Trois cibles pour un sabotage ou comment Abdelaziz Bouteflika a trahi

Bouteflika
L'ex-président Abdelaziz Bouteflika. D. R.

Par Dr Arab Kennouche – L’Algérie vit une période de troubles et de remous comme jamais auparavant. C’est tout l’héritage politique et institutionnel des années Bouteflika qui apparaît aujourd’hui au grand jour comme le projet d’une destruction programmée de l’Algérie indépendante née du soulèvement du 1er Novembre 1954. Il faut cependant, pour arriver à de telles conclusions, ne pas hésiter à réexaminer à la loupe les actions politiques d’un homme qui est passé maître dans l’enchevêtrement des décisions nationalistes et antinationalistes, de sorte que les premières apparaissent comme les plus visibles, mais les moins efficientes, et les secondes comme les plus indolores mais les plus redoutables.

C’est au moment où l’armée essaye de démêler l’écheveau de ce labyrinthe bouteflikien qu’on se rend compte, au final, que le règne de Bouteflika n’avait pour seul agenda que de détruire les fondements de l’Etat algérien, à savoir ses trois piliers : l’ANP, le FLN et le DRS. En effet, l’ex-président de la République n’a eu de cesse de s’attaquer parfois vigoureusement, parfois par personnes interposées, à ces piliers de la nation qui constituent encore aujourd’hui pour des raisons endogènes et exogènes les points vitaux de l’Etat algérien, jusqu’à son éviction de la fonction suprême. En tissant une toile immense visant à étouffer les représentants politiques et sécuritaires les plus indispensables à la continuité du projet de Novembre, Bouteflika a mis sous hypnose de façon dangereuse un nombre important de personnels jadis considérés comme des piliers de l’indépendance nationale, contre l’islamisme, le mondialisme ou le néo-colonialisme infusés désormais profondément dans le corps de la nation.

L’ANP : première cible

La hargne de Bouteflika contre ce qu’il appelait «les généraux voulant le bouffer» est sans pareil dans les annales des relations entre militaires et civils. Très tôt, dès 1999, Abdelaziz Bouteflika tente de s’attaquer de front à une institution de l’Etat, l’ANP, alors que très peu d’éléments militaient en la faveur d’un tel projet. La loi sur la concorde civile n’aurait pas pu s’appliquer sans un appui efficace de toute l’institution militaire, dont l’état-major général. Bouteflika a volontairement souillé la réputation des militaires en entamant une campagne digne des plus grandes opérations d’intoxication psychologique à la Goebbels, en faisant porter le chapeau de la tragédie nationale à l’armée, qu’il traduisit devant l’opinion islamiste par une promesse de se débarrasser des figures de proue de la lutte contre le salafisme radical : Larbi Belkheir, Mohamed Lamari, Smaïn Lamari, jusqu’à la volonté déjouée du frère de renvoyer l’actuel chef de l’armée.

Pourquoi une telle opération d’éradication de militaires qui ont sauvé l’Algérie de la guerre civile dans un contexte encore peu propice à un tel bouleversement de la donne ? N’y-avait-il pas plus urgent que de cibler une institution pourtant maîtresse du jeu et ayant démontré une résilience sans faille à extirper les ennemis de la patrie ? Depuis les débuts de sa présidence, Bouteflika forma le projet politique de redessiner l’armée algérienne, de la configurer selon un agenda occidental. Mais, pour ce faire, il fallait aussi démanteler ses structures de sécurité et de renseignement, dont le fameux DRS sous le couvert d’une nécessaire restructuration.

