Ces forces de l’obscurantisme qui veillent au grain à l’ombre du pouvoir

salafistes gouvernement-walis
Avec le même pouvoir, les islamistes ont de beaux jours devant eux. D. R.

Par Saadeddine Kouidri – Dans son discours entamé par un «bismillah» orné, long et roucoulant, comme s’il  préparait un voyage au royaume des dieux, lors de la réunion gouvernement-walis du 17 février 2020, le Président parle de «l’identité» qui est traduite dans la presse, reprenant certainement le communiqué officiel, par «l’identité nationales» (nationales au pluriel). Ce rajout et cette faute d’attention ne peuvent être qu’un message sibyllin qui peut signifier. Ce rajout et cette faute d’attention ne peuvent être qu’un message sibyllin qui peut signifier : nous ne séparerons pas la religion de l’Etat, nous ne toucherons ni à l’amazighité ni à l’arabe et nous n’ajouterons pas la langue de «yetnahaw gaâ». Nous resterons amazigh, arabe, musulman, pour ne jamais être citoyen algérien. En un mot, le système politique ne retient pas que nous sommes Africains et Méditerranéens, parce que c’est évident. Il ne retient que ce qui est équivoque à l’image de sa politique.

Ceux qui luttent pour l’abrogation des identités meurtrières étaient déjà fixés suite à la recommandation du Président faite à la commission des experts, celle de ne pas toucher aux «thawâbit», les constantes. Les forces de l’obscurantisme à l’ombre du pouvoir veillent au grain pour que l’identité algérienne reste un moyen de division et non d’enrichissement. Ils ne veulent aucune autre interprétation que celle de maintenir les identités qui ont fait plus de tort que de bien. Comment prôner la démocratie, qui est la parole du peuple, tout en drapant l’Etat d’une religion ? Les premières Constitutions avaient omis l’amazighité et avaient fait du tort au peuple. Aujourd’hui, tout en la reconnaissant, elle demeure un facteur de division et, en sus, ils utilisent la pureté de la langue arabe pour nier l’arabe algérien.

Chadli, en agréant le FIS, avait légitimé l’utilisation de la religion à des fins politiques. Bouteflika s’en est servi pendant vingt ans jusqu’à oser un 5e mandat. Si les juristes maintiennent dans le projet de Constitution que l’Etat a une religion, on devine à quel avenir ils nous projettent. Ils maintiendront leur Algérie nouvelle dans la zone clair-obscur.

Seul le peuple pouvait intervenir pour sauver l’Etat

La presse rapportait que lors d’une seule année dans la décennie 2000, on a compté presque 13 000 émeutes, toutes dénonçaient parfois le manque, d’eau, d’électricité, de routes, de transports, d’emplois, etc. Si, aujourd’hui, ces privations n’ont pas comme raison le manque d’argent comme l’affirment les officiels, ne serait-il pas plus simple de répondre sans attendre aux doléances des citoyens de ces zones abandonnées par l’octroi d’une enveloppe financière et un protocole qui permettent à l’élu local de puiser un puits en attendant de relier ses zones aux réseaux d’alimentation en eau, d’acheter un groupe électrogène ou l’installation de panneaux en attendant de les connecter aux réseaux d’électricité et du gaz, d’ouvrir une cantine, de construire un dispensaire, une classe d’école, de préserver l’environnement ? Rappelez à l’élu et à tous les responsables locaux leurs hautes responsabilités et les risques qu’ils encourent quand le minimum vital n’est pas fourni au citoyen !

Le changement du système n’est pas dans le changement des hommes mais dans les méthodes de gestion et de communication. La gouvernance n’est pas de charger les responsables mais d’énumérer et répéter inlassablement les tâches qu’ils doivent accomplir jusqu’à faire parvenir le message aux oreilles des commis chargés de ce travail et légitimer de cette façon la demande du citoyen y compris par la manifestation. L’émeute annonce l’incompétence des services publics et dans de tels cas, ce n’est pas les manifestants qui doivent être blâmés mais les partis politiques, les associations, l’élu et les responsables des services administratifs et techniques.

Dans son discourt aux walis, le Président commente le documentaire «Zone d’ombre» en affirmant que les intervenants dans ce film «n’ont aucune appartenance politique». Dans ce cas, le Président sous-entend que la misère est un choix. Dans la «zone d’ombre» ne plane que le dénuement. Quant au reste, c’est-à-dire dans les zones moins «sombres», c’est la violence de l’Etat et de ses acolytes qui ont dissuadé le citoyen d’approcher les partis politiques avant de transformer certaines de ces organisations en coquilles vides et d’autres en des gangs de corrompus, des clans sans vergogne. C’est la raison qui a fait que seul le peuple pouvait intervenir pour sauver l’Etat de l’effondrement. Il faut juste rappeler au Président que le Hirak non plus n’a pas d’appartenance politique à cause des sévices menée pendant des décennies par le pouvoir sous différentes formes, qui vont de la corruption des décideurs à l’islamisation de la société, contre toute représentation démocratique du peuple et qui a mené à la situation catastrophique que nous connaissons.

