Le discours d’Abdelkader Bensalah va à contre-sens des attentes du hirak

nominations procureurs
Abdelkader Bensalah. D. R.

Par Karim B. – Finalement, Abdelkader Bensalah n’a rien annoncé. Son discours à la nation, la veille des manifestations de vendredi, risque plutôt d’attiser la colère des citoyens qui réclament son départ ainsi que celui du Premier ministre, Noureddine Bedoui.

L’intervention du chef de l’Etat, ce jeudi, vient en écho à l’appel lancé par le chef d’état-major dans son dernier discours pour un dialogue visant à trouver une solution consensuelle à la crise politique qui va en s’enlisant. Un dialogue que la rue rejette en bloc car considéré comme une tentative de contourner les revendications du hirak et d’entretenir le statu quo.

Abdelkader Bensalah, qui a paru affaibli, semble prendre sur lui la lourde responsabilité de poursuivre sa mission constitutionnelle contre son gré. Non qu’il y soit forcé par l’institution militaire, mais parce que, comme il l’a précisé, le contexte dicte qu’il continue d’assurer la fonction suprême jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République qui aura toutes les prérogatives nécessaires pour conduire les réformes. L’occupant provisoire du palais présidentiel d’El-Mouradia laisse entendre, ainsi, que rien ne sera fait tant que les urnes n’auront pas tranché.

Or, les conditions sont loin d’avoir été réunies pour convaincre les citoyens de voter, ces derniers considérant que le chemin vers les élections devra être balisé par une personnalité qui ne se serait pas rendu «complice» du régime Bouteflika et de son aréopage, accusé d’avoir accaparé les richesses du pays, ou d’une instance indépendante qui regrouperait plusieurs membres répondant aux critères exigés par les manifestants qui se préparent à occuper la rue en grand nombre ce vendredi en guise de réponse à ce qu’ils pourraient juger comme une nouvelle provocation du pouvoir.

Les critiques à l’égard du chef d’état-major de l’ANP risquent d’être acerbes également car les opposants aux solutions proposées jusque-là estiment que toutes les offres faites par la hiérarchie militaire ne correspondent pas à leurs demandes formulées à travers les slogans brandis chaque semaine depuis le 22 février dernier.

Rien n’est encore réglé. Pire, la sortie de Bensalah pourrait, le harassement aidant, attiser les tensions entre les manifestants et les services d’ordre. Quoi qu’il soit, nous connaîtrons la réponse de la rue dans moins de vingt-quatre heures.

K. B.

Comment (52)

    Anonyme
    7 juin 2019 - 19 h 44 min

    J’ai retenu un discours est logique et sage , il va dans le « sens opposé » des pseudo-hirak déviant, anti armée, faussement anti système!

    Ayweel
    7 juin 2019 - 19 h 33 min

    Je ne sais quoi dire, au lieu d’avancer son état de santé comme alibi pour laisser sa place à une autre personne et de ce fait répondre d’une manière indirecte à la demande des algeriens sans perdre la face ,, il préfère annoncer par lui même sa continuité à la tête de l’etat, franchement je ne sais quoi dire. Je pense que le système s’en fou complètement du peuple et ose appliquer à la lettre la feuille de route proposée par bouteflika. C’est un jeux très dangereux, l’existence de l’Algérie est mise en jeux.

    Anonyme
    7 juin 2019 - 17 h 59 min

    Jouer sur le temps, l’usure, l’essoufflement, pour diviser, et affaiblir le Hirak s’avère une politique suicidaire
    Une « Soudanisation », où une politique du « pourrissement » du Hirak, jusqu’à son extinction
    Ca serait une politique irresponsable, et peu sage, une stratégie de vision très courte des problèmes
    Et d’un manque de maturité, et d’imagination politiques
    Les dommages collatéraux graves vont toucher, dangereusement, nos institutions, notre économie,
    Nos finances, et notre commerce extérieur bloqués, et très fragilisés, par la crise constitutionnelle, et politique
    L’endurance, l’obstination, et la persévérance à changer, et à réformer, pacifiquement,
    L’ancien système corrompu – sécuritaire

