne pas dire les insultes de quelques « illuminés » de quelque bord que ce soit sous prétexte qu’ils sont « reconnus » et « légitimés » outre atlantique ? Avec Kd, tout y passe : la société, la femme, l’histoire, etc., sans la moindre nuance.

    @Zorro,
    Même l’humour ne semble guère avoir de l’effet sur cette « armée » de contradicteurs campés sur leurs positions et prêts « à dégainer » au moindre post n’allant pas dans leur sens.
    Je vous encourage à persister. Continuez, l’ami, ne laissez rien passer, le rire peut venir à bout des plus récalcitrants !

      Anonyme
      8 novembre 2018 - 13 h 46 min

      Vous n’êtes pas une référence @Un lecteur Lambda. Vous avez écrit ce que vous avez à dire et je crois qu’on a compris que le contexte ne passe pas, et que ça ne vous a pas fait plaisir. Une sorte de regret, que vouslez vous c’est la vie et on ne pas avoir raison à tous les coups, marquez dommage dans le registre des doléances.

      Anonyme
      8 novembre 2018 - 15 h 11 min

      @Un Lecteur Lambda; On dirait que c’est toi Y.B

    Karamazov
    8 novembre 2018 - 11 h 26 min

    Ya Si Zoro el 3adhim,

    C’est vous qui vous faites cerbères u temple de l’Algérianité et qui y chassez tous ceux qui ne psalmodient pas vos litanies.
    A l’institut karamazov on y entre comme dans une mosquée ou une église , mais avec sa chéchia et ses chaussures. On n ‘y distribue pas de kardintiti. Et il n’y a ni blasphème ni apostasie. Car comme il a dit notre immense Fakhamatouhou: est algérien toute personne qui dit qu’elle est algérienne.

    Boualem
    8 novembre 2018 - 7 h 42 min

    Les choses sont en rèalitè toutes simples: Kamel Daoud et les ècrivains algeriens de la même veine ont un lectorat, et c’est d’ailleurs le même qu ‘ils se partagent, constituè d’une partie du lectorat francophone.Un lectorat qui se reconnait dans leurs ècrits arabophobes, islamophobes, dans leur souhait par exemple de « normaliser » les relations avec Israel et dans leur aversion de bien des aspects de la vie algerienne . Ayant trouvè leurs ècrivains, ils sont pleins de reconnaissance et crient au gènie. Ils sont alors envahi par l’èmotion. Que celle-ci soit artistique, c’est un autre sujet. Ce lectorat vient donc les fèliciter au SILA. Quoi de plus naturel. C’est une rèalitè sociologique algèrienne due evidemment à notre Histoire.
    Quant à l’autre lectorat, c’est à dire 90% du lectorat algèrien, gageons que pour son immense majoritè, il ne sait pas ce qu’ ècrivent ces ècrivains. Pour la bonne raison, qu’il lit en Arabe. Ce n’est que bien plus tard que ce lectorat ou ses descendants pourront dire si ces ècrivains ont ètè ou non des ècrivains de leur peuple.

    Jean Dornier
    8 novembre 2018 - 1 h 24 min

    Excusez moi de m’introduire ici et de commenter. C’est ma toute première fois dans un média Algérien.

    J’ai réussi à lire ce qu’écrit M. Kamal Daoud et en tant qu’enseignant universitaire spécialisé en littératures post-coloniale, je ne puis ne pas dire ce qui suit:

    Kamel Daoud est à la littérature ce que Mademoiselle Zahia Dehar est à la mode.

    Merci pour votre travail et bonne continuation à ce journal.

      Souk-Ahras
      8 novembre 2018 - 7 h 22 min

      @Jean Dornier le faussement nommé.

      Primo : « …. enseignant universitaire spécialisé en littératures post-coloniale… »
      Si vous commenciez par mettre un « s » à littératures post-coloniale (s), il se pourrait que vous montiez dans l’audimat.
      Secundo : « excusez moi (excusez-moi) de m’introduire ici…  » Drôle d’entrée en matière pour un enseignant universitaire spécialisé en littératures…
      Tertio : vous auriez dû réutiliser votre pseudo « Anonyme » car la syntaxe, vous l’ignorez sûrement, est le négatif de la « personnalité ». Elle suit et débusque comme un radar.
      Je plains vos « étudiants » de crèche.

        ZORO
        8 novembre 2018 - 8 h 19 min

        @ souk ahras :Qu il soit littéraire ou pas ,je vois en lui un mokh ( cerveau) pour une telle comparaison.
        SigneZORO. ..Z….

          Zaatar
          8 novembre 2018 - 9 h 09 min

          Certainement Don Diego, mais probablement sans hypothalamus, car pour les sensations liées aux secrétions endocriniènnes il ne doit pas y en avoir…à lire le monsieur…

          ZORO
          8 novembre 2018 - 9 h 41 min

          Vous encouragez l utilisation de la darija .Quand elle arrive ,vous sautez au grec sans crier gare.
          SIGNEZORO…Z…

          Souk-Ahras
          8 novembre 2018 - 11 h 31 min

          @ZORO,

          Les hommes ont une faiblesse inhérente que je ne partage pas.
          Désolé cher ami, je ne peux t’approuver. Ce forum est ouvert aux idées et contradictions saines, il ne peut être assimilé à un sex shop. L’Anonyme alias Jean Dornier s’est largement trompé d’adresse. Il fantasme sur Zahia et l’exprime très mal.

          I have to say that something must have gone wrong with the amalgamation you make concerning KD.

        ZORO
        8 novembre 2018 - 12 h 07 min

        @Souk Ahras :SEX SHOP vous dites ??Qui nous a invite a ce lieu n’ etaient ce les propos de Daoud qui a visite le monde D Allah pour affirmer que » » lE SEXE QUI S Y TROUVAIT ETAIT D UNE GRANDE MISERE. » »
        Ancun amalgame de ma part ,je ne suis qu un simple lecteur de journaux qui a changé sa vision sur Daoud.
        SIGNE.ZORO. ..Z….

