L’ONU ouvre une enquête sur l’assassinat Khashoggi

Jamal Khashoggi
Jamal Khashoggi, journaliste assassiné par l'Arabie Saoudite. D. R.

Malgré les pressions de l’Arabie Saoudite, les Nations unies ont décidé de se saisir de l’Affaire Khashoggi.

La rapporteuse spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnès Callamard, se rendra la semaine prochaine en Turquie pour conduire une enquête indépendante internationale sur le meurtre du journaliste saoudien. «Je dirigerai l’enquête indépendante internationale en commençant par une visite en Turquie du 28 janvier au 3 février 2019», a-t-elle déclaré dans un communiqué rendu public vendredi. Elle sera notamment chargée d’évaluer les circonstances du crime et la nature ainsi que l’ampleur de l’implication des Etats et des individus responsables du meurtre.

Dans cette enquête, Callamard sera accompagnée de la baronne Helena Kennedy et du professeur Duarte Nuno Vieira de l’université portugaise de Coimbra. «L’enquête cherchera également à identifier les moyens par lesquels les Etats peuvent renforcer le respect de leurs engagements internationaux en matière de protection du droit à la vie, de prévention des violations et de reddition des comptes», a déclaré Callamard.

Le 26 octobre 2018, Callamard a appelé de nouveau à diligenter une enquête internationale et pas uniquement limitée aux enquêtes que mènent chacune de leurs côtés, l’Arabie Saoudite et la Turquie. Le 4 janvier 2019, la haut-commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet a estimé que le procès pénal en Arabie Saoudite de personnes soupçonnées d’être impliquées dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi ne répondait pas aux exigences de l’enquête indépendante et internationale qu’elle avait réclamée.

S. S.

Comment (2)

    Mahfoud
    28 janvier 2019 - 6 h 13 min

    Il vont rien faire car il sont tous des epocrites est peur de perdre leur place

    Debout
    27 janvier 2019 - 23 h 33 min

    Une enquête qui risque de n’aboutir à rien. L’ONU n’a pas les moyens de confondre le commanditaire. La Turquie l’a déjà fait mais tout le monde a préféré fermer les yeux.

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