    Lyes-DZ
    7 juin 2019 - 16 h 32 min

    YETNAHAOU GAA est un label historique du HIRAK : Nouvelle gouvernance, Nouvelles institutions, Départ intégral du système, Départ de la Issaba mafieuse et surtout Démocratie Participative et Solidaire,
    La question difficile à laquelle faudrait-il répondre :
    Un groupe qui a un accès facile aux médias? ouvrirait-il le chemin de la démocratie?
    Un groupe qui arrive à mobiliser plus de personnes sur le terrain? ouvrirait-il le chemin de la démocratie?
    Un groupe qui produit plus de décibels dans les manifestations? ouvrirait-il le chemin de la démocratie?
    Un groupe plus organisé et mieux formé pour véhiculer son idéologie? ouvrirait-il le chemin de la démocratie
    Un groupe qui a plus de moyens financiers? ouvrirait-il le chemin de la démocratie ?
    par honnêteté intellectuelle refléter le débat tel qu’il est vécu par les citoyens.du HIRAK dans les rues d’Algérie. Méfions nous chers compatriotes de la 5ème colonne et les infiltrations externes qui dénaturent tout et frappent tout sur son chemin, le HIRAK devrait rester spontané et vigilant pour le recouvrement de ses aspirations légitimes et démocratiques de façon pacifique ( c’est un mouvement citoyen pacifique) ou (mouvement insurrectionnel pacifique citoyen)

    Anonyme
    7 juin 2019 - 16 h 20 min

    Son discours est logique et sage , il va dans le sens du véritable hirak et non du pseudo-hirak déviant, anti armée, faussement pro système!

    Felfel Har
    7 juin 2019 - 11 h 50 min

    Sa plaidoirie pour rester au pouvoir n’a convaincu personne. De quelle contrainte parle-t-il pour s’éterniser à la présidence? Ce qui est certain, c’est que le peuple ne veut pas de lui (et de toutes les béquilles qui le maintiennent debout) et lui oppose une fin de non recevoir s’agissant d’une élection présidentielle pilotée par l’arrière-garde de l’ancien régime. De telles élections ne seront crédibles qu’avec une nouvelle équipe aux commandes.
    Au lieu d’insister sur la tenue d’élections suspectes, il devrait se résoudre à identifier ses éventuels émissaires pour entamer les négociations avec les représentants authentiques du peuple, et à accepter le principe que TOUT sera sur la table, à commencer par un changement salutaire de tout le système, ses structures, sa mentalité, ses règles d’organisation et de fonctionnement et ses hommes.
    Ce travail de titans ne fait pas peur au peuple. Seuls ceux qui craignent pour leur avenir s’y opposent.

    57
    7 juin 2019 - 11 h 03 min

    BENSALAH OU BENKADOUR tu peut dire ce que tu veut ou tu veut quant tu veut ,je n ai pas a t écouter tu n est absolument rien du tout pour moi et tant que parachuté et usurpateur avec ton air hautain je ne reconnais pas comme tel, ton seul choix et de respecter et tout de suite la volonté du peuple tu dégage la volonté du peuple tu dégage la volonté du peuple tu dégage la volonté du peuple tu dégage

    Raminagrobis
    7 juin 2019 - 10 h 55 min

    « Cette situation m’oblige donc à continuer à assumer la charge de chef de l’Etat jusqu’à l’élection du Président de la République, et je suis parfaitement conscient de l’ampleur de cette responsabilité ». Ben voyons ! Il croit qu’on le prie pour rester encore un peu, pour terminer la « soirée ». Mais pas du tout, sourd ou quoi?
    Vous n’entendez pas les cris de 20 millions d’Algériens qui vendredisent en vociférant à l’unisson « dégage » ? Cela fait 16 ou 17 semaines que le peuple vous adresse les humiliantes invitations à dégager, et vous prétendez être « obligé à continuer à assumer…etc ». Moi, à votre place je me serais enfoui sous terre pour cacher ma honte, je serais parti m’engager dans la Légion Etrangère française, je serais parti émigrer au sud de l’Amérique du Sud. Ne croyez pas ce que vous pensez. Ne vous imaginez pas sauveur de la Nation. Mais partez tranquille ! Faites, faites, bon sang, ne vous gênez pas, prenez votre aise pour vous casser. Au contraire, on vous applaudira dès que vous vous tournerez vers la sortie. C’est promis. Vous êtes non seulement autorisé à déguerpir, mais vous êtes pratiquement renvoyé, congédié, exclu, suspendu, remercié, chassé, destitué, foutu à la porte, limogé, chassé, matroud, liquidé, viré … (ajouter d’autres synonymes SVP pour qu’il ait la possibilité de choisir le terme qui lui convient le mieux pour disparaitre). En dégageant, détacher le fil vous relie au marionnettiste AGS, vous risquez de trébucher, de tomber, de ne pas vous relever et de « nous rester » encore jusqu’à guérison. Ça on n’en veut pas. Allez, le Jardin du Luxembourg non plus n’est pas loin de l’agence AH de l’Opéra, planque où exerce encore votre fille.

