Pourquoi Abdelaziz Bouteflika a décidé de se présenter à la présidentielle

pourquoi
Le président Abdelaziz Bouteflika. PPAgency

Par Kamel M. – Dans son message aux citoyens, Abdelaziz Bouteflika promet d’écourter son mandat s’il est élu. Il annonce l’organisation d’une élection présidentielle anticipée à laquelle il ne prendra pas part.

Bouteflika confirme la tenue d’une conférence nationale dès après l’élection présidentielle. Une conférence qui devrait déboucher sur une révision profonde de la Constitution et donner naissance à une deuxième République, tel que souhaité par la majorité des Algériens.

Mais les promesses du candidat à sa propre succession suffiront-elles pour calmer les centaines de milliers de manifestants qui battent le pavé depuis deux semaines pour exprimer leur rejet du cinquième mandat ?

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia et le ministre de la Justice Tayeb Louh avaient évoqué une révision quasi-totale de la Loi fondamentale. Seules les constantes – à savoir l’islam religion de l’Etat et le caractère républicain du régime politique – ne seront pas touchées, avaient assuré les deux responsables politiques.

Le président Bouteflika veut opérer de profondes réformes lui-même avant de tourner la page d’un système politique qui est arrivé à sa fin. Les Algériens ont toujours réclamé le changement et le chef de l’Etat l’avait promis depuis mai 2012, mais la concrétisation de son discours prononcé à Sétif a trop tardé, au point de pousser les Algériens à douter de la sincérité de son engagement.

Bouteflika avait besoin d’une légitimité pour ce faire, d’où sa candidature à un mandat supplémentaire qui ne dépasserait pas six mois. Plusieurs signes montraient qu’il n’allait pas achever le mandat pour lequel il a demandé la confiance des Algériens à travers des «intermédiaires» qui ont échoué à faire passer le message, faisant dans l’excès de zèle et donnant l’impression de vouloir profiter du statu quo et de sauvegarder leurs intérêts personnels.

Ce cafouillage a provoqué la colère de la rue, qui s’est élevée avec véhémence contre ce qu’elle considère comme un acharnement à vouloir se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Les premières réactions négatives des citoyens dénotent toute la difficulté qui attend le candidat Bouteflika. La confiance étant rompue, il aura tout le mal du monde à convaincre de l’opportunité de sa stratégie.

Le limogeage d’Abdelmalek Sellal ne peut, dès lors, être interprété que comme un premier réglage visant à corriger les erreurs commises jusque-là. Est-il déjà trop tard ? La réponse est chez la rue qui promet déjà un «raz-de-marée» vendredi prochain.

K. M.

Comment (130)

    Dead Zone
    4 mars 2019 - 18 h 06 min

    La zone rouge a été largement franchie. Où sont ceux prétendus défendre les intérêts de la nation,et veiller à l’application stricte de la constitution?

    Kouder Belala
    4 mars 2019 - 17 h 38 min

    Oua allah ma yah-chem. Ya Mr Bouteflica ; tu avais à ta disposition plus de 20 années et une BAHBOUHA plein de $ que tu n’as pas su exploité pour réussir tes sois disons REFORMES en temps utiles maintenant ; tu ne pense pas que c’est trop tard pour le faire. Il faut plutôt répondre positivement à la demande de notre jeunesse et du peuple dans sa majorité. Et ayez l’humilité (En tant qu’ancien Moudjahid) pour que l’histoire retienne de vous des gestes réfléchis à l’effet d’éviter tout dérive malheureuse à notre cher BLED « El djazair » Quant aux autres qui restent dans le navire « Cachés et parles en votre NOM » nous leurs disons de réfléchir avant qu’il soit pris des décisions ailleurs pour le devenir de notre nation. Le peuple vous a démontré qu’il n’est pas AMORPHE et a vomis tout le système de gestion et qu’il respecte les lois de la République « Etablis ». Nos jeunes l’ont même très bien exprimés et compris en assumant leurs responsabilités comme futur RELÈVE de notre bled tout simplement en REPRENONS le flambeau de la liberté arraché des mains des colons Français « HIER » par nos moudjahidines et nos chouhadas mais malheureusement mis « SUBITEMENT » aux oubliettes par cette nouvel caste de faux dirigeants devenus PANTOUFLARDS (Avide de ramassé des fortunes mal acquissent!) Pour le changement, Maintenant, à mon HUMBLE avis au peuple doit maintenir toujours la pression (Dans les 48 Wilayas) sur ce système pour l’amener qu’il comprenne que son heure est finalement ARRIVER pour déguerpir et de passé la main à cette jeunesse!!!

    Rayés Al Bahriya
    4 mars 2019 - 17 h 10 min

    Je lance cet désapprobation contre l’Etat Suisse , les HU.GENEVE , d’êtres complices moraux de l’usurpation de la volonté populaire.
    Après vos banques Suisses hébergeant les fortunes volées par ce regime algérien au peuple algérien démuni et spolié vivant de la l’argent de la planche à billet, voici aujourd’hui comble du nihilisme, un appui soutenu des hopitaux suisses , délivrant un certificat de bonne santé à un président Bouteflika arrivé à bout du rouleau sur roulette.
    C’est une non assistance à un peuple et nation en danger , que vous venez de commettre.
    Votre pays si riche et si stable vous le gerez comme une montre suisse…
    Quand À nous vous perfusez un malade grabataire à l’usure du temps à compte à rebours…
    Vous êtes à contre courant de l’histoire algérienne qui veut vivre libre et démocratique d’une nation qui subjugue le monde ….AUJOURD’HUI, encore, comme hier avec la génération des révolutionnaires algériens qui ont botté le derrière à un colonisateur sploliateur de nos richesses, de notre dignité humaine..
    Tahya AL DJAZAIR.
    Vive le peuple Algérien.
    Vive la democratie
    La lutte pacifique continue.
    On lâche rien…!

