Benflis appelle à la tenue de l’élection présidentielle dans les délais

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Ali Benflis, président de Talaie El-Houriyet. New Press

Par Hani Abdi − En recevant aujourd’hui l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, le président du parti Talaie El-Hourriyet, Ali Benflis, a appelé à la tenue dans les délais de l’élection présidentielle prévue en avril prochain. Tout en évoquant l’impasse politique actuelle et la situation économique et sociale des plus difficiles que traverse notre pays, M. Benflis a considéré que «la prochaine élection présidentielle doit se tenir dans les délais constitutionnels». Ces élections, a-t-il poursuivi dans un communiqué, «peuvent être une opportunité pour donner la parole au peuple souverain en organisant une élection propre et ouvrir ainsi la voie à une solution pacifique, consensuelle, de la crise globale qui affecte notre pays».

Par cet appel, M. Benflis, deux fois candidat à la présidentielle, a rejeté l’idée d’un report de la présidentielle à moins d’une semaine de la date de la convocation du corps électoral. Ali Benflis ne s’est toujours pas exprimé sur ses intentions. On ne sait toujours pas s’il compte tenter sa chance en se portant candidat à la magistrature suprême pour la troisième fois.

Au cours de l’entretien qu’il a accordé à John Desrocher, ambassadeur américain en Algérie, Ali Benflis a livré son analyse de la situation politique du pays. Tout en se félicitant du développement des relations bilatérales, des progrès réalisés dans le cadre du dialogue stratégique entre les deux pays  et de la volonté affirmée des Etats-Unis de s’engager dans un partenariat avec notre pays pour la diversification de l’économie nationale, Ali Benflis a, à cet égard, évoqué sa proposition de sortie de crise «à travers une démarche responsable, pacifique, consensuelle, graduelle, par le biais d’un dialogue inclusif».

Le président de Talaie El-Houriyet a réaffirmé son attachement «à la sécurité et à la stabilité de notre pays». Il a déclaré que «l’Armée nationale populaire a toutes les capacités pour faire face à toute menace aux frontières et à la sécurité du pays».

H. A.

Comment (10)

    UMERI
    10 janvier 2019 - 22 h 46 min

    Ils sont tous pressé d’endosser le Burnous de Président de la République, même s’il est trop grand pour certain.Alors que dans la vie d’un parti politique, il n’ y a pas que les élections qui compte, il faut lutter,sacrifier ses biens, son temps, parfois sa santé, former les jeunes, partager leurs préoccupations, les accompagner dans leur détresse.Pour enfin, arriver au sommet de l’Etat. Chez nous vous avez du pognon, vous achetez les voix des citoyens, vous passez outre les principes nobles qui doivent guider les hommes et femmes, vous foulez aux pieds, vos promesses, des la fin du vote, qui vous consacre député ou sénateur.

    Dzair1
    9 janvier 2019 - 19 h 49 min

    Étant 1er ministre de bouteflika êtes vous sortis par la porte ou jeter par le fenêtre?Personnelement je ne sais pas et j’aimerai bien en savoir,el mouhim si c’est par la fenêtre maanaha une revenge et on reviendra encore a la case de depart et ce depuis 62, à la guerre des clans,en perdera des années pour mettre des hommes dans le nouveau system,walis,daira,diplomates, senateurs,députés,maires,ugta, beni amiss et nouveaux chiyatines.

    Tredouane
    9 janvier 2019 - 18 h 39 min

    Consensus ou élection vous devez choisir Mr ,mais ce qui es vraiment certains en votre cas c’est que vous ne faite ni consensus ni vous pouvez avoir les urnes,par fois je me demande si vous êtes vraiment parmi nous ou outre mer.

    Réalité
    9 janvier 2019 - 17 h 22 min

    Mr Benflis vous avez raté le bon train;a mon avis il vaut mieux arrétez la politique et aussi votre soutien masquée ou clan d’Oujda;SIDKOUM; c’est bien Mr Si Lamine Zaroual l’unique homme avec Mandela du continent Africain et l’unique des Arabes;que Dieu tout puissant béni ses parents et ses grands parents d’avoir met ou monde un homme; un vrai,qui honore la nation Algérienne et son peuple pure souche

    Election dans les délais ?
    9 janvier 2019 - 17 h 20 min

    Oh, oh si Benflis , doucement ! C’est bon on sait que vous êtes pour la tenue des élections dans les délais ! Cela fait des mois et des mois que vous nous rabâchez sans relâche cela ! Vous n’avez rien d’autre de consistant à nous dire? Comme par exemple dans le cas où vous êtes candidat, dîtes-nous comment allez-vous vaincre le pouvoir, sa machine de guerre rentière et sa machine administrative en y allant tout seul isolé avec quelques militants !!! Quand on veut changer de système politique aussi pesant, lourd et ancré comme celui de l’Algérie, on ne reste pas seulement sur un slogan, on ne se contente pas seulement d’un slogan : « élection dans les délais » !! Pardon de vous interpeller de cette manière car peut-être, vous qui étiez du côté du pouvoir à un certain moment, vous avez peut-être une tactique infaillible qui nous échappe !

    Anonyme
    9 janvier 2019 - 16 h 16 min

    Benflis est un homme politique dont la date d utilisation est perimee….c est un homme du passe…Apres tout il n est pas apte a recevoir des ambassadeurs etrangers dans ses bureaux…la regle ne l autorise pas…Un Ambassadeur ne peut se deplacer librement dans un pays pour visiter des chefs de partis ….etc.

    marri
    9 janvier 2019 - 16 h 16 min

    Mr Benflis pour prétendre à la présidence de la république il faut plus de mordant oppositionnel et plus d’action sur le terrain. Ce n’est pas en agissant de façon sporadique que vous allez rallier les gens du peuple. Allez plus de punch ! allez!

    Rascasse
    9 janvier 2019 - 16 h 02 min

    Il s’impatiente de faire encore une fois de plus le lièvre ???

    Il a raison , la constitution doit être respectée
    9 janvier 2019 - 15 h 33 min

    Pas de report de l’élection présidentiel, oui à la stabilité du pays et au soutient de l’ANP et non au 5 ème mandat dans des conditions opaques par viol de notre constitution . Si le président veut se présenter, il en a le droit mais il devra faire le job de candidat, c’est à dire déposer sa candidature lui même au conseil constitutionnel, venir devant les électeurs et parler de son programme économique et politique, , gagner de façon démocratique et transparente et si il est élu faire la cérémonie d’investiture. A défaut il devra de retirer de la course et laisser la course se faire sans lui. C’est le jeu.

    FAID
    9 janvier 2019 - 15 h 31 min

    En politique je crois que j’ai compris les ambitions des uns et des autres, mais M ALI Benflis m’intrigue on ne sait si il est de l’opposition (position confortable) ou il joue à la continuité du régime en place.

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