Les cours du pétrole remontent… peu

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Bourse de New York. D. R.

Le prix du panier qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a atteint 61,88 dollars le baril mardi, contre 61,40 dollars la veille, a indiqué l’Organisation pétrolière sur son site web.

Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en avril s’est apprécié de 91 cents pour finir à 62,42 dollars à Londres. A New York, le baril de WTI pour le contrat de mars, a gagné 69 cents pour clôturer à 53,10 dollars.

Le marché du pétrole a surtout profité mardi, des derniers chiffres et commentaires de l’Opep, selon des analystes. Selon des sources citées par l’OPEP dans son rapport mensuel, la production totale du cartel a atteint 30,81 millions de barils par jour en janvier dernier, soit 797 000 barils/ jour de moins qu’en décembre.

La croissance de la demande de pétrole est attendue par l’OPEP à 1,24 mbj, contre 1,29 mbj auparavant, pour atteindre une demande moyenne de 100 mbj en 2019.

Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a indiqué mardi que l’OPEP pourrait recourir à une nouvelle réduction de sa production de brut lors de sa prochaine réunion ministérielle, prévue en avril à Vienne, afin de soutenir les prix. «Depuis notre dernière décision de décembre 2018, les prix se stabilisent dans une fourchette de 60 à 64 dollars le baril. L’OPEP est souveraine et pourrait décider d’une nouvelle coupe dans sa production», a déclaré M. Guitouni en marge d’une réunion de la Commission africaine de l’énergie nucléaire tenue à Alger. Mais une telle décision est tributaire des résultats de l’analyse du marché pétrolier au premier trimestre 2019, a expliqué le ministre.

L’OPEP et ses partenaires tiendront une réunion les 17 et 18 avril à Vienne afin d’estimer si leur politique de réduction de la production doit être maintenue ou amendée. Cette rencontre sera précédée par la 13e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’accord OPEP/non-OPEP à Bakou (Azerbaïdjan) le 18 mars.

R. E.

 

Comment (4)

    bozscags
    27 février 2019 - 0 h 02 min

    il ne remonte pas pour le peuple ?

    Brahms
    23 février 2019 - 6 h 19 min

    Les américains ont une dette abyssale de 33 000 milliards de dollars donc forcément, ils veulent couper les ponts avec le pétrole du Moyen Orient. De plus, ils produisent 12 millions de barils par jour soit + que l’Arabie Saoudite mais en bousillant leur sous sol. Enfin, leurs grosses voitures avec des moteurs V8 ainsi que leurs gros camions et leurs courses de voitures font qu’ils ne sont pas prêts à se mettre à la voiture électrique.

    Anonyme
    13 février 2019 - 13 h 08 min

    Le petrole ne descendra pas au dessous des 60 dollars a cause du prix de revient de la production petroliere aux USA.Il faut un minimum de 60 dollars le baril pour le petrole de roche aux USA..qui est le plus grand producteur du monde de petrole de roche par effraction.

      Anonyme
      13 février 2019 - 19 h 26 min

      Dans la variable de la fixation du prix du baril de pétrole il n’y a pas que le prix de revient à la production, il y a aussi et surtout la demande des acheteurs et le niveau de leur santé économique.
      Si l’économie des gros acheteurs comme la Chine ou l’Europe s’écroule, le baril ne restera pas à 60 $. Crois moi. Nous en subirons les conséquences. Il n’y aura plus d’OPEP, ce sera du chacun pour soi.

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