    Anonyme
    4 mars 2019 - 17 h 03 min

    TAB JNANOU,, fait qu il arrete de faire des promesses qu i est incapable de tenir ,de baver de se prendre pour le messie sauveur alors qu il pousse le pays dans un gouffre sans fond , oui c est fini TAB JNANOU

    Article 88????????????
    4 mars 2019 - 14 h 53 min

    Une constitution usurpée et violée par ceux là même qui doivent la protéger et l’appliquer. Ils refusent l’application de l’article 88.Oseront ils se regarder dans la glace,et se réclamer Algériens? Si les choses se gâtent, ils seront les premiers à être châtiés. La fratrie sera disculpée. Trop forte la secte.

    Omar B
    4 mars 2019 - 14 h 38 min

    Pour sortir, plus ou moins par la porte (pas la grande), il devrait envoyer une lettre et dire que sa sante, en fait ne lui permet pas de continuer. Comme ca il prendrait de cours les faiseurs de president (General Gaid)et leurs poulains (Benflis, Bouhaja etc..). Ainsi il y aurait des candidats independents et que le meilleur gagne. Bon scenario et tout le monde dirait merci a Bouteflika. I had a dream.

    Islam, religion de l'Etat ?
    4 mars 2019 - 14 h 27 min

    C’est quoi cette obsession sur la religion ? Est-ce que Dieu a exigé du pouvoir algérien de 62 de faire, ad vitam æternam, un article de la Constitution sur l’islam ? Il faut qu’on en finisse avec cet article 2 de la Constitution qui dit que « l’islam religion de l’Etat ». Cet article n’est pas pour moi, et aussi pour la raison humaine ou pour un citoyen normalement constitué doué de raison, une constante nationale. C’est l’islam qui est plutôt une identité nationale dans sa dimension de religion majoritaire en Algérie ! Point barre.

    De plus, l’islam n’est pas la seule constante car il y a à côté la dimension berbère et l’arabe que je qualifierais non pas de « constante nationale », expression galvaudée depuis l’indépendance, mais plutôt «de marqueur d’identités nationales ». L’Algérie repose sur cette triple identité nationale : l’Amazighité, l’arabité et l’islamité ! Point Barre. Si le pouvoir politique veut à tout prix que l’islam soit la religion de l’Etat, il faut alors l’obligé à ajouter des articles 3 et 4 dans la constitution pour dire que l’amazighité et l’arabité sont aussi « identités de l’Etat », et sans aucune hiérarchie entre elle ! Pourquoi seulement l’islam ??? Cette question doit être définitivement réglée dans la future Constitution, lors de la deuxième république.

    Felfel Har
    4 mars 2019 - 14 h 16 min

    « Souvent, les révolutionnaires d’autrefois ont succombé à l’appât du gain et se sont laissés prendre à la tentation de confisquer les ressources publiques pour leur enrichissement personnel. » Ainsi parlait Nelson Mandéla, un sage parmi les sages, un leader éclairé qui a inscrit son nom en lettres d’or dans les livres de l’Histoire de l’Afrique et de toute l’Humanité.
    Fantomakhatouhou et ceux qui se réclament de sa chapelle veulent continuer à spolier les institutions de l’État, ses ressources, son peuple et ses espoirs. Ils inscrivent leur démarche dans une confrontation directe avec le peuple qui leur a signifié son opposition en leur indiquant la porte de sortie. Il est certain que de ce combat qu’ils cherchent à livrer au détenteur exclusif du pouvoir qu’est le peuple, ils seront les perdants.
    L’heure est venue d’appeler les citoyens à décréter une grêve générale et d’entamer un vaste mouvement non-violent de désobéissance civile qui paralyseront le pays. Les multiples manoeuvres de dernière minute comme des promesses trop belles pour être crues, n’entameront en rien notre détermination. Si par malheur, nous échouions dans notre entreprise, la 2ème République ne verrait jamais le jour et la monarchie s’installerait pour un siècle. Allah ba3ad a3lina el massayeb!

    Anonyme
    4 mars 2019 - 13 h 29 min

    Désobéissance civile générale !!!! Tous les algériens doivent s’unir, dans le calme et l’entraide pour faire partir cette clique. Désobéissance civile ! La police avec nous, l’armée avec nous, les journaux avec nous, les profs avec nous, tous les fonctionnaires avec nous ! Désobéissons jusqu’à ce qu’il parte !

    abdel
    4 mars 2019 - 12 h 27 min

    cette situation dépasse l’entendement,jamais produite dans les annales de l’histoire politique mondiale,……..un président malade, qui serait en soins intensifs, invisible depuis des années et de surcroit agé de 82ans envisage de continuer a gouverner le pays et de communiquer par voie épistolaire ,rédigée surement par son clan familiale !!si le peuple accepte cette situation,on rentrera dans l’histoire non pas ,par nos explois sportifs,scientifiques ou autres,,mais par ce fait inédit !!