Le DRS : deuxième cible

Il est évident que toute la structure sécuritaire du pays constituait pour Bouteflika un adversaire de taille pour un homme appelé à régenter tout le pays à la manière du Makhzen marocain. Encore une fois, on se demande pourquoi le président déchu, avec un tel empressement, alors que l’urgence d’une reconstruction économique du pays était plus encline à asseoir sa légitimité politique, décida de restructurer tout le DRS dans un contexte loin d’être favorable à cette entreprise. Une seule réponse possible : la volonté farouche de neutraliser un redoutable service de renseignement qui, malgré des dysfonctionnements tout à fait normaux en période de troubles graves, fit figure de proue au niveau mondial dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Cet élément troublant prouve, dans le sillage du démantèlement de l’état-major, la continuation d’un agenda visant à reconfigurer l’armée algérienne sur un modèle proche du Makhzen marocain, où l’état-major et les services de sécurité sont des appendices du roi.

Ceci requerrait également le démantèlement d’un parti politique qui faisait figure de ciment de la société algérienne, dont l’idéologie de l’affranchissement à tout pouvoir extérieur constitue encore aujourd’hui un obstacle majeur à la mise en place du projet bouteflikien d’allégeance à l’Occident.

Le FLN : troisième cible

Le parti qui symbolise l’existence d’une Algérie libre et indépendante n’a connu que des déboires depuis la venue d’Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. Les convulsions partisanes ont été portées à l’extrême durant vingt ans, fissures et finalement fractures qui ont permis à l’ex-président de la République d’installer de véritables pantins corrompus aux commandes du parti de façon à s’assurer des victoires aux différents présidentielles. On se souvient des Saïdani et autres Ould-Abbès qui récitaient à merveille la partition du chef, le président de la République lui-même. La fragmentation du parti qui aurait dû entamer sa propre mutation depuis fort longtemps devait servir à affaiblir encore plus l’Etat, par un jeu subtil de substitution de l’idéologie de l’indépendance, à celui de l’allégeance. Cette démarche toute makhzénienne vient encore confirmer le projet soutenu en haut-lieu d’un ciblage programmé des fondements de l’Etat algérien tels que revendiqués dans la déclaration de Novembre 1954.

C’est en voulant reconstituer le puzzle d’une présidence interminable qu’on se rend compte du travail de sape commencé en 1999 par Abdelaziz Bouteflika sur les fondements de la nation algérienne, et dont les métastases ont disséminé sur tout le reste de l’édifice institutionnel, dont le pouvoir judiciaire aujourd’hui sous les feux de la rampe. En se retirant du pouvoir, Bouteflika a laissé un véritable champ de mines, comme du temps de la colonisation. Au moins sur trois niveaux essentiels, de par leur ancrage profond dans la viabilité de l’Etat, il importe de relever l’Algérie dans un travail de déminage urgent : l’ANP au niveau de l’état-major se doit de renouer avec ses fonctions premières de défense nationale, impliquant une remise à pied des services de sécurité, dépolitisés et soucieux d’accompagner une véritable mutation démocratique au sens d’un nationalisme authentique des partis politiques algériens.

A. K.

Comment (99)

    Magrit
    2 juillet 2019 - 14 h 14 min

    Monsieur Dihya, les discours de haine ne résolvent rien. Le mal engendre TOUJOURS le mal.
    Le bien peut PARFOIS engendrer le bien…
    Les Marocains sont nos frères et nous sommes des frères pour les Marocains. Je le constate à chaque fois: que je sois en Algérie où je suis né, en France où je réside, ou au Maroc où je voyage…

      Moh
      2 juillet 2019 - 17 h 11 min

      Dégage d’ici et du Sahara occidental !

      Abdel
      2 juillet 2019 - 22 h 34 min

      Les nations n ont pas d amis et encore moins des freres mais que des interets .rappel pour ceux qui n ont pas de memoire,l episode de 63

        Rachid
        2 juillet 2019 - 23 h 52 min

        @Magrit est un naturalisé c’est normale qu’il défends sa .. ne te fatigues pas de lui répondre.