      Zaatar
      8 novembre 2018 - 10 h 34 min

      Monsieur Jean Dornier, dans ces conditions on devrait attribuer des Bons points à Zahia Dehar…

      Karamazov
      8 novembre 2018 - 11 h 13 min

      Et vous vous êtes spécialiste  » des littératures » poste-
      coloniales comme Monica Livinski en politique.

      Aucun lecteur quel qu’il soit n’aurait écrit ce que vous écrivez. Un livre reste un livre qu’il soit apprécié ou pas !

      Ne dit-on pas à propos: tout ça c’est de la littérature ?

      Donc vous auriez dû écrire si vous n’aimiez pas KD. Mais ce qu’écrit KD n’est que littérature.

      Karamazov
      8 novembre 2018 - 11 h 17 min

      Et vous vous êtes spécialiste  » des littératures » poste-
      coloniales comme Monica Livinski est spécialiste en politique, Monsieur Jean Dernier.

      Aucun lecteur quel qu’il soit n’aurait écrit ce que vous écrivez. Un livre reste un livre qu’il soit apprécié ou pas !

      Ne dit-on pas à propos: tout ça c’est de la littérature ?

      Donc vous auriez dû écrire si vous n’aimiez pas KD. Mais ce qu’écrit KD n’est que littérature.

      Salim31
      8 novembre 2018 - 13 h 10 min

      @Jean dormier
      Figurez vous que KD bosse pour le NEWYORK TIMES et il est traduit en dizaines de langues ; pardon mais le type depassė de loin vos frontieres , la france n est plus dans son circuit c est une personne du monde maintenant vous n etes plus concernes par ce type vout OUT ; vous pouvez vous gardez vos reference raciste et neocolonialistes vous etes aussi professeur que YB est journaliste

    Rachid Tazoulti
    7 novembre 2018 - 23 h 55 min

    Personnellement, je suis quasiment certain qu’on veut lui faire dire des choses qu’il n’a jamais pensé mais qui ont réellement existé… C’est vrai qu’à un moment, vu son âge, j’ai 75 ans, il est vrai que nous en avons eu marre d’entendre parler de deux types de vétérans qui ont trop gonflé leurs actes de bravoures… Ceux qui ont fait la 2nde guerre mondiale et qui ont survécu à la GLN et ceux qui ont survécu à la GLN dont la plus part sont restés humbles et discrets sans jamais parler de leur réelle participation… Mais, il y a un mais, il y a eu les  »dixneufmarsistes », ceux-là ont enfoncé le bouchon au plus profond et sans vergogne. Je les ai entendu et j’ai crié au scandale mais, les petits morveux qui ont rejoint les maquis urbains en mars 1962… ils étaient malins en fabriquant leurs histoires… au point où nous les endurons encore de nos jours.

    J’en appelle à ton bon sens Ya Kamel Daoud, continue de piquer dans tous les sens peut être que les défenseurs de l’ordre établi finiront par reconnaitre ta plume et ton esprit et qu’ils te laisseront tranquille… sauf si tu t’habitues à l’expression de leur  »idées ».

    J’ai fait des études en littérature comparée, j’ai appris à critiquer les écrits des auteurs, leur style, leur verbe, c’est à dire la terminologie, les idées mais jamais je n’ai appris à insulter les auteurs et autres écrivains, fussent journaleux… Bon, autre temps autre mœurs.

      ZORO
      8 novembre 2018 - 7 h 21 min

      Que ceux qui pensent avoir trop entendu sur la guerre d Algerie se bouchent les oreilles ou apprennent a filtrer le vrai du faux ,karamazov propose de restituer la statue de ain foyara a la France,pour lui eviter de futures souffrances ,je suis d accord pour mettre a sa place les cranes des Algeriens pour que les amnesiques se souviennent.
      SigneZORO. ..Z…

        Zaatar
        8 novembre 2018 - 8 h 37 min

        Cher Don Diego,

        Moi je suis d’avis à remplacer la statue de Ain El Fouara par une sculpture du temple de Lakshmana en inde… plutôt que les crânes qui devraient revenir à un musée…

          ZORO
          8 novembre 2018 - 9 h 13 min

          les cranes dans un musee a l oubliette pour cacher les mefaits du colon , la statue en plein air de setif pour vanter sa culture leguee aux harkis qui s acharnent a la defendre. (tu trouve pas que c est louche Zaatar??
          SIGNEZORO…Z…

          Zaatar
          8 novembre 2018 - 10 h 32 min

          Tu dissocies le musée de l’histoire cher Don Diego? Bien au contraire, la connaissance de l’histoire passe le pan du musée si besoin en est… c’est dans toutes les métropoles l’ami. Et tu trouveras certainement un guide pour te faire le récit… ce qui ne pourrait être le cas à la place de la statue de ain el fouara, surtout en temps de pluie et de tempête. Par contre une sculpture venue du temple de lakshmana ferait briller les yeux de nos fanatiques religieux, je me demande bien s’ils ne troqueraient pas alors leur mosquée pour la place de Ain el fouara pour faire la prière…

        Karamazov
        8 novembre 2018 - 11 h 36 min

        Non, j’avais proposé un grand hommage à la kul-ture en rendant la statue à Fafa et de la remplacer par celle de Khalti Fatma du grand institut de la rue de l’aqueduc Oranais.