    Anonyme
    4 mars 2019 - 11 h 29 min

    La maffia du pouvoir s’est imposé aux algériens jusqu’à se persuader que sans eux l’Algérie n’existerait pas. Nous avons accepté toutes les dérives pendant ces années boutelflikistes sans brancher, on les a laissés nous conduire à l’abattoir comme des moutons. Maintenant il voudrait se rattraper en nous promettant de faire en six mois ce qu’il n’a pas voulu faire en vingt ans et bien chers frères nous ne pouvons accepter cette énième humiliation d’un pouvoir qui nous a confisqué notre dignité humaine, pourrons-nous encore nous regarder dans la glace et nous dire nous sommes algériens en les laissant continuer leur sale besogne? Non, nous refusons de nous soumettre à cette dictature et rejetons avec la plus grande vigueur cette mascarade par un rassemblement national .

    Peper
    4 mars 2019 - 10 h 57 min

    Quel bel exemple de civisme Me le Président Bouteflika ! Je vais peut-être bien voté pour lui pour la continuité des projets du pays et pour le bien-être du peuple algérien, un cinquième mandat ne fera pas de tort à tous, et puis je vois bien un sixième mandat si il le faut, à l’image du pays ê de ses décideurs. La Vraie démocratie in-vitro « Made in Algeria »!…

    Jacques CHIRAC
    4 mars 2019 - 10 h 25 min

    Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.

    صالح/ الجزائر
    4 mars 2019 - 10 h 22 min

    C’est trop tard M. le Président . L’ultime service bénéfique que vous pouvez rendre au peuple Algérien , que vous avez tant humilié , c’est de le laisser décider , lui-même , de son propre destin sans intervention de notre père (babana) président du secrétaire général du TAJ . Le patron hypocrite du parti islamique ne sait-il pas que l’adoption dans l’Islam est illégale?.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 10 h 10 min

    Il ne faut pas se compliquer la tête dan des analyses alambiquées. Bouteflika est malade et ne décide plus de rien. Ceux qui le font à sa place ne se sont pas entendus sur un remplaçant fiable et fidèle. Alors ils veulent jouer les prolongations pour se sécuriser en se cachant derrière lui, espérant trouver le complice idéal qui pérennisera le système. Pauvres types !

    Samy
    4 mars 2019 - 10 h 05 min

    Le conseil constitutionnel s’il est vraiment une institution de l’Etat algérien et non une institution régionaliste et familiale doit refuser la candidature de Bouteflika pour un 5°mandat pour divers motifs dont celui de son absence physique lors du dépôt du dossier et surtout de son état de santé.Je me demande quel sont le ou les médecins qui lui ont délivré le certificat médical de bonne santé physique et mental pour assumer les fonctions de Président de la République.Pourtant faux et usage c’est 5 ans de prison au minimum (la durée d’une législature) pour un simple citoyen.

    Abou Stroff
    4 mars 2019 - 10 h 03 min

    « Pourquoi Abdelaziz Bouteflika a décidé de se présenter à la présidentielle » titre K. M..
    je pense que le titre est tout à fait inapproprié.
    en effet, rien ne prouve que boutef ait effectivement décidé de se présenter à la présidentielle et je pourrai même ajouter que boutef est, au moment présent, dans les vapes et ne sait même pas que des hurluberlus parlent en son nom.
    par contre, un faisceau d’indices me pousse à avancer de qui suit: les prédateurs qui parle au nom de boutef ont besoin d’un délai supplémentaire pour, d’une part, siphonner ce qui reste à siphonner des caisses de l’état et d’assurer convenablement leurs arrières sous les cieux plus cléments qu’ils s’apprêtent à retrouver, d’autre part.
    moralité de l’histoire: l’Algérie est réellement en danger et la marabunta qui nous gouverne semble décidé à poursuivre son « oeuvre » néfaste quitte à mettre en danger notre existence en tant qu’Etat et Nation.

    Aprés moi le déluge, ARRETEZ D'INSULTER L'INTILLIGENCE DU PEUPLE
    4 mars 2019 - 9 h 31 min

    C’est la panique au sommet de l’état, et aprés avoir tenu une réunion, voilà qu’ils nous sortent leur plan B, ils ont copiés la stratégie de Macron « Le grand débat national », encore une lettre écrite à son non, quelle foutaise, ce qu’ils n’ont pas fait pas fait durant le 4 ème mondat, comme par Magie au 5ème, tous les problèmes des Algériens vont être réglés s’il est réélu, mais bien qu’il sera réélu c’est joué d’avance, ils veulent gangner du temps car ils n’ont été suffisamment prudent et prédictif.
    PARTEZ, PARTEZ, PARTEZ
    il faut une mobilisation citoyenne de langue durée sans relache

    Blakel
    4 mars 2019 - 8 h 50 min

    Sans une mobilisation du peuple, forte et dans la durée, il ne pourra pas y avoir de vrais changements. Il faut des intellectuels, des représentants de l’opposition et de la société civile pour le guider. Mais c’est le soutient massif du peuple à un mouvement d’opposition qui est fondamental. La Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) de 2011, n’avait pas fait long feu, car elle n’avait pas le soutien du peuple.

      khaledconstantine
      4 mars 2019 - 8 h 58 min

      il nous a compris c’est un colon comme DE GAULLE Qui
      lui au moins a compris le désir des algériennes et des algériens de se séparer de la France.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 8 h 16 min

    Preuve qu’il n y a ni Etat ni institution ni l’armée au service des institutions. Tout est un bluff. Il faut une désobeissance civile et un comité inter-régional pour l’organisation de la transition