    saad odhar
    2 juillet 2019 - 14 h 06 min

    ne vous en faites pas ,dans pas tres longtemps il sera tres regretté , par cette arriere populace qui le vous aux gemonie , car menée comme des brebis de wagons.
    c’es vrai que son frere , avec des potentats actuels ,qui font les vierges effarouchées, alors qu’ils étaient ses serviteurs les plus obsequieux , a deconné lorsque si Abdel aziz est devenu impotent ..
    maintenant toute la racaille qui a profité de l’aubaine comme des charognards se retourne contre lui

    kenza
    2 juillet 2019 - 10 h 52 min

    @algeriepatriotique

    « Pourquoi une telle opération d’éradication de militaires qui ont sauvé l’Algérie de la guerre civile dans un contexte encore peu propice à un tel bouleversement de la donne ? »

    la bonne blague

    Kassaman
    2 juillet 2019 - 10 h 04 min

    M. kennouche Vous écrivez : « le règne de Bouteflika n’avait pour seul agenda que de détruire les fondements de l’Etat algérien ».

    L’Algérie a donc été dirigé pendant 20 ans par un homme dont le seul but, la seule mission était de détruire l’état-nation Algérie.
    Et donc pour ce faire, ce « traître », a, dès que cela a été possible décidé de nous sortir des fourches caudines du FMI en faisant tout pour rembourser notre dette extérieure. Puis, parce qu’il voulait mettre en péril l’avenir de l’Algérie a constitué des réserves de change conséquente qui nous ont permis de traverser une baisse historique des cours. Continuant dans son œuvre malfaisante il a profité de l’embelli financière pour lancer d’innombrables chantiers d’infrastructures aux quatre coins du pays qui ont permis à l’Algérie de rattraper le retard accusé durant la décennie noire. Et, parce qu’on ne détruit bien un peuple qu’en s’attaquant à son système d’éducation il a fait construire des centaines d’établissements scolaires et universitaire multipliant ainsi le nombre d’étudiants par quatre. A tel point que nous avons, aujourd’hui, quasiment autant de candidats au BAC que la france.
    Il avait aussi pour « mission » de s’attaquer à l’ANP, il a tellement bien fait les choses (sic) que notre armée est entrée dans le top 20 mondial, s’est professionnalisée comme jamais auparavant. On se souvient tous ici comment notre armée à géré l’attaque de Tiguentourine, laissant bouche bée tous les services occidentaux qui voulaient nous « aider ».

    On peut bien évidemment parler des failles qu’il y a pu avoir dans sa gestion et de son obstination à rester aux commandes du pays, mais de là à dire qu’il avait carrément pour mission la destruction de l’Algérie….

      Dalila l'aveugle
      2 juillet 2019 - 13 h 54 min

      « M. kennouche Vous écrivez : « le règne de Bouteflika n’avait pour seul agenda que de détruire les fondements de l’Etat algérien » » – La réalité est bien visible monsieur. Des usines fermées, l’enseignement saboté, des jeunes qui se sucident en mer, le chomage des jeunes est de 75%, les malades sans médicaments, les hopitaux sans docteurs car ils ont tous fui et le dinar qui vaut rien. Et vous pensez que ce n’est pas assez ? Incroyable !

        abdelka
        5 juillet 2019 - 20 h 33 min

        Oui il a aussi construit une autoroute la chère du monde pleine de piège une mosquée qui ne sert à rien pour plus de 3 milliards de dollars est il à généralisé la corruption il ne mérite que la prison.

      Naturalisé
      2 juillet 2019 - 17 h 22 min

      Sous son règne les naturalisés et les escrocs comme Chakib Khelil et Cie étaient intouchables grace au système monté par ses complices et hommes de mains Belaiz et Louh.