    Anonyme
    7 novembre 2018 - 23 h 48 min

    Les choses sont en rèalitè toutes simples: Kamel Daoud et les ècrivains algeriens de la même veine ont un lectorat, et c’est d’ailleurs le même qu ‘ils se partagent, constituè d’une partie du lectorat francophone.Un lectorat qui se reconnait dans leurs ècrits arabophobes, islamophobes, dans leur souhait par exemple de « normaliser » les relations avec Israel et dans leur aversion de bien des aspects de la vie algerienne . Ayant trouvè leurs ècrivains, ils sont pleins de reconnaissance et crient au gènie. Ils sont alors envahi par l’èmotion. Que celle-ci soit artistique, c’est un autre sujet. Ce lectorat vient donc les fèliciter au SILA. Quoi de plus naturel. C’est une rèalitè sociologique algèrienne due evidemment à notre Histoire.
    Quant à l’autre lectorat, c’est à dire 90% du lectorat algèrien, gageons que pour son immense majoritè, il ne sait pas ce qu’ ècrivent ces ècrivains. Pour la bonne raison, qu’il lit en Arabe. Ce n’est que bien plus tard que ce lectorat ou ses descendants pourront dire si ces ècrivains ont ètè ou non des ècrivains de leur peuple.

      Zorba
      8 novembre 2018 - 1 h 12 min

      Sans aucunement offenser une quelconque catégorie, je pense que la majeure partie des Algériens francophones, c’est à dire n’ayant d’autre langue d’enseignement que le français ont été les plus fermes opposants au système colonial inique et arbitraire. Pour rappel, il y a eu très peu de Harkis et de Goumiers parmi les Algériens francophones.
      Ceci dit, les Algériens arabophones d’aujourd’hui sont bien plus influencés par les courants d’idées exogènes.
      Les vrais francophones s’aménuisent et les nouveaux ne le sont pas. Ils sont plutôt francophiles.
      Voyez le cas de ce Daoud: je me rappelle de lui Arabisant fini mais non accompli, un peu comme un sénégalais s’attache à apprendre la langue française avec un accent. Ce Daoud donc qui écrivait en français en s’aidant d’un dictionnaire en Arabe est donc parvenu à trouver un fond de commerce de l’autre côté de la Méditerranée.
      Je ne l’ai jamais lu depuis qu’il signait une petite chronique sur le Quotidien d’Oran où il s’exprimait assez mal et avait des idées d’un arabisant de base militant Kasma à la langue de bois. Il a du changer depuis.
      Bon il est vrai qu’il n’a pas la stature d’un écrivain au sens conventionnel et traditionnel du terme mais en ces temps où n’importe qui peut écrire un livre et le publier en ligne, qui ne l’est pas?
      Je ne critique point. J’essaie de comprendre. La vie est étrange. Bien plus étrange que la fiction.

    Boualem
    7 novembre 2018 - 23 h 41 min

    Les choses sont en rèalitè toutes simples: Kamel Daoud et les ècrivains algeriens de la même veine ont un lectorat, et c’est d’ailleurs le même qu ‘ils se partagent, constituè d’une partie du lectorat francophone.Un lectorat qui se reconnait dans leurs ècrits arabophobes, islamophobes, dans leur souhait par exemple de « normaliser » les relations avec Israel et dans leur aversion de bien des aspects de la vie algerienne . Ayant trouvè leurs ècrivains, ils sont pleins de reconnaissance et crient au gènie. Ils sont alors envahi par l’èmotion. Que celle-ci soit artistique, c’est un autre sujet. Ce lectorat vient donc les fèliciter au SILA. Quoi de plus naturel. C’est une rèalitè sociologique algèrienne due evidemment à notre Histoire.
    Quant à l’autre lectorat, c’est à dire 90% du lectorat algèrien, gageons que pour son immense majoritè, il ne sait pas ce qu’ ècrivent ces ècrivains. Pour la bonne raison, qu’il lit en Arabe. Ce n’est que bien plus tard que ce lectorat ou ses descendants pourront dire si ces ècrivains ont ètè ou non des ècrivains de leur peuple.

      Anonyme
      8 novembre 2018 - 7 h 39 min

      Je suis islamophobe et arabophobe et c’est à la cause de la phobie de s’effacer.
      PS: je ne lis pas de litterature arabe d’expression francophone, elle est la traduction de celle arabiste, elle véhicule les memes c…

    Karamazov
    7 novembre 2018 - 22 h 58 min

    Pardon a Tin hinan a weltma,

    Pardon de vous avoir induite en erreur. Je me suis mal fait comprendre. Quand je dis que KD a lu L’Etranger comme un Zarabe, c’est parce que pour tous les algériens, je généralise, l’Etranger est un roman sur la colonisation où Camus a fait tuer un Arabe à cause du soleil. Or ce roman qui a été publié en 1942, c’est à dire à l’époque ou la majorité de nos révolutionnaires était plutôt assimilationniste, et qui porte bien sans nom, illustre la philosophie de l’absurde de Camus qui se résume en quelques mots : l’homme est étranger à lui même. Et pour preuve que ça illustre l’absurde c’est que Meursault a été condamné à mort pour avoir tueR un Arabe. Mais aussi qu’il l’ait tueR à cause du soleil, sans raison. Sans raison donc pas pour des motifs racistes. KD a lu Camus comme un Zarabe parce qu’il n’a pas vu que Meursault est Etranger à toute considération colonialiste. Un homme , Meursault,le personnage, qui se dévergonde avec sa maîtresse au lieu d’assister à l’enterrement de sa propre mère , alors que celle-ci est sacrée pour Camus , l’auteur : rappelez-vous son « entre la justice et ma mère je choisis ma mère ».

    Franchement , vous qui êtes une lectrice avisée , iriez-vous lui reprocher de ne pas avoir donner à l’homme qu’il a tuer un nom ?

    Voila pourquoi KD est un vrai Algérien qui a lu Camus comme un vrai patriote!