    Bouzorane
    4 mars 2019 - 8 h 01 min

    Selon des sources, la fameuse lettre de Bouteflika a été rédigée par Ouyahia

      Bouzorane
      4 mars 2019 - 9 h 05 min

      La candidature de bouteflika doit etre invalidée par le conseil constitutionnel et des tetes doivent tomber : ouyahia, sellal, gaid salah, haddad, sidi said, bouchareb,… et tous ceux impliqués de près ou de loin à cette mascarade ô combien humiliante pour les Algériens, doient etre arrêtés et jugés

      Bouzorane
      4 mars 2019 - 9 h 12 min

      Ouyahia doit etre arrêté et jugé pour falsification et trahison

        Anonyme
        4 mars 2019 - 11 h 40 min

        @Bouzorane 4 mars 2019 – 9 h 12 min,tout le monde sait que Ouyahia n’est qu’un commis du clan affecté aux sales besognes et que les véritables décideurs qui se cachent derrière Bouteflika sont connus et archi-connus.Vous faut-il un dessin?

          Bouzorane
          4 mars 2019 - 12 h 57 min

          @Anonyme 4 mars 2019 – 11 h 40 min
          Il faut appliquer le droit, pour une fois!
          Je ne suis pas juriste mais cette lettre faussement attribuée à Bouteflika peut etre utilisée comme preuve et appliquer la lois.
          Chercher l’auteur, en l’occurrence Ouyahia, l’arrêter et le juger pour falsification, usurpation d’identité, manipulation de personne vulnérable et trahison

          Marcus
          4 mars 2019 - 13 h 06 min

          nul besoin de dessin ,donnes des noms puisqu’ils sont connus,exposes pour celles et ceux qui ne le savent pas, sois clair

        Anonyme
        4 mars 2019 - 16 h 57 min

        par qui ??? le ministre de justice est complice comme tout les ministères ,ils se gavent tout dans la même gamelle et aucun d eux ne lâchera pour éviter l effet domino

      Anonyme
      4 mars 2019 - 14 h 51 min

      Comme si Said Bouteflika et sa clique ne savent pas écrire.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 7 h 42 min

    Finalement Bouteflika déteste l’Algerie et s’en fiche royalement des algériens, abus de confiance et de pouvoir.

      Nationfirst
      4 mars 2019 - 8 h 23 min

      @anonyme Tu penses vraiment que Bouteflika qui est encore hospitalisé sous perfusion a pu rédiger un discours et présenté un programme en plus de sa candidature??
      Comment une personne sous perfusion peut-il limoger Sellal et nommer Zaalane?
      Soyez sérieux, c’est un clan qui profite du vide et utilise son image!!!!!!Il n’y a qu’à écouter la vidéo des comploteurs Haddad et Sellal qui sont en pleine forme et s’en foutent de l’Algérie!!!

        La Viriti
        4 mars 2019 - 9 h 19 min

        @nationfirst

        Tu penses vraiment que la famille Bouteflika et leur tribu laisseraient une once de pouvoir à des ignares comme Sellal ou zaalane qui ne sont là que pour faire le sale boulot ??
        Tu penses que nasser Bouteflika, Louh, Belaiz, Zerhouni ou messahel vont laisser d0’autres décider à la place d eleur zaim??
        Le SEUL RESPONSABLE de ce marasme indigne c’est Abdelaziz Bouteflika. Pourtant après 20 ans de règne monarchique tu aurais pu t’en apercevoir. A moins que tu ne te prépares à inaugurer la ligne TGV Tlemcen-Oran qui a couté 5 milliards pour assouvir un des nombreux caprices régionalistes de Seydek…

    Karim
    4 mars 2019 - 7 h 28 min

    Nos textes sont globalement justes et à la hauteur pour permettre un état de droit.
    Nous avons un énorme problème depuis de trop nombreuses décennies,
    C’est leur respect et leur application.
    Sans justice, nous ne pouvons rien faire et en Algérie, actuellement il n’y a pas de justice.
    La mafia semble devenir puissante, il est donc temps de lui couper l’herbe sous ses pieds.
    Alors mesdames, mesdemoiselles et messieurs qui avaient échoué depuis si longtemps, allez-vous en sans trop de grabuge et laissez cette grandiose réaction du peuple algérien rentrer dans l’histoire.
    Merci,

    Un gouvernement de salut public
    4 mars 2019 - 7 h 10 min

    Impeachment et jugement de tous les malfrats du régime. Puis gouvernement de transition pour ré-Ecriture de la constitution et lavage profond des institutions.

    Moi
    4 mars 2019 - 6 h 49 min

    Ce qu’il n’ avait pas fait durant vingt ans, il va le faire dans six mois, ma parole c’est n’importe quoi

    Hamid Karzai
    4 mars 2019 - 6 h 12 min

    It’s strange really the way the fifth term rumbles on and El-Mouradia has been turned into a cosy place for interests and privileges .When the people cross the threshold they feel aliens and the government officials in El-Mouradia aren’t different .To add insult to injury , they are supporting the candidacy of Mr Bouteflica , a man who is clearly too ill , invisible and literally finished .Please don’t take me wrong , I like Mr Bouteflica but I genuinely believe that the term doesn’t solve our problems , just adds new ones .They have made a mess of our great country , this is the right time to take it back from them in a peaceful and civilised way .May Allah bless our country , and tahia ElDzair as always !

    Anonyme
    4 mars 2019 - 5 h 52 min

    … les déclarations de Djamel Nekkaz , le frère du clown Rachid Nekkaz version 1.

    ….

    Qui sont ces NEKKAZ. Que veulent exactement.