    57
    7 juin 2019 - 10 h 36 min

    CHER frères et cher sœurs il nous faut tirer de leçons de ce qui se passe chez nos frères soudanais et rester vigilant restez unis restez pacifique rester prudent rester méfiant de gaid et ses sbires ils n on pas intention de lâcher le pouvoir isl nous dupent avec des longs discours a la castro et des décrets de la constitution qui vont a l encontre du souhait et la volonté du peuple c est les mêmes générations de colons depuis 62 ne lâchez pas la rue notre force réside dans l nuitée et la passivité ne leurs donnons pas l occasion de nous tirer dessus

    Abou Stroff
    7 juin 2019 - 9 h 50 min

    il semble que nous soyons condamnés à tourner en rond en attendant qu’un tsunami fasse son oeuvre (utile?).
    scientifiquement parlant (remarquez ma modestie légendaire), il est possible de souligner que le système rentier qui nous avilit et nous réduit à des « moins que rien » doit s’inscrire dans (et ne jamais dévier d’) une « reconduction simple » (voir les schémas de la reproduction de K. Marx) où tout semble « bouger » pour que rien ne bouge.
    en effet, une « reconduction élargie » entrainerait des transformations qui mettraient en péril la domination des couches rentières et provoqueraient leur déchéance. car, si le renouvellement de la société s’affranchit, grâce au travail productif, de la distribution de la rente que monopolise la marabunta qui nous gouverne, des couches sociales autonomes émergeraient et partiraient à la conquête du pouvoir.
    que feraient alors tous ceux (les chakhsiates el watania) dont le statut social du moment repose sur leur appropriation privée de la rente et sa distribution parcimonieuse pour maximiser le nombre de leurs clients? ne seraient ils pas alors des candidats potentiels pour occuper des paillasses dans un établissement renommé situé à el harrach ou à blida ou à tazoult?
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part le fait indéniable que le pouvoir ne se donne jamais mais doit être arraché des mains de ceux qui l’ont.

    Boualem
    7 juin 2019 - 8 h 45 min

    « Cette situation m’oblige donc à continuer à assumer la charge de chef de l’Etat jusqu’à l’élection du Président de la République, et je suis parfaitement conscient de l’ampleur de cette responsabilité » . C’est que dit cette marionette !
    Si vraiment il y a de la sincerité et de l’honnêteté de sa part, il aurait commencé par dire
    Tout le monde sait que c’est Gaid Salah qui tient les ficelles de toutes ces marionettes.
    Pourquoi ? Tout le monde le sait pardi ! !

    Hibeche
    7 juin 2019 - 8 h 16 min

    Je vous dis que ces gens là « mayahachmouche « , ils sont prêts à massacrer 10millions algériens. Ils n’ont pas epsilon de patriotisme, ni d’humanité. Ils sont capables de mettre toute l’Algérie à feu et à sang, comme Neron, pour rester au trône. La preuve, il dit qu’il restera jusqu’à l’élection du prochain président, sans donner de limite dans le temps, alors que la constitution contestable dont ils nous parlent, article 103, la durée supplémentaire est de 60 jours.
    Moi je propose à tous les algériens de choisir une journée dans la semaine, et en faire un pays mort (personne ne sort de chez lui, on reste à la maison ). Ils seront seuls avec leur police et leur armée.

      harissa
      7 juin 2019 - 9 h 02 min

      Pas besoin d’achever le pays en faisant  » un pays mort  » une fois par semaine ,il a déjà un pied dans la tombe !

    ZORO
    7 juin 2019 - 8 h 16 min

    Grace aux bouteflika il se trouve chef d etat de ce pays ,dans le malheur des Bouteflika il jouit de la presidence.
    SIGNEZORO….Z….