La leçon qui se répète et qui ne trouve toujours pas d’échos, porte un préjudice au pays, est que la gestion de l’Etat ne peut être efficace que par la présence de partis politiques démocratique qui permettent l’alternance au pouvoir. Seules les organisations démocratiques et les libertés sont à même d’éviter les dérives des institutions de l’Etat et les préserver de l’injustice, de l’abandon des plus démunis, de l’émigration clandestine des jeunes. Faut-il souligner que le racisme, l’appel au meurtre, à l’inégalité envers les femmes, aux violences particulièrement envers les enfants ne sont pas des opinions et leurs condamnations doivent s’exercer tout le temps et en tout lieu, y compris par le simple citoyen ?

Rappelons juste que la souffrance n’a pas été la cause du Hirak comme le font croire certains sur l’autre rive. La cause de ce mouvement a été le ridicule du pouvoir, celui de présenter le cadre d’un vieil impotent pour une 5e candidature à la présidence de la République. Le Hirak ne présente pas de revendication sociale mais exige le changement du système politique qui a mené le pays à la dérive. Ce système politique dit libéral avait l’adhésion de dirigeants occidentaux, des islamistes, des partis politiques, de l’UGTA qui, aujourd’hui, veulent se déculpabiliser en employant un nouveau terme, celui de ‘issâba pour faire oublier leur forfait. D’autres «essuient le couteau» sur les généraux pour apparaître comme innocents, eux qui les côtoyaient et qui ont accompagné le régime pendant plusieurs mandats

De jeunes adolescents interviewés dans le documentaire «Zone d’ombre» projeté lors de la rencontre gouvernement-walis, montre qu’un an a suffi pour que jusqu’aux zones oubliées par l’Etat depuis des lustres, des adolescents clament leurs revendications à la manière de leurs frères aînés du Hirak. Ce documentaire fait par la télévision gouvernementale sur une commande du Président témoigne qu’il y a plus d’une zone abandonnée par l’Etat. Il approuve donc, des années après, les milliers d’émeutiers et les centaines de citoyens qui ont été emprisonnés, violentés et parfois torturés pour l’avoir dénoncé. Quelle honte que d’entendre au même moment de hauts responsables déblatérer sur la fidélité au serment de Novembre lorsqu’ils entendent juste un point de vue qui diffère du leur sur la lutte de libération.

L’expérience des échecs successifs des partis politiques démocratiques ont appris au peuple que les services de l’Etat étaient là pour brimer toute association qui tentait de le mobiliser en l’informant des injustices commises en son nom. Le peuple s’en est éloigné et apparaissaient pour beaucoup démobilisé. On s’aperçoit aujourd’hui que le peuple avait jugé que le rapport de force n’était toujours pas en sa faveur. C’est une nouvelle génération connectée qui surgit non pas du néant mais des stades et des campus nourris des épopées de leurs aînés. Elle entraîne la majorité du peuple et fait la force du Hirak, par son caractère pacifique. La jeunesse est un point commun entre la Révolution du 1e Novembre 1954 et celle du 22 Février 2019. L’autre point commun est la fréquentation du milieu non pollué par le système politique colonial de l’un et des clans de l’autre car si la première jeunesse était formée de hors-la-loi anticolonialistes, la seconde était à l’écoute des émeutes et avait le stade comme terreau. Les deux jeunesses, à 65 ans d’écart, partageaient la même spiritualité, la protection des démunis et la dénonciation de l’injustice par la consolidation des libertés. La politique dans ce cas ne serait-elle pas la spiritualité de l’Homme moderne ?

Notre jeunesse actuelle s’est servie à bon escient de l’Internet. Cela n’a pas toujours été le cas et risque de ne pas le demeurer comme sous d’autres cieux.

Le paradoxe est que la politique du pouvoir en Occident a de plus en plus d’impact sur les jeunes en rupture avec la société. Si, dans les années 1950, ils sympathisaient avec les luttes de libération et particulièrement celle que menaient le peuple vietnamien, ils ont viré leur cuti aux côtés des moudjahidine afghans dans les années 1970 et des salafo-djihasites en Syrie des années 2000. Ils rejoignent la politique du pouvoir dominant tout en s’éloignant géographiquement de leur pays et non de sa politique. Un deuxième paradoxe est l’attitude de ces islamistes qui combattent la culture et le mode de vie occidental chez eux, qu’ils qualifient d’impie, tout en rêvant de s’établir dans les pays chrétiens.

Ces contradictions semblent tenir du revers de la médaille de la Toile qui fait que «la richesse de connexions d’un espace militant est un indice de risque potentiel en termes de rupture avec la société globale. Plus l’espace en question est connecté à d’autres espaces ou foyers idéologiques, à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire national, sous les formes les plus variées, plus il a de chance de devenir un espace stratégique dans l’expression» de l’extrémisme et de l’obscurantisme.