      Anonyme
      4 mars 2019 - 6 h 19 min

      De la famille Bouteflika à la famille Nekkaz

      On sortira jamais des famille de l’autre coté des frontières.

    Zone Rouge
    4 mars 2019 - 5 h 42 min

    Nous sommes encore sous occupation des hors la loi et des clans mafieux,un président mythomane et corrompus avec des ministres et des fonctionnaires aussi contaminés avec les memes gènes,que faire a part de souffrir ou partir,ce président sera désigner et personne n’est opposerait

      Mohamed djamel
      4 mars 2019 - 8 h 44 min

      Non, monsieur, beaucoup de nos cadres ont fait de brillantes études, ont reçu une très bonne éducation basée sur l’honnêteté et la simplicité. Eux aussi ont été exclus, marginalisés et souvent injustement emprisonnés pour des faits qu Ils n’ont jamais commis. Sachons dicerner entre un mafieux et wled familia.

      Anonyme
      4 mars 2019 - 12 h 50 min

      L Algerie est tres feconde de ses hommes et femmes hautement qualifies et tres competents
      Ya zone Rouge…tu as l air de vivre sur une autre planete….La liberation des competences de ce regime mafieux n est pas loin…notre pays est promu a un meilleur avenir…il ne suffit que d une seule action:nous unir tous ensemble et occuper les rues et les avenues et les boulevards et les places pour exiger le departs de ces lascars qui ont confisques la Patrie pour sauvegarder leurs priveleges et leurs acquis frauduleux….Tous ensemble tous ensemble pour mettre fin a ce drame qu on a vécu et qu on vit encore depuis 20 ans.

    Zaatar
    4 mars 2019 - 5 h 31 min

    Sacré H’mida. Il nous sortira à chaque fois quelque chose de nouveau de son chapeau magique. Eh bien voilà, Bouteflika est bien candidat et sera bien réélu comme on le disait. Maintenant avec la donne des manifs, H’mida se devait de trouver quelque chose. Eh bien il sera encore au pouvoir pendant au moins un an et ce pour trouver la solution qui lui permettrait d’être tranquille. Bouteflika vieillissant et malade et surtout détesté par le peuple se doit d’être remplacé. H’MIDA à un an pour cela. Et la conférence nationale qu’il promet de tenir, vous devinez bien comment elle va se dérouler. C’est H’mida qui distribue les cartes. Quant au changement de la constitution, il vous suffira de vous rappeler ce passage en force qu’on est en train de vivre. Enfin, si c’est bien cela que voulait le pouvoir au pays et aux algériens, c’est à dire une deuxième république et une transition vers une démocratie, pourquoi ne pas l’avoir fait pendant le quatrième mandat? Il avait tout le temps pour cela et le président était quasi éteint c’est à dire qu’on est dans la même donne. Mais rappelez vous ce qu’on nous disait au début du quatrième mandat. Le président avait toutes ses facultés mentales et n’avait pas besoin de ses pieds ni de ses mains pour diriger le pays, mais juste de sa tête. Voilà où on en est et RDV dans un an peut être.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 3 h 24 min

    On veut rien comprendre de ses motivations et ceux de ses acolytes. On veut juste qu’il parte. Partez, rentrez chez vous bouteflika et bouteflikistes.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 3 h 16 min

    … come president c’est la honte, 82 ans, 20 ans au pouvoir.
    Des ministres non éduqués, les caisses sont vides, les $$$ du pétrole sont détournés, un taux de chômage très élevé. Les importations dépasse les exportations. Se soigner en Suisse dépenser l’argent du peuple. Normalement il doit donner l’exemple se soigner dans nos hôpitaux.
    Chers compatriotes je m’inquiete pour notre Pays.VIVE L’ALGERIE jusqu’au au bout.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 3 h 03 min

    MAIS CASSE TOI BON SANG TU NOUS POMPE L AIR

    Hamid
    4 mars 2019 - 2 h 45 min

    It’s strange really , the way the fifth term rumbles on and El-Mouradia has been turned into a cosy place for interests and privileges .When the people cross the threshold they feel aliens ,and the government officials in El-Mouradia aren’t different .To add insult to injury , they are supporting Mr Bouteflica ,a man who is clearly too ill , invisible , literally finished .Don’t take me wrong , I like Mr Bouteflica but I genuinely believe that this term doesn’t solve our problems , just adds new ones .These power grabbing people have made a mess of our great country .This is the right time to take it back in a peaceful and civilised way .Tahia Eldzair as always !