    Ammi Mourad
    7 juin 2019 - 8 h 09 min

    Hier, en voyant Bensalah en Boule à zéro, j’etais Content croyant qu’il avait enfin capitulé,

      Felfel Har
      7 juin 2019 - 11 h 07 min

      @Ammi Mourad
      La « boule à zéro » révèle plutôt que son état de santé s’est dégradé de façon alarmante. Sommes-nous condamnés à n’être dirigés que par des malades?
      Tahiyati ya Ammi.

        Ammi Mourad
        7 juin 2019 - 20 h 39 min

        Astarfirou Allah…Je ne pensais pas qu’il était malade, mais qu’on le laisse aller se reposer et Gaid prendre sa retraite…

    Kern
    7 juin 2019 - 8 h 06 min

    DU blabla c’est du BENGAIEDSALAH…réponse to day de son excellence PEUPLE ALGERIEN

      Anonyme
      7 juin 2019 - 8 h 40 min

      Gaid Salah restera à la tête de l’ANP, juste pour faire rager marocains et français. Notre ANP sera toujours diriger par des algériens patriotes.
      Espèce de mokhzani en carton va…Va t’occuper de P6, celui qui a fait de toi un esclave consentant…

        Casses toi
        7 juin 2019 - 10 h 10 min

        Patriote … S’il était Patriote il se battrai pour son peuple et non pour une caste de voyous et de corrompus.
        Quant à ses mains étrangères c’est vrai que lui c’est le vallet des minus emiratis et l’axe du mal karaté qui sont derrière le massacre des yemenites et des soudanais. Un vrai Patriote tr availle exclusivement pour son pays et son peuple, mais il ne perd rien pour attendre il a en face Dieu et le peuple.

    Sprinkler
    7 juin 2019 - 6 h 47 min

    Nous souhaitons prompt rétablissement à la montagne qui a accouché de cette souris…

    midway
    7 juin 2019 - 6 h 42 min

    tous les présidents algériens depuis 1962 ont fait ce genre de discours. Cherchez l’erreur!
    maintenant,nous sommes à l’époque; »mille milliard après A. Bouteflika ».

    TARZAN
    7 juin 2019 - 5 h 52 min

    quand on voit les condamnations dérisoires à quelques semaines pour des milliards détournés, quand on voit qui dirige le pays, le système ne fait que se renforcer

      Sprinkler
      7 juin 2019 - 8 h 26 min

      GS espérait apaiser le  » peuple  » en lui jetant quelques vielles carcasses corrompues à ronger…Mais le compte n’y est pas car c’est tout le système qui régente le pays depuis  » l’indépendance  » qui est assigné devant le Peuple ! L’ardoise que ce régime prédateur a laissé est lourde !

    A3ZRINE
    7 juin 2019 - 5 h 43 min

    Pas besoin d’attendre 24h pour connaître l’avis du peuple vous pouvez le deviner de suite. Le peuple refuse de dialoguer avec le ou les B, quoique secrètement des tractations sont en cours avec l’armée via des émissaires de part et d’autre.

    Vroum Vroum ????..
    7 juin 2019 - 3 h 43 min

    Quelle Constitution ??..L’exigence du Peuple prime sur la « Machine » , sinon on va où ? .Y’a besoin de réconcilier le Pouvoir et le Peuple Algérien , qui cédera le premier , car on est dans ce cas de figure , alors que l’intérêt est commun !… On ne peut continuer ainsi , la barre sera tellement haute qu’il sera probablement difficile de revenir en arrière …Un petit pas des deux côtés , briser la glace !!.. Sinon on va où ?

    SaidZ
    7 juin 2019 - 3 h 29 min

    Que peut-on attendre d’un has been, lui qui a été bien servi depuis l’indépendance de pays?

    Soyons Logiques
    7 juin 2019 - 2 h 31 min

    Le systeme ressuscité par Gaid Salah est en train de mener notre peuple droit au mur.Ces gens là n’ont n’ont pas le moindre mg de patriotisme.donc 1001 raisons de plus de renforcer la détermination du hirak.Pensons à nos enfants et nos petits enfants dont le systeme
    n’en a cure.Pensons à notre faune saharienne qui se fait massacrer par les predateurs qataris et emiratis qui viennent nous narguer dans notre popre pays.
    Je suis La GAZELLE,je suis L’OUTARDE,je suis le FENNEC,nous sommes aussi algériens et nous voulons ètre libres nous aussi,libres de ces prédateurs véreux moyens orientaux protégés par le système.