      ZORO
      8 novembre 2018 - 9 h 21 min

      L ETALON DE L ALGERIEN EST DEPOSE A L INSTITUT
      KARAMAZOV
      SIGNEZORO…Z…

      Kader
      8 novembre 2018 - 10 h 23 min

      @Anonyme
      Débarrassez vous de votre racisme, vous vous sentirez mieux.

      Tin-Hinane
      16 novembre 2018 - 19 h 32 min

      Karamazov, le sujet est passé donc peut-être que vous ne lirez pas ma réponse mais maalich je l’envoie quand même. Ya Karamazov, ne vous laissez pas abuser par le discours de « l’absurde » c’est la parade qu’a trouvé le petit pied noir de Camus. Il ne pouvais bien-entendu pas avouer au monde lui le prix nobel qu’il assassinait purement et simplement un algérien (un vrai pas comme lui) pour s’en débarrasser et occuper tranquillement son pays, même dans les années 60 ça n’était plus acceptable. Alors il a tarabusté son monde avec l’histoire de l’absurde, du café au lait qu’il a pris juste après l’enterrement de sa mère et patati patata. La vérité est que Camus était un petit raciste primaire. Il faut lire Caligula car c’est cette qui confirme Camus dans son souci de se débarrasser des arabes. Je n’ai pas vu le film l’Etranger et je le regrette car je suis assez curieuse de voir la version de Visconti.

    Anonyme
    7 novembre 2018 - 22 h 53 min

    Lire K.Daoud c’est comme se faire exorciser. Vous avez Belahmar pour vos roqia et nous,nous avons Kamel pour nous exorciser et chasser de nous vos démons .

    Tin-Hinane
    7 novembre 2018 - 21 h 29 min

    Y en a un petit peu assez de croire que tous ceux qui portent une critique contre Kamel Daoud sont animés par la jalousie, ça peut concerner certains de ses confrères peut-être et encore. Il y a des gens qui ont d’autres motivations que la jalousie, le sens du sacré par exemple des gens pour qui la révolution de novembre est de l’ordre du sacré et leurs sentiments sont rudement heurtés par les propos de KM. Cet homme a été porté aux nues par ses concitoyens d’abord ne l’oublions pas car son livre Meursault contre enquête a été initialement édité et publié en Algérie. Cet écrivain a été admiré et aimé parce qu’il avait remis à sa place ce prophète du racisme blanc que fut Albert Camus. Les propos qu’il tient aujourd’hui nous donne l’impression qu’il a envie de ravaler son livre. Devant ce qu’il publie et ce qu’il dit nous sommes obligés, malgré l’admiration qu’on peut avoir pour son livre (je ne parle que de Meursault la plus significative de ses publications), de nous poser la question à savoir si c’est pour plaire aux occidentaux qu’il leur sert ce qu’ils veulent entendre car ce serait vraiment dommage pour lui et pour sa carrière d’écrivain il deviendra un médiocre. KD assume pleinement ces propos et de ce fait s’expose aux critiques de ses concitoyens qui ne sont pas d’accord avec ce qu’il dit, forcément.

      Boualem
      7 novembre 2018 - 23 h 57 min

      Les choses sont en rèalitè toutes simples: Kamel Daoud et les ècrivains algeriens de la même veine ont un lectorat, et c’est d’ailleurs le même qu ‘ils se partagent, constituè d’une partie du lectorat francophone.Un lectorat qui se reconnait dans leurs ècrits arabophobes, islamophobes, dans leur souhait par exemple de « normaliser » les relations avec Israel et dans leur aversion de bien des aspects de la vie algerienne . Ayant trouvè leurs ècrivains, ils sont pleins de reconnaissance et crient au gènie. Ils sont alors envahi par l’èmotion. Que celle-ci soit artistique, c’est un autre sujet. Ce lectorat vient donc les fèliciter au SILA. Quoi de plus naturel. C’est une rèalitè sociologique algèrienne due evidemment à notre Histoire.
      Quant à l’autre lectorat, c’est à dire 90% du lectorat algèrien, gageons que pour son immense majoritè, il ne sait pas ce qu’ ècrivent ces ècrivains. Pour la bonne raison, qu’il lit en Arabe. Ce n’est que bien plus tard que ce lectorat ou ses descendants pourront dire si ces ècrivains ont ètè ou non des ècrivains de leur peuple.

    criiise de looogement
    7 novembre 2018 - 20 h 13 min

    vous pouvez emprisonnez un homme , mais vous ne pourrez jamais controle son
    esprit libre( liberte freedom ca vous rapelle quelque chose ..) ; KD est un homme libre d esprit un des survivants du nauffrage _je ne parle pas de vous , avec 01 article tous les 03 jours c est plutot la criiiiise de jalousiiiiiie..???????? ….

    Karamazov
    7 novembre 2018 - 20 h 05 min

    J’ai été trop vite dans ma précipitation. normal c’est à froid que j’ai réagi je n’ai pas eu lta d’élaborer mon texte. Je ne suis pas un ruminant comme certains, je tire avant de réchléfire. Je ne me censure point.

    Mais revenons à nos chameaux!

    «  Il y a dans son style une façon d’user de généralisations outrancières  … »

    C’est celui qui puise sans gêne à grands sceaux dans la fosse de l’injure qui qualifie KD d’outrancier. Alors que même dans la plume de ses lapidaires KD nous paraît plutôt complaisant et modéré envers ce qu’il critique. Je n’ai rien lu de lui de déplaisant au sujet des anciens combattants ni même au sujet des ceux d’après que le combat est fini. L’invective est plus facile elle n’a pas besoin de talent.

    Ah jtijore a khouya Zaatar ! Un vrai asile d’aliéné cette rubrique. Un qui fait sa thérapie en balançant tout , et l’autre qui refuse les soins et qui est carrément dans le déni de la pathologie.