    Anonyme
    4 mars 2019 - 2 h 43 min

    Ya fakhamatou erraïs,
    Nous vous reconnaissons tout le bien exceptionnel que vous croyez et pensez avoir apporté à ce pays et à ce peuple. Mais aujourd’hui est arrivé le moment de vous dire que nous pensons que nous ne méritons pas que vous poursuiviez les sacrifices que vous avez consenti pour nous et pour notre pays.
    Nous vous demandons, très respectueusement, de nous «laisser à notre médiocrité», comme vous l’aviez publiquement déclaré en 1999, dans les médias internationaux à la veille de votre tout premier mandat, dans le cas où les algériens oseraient refuser d’élire votre personne à la présidence de la République.
    Ya fakhamatou erraïs,
    Rien ne vous oblige de continuer à faire notre bonheur malgré nous. Alors SVP, allez vous reposer et «laissez nous à notre médiocrité». Elle nous est beaucoup plus supportable que celle qui nous a été imposée par vous, par vos hommes et par vos 4 interminables mandats qui ont fini par nous réduire au recours… à la planche à billets. Notre richesse réelles s’est subitement révélée n’être qu’un gigantesque leurre. Les mille milliards de dollars se sont alors transformés en mirage. Notre fortune et celle de nos enfants s’est soudainement et à tout jamais volatilisée, comme par enchantement, et ce n’était pourtant pas par l’effet de notre médiocrité à nous.
    Partez en paix et laissez nous nous débrouiller avec le lourd fardeau que vous nous léguez aujourd’hui et que vous ne pouvez plus porter, ni vous ni vos hommes. Nous le porterons à votre place. Parce que nous pensons, qu’avec l’aide de Dieu, nous pourrons nous arranger avec la médiocrité qui est la notre, que nous connaissons d’ailleurs bien et qui nous connaît bien elle aussi, pour rebâtir une IIème République, qui ne ressemblera certainement jamais plus à celle que vous avez quand même mis 20 longues années à enterrer vivante.
    Nous nous souviendrons à tout jamais de votre œuvre, mais partez SVP, sans effusion de sang, sans pertes humaines, dont vous seriez seul responsable et comptable, devant le peuple algérien et devant Allah. Partez SVP et laissez nous à notre médiocrité. C’est le plus grand service que vous pourrez aujourd’hui rendre à cette grande Nation et à ce noble peuple, qui ne vous mérite certainement pas.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 2 h 42 min

    il ne comprend pas ce que veut dire NON ,ou a lors c est a cause de l ivresse du pouvoir ,,le pauvre y a pas de remède sinon les marabouts dans les zaouïas et chouia bkhor

    Anonyme
    4 mars 2019 - 1 h 46 min

    Rachid Nekkaz présente un autre Nekkaz. Quelle imposture !

    https://www.youtube.com/watch?v=_X-0txS_zsE

    Chat
    4 mars 2019 - 1 h 20 min

    apparemment y aurait des pompiers pyromanes au sommet de l’état…
    le problème justement et que les Algériens ne veulent plus c’est cette article dans la constitution qui dit que  » l’islam est la religion de l’état  » tout nos problèmes viennent de là, non pas de l’islam(que je sois claire) mais du fait que l’état manipule la religion.
    ai lieu de commencer par tout chambouler, commencez par supprimer cet article de notre constitution déja.

    hercule
    4 mars 2019 - 1 h 19 min

    Ne lachez pas. Ils sont en mode panique. Beaucoup se sont enfuis craignant les comptes à rendre. Gardez la pression des marches dans la paix.
    Place à la désobéissance civile.

    Anonyme
    4 mars 2019 - 1 h 10 min

    Maudit le jour où Bouteflika est rentré en Algérie.

      Anonyme
      4 mars 2019 - 6 h 14 min

      Vraiment oui, accro au pouvoir, c trop

    Anonyme
    4 mars 2019 - 1 h 09 min

    QUELLE ARNAQUE

    Abdelhak
    4 mars 2019 - 0 h 55 min

    Meskine.

    Il a été mal compris, il a été trahi, on lui a menti …. Il promet de faire mieux désormais ! On en pleurerait ! Avec un bilan aussi déplorable, surtout sur le plan moral et éthique, la conscience la plus élémentaire dicterait de démissionner en demandant pardon au peuple. Pardon de toute cette gabegie, de toute cette faune prédatrice, de ces incompétences notoires qui nous humilié dans le concert des nations et démontré, de façon la plus académique qui soit, comment la mauvaise gestion et la prédation peuvent venir à bout d’un pays immensément riche et potentiellement acteur majeur dans le concert des nations, et pas seulement par sa configuration géo-stratégique.

    Partez, SVP, partez.

    Et si, au delà de votre nature prédatrice, vous vous aventurez à pratiquer la politique de la terre brûlée pour effacer les traces de vos turpitudes, à vous raccrocher aux lambeaux de pouvoir qu’il vous reste, alors sachez que nous vous demanderons des comptes …. et les recouvrerons, DANS TOUTES LES CIRCONSTANCES, ad vitae eternam.

    Wa Allah âala ma aqoulo chahid (un serment pour les enfants d’Algérie).

    ????????????
    4 mars 2019 - 0 h 27 min

    Pour faire place à la dynastie des????????????????❗

    Anonyme
    3 mars 2019 - 23 h 58 min

    Pourquoi n’a-t-il pas fait ces réformes pendant les vingt ans de pouvoir, tout ça est insensé, l’Algérie est devenue la risée du monde entier à cause de ce clan de malheur à qui nous avons fait confiance.

    Après lui, c'est la fin du monde !
    3 mars 2019 - 23 h 54 min

    Il va jeter en pâture ses quelques courtisans gênants et « Tab jnanou » repassera encore et encore jusqu’à la fin. Je pense que tous les algériens devraient boycotter ces élections. Un peu de respect pour le peuple svp !