      Zina
      4 juillet 2019 - 18 h 54 min

      Chiche, citez nous les centaines d’établissements scolaires et universitaires … Je ne vois pas le dénominateur commun entre les candidats passant le bac en Algérie et celui en France à part le nombre !! Parlez nous plutôt de la qualité de l’enseignement, du bagage des profs, des programmes, des conditions …. Embellie pétrolière ? Parlons-en ! Où sont passés les 1000 milliards de dollars engrangés durant la décennie 2000s par les revenus pétroliers et gaziers ? Des infrastructures ! Peut être dans le projet l’autoroute Est Ouest qui initialement estimé à près de 6 milliards de dollars a englouti près de 17 milliards et de surcroît loin d’être achevé ? Peut être que Ghoul va enfin nous expliquer le pourquoi du comment de cet grand écart. Voulez vous un exemple concret ? En tout juste 2 ans (2012-2014) la Turquie a construit un Palais qui fait 10 fois la surface de Djemaa ElDjazaïr (200.000 m2), comprenant entre autres 1150 pièces luxueuses pour un montant avoisinant 491 millions EUR !!!
      Hélas, je ne peux prendre point par point tous les « bienfaits » de Fakhamatou que vous citez, que vous êtes visiblement le seul à en être conscient …

      chana khadra
      4 juillet 2019 - 21 h 47 min

      bravo monsieur kassaman. les ingrats et ennemis de la nation veulent a tout prie denigrer ce bon president et dans le meme sens que vous je dirai dans quel etat nous etions et comment nous sommes devenus . la france nous faisait payer des taxes sur les billets et interdit de rentrer dans les aeroports entoures de militaires pointant sur nous leurs mitraillettes. les millions de logements ditribues

    Notre langue est notre identité
    2 juillet 2019 - 5 h 46 min

    anonymo
    2 juillet 2019 – 2 h 16 min « ..Diminuer les heures de la langue francaise et de la religion.. »

    Il faudrait penser par deux fois avant d’ecrire. La Religion est la base de toutes les sciences, et on en a fait des découvertes sur le Coran et pas des moindres .!!

    Pourquoi ne pas songer à limiter le français comme langue vivante et prendre l’anglais à sa place et lui donner le temps qu’il faudra sans pour autant renier notre religion ? La religion n’est pas le terrorisme comme le pensent les Pays de l’Ouest et Israel qui tend à la diaboliser.

    A bonne entendeur,,,

      Lghoul
      2 juillet 2019 - 8 h 09 min

      « La Religion est la base de toutes les sciences, et on en a fait des découvertes sur le Coran et pas des moindres .!! » – D’accord, et pourquoi alors la religion ne fait pas un peu de « piston » pour trouver un remède pour les maladies graves ? Pourquoi c’est toujours dans les pays ou la religion ne domine pas que les médicaments sont crées ? Et surtout pourquoi tous les religieux du monde se font soigner dans des pays ou la religion ne prend pas le premier plan et ou dans la plupart des cas, le soignant, ou le médecin, n’est pas religieux ?
      Et, « last but not least », pourquoi les prophéties ne veulent plus se répéter malgré que le monde est « décadant » et surtout pourquoi, par pure « coincidence », toutes les prophéties ont toutes eu lieu dans la même région ? Une dernière question a l’ignorant en religions que je suis: Le judaisme a choisi le samedi comme jour de repos et de recuillement, les chrétiens, le dimanche et les musulmans, le vendredi ? Pourquoi ont ils grillé la chaine ? Logiquement le jour de repos des musulmans serait le lundi a moins que la semaine chez eux commence a l’envers mais je le doute, car même le hébreux s’écrit de droite a gauche. Donc c’est doit être un « grillage » de chaine de jours. Pour les gens sensibles, excusez mon ignorance car je veux juste suivre la logique qui guide ma curiosité.

        Zaatar
        2 juillet 2019 - 9 h 20 min

        Bonjour Lghoul,

        Moi qui pensait être un grand ignorant en la matière, je découvre qu’on est au moins deux…

        Notre langue est notre identité
        2 juillet 2019 - 10 h 44 min

        I am surprised about your level of English.
        Vous parlez de logique… moi je suis (follow) la logique mathématique, je n’en connais point d’autre.
        Mais après un ou deux verres il se pourrait que l’on soit adepte d’autres logiques qui invoquent l’ignorance d’une manière somme toute illogique.
        A bonne entendeur,,

