FFS : «Les injonctions de Gaïd-Salah donnent prétexte à des ingérences étrangères»

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Le FFS appelle au sens des responsabilités. PPAgency

Le Front des forces socialistes (FFS) considère que l’injonction du chef d’état-major adressée aux autorités civiles de convoquer le corps électoral le 15 septembre «si elle venait à être exécutée, aggraverait la crise car elle met en péril l’unité et la stabilité du pays tout en donnant prétexte à des ingérences étrangères pour préserver leurs intérêts économiques et sécuritaires». «Il est encore temps que le régime se ressaisisse et réponde aux exigences légitimes de la révolution populaire du 22 Février, à savoir le changement radical du régime, le départ des symboles et des représentants du pouvoir déchu et l’amorce d’une transition démocratique dans le pays», estime le parti dans une déclaration signée par son premier secrétaire national, Hakim Belahcel.

Pour le FFS, «si les tenants du pouvoir font preuve d’une réelle volonté politique, il est encore possible de parvenir à une solution consensuelle en s’engageant sur la voie d’un dialogue sérieux, inclusif et transparent, que les acteurs politiques et les représentants de la société civile appellent de leur vœu tout en exprimant leur rejet du pseudo dialogue destiné à valider ce scrutin présidentiel et leur mise en garde contre les coups de forces électoraux».

Le FFS souligne que la feuille de route de Gaïd-Salah «ne vise qu’à maintenir le statuquo» et à «perpétuer le régime», et «constitue un énième coup de force, ne répondant pas aux aspirations populaires et ne mobilisera que ses promoteurs et leurs clientèles». Le plus vieux parti de l’opposition «dénonce par avance toute velléité du pouvoir de recourir à des mesures de pression et répression visant à intimider et à faire peur à la population pour la forcer à adhérer à cette feuille de route» et «exige la libération immédiate» des détenus d’opinion, dont le moudjahid Lakhdar Bouregaâ, et «l’arrêt du harcèlement sécuritaire contre le mouvement révolutionnaire pacifique».

K. B.

Comment (5)

    Ayweel
    7 septembre 2019 - 20 h 05 min

    Hélas. ..Hélas, je dois le dire, bien que ça me fait mal au coeur, le FFS que je respectais, son combat pour pour une Algérie libre et démocratique depuis sa création ; que je ne peux nier. Le FFS en tant qu’ecole Où toute une génération d’après indépendance s’est formée, ce FFS et mort et enterré un certain jour de 2010 Où il a cautionné la réélection pour le troisième mandat du chef d’elissaba. Aujourd’hui Le FFS, comme le FLN, doit être mis au musée Où il sera protégé des apprentis sorciers.

    Anonyme
    7 septembre 2019 - 7 h 54 min

    Je ne reconnais plus le FFS qui se mue chaque jour en parti avant-gardiste et progressiste dans la lignée des Abane,Ben M’hidi,Boudiaf et tant d’autres.Tant mieux car l’Algérie a besoin d’un contre poids face à la virulence des forces obscurantistes et conservatrices qui ont pris l’armée en otage pour continuer leur oeuvre de destruction des forces vives du pays tournées vers l’émancipation du peuple notamment sa jeunesse.

    Syphax de Siga
    6 septembre 2019 - 20 h 45 min

    En effet, Bernard Kouchner le fameux docteur pyromane français et son acolyte Bernard Henri Lévy, se frottent les mains et salivent déjà : tous les ingrédients des interventions « humanitaires » leur sont offertes sur un plateau d’argent. La Issaba ne recule devant rien.

      Syphax de Siga
      8 septembre 2019 - 10 h 21 min

      Aux Doubabjis de service qui mettent leurs pouces en bas : il ne vous sert à rien de nier la vérité et la réalité. Lors des guerres et des batailles, les déserteurs qui sont passés à l’ennemi sont accueillis mais aucune confiance n’est faite en eux. Qui a trahi les siens, trahira ses nouveaux maîtres, qui savent ça et ne font jamais d’exception. Ces nouveaux maîtres pour éviter une trahison fatale par les déserteurs accueillis et ne pas avoir à les surveiller H24, et les éliminent par précaution, comme des poulets, dans le déshonneur.
      El 3okba likoum ya eddoubab In chaa Allah.

    Zaatar
    6 septembre 2019 - 18 h 58 min

    Si le problème n’était que Gaid Salah et sa clique il aurait été résolu quoique avec un petit regret. Il aurait suffit de promettre à GS ainsi qu’à toute sa famille et ses proches de ne pas être poursuivis en justice et qu’ils seront libres de garder tout ce qu’ils ont pris illégalement comme tout le reste de la scala qui est en prison. Mais le problème, le vrai, viendra des suivants, ceux qui voudront établir les règles, régir la transition, organiser la présidentielle…etc. ce sont ceux-là qui seront la source des nouveaux maux du pays car tous lorgneront, comme les précédents, sur les richesses du pays et les avantages à obtenir en occupants les postes clés et adéquats au sein du pouvoir et du système. Je peux vous assurer que ça sera à couteaux tirés, même si maintenant on ne veut pas en donner l’air. Cependant, on arrive à soupeser le degré de l’animosité qui anime les un envers les autres, ceux qui ont des visées vers le pouvoir. Bataille rangée en perspective peut-être. A moins que GS ne joue des tours à tout le monde, et il en a les moyens.

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