    Même djounek t’a pas le droit d’avoir les tiens. Il faut puiser dans le lot communs sinon tu est banni. Ce sont qui peuvent l’enfermer dans leur dogmatisme qui lui reproche de généraliser. Et quand il se singularise, we3lech ta singularité.

    Selek’ha thoura m3ahoum ya Mes3oud !

    Ifou kamim pas confondre diagnostic, anamnèse et thérapie !

    C’est kamim hilarant ! On admet qu’on a entendu les même sornettes que KD mais on lui reproche sa façon d’en parler .

    We3lech tu en parles alors que nous nous avions refoulé ça dans notre pathos de koulounizi.

    Ettes ettes mazal el hal matchi dkech m’igsah wawel. Dors encore ce n’est pas à toi de parler.

    KD n’est même pas en colère qu’on lui ait raconté des craques. A peine s’il est déçu que nos héros n’étaient pas si surhommes que ça. Et on lui reproche de les avoir humanisés.

    Encore heureux que les salafistes nous l’aient rendu vivant a Sidi ! On va kamim pas lui reprocher de poursuivre son individuation pour sortir des deux serres de l’aliénation : l’islamisme et le nationalisme. Là je vous renvoie à Sansal : le serment des barbares, si vous voulez finir votre cabale. Oula bach tnedbou pour entamer votre thérapie.

      Zaatar
      7 novembre 2018 - 22 h 51 min

      @karamazov,
      La lecture du contributeur m’a suffit, sans avoir lu KD. Il n’en est pas à sa première outrance. D’ailleurs, Comme tu l’auras peut être déduis, Il aura suffit de lire les contributions et les avis qui avilisent pour comprendre quoi et comment a écrit KD. Moi ce qui m’a choqué c’est la répétition et la succession des propos bas à la limite de de l’injure. C’est ce qui m’a fait réagir instinctivement en premier lieu. D’ailleurs mon premier post la dessus n’a pas été publié par AP… Je ne me rappelle plus ce que j’avais écris. Quelque chose de pas publiable sans doute.

        Krimo
        8 novembre 2018 - 3 h 40 min

        Zaatar,

        Mon bon ami, c’est ainsi, depuis que l’eau bout dans le keskes et la semoule se retrouve dans la guadra.

        Je reste coi devant tant d’insanite. Bien du courage l’ami, t’as deja un Diego de la Vega et bientot le heros de Cervantes.

        Bien a toi

          ZORO
          8 novembre 2018 - 10 h 39 min

          @Krimo.
          Pour compléter la liste des personnages, ajoutons Monsieur Tartuffe et ses chuchotements à l oreille. ????????
          SigneZORO. ..Z….

          Krimo
          10 novembre 2018 - 12 h 35 min

          Mister Fox alias zoro,

          Je ne pourrai mieux esquisser un portrait :

           » Il y a toujours un fripon non loin d’une dupe, et la sottise attire toujours un homme d’esprit de l’espèce des Renards. »

          Et ceci pour rappel a votre bien pensance :

           » Nous sommes dans un monde et une vie de tartuffes et dans une société d’anciens affranchis qui n’ont jamais eu qu’une idée en tête : se dissimuler derrière un ordre terre à terre où il est interdit à quiconque de dire qu’il y voit plus loin que le bout de son nez. »

          Et je laisse a votre sagacite, s’il en est, de faire le reste.

    Souk-Ahras
    7 novembre 2018 - 19 h 55 min

    @Benzatat,

    Laissez donc mon expérience de 70 ans de self made man vous renseigner, qu’en un certain lieu, en un certain moment, en un certain cours de la vie, la phrase, le texte, l’idée, la pensée, ou la chose déclarée interdite, se laisse dire furtivement. Dès lors, des possibilités de déchiffrement ou de déconstruction finissent toujours par s’ouvrir. Cela produit naturellement une force qui s’oppose à celle qui lui donne naissance, en l’occurrence la votre destructrice. Un peu comme la force contre-électromotrice chère aux électros.
    Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse. C’est ce qui résulte naturellement de votre acharnement sur la personne de KD, non pas sur ses idées.

    Vous suscitez moins le débat que la controverse.

    Lege, lege, lege, relege, ora, labora et invenies !

    J’adopte désormais la façon KD dont le silence est de diamant.

      Boualem
      8 novembre 2018 - 9 h 20 min

      En quoi sa personne est attaquèe ? Il est attaquè ou encensè pour ce qu ‘il ecrit. Comme tous ceux qui ecrivent ou s’expriment publiquement d’une façon ou d’une autre.Comme vous par exemple sur ce forum.
      Votre argument est mauvais.

    Hello
    7 novembre 2018 - 19 h 30 min

    Jalousie quand tu nous tient 🙁

    Anonyme
    7 novembre 2018 - 19 h 24 min

    Qu’a t-elle de plus la guerre d’Algérie a celle du Vietnam ? 12 ans d’une guerre des plus meurtrières contre l’hyperpuissance de guerre américaine et ses alliés. Avec 1.5 million de mort vietnamiens mort au combat ,sans les pertes civiles. Et actuellement ils vivent normalement sans être prisonnier du passé,sans culture de la haine pour les américains.

      ZORO
      7 novembre 2018 - 20 h 04 min

      Qu a t il de plus ton enfant ( si tu en as) par rapport aux autres ?
      SIGNEZORO…Z..

      Tredouane
      7 novembre 2018 - 20 h 47 min

      Les U.S sont très loin du Vietnam.

      Boualem
      8 novembre 2018 - 9 h 36 min

      C’est bien la preuve que le Vietnam , lui ,s’est vraiment libèrè du colonialisme.