    Anonyme
    7 juin 2019 - 1 h 22 min

    Demain le Hirak va lui répondre.
    Bensalah ça va chauffer.

    Mon opinion
    7 juin 2019 - 1 h 13 min

    Salam,
    Comment? Sortie de crise?Mais vous êtes la crise!
    Comment accepter une quelconque proposition de sortie de crise par des gens qui sont la crise? Cela serait un aveu total d’echec de la part du peuple face à une bande de fripouilles, alors que le monde entier reconnaît à travers ce peuple une force impressionante capable de déplacer des montagnes!
    Alors que vous êtes des gens qui tombez sous le coup du droit pénal pour crimes et complicité de crimes économiques et non assistance à un peuple en danger.
    Ali Haddad écope de 18 mois de prison sans aucune amende à l’ instar d’un vulgaire voleur à l’étalage alors qu’il était prêt à donner toute sa fortune au trésor public en échange d’un passport pour l’Angleterre!
    Vous êtes des gens qui poussez aux crimes:  » Ecoutez chacun peut volez des milliards, nais surtout ne vous faites pas prendre sinon c’est 18 mois de prison ferme sans amende, allez circulez!
    Alors qu’il affirmait en prison à El Harrach : « Si vous voulez arrêter tous les véreux, il faudra construire une deuxieme prison aussi grande qu’El Harrach »
    Comment le peuple peut-il encore avoir confiance en vous? Avec tous ces mensonges, revirement de casaques et parodies de justice?
    Ou est cette enquête sur le docteur Kamel Eddine Fekhar Allah Irahmo, une parmi des milliers d’ autres qui tombe à l’eau.
    Vous continuez encore à vous moquez du peuple et bafouez constamment la constitution et ses droits les plus élémentaires.
    « le contexte dicte qu’il continue d’assurer la fonction suprême jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République. »
    À oui le contexte dicte!
    La constitution déclare un mandat de 90 jours et ne signale aucune prolongation du mandat au delà de cette date non prévu par la constitution qui est archi et totalement caduque.
    Cette constitution qui à été élaborée dans un cinéma le Majestic à Alger par des bandits de grands chemins, usurpateurs et sans consultation du peuple prouve le peu de degré d’estime qu’ils avaient pour une vie humaine.
    Pour finir mes chers frères et soeurs je vous souhaite bon courage et persévérence n’abandonner jamais votre noble combat pacifique et légitime, jusqu’à l’ultime victoire et au delà, le monde entier vous regarde pour le magnifique exemple que vous donnez.

    Anonyme
    7 juin 2019 - 1 h 08 min

    Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser.
    Niccolò Machiavelli , (Firenze 1469 -1527)

    Anonyme
    7 juin 2019 - 0 h 06 min

    Discours amplement anticipé.
    Bensalah et Gaid Salah auront une réponse cinglante demain 16e vendredi de la révolution citoyenne. Nous sommes en présence de deux octogénaires qui ont perdu le sens de la logique et mènent 40 millions de braves droit vers l’enfer. Ce n’est plus une insulte au peuple algérien. C’est un crachat à la face de l’humanité.

    Raminagrobis
    6 juin 2019 - 23 h 51 min

    Il ne se rend même pas compte que lui tient le fusil et vise le hirak, mais c’est Gaid Salah qui tire !

    UMERI
    6 juin 2019 - 23 h 21 min

    Mr Bensalah, en sa qualité de « vizir » ne peut rien offrir de plus, que d’entretenir ce slogan usé »dialogue » dialoguer, mais avec qui, personne ne le reconnait. Il attend le feu vert du « calife » G.G.Salah, pour prendre une décision, car tout le monde sait, qu’il n’est pas maître du jeu. Cette situation qui perdure, grâce a l’entêtement des vrais décideurs, risque d’entamer la crédibilité de l’Algérie, vis avis de l’ extérieur et de porter atteinte à notre économie, car, tout marche au ralenti, personne ne veut prendre de décision, de crainte d’être éjecté par la main » invisible » le temps presse, le monde nous observe, faire preuve de maîtrise de la situation, ou tomber dans la provocation et de la répression, a l’image, de la junte soudanaise, formée par Omar El Bechir.