          Lghoul
          2 juillet 2019 - 14 h 12 min

          Puisque vous suivez la « logique mathématique », partons alors tous les deux a l’aventure – si tu le veux – . Pourquoi avons nous besoins d’avions pour aller d’Algérie a tokyo par exemple ? Comme je ne crois pas que la terre tourne autour d’elle, je propose de construire des asenceurs qui vont vers très hat vers l’atmosphère et attendre que tokyo passe en dessous de nos pieds pour sauter au beau milieu de « Tsukiji fish market » ou on verra le thon rouge se battre avec l’espadon. La seule question qui revient toujours est celle-ci: Depuis quand attendent ils l’ascenseur ?

      anonymo
      3 juillet 2019 - 3 h 04 min

      Vous etes tres naif. Si vraiment toute la science est dans le coran pourquoi les musulmans ont passe des siecles sans rien decouvrir a quelques exceptions. Et la science avance exponentiellement qu’un jour arrive rien a decouvrir presque. C’est les Saoudiens pour marketer leur religion ont initie ces soi le coran miracle (maurice Bucaille) . Certes il y a des annonces dans le coran sur la nature mais la plupart d’eux sont des observations que les gens connaissaient depuis longtemps. Et puis l’interpretation est tire par les cheveux pour en faire un rapprochement. Statistiquement avec un probabilite, c’est possible d’en faire une explication scientifique avec les decouvertes recentes dans la science. Pour resumer le tout d’apres les musulmans tout a ete mentionne dans le coran donc pas besoin d’etudier la science pour faire des decouvertes. C’est a ce point mort que les musulmans y sont. Les Saoudiens se trouvent coince avec leur loi islamique rigide et veulent se liberer et cela se montre par des rumeurs dans les les journeaux qu’ils vont ouvrir des bars pour la vente d’alcool et accessible meme aux femmes la procaine annee. Alors qu’en Algerie c’est l’inverse qui se produit grace a des gens abrutis par la religion. Le vrai etre devrait etre equilibre et se base majoritairement sur les faits et la science et ne va pas croire a la rokia et jinn.

    anonymo
    2 juillet 2019 - 2 h 16 min

    Et j’ajoute que c’est tres simple de basculer vers l’anglais. Diminuer les heures de la langue francaise et de la religion et l’ajouter a l’anglais a partir de l’annee scolaire prochaine. Donner des cours d’anglais intensifs a l’universite et les firmes. Recruter des enseignants de langue maternelle anglaise de l’angleterre, l’afrique du sud par exemple. Interfacer ces enseignants avec des classes au moins une heure par semaine et laisser les algeriens enseigner leur classes normalement. Le parler est plus important que l’ecrit si on veut maitriser l’anglais. De cette facon les eleves seront exposes au vrai anglais parle. C’est comme l’ancien temps ou on avait des cooperants francais qui nous enseigner le francais et les autres cours.

    anonymo
    2 juillet 2019 - 2 h 06 min

    l’auteur a oublie d’analyser la relation qu’a etabli Bouteflika avec la France. Tout au long de son reigne la France a supporte le Maroc contre l’Algerie dans tous les fronts. Mais sa Fakhamatohou leur donne en contre parti des privileges economiques dans le seul but de le confirmer dans son poste. La france veut nous faire avaler le Maroc par la force. L’Algerie a pris une decision tres sage de tourner le dos a la langue de Moliere et la remplacer par l’anglais pragmatique. La france peut garder son Maroc avec son francais.

    Où est passé son serviteur Ali Bendaoud ?
    2 juillet 2019 - 0 h 06 min

    Le général Ali Bendaoud intouchable parmi les intouchables comme Belaiz et Louh circule librement a l’étranger grâce a la protection des Français, il a exercé d’abord a nos ambassades en Suisse ensuite en France les années 2000 pour s’occuper des biens de la famille de Bouteflika et ses proches.

      MELLO
      2 juillet 2019 - 6 h 54 min

      Voila un chapitre que notre fakhamatou Gaid Salah n’a pas osé toucher, car lui même , au retour en 2005 , des pas bonnes pratiques du clan etaient entre ses mains.

