Les sénatoriales tournent au pugilat entre FLN et RND à Oran

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Le FLN, le grand vainqueur des dernières sénatoriales. New Press

Par Hani Abdi – Une bagarre a éclaté entre les élus du RND et ceux du FLN au niveau du siège de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) d’Oran. Le motif est que les élus du RND ont découvert des bulletins de vote dans le bureau du président d’APW appartenant au FLN. Selon des sources sur place, tout a commencé quand la responsable du bureau de wilaya du RND, Ratiba Ayad, a décidé de faire venir les membres de la commission des juges en charge de superviser ces élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation. Cette décision a mis le feu aux poudre et provoqué une rixe entre des élus FLN et RND.

Nos sources assurent qu’il y a eu plusieurs blessés, dont la responsable du RND à Oran, Ratiba Ayad, et un député du même parti, Abdelhak Zaki. Côté FLN, c’est le président d’APW, Mohamed Boubakeur, et le député Noureddine Bekadja qui ont reçu des coups de poings, ajoutent nos sources. Il a fallu une intervention musclée des services de sécurité pour venir à bout de cette bagarre. Le RND crie ainsi à la fraude et accuse les élus du FLN avec la complicité du P/APW d’en être les responsables. Certains présidents d’APC ont fait sortir les bulletins de vote à l’extérieur. Le RND compte sur les autorités judiciaires pour traiter ces dérapages qui ont entaché le déroulement de l’opération de vote à Oran.

L’opération de renouvellement partiel du Sénat s’est globalement bien déroulée dans les autres wilayas. Il est à souligner que les deux principaux partis concurrents dans cette élection sont le FLN et le RND, qui sont les seuls à être présents dans 47 wilayas. Le FLN a beaucoup misé sur ces élections pour conforter sa place de première force politique et renforcer sa position au Sénat. L’ancien parti unique, qui cherche à contenir l’ambition présidentielle du chef du RND, veut, en effet, rafler la majorité des sièges au Sénat pour affaiblir Ahmed Ouyahia.

Pour ce faire, il avait mobilisé des «poids lourds» du parti dans les différentes régions du pays pour donner toutes les chances aux candidats FLN de gagner ces élections. Même l’ex-directeur de cabinet d’Abdelmalek Sellal avait été dépêché à l’Ouest du pays, notamment à Oran. Karim Mustapha Rahiel, qui demeure fidèle à l’ancien Premier ministre, avait participé à la campagne pour les sénatoriales dans une dizaine wilayas dans cette région.

H. A.

Comment (9)

    adel mourad
    11 janvier 2019 - 14 h 20 min

    vous avez tout faux
    il y a eu des declarations de part et d’autre des deux partis et ils ont convenu qu’il s’agit d’escarmouches politique basees sur un malentendu
    les elections dirigées et diligentées par plus de 10 magistrats en presence du début à la fin du president de la cour d’oran
    ce n’est qu’un témoignage

    Anonyme
    30 décembre 2018 - 14 h 20 min

    Le FLN ne représente que les vieux pensionnés , les jeunes ne sont pas représentés par ce partis voleurs !

    Marre de ce FLN, marre de ce RND !
    FAUT DU CHANGEMENT !!

    Pr Nadji Sassi Oueldechaab
    30 décembre 2018 - 13 h 16 min

    Il faut être bien naïf pour s’étonner de ces comportements indignes. Peut être que si on essaie de les analyser à tête froide, de manière objective, on comprendrai mieux les ressorts de ces attitudes condamnables.
    Le seul résultat auquel on aboutirait serait que ces supposées élites politiques toutes tendances apparentes confondues (FLN, RND, TADJ, HAMS, etc), se placent, se battent, se coalisent, se séparent, se rencontrent, uniquement pour prendre individuellement ensuite collectivement une part plus grande de la prédation des ressources collectives. Ces fausses élites predatrices sont certaines que personne ne leur demandera jamais de compte, et surtout pas la justice, bien tenue en laisse par leurs parrains.
    Cette même recherche de prestations et de ressources publiques à détourner, à accaparer, indéfiniment, se déroule depuis des décennies la ou personne de raisonnable et d’honnete ne peut penser qu’elle existe et se déroule dans le silence complice des élites les plus à même de s’y opposer, mais hélas qui ne le font pas qui par lâcheté qui par intérêt, les directions d’Université et les directions de Facultés. Toute l’Algérie connaît des Recteurs anciens et actuels demeurant en poste plus de vingt années de suite.
    Mais il existe également comme à Annaba des Doyens qui non.seulement sont depuis plus de dix ans en poste, mais, et c’est un triste record mondial, sont responsables administratifs de toute une discipline depuis 1980 jusqu’à aujourd’hui en évoluant de poste en poste (chef de département, ensuite d’institut, ensuite Vice-Doyen, ensuite Doyen).
    La seule interruption dans cette carrière prédatrice et injustifiable est celle ou, voulant fuire durant la survenue du terrorisme que l’ensemble de nos collègues ont affronté dans le silence et l’honneur, ces mêmes personnes parasitaires avaient fui en Libye). A leur
    retour ces parasites ont repris leurs postes de responsabilité administrative à l’Université comme si cela était normal,
    leur du, leur propriété.
    Ils continuent toujours à être Doyens, responsables formels sur toute une discipline, en réalité parasite voleur et corrompu jusqu’à l’os, fossoyeur de l’Université, du savoir, sans dignité ni honneur.

    Pr Nadji Sassi Oueldechaab

    FLN ÉGAL RND
    29 décembre 2018 - 22 h 25 min

    BANDE DE CORROMPUS

    nectar
    29 décembre 2018 - 21 h 43 min

    Qu’ils s’étripent, le peuple ne peut qu’applaudir ces joutes entre malfrats d’un système pourri jusqu’à la racine..Honte à vous bande de prédateurs sans foi ni loi…

    Zaatar
    29 décembre 2018 - 21 h 37 min

    A la bonheur, ce que l’on savait deja depuis les annees 70 et 80, c’est a dire le bourrage des urnes, le trucage des elections…etc, vient de se faire lui meme signaler au grand jour. On apprend aussi que vient de se mettre au grand jour ce que l’on a toujours pense, c’est que les candidats sont capables de tout pour se faire elire car ce n’est point l’interet du pays encore moins celui du citoyen dont il s’agit mais essentiellement le leur
    D’ou les bagarres et les rixes de rue qui ont finies par eclater au sein meme de leurs institutions. Et bien sur cela se passe de tout commentaire pour dire qu’on a a faire a des voyous.

    Anonyme
    29 décembre 2018 - 21 h 24 min

    Voilà l’exemple parfait comment se passe toutes les élections dans ce pays pourri jusqu’a la moelle épinière. Nous sommes devenu la risée du monde entier à tous les niveaux.

    El Vérité
    29 décembre 2018 - 20 h 22 min

    Ce n’est plus une République bananière, c’est une jungle et chaqu’un fait à sa tete,des millions de morts et d’orphelins pour les traitres reprennent le pouvoir,les traitres ne sont pas fait,ni pour dirigé,ni pour géré;juste piliers et partir au Suivant

    Roh Ya Bladi
    29 décembre 2018 - 18 h 56 min

    le pays pour lequel nos martyres ont donné leurs âmes et richesses s’est retrouvé otage des appétits des fraudeurs délinquants.que dieu préserve mon pays de ces vautours.

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