Le président de l’Arav répond à Ouyahia

ARAV
Zouaoui Benhamadi, président de l’Autorité de régulation audiovisuelle. New Press

Houneïda Acil Le président de l’Autorité de régulation audiovisuelle (Arav), Zouaoui Benhamadi, répond aux critiques du Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, lequel, devant les députés de la chambre basse, a vivement critiqué le bilan de cet organisme censé surveiller et dénoncer les dérapages et autres irrégularités récurrents à l’éthique et à la déontologie de la profession de journaliste, constatés dans les émissions produites par les nouvelles chaînes de télévision.

Dans un communiqué rendu public, le président de l’Arav ne contredit pas le constat fait par le Premier ministre quant à l’inefficacité de l’Arav à recadrer les chaînes de télévision à chaque dérapage et avoue même que le diagnostic d’Ahmed Ouyahia est «pertinent». Le responsable de l’Arav tente d’expliquer pourquoi le bilan l’Arav, trente-deux mois après son installation officielle, reste très en-deçà des attentes générales et de ses propres ambitions.

Pour lui, l’Arav ne peut fonctionner normalement que si les pouvoirs publics concernés «satisfont à leurs obligations» en matière de mise en ordre du paysage audiovisuel. «La loi stipule que ce sont les pouvoirs publics, et eux seuls, ont l’autorité pour lancer les appels à candidature, en précisant le nombre de chaînes dont le pays souhaite se doter», a-t-il indiqué en précisant qu’une fois «la compétition lancée, l’Arav prend en charge l’opération de mise en conformité et de validation des documents présentés. Or, à ce jour, aucun appel à candidature n’a été lancé».

Il fait savoir que le législateur a voulu faire de l’Arav une institution «indépendante» pour lui assurer un poids et une autonomie de décision. «A ce jour, et malgré l’annonce faite en septembre 2017 par le Premier ministre devant la même Assemblée, l’Arav n’a pas été dotée des moyens nécessaires à son fonctionnement, à son statut et son budget demeurant en suspens», a-t-il expliqué.

Toutefois, le président de l’Arav se «réjouit» de l’alerte contenue dans la déclaration du Premier ministre qui, selon lui, «sonne comme une autocritique partagée, et répond à une volonté de prendre en charge en toute légalité la mise à niveau du paysage audiovisuel national et son intégration dans le cadre du dispositif réglementaire et législatif en vigueur».

H. A.

Comment (7)

    anonyme
    27 février 2019 - 21 h 03 min

    Moi je sis pour la fermeture de toutes ces chaines plus que médiocres

    Tin-Tin
    26 février 2019 - 15 h 32 min

    Toujours les incompétents accusent les autres de leurs erreurs; un vrai politicien capable et honnète assume ses erreurs et aussi le courage de démissionner le moment opportun ,ce n’est le cas

    EL KHOU
    26 février 2019 - 15 h 09 min

    Ils s’accusent mutuellement d’être responsables de ce cafouillage tout en se faisant des clin d’oeil mais en fin de compte qui est le vrai responsable? Le gouvernement ou l’ A.R.A.V et qui est l’ ARAV ci ce n’est pas un organisme relevant du gouvernement. ? C ‘est ce que l’on appelle la comédia d’ EL ARTE. Hadj MOUSSA ou MOUSSA Hadj. Arrêtez…

    Massinissa
    26 février 2019 - 15 h 01 min

    je me souvient bien Monsieur BENHAMADI dans les annés 90 quand vous avez démissionné de votre poste de Directeur d’un organisme public parce que ce pouvoir fantoche avait nommé comme ministre un certain médiocre , et ben pourquoi vous ne démissionnez pas aujourd’hui en 2019 de ce ARAAV ?

    MELLO
    26 février 2019 - 14 h 49 min

    Je condamne fermement l’agression commise sur le président de la JS KABYLIE devant le siège du club par des individus baltaguias pourris. HALTE À LA PROVOCATION.

    Mir
    26 février 2019 - 13 h 43 min

    Démissionnez alors ! Soyez un Argaz et demissionnez puisque vous estimez que vous n’avez pas les conditions requises pour accomplir votre boulot ! C’est la base de la Conscience Professionnelle ! Au lieu de vous lamenter tout en empichant votre salaire à ne rien faire d’utile…

      صالح/ الجزائر
      26 février 2019 - 14 h 15 min

      car ils sont des hauts cadres ils n’accomplissent pas leurs missions , ils encaissent , mais ils ne démissionnent pas .

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.