    Anonyme
    3 mars 2019 - 23 h 49 min

    Lettre de Bouteflika : après le bâton, place à la carotte
    Youcef Benzatat, Le 03 mars 2019
    Ils ont osé ! Dans une lettre attribuée à Bouteflika, ils promettent de convoquer une conférence nationale inclusive pour, disent-ils, réviser la constitution et la faire adopter par référendum avec l’objectif de changer le système de pouvoir et contribuer à l’avènement d’une deuxième république, pour ensuite appeler à une présidentielle anticipée. A condition, bien évidemment, de réélire Bouteflika pour un cinquième mandat, en promettant de ne pas le représenter pour cette présidentielle anticipée.
    Après les menaces, voilà venu le temps du mépris à travers des promesses qu’ils n’ont jamais tenues. Les dernières en date furent celles émises sous la pression du « printemps arabe », en 2012, dans les mêmes termes et la même sournoiserie. En effet, qu’est-ce qui les empêche de concrétiser leur promesse immédiatement. N’est-ce pas la revendication principale du peuple à travers ses manifestations ! Pourquoi passer par une réélection de Bouteflika pour un cinquième mandat. C’est un non-sens. D’autant que le changement promis devrait se faire sous les hospices d’un système de pouvoir décrié et une république obsolète.
    Je dirai plutôt, qu’ils sont passés à la stratégie du bâton et de la carotte.
    Constatant que les manifestations sont devenues de plus en plus spontanées et quotidiennes, de plus en plus massives et radicales dans la contestation, en passant du rejet du 5° mandat au rejet du système de pouvoir dans son intégralité et l’appel à l’avènement d’une deuxième république. Après avoir durci le ton de la menace et l’exhibition de la force, en mobilisant l’armée et les services de sécurité en renfort de la police et de la gendarmerie. Après avoir réunis les conditions de la répression où rien n’a été laissé au hasard. Voilà venu le temps de l’offensive. Autrement, Bouteflika sera réélu par le système de pouvoir en vigueur, avec son régime électoral fraudeur et sera reconduit comme à l’accoutumé en tant que faite accompli. En espérant pendant ce temps que la rue sera refroidie et la menace de la désobéissance civile écartée. L’unité du peuple atomisée et une nouvelle clientèle apprivoisée. Les promesses tenues évanouies, comme à l’accoutumée, et c’est parti pour un nouveau bail d’incertitudes et d’inconnue.
    Aventuriers jusqu’à la lie. Se jouant du peuple comme au chat et à la souris.
    Ils ne tiennent même pas compte de l’évidence que cette fois-ci le peuple s’est uni, en transcendant ses divisons, sa peur et ses hésitations. Que sa conscience politique est inébranlable et sa détermination irréversible. Ils ne tiennent pas compte surtout du fait qu’il les a répudiés avec une fin de non-recevoir et qu’ils n’ont plus sa confiance, en leur tournant le dos de façon irrévocable. Après dix ans de guerre meurtrière et destructrice et vingt ans de statu quo, la désobéissance civile s’annonce comme la plus plausible issue. Pourtant, il est venu le temps pour le peuple de prendre son destin en mains et s’émanciper de toute tutelle. Reste au pouvoir de revenir sur son obstination et prendre acte, en restituant au peuple sa souveraineté, sans tergiversations, dans l’immédiat et sans négociations.
    Y.B.

    Anonyme
    3 mars 2019 - 23 h 15 min

    Tous les médias en parlent, ce régime a sali l’Algérie, il nous a foutu la honte.

    Anonyme
    3 mars 2019 - 23 h 13 min

    Il se dit président alors qu’il n’est même pas capable de parler au peuple depuis des années, comment un tel homme grabataire, muet, gravement malade puisse être imposé au peuple algérien, c’est du jamais vu nul part au monde. La responsabilité de ce désastre incombe en premier aux généraux de l’armée qui ne protègent ni le peuple algérien, ni l’Algérie en s’associant à ce 5e mandat de la honte et de tous les dangers. Même Mougabe est parti, pourtant il pouvait marcher et parler à son peuple..

      Courage
      4 mars 2019 - 10 h 23 min

      La plupart des generaux sont tres patriotiques et bien eduques,de vrais pros. Le probleme est l’ignorant gaid. Il a ete specialement promu par boufef pour des situations pareilles a ce qui sepasse aujourd »hui

    numi
    3 mars 2019 - 23 h 06 min

    De cette engouement populaire, je veux voir les femmes, jeunes, les étudiants, les médecins, les travailleurs, la société civile s’investir en politique et proposer une alternative.

    Mokri, Benflis et les islamistes savaient ça depuis longtemps…. ils ne sont pas présenter et n’ont pas fait de tapage parce qu’il le savait !

    Quand à la relève elle n’aurait pas été assuré par Nekkaz (ou son cousin)… .

    Je veux voir ce peuple qui vit en Algérie (et pasailleurs) s’impliquer dans ce pays et être une force de proposition pour l’avenir.

    Abdelhak
    3 mars 2019 - 23 h 05 min

    DÉSOBÉISSANCE CIVILE !!!!!
    Puisque le langage « de la rue », du peuple n’a pas été écouté, alors le Peuple se fera entendre de mille autres façons.

    Les marches répétées sont des occasions trop belles de provocations, de dérives … alors célébrons la mort de la première république algérienne et l’avènement de la seconde par une grève générale, illimitée, totale, mis à part les services indispensables aux citoyens (santé, électricité, eau, défense et sécurité), jusqu’à leur départ ! Mais dans l’ordre et la discipline comme le furent ces magnifiques démonstrations de civisme et de patriotisme.

