Pour une Algérie plus unie, plus juste et plus entreprenante

société injure
L’Algérie avant tout ! PPAgency

Par L’hadi – Ce n’est pas faire injure de dire que dans notre société, où une simple rumeur devient vacarme, de dire qu’il existe un sentiment délétère, de haine, d’irresponsabilité qui tend à se propager dans l’opinion comme parmi les élites.

Tout en moi s’insurge contre cet état d’esprit qui voudrait qu’une nation comme la nôtre doive s’en remettre, pour accomplir son destin, à des Erostrates des temps modernes qui veulent mettre en poussière le temple Algérie ou à des marins d’eau douce de la politique qui se croient capables de tout régler ou contrôler (…).

Ma lucidité m’a immunisé contre toute forme d’idéalisme ou d’utopie dans la vision des grands problèmes qui se posent à notre société et la façon, surtout, dont on doit essayer de les résoudre.

Je sais que c’est à l’épreuve des réalités qu’on mesure la validité d’un projet de gouvernement et à leur contact qu’on se voit parfois contraint de réviser ou différer telle action ou telle réforme qu’on pensait immédiatement réalisable.

A la lumière de ce qui vient de se passer, chacun doit comprendre que la conviction première du bon citoyen algérien est de privilégier la cohésion nationale, et non les facteurs d’affrontement et de division. Ne nous laissons pas abuser par l’appel des sirènes de la division : un Etat fort, c’est aussi une nation rassemblée.

A mes yeux, le respect de l’autre et la recherche du consensus sont parfaitement compatibles avec l’affirmation d’une volonté politique et des choix qui en découlent, pour peu que ceux-ci restent fidèles aux valeurs fondamentales de notre République.

En ces temps difficiles pour la jeune nation algérienne, j’y souligne mon ambition d’une Algérie à la fois plus unie, plus juste et plus entreprenante, soucieuse de sa souveraineté, mais aussi déterminée à refuser le conformisme ou les effets de mode de nombre d’experts, d’intellectuels et, hélas, de dirigeants qui ne croient plus possible d’empêcher la dilution du politique dans les jeux de miroirs de la société du spectacle.

Quant au brave bon citoyen algérien, lui aussi, ne se laissera pas guider par son humeur, ses émotions. Des émotions qui peuvent dépendre d’une multitude de facteurs… par exemple du plumage ou du ramage de tel ou tel bonimenteur dont la seule conviction est l’absence de conviction.

Les Algériens qui s’identifient à l’autorité souveraine de la Constitution et mettent l’accent en affirmant que les événements survenus ces derniers jours n’ont pas vu la victoire d’une Algérie contre une autre, ni une idéologie contre une autre, mais la victoire d’une Algérie qui veut se donner les moyens d’entrer forte et unie dans le troisième millénaire, sont des citoyens qui font leur devoir.

Primauté des devoirs sur les droits. Respect absolu de la loi. Tout est dit et éclaire le chemin du modèle de vie en commun qu’il nous faut continuer à bâtir pour être forts dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

Nous devons nous préparer à relever les défis et les enjeux qui assaillent la jeune nation algérienne, non pas en imitant les autres mais en assumant notre identité qui est le ciment de notre cohésion.

L’Algérie avant tout !!!

L. H.

Comment (4)

    Elephant Man
    13 novembre 2019 - 9 h 09 min

    « relever les défis et les enjeux qui assaillent la jeune nation Algérienne, non pas en imitant les autres mais en assumant notre identité qui est le ciment de notre cohésion ».
    « L’Algérie avant tout !!! ».

    Anonyme
    12 novembre 2019 - 12 h 01 min

    Bah c’est sympathique cette vision des choses , mais il y a des gens qui ne veulent pas de la cohésion sociale mais préfère la déconfiture , certains vont même à affirmer, sans m’empêcher de le dire et avec un sale culot de leur part : »que le Hirak est une manipulation mise en place par le pouvoir « baatho-islamisto-arabe » pour faire dévier le peuple du changement et de la démocratie… » rien que çà, voyez comme ils font dans le ridicule. Oui bien-sûr que l’État Algérie doit reprendre son souffle , doit nettoyer et cureter à fond ses entrailles et canalisations administratives et politico-financieres parce que le chemin reste encore long, qui plus est que le temps est joué pour les tenants du pouvoir de cette nation. Que tout aille pour le mieux.

    Momo
    12 novembre 2019 - 11 h 34 min

    Wallah yal khawa j’essaye de comprendre, en vain, pourquoi AP prête ses colonnes à un propagandiste zélé du pouvoir qui, il y a à peine 3 jours prenait de haut MONSIEUR Bouregaa à qui, de façon sarcastique et mal élevée, il souhaitait un ‘tout de même’ prompt rétablissement.
    Quelqu’un qui méprise à ce point une figure de proue du mouvement de libération nationale, vieux, malade et emprisonné par la junte militaire pour avoir exprimé une opinion, peut-il encore être crédible quand il parle de fraternité, de cohésion nationale et de toutes ces expressions lénifiantes dont on se passerait volontiers dans un moment de vérité comme celui-ci.
    Ce … L’hadi devrait méditer le verdict d’hier prononcé par une justice aux ordres contre les porteurs du drapeau Amazigh avant de débiter ses sornettes sur la ‘république apaisée, fraternelle..,,,,´
    En fait, il nous dit en termes sybillins: une république fraternelle est une république qui lorsqu’elle vous donne 100 coups de fouets vous oblige à dire merci et à nettoyer le fouet.
    Had la république garde-la pour toi ya lahass errangers. Wallah tat Nahaw Gaa . Insha Allah.

    Anonyme
    12 novembre 2019 - 8 h 48 min

    Vous me semblez en retard d’une guerre.
    Les  »Erostrates » sont passés, et le temple s’il y en a eu un, a été réduit en cendres. Comme Alexandre Grand né durant l’incendie du temple, le mouvement populaire est né le 22/02/2019 suite au saccage du pays.

    Ils sont où les droits, les devoirs, lois, la constitution ? La seule loi en vigueur, est celle du plus fort, du pouvoir, du système pourri.
    Tout un speech superflu pour nous dire que nous devons composer avec ceux qui ont tout fait pour eux et mis en faillite le pays. N’est ce pas eux qui ont fracturé le pays, mis les uns contres les autres ? Pour assouvir leur amour du pouvoir.
    Permettez-moi de douter de votre lucidité, et autant de votre vision.

    Cependant, je partage vos idées concernant la cohésion nationale.

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