      Anonyme
      8 novembre 2018 - 14 h 48 min

      Les combattants vietnamiens ont démonté pièce par pièce plus d’une division d’artillerie pour les remonter à dos d’homme et par bicyclette au sommet des montagnes,les remonter et faire pleuvoir leurs obus sur les français à Dien Bien Phu. Et ils n’ont pas de ministère des moudjahidine.

    Anonyme
    7 novembre 2018 - 19 h 18 min

    Question a Mr Benzatat ; qu’est ce que vous a fait Mr Kamel Daoud pour qu’en l’espace de moins de 24 h vous nous gratifiez de 2 contributions afin de lui tirer bassement dessus?
    Vos 2 ecrits dégoulinent de haine, de jalousie et plein d’interprétations approximatives et contre-vérités au point que vous avez reussi la gageure de nous faire oublier la fetwa de hamadache contre Mr Daoud.

      Anonyme
      7 novembre 2018 - 20 h 01 min

      Il a pulvérisé la fatwa de Hammadache. La fatwa de Hammadache à coté de l’acharnement de Y.B contre K.Daoud est un compliment.

    Anonyme
    7 novembre 2018 - 19 h 17 min

    c’est un drole de coco

    Clair-Obscur
    7 novembre 2018 - 19 h 12 min

    Article inutile et sans aucun intérêt… Passez votre chemin mon cher monsieur et lâchez la grappe à Kamel Daoud car ici il a la côte, malheureusement pour vous et vos semblables.

    agawa
    7 novembre 2018 - 17 h 51 min

    Mais arrêtez de vous prendre à M. DAOUD. Il n’est pas moins patriote que vous M. BENZAZAT. Je vous considère comme dangereux car vous vous appropriez la vérité et vous vous mettez dans le camps des bons, des patriotes, des nationalistes ainsi de suite. c’est exactement comme ça que fonctionnent les intégristes islamistes et autres de tous bord qui sont convaincus de détenir la vérité et se permettent de vouer aux enfers les autres. J’espère seulement que ce n’est pas l’envie ou la jalousie qui vous fait détester Kamal DAOUD. Vous n’avez à part ça, aucun droit de discuter et d’attenter à son amour du pays, ses croyances, son patriotisme, ou, je ne sais quoi.
    Et aussi, quand vous tomber dans les généralités du type c’est le peuple à main nu qui a combattu. Laplissade. Néanmoins des combats armés et même au corps à corps ont eu lieu durant la guerre et j’en ai connu moi-mêmes des moudjahidines qui nous racontaient des faits d’armes, hyper romancés et même qu’il se doutaient quand ne les croyaient pas trop. Il n y a vraiment pas de quoi jouer le gardien du temple et s’en prendre à M. DAOUD pour ….rien objectivement.

      Anonyme
      7 novembre 2018 - 18 h 34 min

      Merci…j allais dire la même chose à Mr Benzetat,il fait une fixation sur Kamel Daoud..

        Anonyme
        7 novembre 2018 - 18 h 58 min

        Il va finir par péter un plomb à cause de K.Daoud.

    Karamazov
    7 novembre 2018 - 17 h 29 min

    Oui KD s’est fait prendre à son propre jeu. A trop vouloir se singulariser il n’a trouvé de moyen d’étoffer sa singularité qu’en s’identifiant à ceux des quelles il voulait s’émanciper. Il s’est carrément mordu la queue, carrément. C’est avec Fellag, sans son humour sans doute, il emporte un peu du zbel de son piyi, en tentant d’en sortir.

    Mais ce n’est pas ce que vous devriez lui reprocher, car partant ainsi, c’est pour vous qu’il a travailler. IL vous a emprunter votre style pour déconstruire votre mythologie , il vous suffisait de suivre son fil pour rapiécer ce qu’il a décousue.

    Mais comme vous avez trouvez la petite bête par laquelle vous aviez pu l’attraper , votre butin de guerre à vous, vous n’avez pas hésité à le prendre par là et au mot.

    On pourrait s’interroger aussi sur la grille de lecture et se demander ce qu’elle aurait produit si on l’avait mis pour lire du bon coté.

    Tout ce que je comprends c’est que KD et notre contributeur n’ont pas perçu l’histoire de la même façon, et c’est l’auteur de l’article qui nous en fait une démonstration ici.

    Que n’avait-il besoin de dénier à KD le droit de sentir les choses comme lui pour aller lui reprocher d’être différent partout ensuite ! C’est ce que KD assume et dit .

      karamazov
      7 novembre 2018 - 18 h 32 min

      iskizi moua je me suis trompassé de photes!

    Tin-Hinane
    7 novembre 2018 - 16 h 56 min

    J’ai beaucoup de mal à comprendre Kamel Daoud, lui qui se croit limpide et en fait obscur et pas très cohérent. Voilà un mec qui écrit un super livre, pour moi « Meursault contre enquête » est une oeuvre de talent, c’est même une première dans l’histoire de la littérature. Albert Camus est le chéri des tous les racistes blancs, avec « l’Etranger » non seulement il justifie le meurtre raciste mais le magnifie par son talent. Kamel Daoud lui a apporté la juste réponse « cet arabe anonyme que tu tues sur une plage n’est pas si anonyme que ça, il est le véritable enfant de cette terre d’Algérie, il a un nom, une mère et un frère qui accompli sa vengeance », non seulement c’était très bien vu mais c’était nécessaire et c’était magistral. J’avoue que ce livre m’a fait du bien je l’ai vécu comme un acte de réparation. Dommage que Kamel Daoud se soit laissé pervertir par des pseudos intellectuels, c’est un peu l’histoire du corbeau et du renard, ils ont flatté sa vanité et il s’est mis à déblatérer sur son pays, je le regrette pour lui. Il dit bien que « personne ne vivra sa mort et donc personne n’a le droit de vivre sa vie » il ne s’agit pas de ça. Il a un avis tranchant et définitif sur tout, il croit percevoir mieux que personne une réalité qui n’est que la sienne. J’ai lu son texte pour le NYT Ma guerre avec la guerre d’Algérie et je trouve cela affligeant. D’abord parce que chaque peuple a besoin de ses mythes, ensuite parce que la guerre de libération n’est pas un mythe mais notre histoire, et que KD le veuille ou non une histoire héroïque. Je n’ai pour ma part pas les mêmes souvenirs que lui, je sais que je devais supplier les gens autour de moi qui avaient combattu et qui l’avaient faite cette guerre, beaucoup d’entre eux m’ont à peine répondu, ils n’avaient pas envie de raconter. Après il y ait eu quelques profiteurs ne justifie pas un tel dénigrement de sa part. Il croit qu’il agit en libre penseur, il ne se rend pas compte que cela n’a rien à avoir avec la pensée libre, il se prononce sur des faits et il se prononce mal, c’est au mieux un manque de maturité. Un jour il se rendra compte peut-être …