    Syphax de Siga
    6 juin 2019 - 23 h 01 min

    Histoires de deux sourds:
    Le premier :
    – Tu vas à la pêche?
    L’autre :
    – Non, je vais à la pêche!
    Le premier::
    – Ah, bon, je croyais que tu allais à la pêche!
    L’autre:
    – Mais non, puisque je te dis que je vais à la pêche!

    Dziri
    6 juin 2019 - 22 h 55 min

    Bensalah est un pauvre bougre sans aucun pouvoir. L’ÉTAT MAJOR qui est le seul détenteur du pouvoir après avoir écarté la présidence en manipulant le Hirak est le seul responsable de ce marasme. Après l’assassinat de Abane en 57 et le renversement du GPA en 62, de Benbella en 65, de Chadli en 1992 et boutef en 2019, revoilà une énième récidive de coup d’état au PEUPLE ALGÉRIEN.

    Anonyme
    6 juin 2019 - 22 h 51 min

    qui manipule la rue et pourquelle raison

    GHEDIA Aziz
    6 juin 2019 - 22 h 33 min

    Je n’ai pas encore pris connaissance du discours de Bensalah, mais, selon les premiers compte-rendus de la presse électronique, c’est… LA MONTAGNE QUI VIENT D’ACCOUCHER D’UNE SOURIS : autrement dit, pas de quoi fouetter un chat. Que le Hirak continue !

    Anonyme
    6 juin 2019 - 22 h 19 min

    Ce monsieur n’est pas et ne sera jamais le président des Algériens. Abdelkader Bensalah est un marocain, sans aucune origine algérienne, naturalisé algérien des années après l’indépendance nationale.
    Un marocain ne saurait gouverner le peuple algérien ! La comédie a assez duré, le clan des marocains qui ont pullulé au sein des hautes instances algériennes doit partir sans attendre. L’Algérie c’est pour les Algériens, tous ces faux-algériens ont pollué nos vies.Ils doivent partir sans attendre. Ils sont des imposteurs. DEHORS !

    YALATIF YASTAR
    6 juin 2019 - 22 h 18 min

    Le faux président Bensalah persiste et signe. Sa déclaration est aux antipodes des revendications du mouvement populaire.
    La réponse des algériens demain vendredi et mardi prochaine celle de nos jeunes étudiants et lycéens.

    Observateur
    6 juin 2019 - 21 h 59 min

    Les quelques crieurs (avec les hauts parleurs) et les quelques porteurs de banderoles (avec des slogans) ce considèrent les porte-paroles (autoproclamés) du hirak (par extension du peuple) … En Algérie, les activistes islamistes et gauchistes sont très forts dans ce jeu de manipulation (des masses silencieuses)… Seule une élection transparente donne la légitimité nécessaire pour accéder au pouvoir…

    Anonyme
    6 juin 2019 - 21 h 49 min

    on vous avait bien dit que rien ne sortira de son discours et qu’ils ne sont pas prêts à répondre aux revendications populaires en cherchant encore à manœuvrer pour garder la haute main sur le processus, pour sauvegarder leurs intérêts.. .
    Anonyme
     » 6 juin 2019 – 10 h 06 min
    ces gens là ne connaissent ni la tradition de la démission, ni celle de leur propre remise en cause…Depuis 62 ils ont adopté la même ligne de conduite, celle que boukrouh a qualifié de « khéchinisme », c’est à dire « maaza walo taret » (elle restera une chèvre même si elle vole » ! C’est pourquoi aucune initiative ne viendra d’eux pour répondre à la volonté du peuple…Ils continueront à manœuvre jusqu’à la dernière seconde de leur dernier souffle …..

    Zaatchi
    6 juin 2019 - 21 h 45 min

    Decidement la politique est une affaire de dupes ou un marche de sourds et tout cela sur le dos du peuple qui n aspire qu a vivre loin de ces chamailleries.Des politiques nous parlent de concessions sur la necessite d aller vers une transition:mais messieurs les politiques au sein de la societe on ne transite nulle part mais on lutte incessament pour la production de la vie

    Vangelis
    6 juin 2019 - 21 h 43 min

    Le chef de l’État ou du moins ce qu’il en reste fait le ara en reprenant point par point le énième discours du chef d’état major. C’est dire qu’il ne peut faire ni prendre aucune initiative sans le feu vert du dernier cité.