    Anonyme
    2 juillet 2019 - 0 h 03 min

    Que tous ceux qui ont participé à cette gabegie connue d’avance (certainement par les études de prospective de tous les services) reconnaissent leur échec, rendent le tablier et demandent pardon au peuple et laissent plus compétents, intègres et honnêtes mener ce beau pays à bon port. Il est inconcevable que l’ex président ait pu faire tout ce mal sans la complicité et la cupidité de tous ceux qui ont occupés les fonctions. Les professionnels de la chitta et tous ceux qui ont gravité autour évacuent les lieux, il y va du salut du pays.

    KIF KIF
    1 juillet 2019 - 22 h 42 min

    Certes ces trois cibles,mais vous avez oublie la quatrième et la cinquième les plus dévastatrice d’une république;L’injustice et la corruption généralisée,qui pousse les citoyens a la désobéissance et a la révolte;le dégout et la haine envers la mère patrie;mais grace à Dieu et les millions de chahid morts pour cette belle nation;les traitres ingrats et crapules n’ont pas réussi,que Dieu tout puissant sauve notre mère patrie des mains de s…. et des voyous sans scrupule Amène

    Quand je vois les photos...
    1 juillet 2019 - 22 h 15 min

    …d’Essebsi et de Bouteflika sur la une d’AP, je me dis qu’ont-ils fait au Bon Dieu les maghrébins pour mériter ces grabataires entamés de leur vivant, encore sur le Koursi, par les escarres avant leurs morts !
    Et le comble ! C’est qu’ils trouvent des moutons de Panurge pour les soutenir à 80 % !
    Ne risquerons-nous pas d’être à nouveau victime de notre cécité ?

    Anonyme
    1 juillet 2019 - 21 h 43 min

    Une légende rapporte qu’un sage chinois, il y a de cela plusieurs siècles, conseiller de son empereur, confia à ce dernier : «Si vous voulez détruire un pays, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durer des décennies et coûter cher en vies humaines. Il suffit de détruire son système d’éducation et d’y généraliser la corruption. Ensuite, il faut attendre vingt ans et vous aurez un pays constitué d’ignorants et dirigé par des voleurs. Il vous sera alors très facile de les vaincre.»
    Extrait d’un autre article AP où tout est dit.

    On se moque de certains pantins des pays d’Afrique qui profitent eux et leurs proches des richesses internes au même temps ils appliquent à la lettre les consignes de leurs maîtres pour maintenir délibérément leurs pays dans le sous-développement permanent sinon ils seront renversés à leur tour.
    Pensez-vous que nos dirigeants sont si différents ? Personnellement, je vois dans les comportements beaucoup de similitudes avec ces pays d’Afrique, il est temps que le ménage se fasse.

    UMERI
    1 juillet 2019 - 21 h 21 min

    Apres « Sif El Hadjadj  » brandi sur nos têtes par Bouteflika, voila, le « purgatoire » instauré par le Général Gaid Salah, sur conseils, de « nos amis » Emiratis, dont le but est de faire exploser notre pays, a l’image de la triste réalité de la Libye, de la Syrie et du Yémen. En cas de dérive, G.S, sera entièrement responsable devant l’histoire.