      Zaatar
      7 novembre 2018 - 17 h 57 min

      Pardon de vous contredire, Mais KD dans son article sur le N’. T est parfaitement cohérent et n’est pas du tout obscur. Comme quoi les avis sont partagés. Et dans ce contexte d’écriture, Et sur ce qu’écrit KD, C’est justement ses coherences à lui, une façon de dire qu’on ne peut voir les choses de la même façon. Il y a toujours des angles de vision différentes. Mais alors, Pourquoi le lui reprocher en invectivant sa personne ? Il est là le drame. Même si la vision de KD de l’histoire de notre pays est truffée d’erreurs, Pourquoi n’apporte t’on pas la contradiction au lieu de s’en prendre à sa personne ? Pour ma part je sais le sentiment Algérien dans ces contextes un peu non ordinaires… Cela ne fait que se confirmer. KD obscur ? Allons donc, On a sniffé de la blanche ?

        Tin-Hinane
        7 novembre 2018 - 18 h 51 min

        Non Zaatar je ne sniffe pas, ni de la blanche ni de la brune. Il y a clairement une contradiction de taille son œuvre Meursault contre enquête et les propos qu’il tient et c’est en cela que je le trouve obscur et incohérent. Je ne me prends pas à sa personne mais à ce qu’il dit et ce qu’il écrit ce qui est parfaitement légitime car c’est une personne publique, c’est un écrivain et un journaliste donc exposé à la critique.

          Karamazov
          7 novembre 2018 - 19 h 17 min

          C’est vrai qu’il y a contradiction, mais en apparence seulement : quand on mélange tout. Ses romans et ses opinions . Ce qu’il y a d’hilarant c’est que vous rejoignez ceux qui croient que le « Meursault contre-enquête » est une ode au colonialisme alors que là KD a lu Camus comme un vrai Zarabe. Encore une fois il faut distinguer ses opinions des fictions qu’il écrit. Il ne faut surtout pas confondre le journaliste, l’éditorialiste, et le romancier.

          Tin-Hinane
          7 novembre 2018 - 20 h 05 min

          Kramazov, en disant qu’il a lu Camus comme un vrai zarabe vous voulez dire qu’il n’a pas tenu compte de la dimension raciste et criminelle de ce roman? dans ce cas son Meursault contre enquête serait l’œuvre qui échappe à l’artiste et KD serait plus une sorte de darwiche que le grand intellectuel que l’on croit … je ne sais pas.

        Abou Langi
        7 novembre 2018 - 18 h 57 min

        Mais non ya khouya Zaatar ! C’est koum Karamazov il l’a spliki.

        Koum ils n’ont pas son talent pour tresser de joulis lauriers et rétablir l’équilibre du chwari c’est KD qu’on veut faire expier. Alors on le force à parjurer.

        En clair, leur vérité à eux ne leur suffit pas elle n’est valable que si tout le monde y croient. Ta3boudou ma ya3boudou bessif sinon tu leur sekhsar el imana !

          Zaatar
          7 novembre 2018 - 22 h 18 min

          @Abou Langi,
          Y’a khouya wallah ma na3bed…bel khssara. C’est quoi ces énergumènes ? Je n’ai jamais lu un écrit de KD, Mais je devine à travers ces critiques et les mentalités qu’il y a ici qui est KD. Comme je connais Sansal à qui on a appliqué la même procédure, alors je déduis KD. En fait j’ai lu juste cet article du N.T.
          Sansal doit aller en enfer en express s’il y avait le pouvoir, Khadra n’y echapperai pas non plus. Je passe KD. Et donc moi aussi. Aux dernières nouvelles la science de rapprocherait de Dieu… Il paraît que c’est juste une question de temps et pas pour longtemps.

    Djibril
    7 novembre 2018 - 16 h 41 min

    Ya Si Benzetat rak beredtli 3la guelbi ! Wouene raihine biha ha dou ?

    D’un intégrisme à l’autre, il est passé sans a-coups et sans regret ni crise de conscience.
    Tel un funambule, il se déploie dans les airs, et pour mieux sentir les clameurs, il tournoie encore et encore, grisé par tant de prouesse. Plus rien ne compte, hormis les « hautes » sphères.

      zoubida
      7 novembre 2018 - 16 h 59 min

      Ce K.D. est obligé de continuer à s’insulter et à cirer les savates de ses maitres pour mieux se faire inviter sur les plateaux des sionistes (sans se rendre compte qu’il est la risée des gens sérieux et intellectuellement honnêtes avec l’histoire des Algériens) et avoir ainsi la garantie qu’il va garder sa carte de séjour chez les descendants de ceux qui ont humilié ses ancêtres !!