    Vive l’Algérie

    Mus
    3 mars 2019 - 23 h 00 min

    Encore une lettre lue en son nom et dans laquelle, malgré tous les dangers qu’elle fait peser sur l’avenir du pays, il ose encore parler de candidature à la magistrature suprême! Pourquoi cette énième lettre, dans les pénibles circonstances que traverse actuellement le pays et dont Bouteflika et son clan sont les seuls responsables devant Dieu et le Peuple? Ils sont responsables du martyre de feu Benkhedda comme ils le seront pour d’autres martyrs qui tomberaient encore et en nombre à partir de demain et plus encore dès l’annonce de l’acceptation du dossier de candidature du candidat alité et virtuel par le Conseil Constitutionnel parasité par les serviteurs du président. S’agissant de cette lettre, elle est attribuée à celui qui se trouve, en ce moment solennel, entre les mains de médecins étrangers payés par le citoyen algérien qui peine à joindre les deux bouts et à se faire soigner dans les hôpitaux publics délabrés du pays. Que comporte cette prétendue lettre? de vagues promesses comme bien d’autres faites dans le cours du printemps arabe et jamais tenues à ce jour, ce printemps, véritable courant révolutionnaire qui revient en force ces jours-ci. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, dès demain un nouveau printemps algérien s’imposera pour permettre au peuple algérien de prendre en charge son destin par lui-même. Cette lettre n’engage en rien le grand absent et puis sa santé chancelante pourrait très bien l’entraîner plus tôt que le 18 avril vers la demeure finale et éternelle où il devra répondre de ses actes commis ici-bas, sur terre. Il s’engage à organiser une conférence nationale que l’opposition réclame depuis plus d’une décennie, mais en vain. Une conférence nationale, si les élections se tiennent et s’il est – que Dieu nous en protège- réélu serait organisée de bout en bout par le pouvoir. Ce dernier a presque tout prévu sauf l’actuelle détérioration majeure de sa santé qui a rendu caducs tous les calculs des proches conseillers et alliés du président virtuel. Aussi, comme tout régime autoritaire, voire dictatorial comme celui instauré par Bouteflika à son profit personnel, familial et clanique, le régime actuel ne s’est jamais inscrit dans une perspective d’alternance, mais dans celle de l’éternité. Dieu a voulu que cela se passe autrement avec la grave détérioration récente de sa santé déjà précaire depuis des années et ne devant, en principe pas lui permettre de prétendre même pas au 4 ième mandat. Alors pour satisfaire l’ego du candidat impotent, le régime civil et militaire a inventé cette conférence pour permettre au candidat virtuel de terminer sa vie assis sur le koursi et, si Dieu le lui permet, d’inaugurer la grande mosquée pour plaire au Seigneur et si possible l’aéroport international pour plaire aux hommes. Si cette conférence se tient, elle sera donc une parodie de conférence comme l’ont été les pseudo consultations sur les derniers amendements constitutionnels de 2016. Les opportunistes et autres marionnettes qui avaient joué le jeu du pouvoir et du servile Ouyahia avaient débité dans le vide leurs sornettes, donné un quitus au pouvoir qui finalement a introduit ses propres amendements qui vont tous vers un seul objectif: renforcer les pouvoirs de la présidence sur toutes les autres institutions de la république. En fait cette conférence, si elle se tient, devrait permettre aussi au pouvoir actuel de préparer une succession au sein même du sérail – un successeur désigné par Bouteflika et ses proches pour leur assurer et garantir l’impunité et la fuite vers l’étranger, les Emirats Arabes Unis (Dubaï), par exemple, comme le dictateur déchu Ben Ali et pour maintenir le statut quo pour continuer le pillage des richesses nationales. Le maintien du régime autoritaire, répressif et prédateur actuel pourrait se faire en recourant à des compétences technocratiques dociles et sans ambition politique comme Lamamra .Par ailleurs, et pour qui connait l’ambition démesurée du président sortant, s’il est conscient, il a du dire à ses proches qu’il ne souhaite pas quitter le pouvoir chassé par le peuple combien même ce dernier paierait le prix lourd des victimes innocentes et qu’il ne partirait sur une civière que de sa propre volonté et au moment qu’il souhaiterait, faisant fi de la ferme volonté du peuple de le voir quitter le pouvoir au plus tard à l’issue du 4 ième mandat en cours. Il s’engage aussi à organiser une présidentielle anticipée, dont la date serait fixée par cette conférence organisée par le régime et pour ses intérêts exclusifs.. S’il est imposé président encore une fois par la fraude électorale généralisée et si le peuple souverain le laisserait faire, la date en question serait fixée par lui-même et avalisée par une conférence croupion, à l’image des actuels A.P.N et Conseil de la Nation. Il parle aussi de révision de la Constitution. On a vu à deux reprises (20018 et 2016) ce que Bouteflika et son régime sont capables de faire en termes d’amendements de la Constitution. Et pourtant le Peuple souverain, notamment les jeunes, a dit et ne cesse de répéter depuis le 22 février 2019 que c’est fini pour Bouteflika et son régime. Cette date est le symbole du déclenchement de la 2 ième révolution de libération nationale, après celle du 1 er novembre 1954. Enfin, ce régime corrompu qui gère l’Algérie comme s’il s’agissait d’un ranch familial joue avec le feu en prenant le peuple pour des moutons de Panurge et des égarés – dixit Gaid Salah à Tamanrasset. Ce Peuple a manifesté pacifiquement et dignement – à ce jour, du moins- et exprimé sa ferme et définitive volonté de tourner la page malgré la répression dont il est victime. En ramant à contre-courant de l’Histoire, ce régime incompétent et répressif sera tenu seul responsable pour toute autre victime civile innocente de la répression. Le peuple a dit son mot: il ne veut pas de 5 ième mandat, ne serait-ce pour une journée et exige le départ du régime. C’est clair et net comme l’a si bien écrit le poète Abul kassem El Cheb:(traduction personnelle) « Si le peuple décide un jour de vivre, le sort doit se conformer à lui et le joug doit être rompu! ». A bon entendeur.

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