    Anonyme
    1 juillet 2019 - 19 h 34 min

    Je trouve l’article dénué de bon sens car si une rétrospective avait été faite depuis le décès du président Boumédienne vous auriez vue que le mal a commencé par la destruction des entreprises nationales, la suppression de toute planification et de toute stratégie à court et moyen terme à celà s’est ajouté l’islamisme qui commencé par la création de salle de prière dans les entreprises ou les bras cassés passer leur journée de travail. L’UGTA avec l’introduction de l’article 120 et le SGT ont brusquement fait changer les mentalités des algériens et c’est à ce moment que la médiocrité a pris naissance et les compétences ont commencé à fuir . Puis la décennie noire à commencé (bien préparée par Abaci Madani et son compère Ali Belhadj). Heureusement que l’armée notre arme de salut a mis fin à l’élection électorale gagnée par quelques kiilos de lentilles et de pois chiches et en faisant voter les morts et les vieux et les analphabètes en leur dessinant le numéro sur la paume de la main. Ils ont fait multiplier le taux de natalité à tel point ou aujourd’hui rien ne suffit ni école, ni logement, ni lit d’hôpitaux et la multiplication de rapaces. Avant 99 les hommes se terraient chez eux dès 17h et évitaient de communiquer même avec les voisins. Les commerçants étaient raquétés sinon ils payaient de leur vie. Avez-vous la mémoire courte? Avez-vous oublié? les caisses étaient vides mais à la venue Bouteflika les caisses se sont remplies, il a libéré l’expression et traité certains journalistes et heureusement pas tous de tayabate el hamman ce qui est vrai d’ailleurs. Il a mis en place des projets importants en place pour créer des emplois pour les jeunes (Ansej, Angem) et qui ont été détounés par ceux qu’on devrait poursuivre aujourd’hui (commissions). Le métro et le tramway, l’autoroute (est-ouest) et des routes d’évitement des villes, des logements gratuits pour tous ceux qui n’ont pas les moyens, des aéroports, des hôpitaux etc. A mon avis les vrais responsables se sont ceux qui étaient chargés d’appliquer les instructions et tous les partis dont les élus en dépendent en premier le FLN post indépendance.

    صالح/ الجزائر
    1 juillet 2019 - 19 h 10 min

    Les défauts ne peuvent pas être abrégés uniquement dans la déstructuration des trois cibles énoncés : l’ANP , le DRS et FLN , il faut citer aussi d’autres lacunes dans l’économie , l’industrie , la politique étrangère , la santé , l’agriculture , le régionalisme éhonté et étouffant … mais le pire de tous c’est d’abuser de la morale des algériens par différentes sortes de corruptions à petite et à grande échelles .
    Il faut rappeler que plus de 1200 entreprises étatiques ont été proposées à la vente , que l’Algérie qui a refusé le projet Desertec manquait d’électricité et importait les dérivés de pétrole , et malgré les sommes colossales perdues dans le domaine agraire et pastorale continue à importer de l’orge du blé , du lait et dérivés et autres légumes secs … .
    On dit souvent quand le bâtiment va tout va , mais l’Algérie , qui a été soit disant transformée par les courtisans en BTP de construction et distribution de logements pour la clientèle loyale de la Moualate et de col nacol , allait mal durant deux décennies .

    Anonyme
    1 juillet 2019 - 19 h 07 min

    Première cible  » le peuple algérien » avant l ANP le DRS puisque ils étaient tout deux à son ordre et ont laissé faire pdt ses 4 mandats .C est facile de tiré sur l ambulance maintenant . lol

    Anonyme
    1 juillet 2019 - 19 h 04 min

    vous divaguez monsieur .l’homme qui a sauve l’algerie l’a developpe lui a restitue son rang parmiles grands de ce monde a ete trahi par sa sante et par les traitres mesquins qui mangent dans tous les rateliers .il rugussait comme un lion .mais dommage lebon dieu a voulu autremment .

    Anonyme
    1 juillet 2019 - 18 h 36 min

    Ce traitre doit être jugé, puisqu’il a sollicité un 5e mandat pour laisser son frère le minable Saïd poursuivre la destruction du pays, IL DOIT ÊTRE JUGÉ ET LE LAISSER CREVER EN PRISON, pour le mal incommensurable qu’il a fait à l’Algérie et à son peuple.

    Anonyme
    1 juillet 2019 - 18 h 26 min

    @DYHIA-DZ

    Un joueur marocain a même osé remercier les Algériens de supporter l’équipe marocaine (???).
    Tout est bon pour démoraliser l’ équipe nationale Algérienne avec la complicité des traitres internes et leur presse à 1 dirhem.
    Malheureusement nous n’avons pas des dirigeants patriotes intelligents, pour mettre fin à ces provocations des marochiens qui aiment boire dans les eaux usées.

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