    Mazouzi
    7 novembre 2018 - 16 h 28 min

    C Monsieur (K.Daoud), doit avoir la haine tenace contre tout ce qui est Algérie officielle depuis la décennie noire, preuve en ai qu’il fait courbette à l’ancien colon comme certains de ses collègues…sansal et j’en passe.
    L’assassinat de son frère lui ai resté entre la gorge et à partir de là, il en veut à toute l’Algérie alors que les assassins sont bien connu, malheureusement son manque de courage et de lâcheté pour pointer du doigt ces derniers (les islamistes en question)…il les occulte.
    Et pour donner du grain à moudre à ceux qui nous « aiment beaucoup »…suivez mon regard, ainsi que pour avoir une place au chaud outre méditerranée, le mouchard (la scie) y va à l’aller et au retour.
    Dommage pour notre pays qui se voit salir par des individus de cette envergure…drôle de monde ou les lâches ont pris le dessus.
    A bon entendeur salut.

    Zemmour-dz
    7 novembre 2018 - 15 h 40 min

    L’Algérie depuis 1962 a été bâtit sur des mensonges .Mensonges politiques,culturels ,historiques,religieux… et K.Daoud est de ceux qui ont rué dans les brancards.Lui il le fait artistiquement personne ne peut lui reprocher sa vocation.Sa vocation met à nu une infime parti de l’image hideuse qu’on s’acharne à cacher .K.Daoud dérange le bien-être mensonger auquel nous nous sommes habitué.

    Kader
    7 novembre 2018 - 15 h 38 min

    Merci pour cette belle analyse M. Benzatat, vous avez bien décortiqué et bien détricoté le discours manipulateur et révisionniste de ce contrebandier. Heureusement qu’il reste dans notre pays des intellectuels nationalistes comme vous jaloux de l’histoire et des valeurs ancestrales de notre peuple et qui agissent comme des anticorps contre ces nouveaux virus que le néocolonialisme tente d’inoculer à notre société. N’en déplaise à l’armée de ses fans qui se déploie sur tous les fronts pour le défendre, Je vous encourage M.Benzatat à continuer de démasquer ce cheval de troie qu’est Kamel Daoud, vous rendez service à la nation.

    Vector
    7 novembre 2018 - 14 h 56 min

    Si les français sont de plus en plus anti-islam et anti-arabe, ce n’est pas a cause de Kamel Daoud ou de son équivalent marocain Leïla Slimani car 80% des français ignore leurs existences ! ! !
    Si les français sont anti-islam et anti-arabe, c’est à cause de la délinquance, des incivilités, des burkas, de l’assistanat ,des harcèlements sexuels de rue !!!

    Anonyme
    7 novembre 2018 - 14 h 29 min

    L’obsession de K.Daoud vire à la démence . Que ceux qui connaisse Y.B qu’ils contactent l’hôpital psychiatrique le plus proche pour éviter un drame.

    Clair
    7 novembre 2018 - 14 h 11 min

    Bonjour,
    La réponse de l’article à Mr. Daoud est parfaite et je n’ai rien à ajouter.
    Il me semble qu’il n’avait pas visité l’Algérie profonde et écouté les braves gens parlés ce que leurs familles ont vécu d’atrocités de la guerre. Il n’y a pas une famille algérienne qui n’a pas un martyr en son sein (un père, un frère ou un oncle. ..)
    Mr. Daoud saissez-vous et ne niez pas votre histoire, je vous assure que vous seriez mieux respecté et accepté.
    Et enfin n’obligez pas vos interlocuteurs étrangers à vous rectifier, car certains d’entre-eux connaissent la révolution algérienne mieux que vous.

      Anonyme
      7 novembre 2018 - 14 h 47 min

      Quoi l’Algérie profonde ? Oui c’est vrai on se moquait des anciens combattants qui exagéraient dans des récits fictifs ou ils n’ont jamais participé et qu’on passait à la télé .Genre nous étions 10 moudjahidine et en face il y avait 2 bataillons de paras français avec l’appui aérien . La bataille dura toute la journée de 6h du matin jusquà la tombée de la nuit qui nous a permis de nous échapper.Bilan : Nous avions perdu 2 chouhada et l’ennemi a laissé sur le terrain plus de 300 paras tués et 10 avions abattu.

    Med
    7 novembre 2018 - 13 h 56 min

    Kamal Daoud ne fait que continuer son œuvre destructrice envers son pays entamée depuis l’époque où il militait dans les rangs de l’obscurantisme. Après avoir changé son fusil d’épaule et remplacé son kamis blanc par une chemise blanche, il oublie que ses vrais maîtres d’antan, d’ici et d’ailleurs, qu’il sert toujours avec condescendance moyennant une danse de mots rivés sur le déni, le sensationnel et la provocation, sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui.

    Zaatar
    7 novembre 2018 - 13 h 46 min

    Il faut une sacrée obsession pour pouvoir décortiquer dans la moindre virgule un texte donné ici l’article de K.D. et de tresser une interprétation par un montage quasi millimétré. Pensez vous que tout le monde peut faire pareil? moi je ne le crois pas…il devrait y en avoir, mais pas de la même façon. je ne pense pas qu’on puisse lire au travers les lignes de KD les significations que les vôtres cher Y.B. C’est pour cette raison peut être que vous vous acharnez à developper dans ce sens ce tressage maquillé. Vous oubliez que vous affichez ici même sur AP un état d’esprit et une attitude que tout le monde aura compris. Il vous aura suffit de lire les commentaires que vous aurez récolté.

      Clair-Obscur
      7 novembre 2018 - 19 h 22 min

      @ Zaatar vous avez tout dit. Merci

    Zaatar
    7 novembre 2018 - 13 h 39 min

    Il faut du génie pour arriver à ces interprétations de lecture. Mais le génie du mal ça nous connait n’est ce pas Monsieur Y.B?

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