    Dans sa litanie, il prétend rester à son poste, pourtant constitutionnellement fixé à 90 jours, jusqu’à l’élection d’un nouveau président.Vu la tournure des évènements et en particulier le blocage fait par le régime, il peut donc en violant la Constitution rester jusqu’à la fin de sa vie. Après ils nous parle de respect de ladite Constitution qui les arrange lorsqu’ils sont à court d’arguments ou d’idées pour rendre le tablier au lieu de s’accrocher tels des morpions alors qu’ils sont rejetés par toute la population à quelques exceptions près du rang des proches du régime.

    L’actuel chef de l’état, n’est pourtant pas élu et curieusement il s’y plait plutôt dans son fauteuil, même s’il n’a aucun pouvoir.

    L’Algérie des paradoxes !!

    Zaatar
    6 juin 2019 - 21 h 37 min

    Comme je le disais déjà. C’est reparti pour un tour. On va fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle où Bensalah convoquera le corps électoral et Bedoui, premier ministre, se chargera de son organisation. Le peuple, criera encore « makach el intikhabet m3a el 3issabett « , et l’élection sera encore annulée. Bensalah fera alors un autre discours à la nation, ou il expliquera encore ce qu’a constate le conseil constitutionnel, et sa reconduction dans son intérim pour que soit élu un président. Et c’est reparti pour un autre tour…le peuple a le droit de chanter en attendant.

      MELLO
      7 juin 2019 - 10 h 40 min

      Ce sera un 5e mandat sans BOUTeflika . Pourtant ce mandat supplementaire est rejete’ par le peuple. Tant qu’il y a du gateau , ils ne vont pas lacher , mais ce gateau risque d’etre amer et cette amertume sera salee.
      Le sang de tous les martyrs de la democratie – Dr Fekhar en dernier – leur giclera a la face pour les noyer a tout jamais , simple premonition.

        Anonyme
        7 juin 2019 - 19 h 40 min

        Du blabla!
        Vous dites « Le sang de tous les martyrs de la démocratie » en citant comme dernier le « Dr Fekhar en dernier ». Seul le hirak est la référence « démocratique » du peuple! Les autres « combat » c’est de la foutaise du « système »! Le « combat » de Fekhar n’a rien à voir ni avec le hirak, ni avec la démocratie (à la « Mak »)!

    Dialogue de sourds
    6 juin 2019 - 21 h 24 min

    On avait déjà Gaid Mardi qui nous bassinait avec des discours en langue de bois dur.
    Maintenant on a Bensalah Jeudi qui nous réchauffe la chorba du mardi avec un discours copier/coller.
    Et Demain on aura peut être Bedoui pour nous répéter la même chose?
    Soit on est sourds et ils essayent de nous répéter 10 fois la même chose, soit ils sont aveugles et ne veulent pas voir le peuple qui les rejettent.
    Dialogue de sourds.

    Anonyme
    6 juin 2019 - 21 h 10 min

    Sortie alibi de Bensalah!
    Quels sont les vrais motifs de l entêtement du pouvoir?
    Est-ce vraiment le respect de la construction?
    Pourtant il y a les Art. 6 et 7 de cette même constitution que GS dit aussi vouloir respecter.
    Beaucoup d Algeriens ont proposé des solutions élégantes de sortie de crise, sans enfreindre a la constitution.
    Est-ce que les avis de ces Algériens ne valent rien?
    Que cherche le pouvoir réellement? Le pourrissement peut être et une issue à la soudanaise ou égyptienne.
    On ne leur fera pas ce plaisir, on restera pacifiques, ils seront responsables, si à cause d eux, la situation économique du pays va en s empirant.
    De toute façon, quand les caisses étaient pleines, il n y avait qu eux et leur clientèle qui en profitaient.

    Antisioniste
    6 juin 2019 - 21 h 04 min

    100 commentaire…si un seul TETNAHAW GAAAA3

    Bof
    6 juin 2019 - 20 h 57 min

    Gaid (Ben)Salah vous dit :
    vous pouvez marcher jour et nuit, c’est le Système Bouteflika qui organisera les élections présidentielles.
    Au peuple de voir quoi lui répondre ce vendredi.

    Digage!
    6 juin 2019 - 20 h 52 min

    C’est pas le discours de Bensalah. C’est le discours de Gaid Salah.
    Gaid Salah ne veut rien lâcher. et Bensalah n’est qu’un porte-voix.
    Il est temps de mettre le Général face à ses responsabilités, sinon il va digager lui aussi.
    On a compris la combine.

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