Dans son discourt aux walis, le Président a mentionné la création éventuelle d’une Cour constitutionnelle indépendante qui se prononcera sur les litiges opposant les différents pouvoirs. Les discours qui ne sont pas suivis par des actes nous rappellent le proverbe qui affirme que «le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions». Quand on apprend qu’au moment du discours des actes d’injustices, révoltants, se multiplient, à l’instar de cette femme qui se fait expulser de la ville parce qu’elle refuse de porter le voile , parler dans ce cas d’une Cour constitutionnelle qui se prononcerait sur les litiges opposant les différents pouvoirs semble surréaliste, quand on sait que l’Etat dispose de centaines de milliers d’agents incapables de protéger une citoyenne à cause de ces institutions qui demeurent en «zone obscure».

Le plus urgent n’est-il pas d’éclairer ces zones pour que le citoyen puisse entrevoir la République démocratique, sociale et laïque et faire du Hirak son institution d’alerte.

S. K.

 

Comment (29)

    ISLAM
    1 mars 2020 - 8 h 55 min

    Prier du matin jusqu’au soir,aller aidé les personnes influents ou y’a un intérét;raconté des mensonges et faire la comédie toute son existence cela veut dire c’est de la manipulation et de l’hypocrisie;quelqu’un peut me donner le nom d’un dirigeants islamiste du FIS ou autres qui est honnète,qui est sincère,qu’il est de bonne famille,qu’il avait un passé parfait,personnellement je ne connais aucun,le contraire c’est des personnes à plusieurs facettes,à plusieurs positions, ça dépend de son intérét;est-ce que avant l’arrivée de ces escrocs on était pas Musulman,le contraire solidaire généreux sincère,et c’est grace a notre croyance qu’on a put chassé l’occupant

    Vert ,blanc et rouge.
    1 mars 2020 - 2 h 58 min

    Nous devrions ouvrir bien nos yeux et rester derrière notre armé,nous avons lès salafistes à l’intérieur avec quelques ennemis et a l’extérieur lès zitotsky,makisky et lès benêtsky qui veulent libyeniser L’ALGÉRIE.

    Anonyme
    29 février 2020 - 22 h 41 min

    ceux que vous dites est faux.

    larry
    29 février 2020 - 22 h 34 min

    L Algerien n est pas contre sa religion , mais il est contre ces fanatiques, intégristes que sont ces salafistes, wahabbistes qui veulent prendre le pouvoir en Algerie et instaurer un khalifa pour nous faire vivre dans le moyen-age. c est la vision du FIS. Le Hirak ( le Peuple Algerien ) veut la libérté , la solidarité . l Unité , la justice et la Démocratie.

    BRUXELLES
    29 février 2020 - 19 h 44 min

    Y’a a3jabba, des êtres que se revendique imam. Musulman qui prêchent la parole du Dieu la journée et la nuit vont donner des renseignements sur les fidèles aux ennemis de l’islam, juste pour une carte de séjour et quelques euros, où est l’islam dans tout ça, par connaissance des causes aucun dirigeant du parti du fils n’est honnête. n’est un vrai musulman, tous des opportunistes infidèles et criminels

    chaoui40
    29 février 2020 - 19 h 38 min

    Je vous propose une constitution simple et pratique qui consiste en un seul article :
    Article premier et dernier : Le peuple algérien est souverain. Il est le seul à décider de la religion, des lois, des droits et de la gouvernance du pays.
    Quant on s’inspire de Occidentaux, il faut savoir qu’on s’inspire des « républiques ». Les républiques ont toutes renversé des monarchies pour les remplacer par des régimes politiques bourgeois qui, au final, ne valent pas mieux que les monarchies. Demandez aux Français ce qu’ils vivent ! La « constitution » est un code de vie qui ne vaut pas mieux que la charia, ne vous en déplaise. J’affirme qu’elle est même plus équitable. J’en veux pour preuve que ce sont les riches valent mieux que les pauvres devant le … juge !

    Anonyme1
    29 février 2020 - 19 h 14 min

    Les hypocrites et dangereux devant leurs ordinateurs et dans lès réseaux sociaux ils insultent lès salafistes et lès mardis et vendredis sortent avec eux la main dans la main.nous continuerons à faire nos efforts pour lutter contre l’idéologie des wahabites et les benêtistes.

    La Issaba
    29 février 2020 - 17 h 44 min

    La Issaba qui contrôlent le pays depuis le règne du dinosaure Boutflika qui en faites n’es
    partit que de la devanture médiatiser pour se planquer derrière le rideaux avec les véritables
    Seigneur qui ont dépouillés l’Algérie entre famille et cousin, cousine planqués pour la plupart
    chez notre anciens colonisateurs avec tout le confort et les courbettes,
    quand à nous autres petits enfants de Moudjahid qui n’ont pas eu la chance d’aller sur le banc des écoles
    n’avons le droit qu’à la Hogra et quelques miettes par ci par la alors qu’il ne devrait pas avoir un seule
    Algériens en dehors de son pays si cette Issaba accroché comme des poux sur une tète ne veut pas partir!
    Ni Pardon Ni Oublie ne vous inquiétez pas !! continuer de libérer les grands dealers et assassins pendant que vous enfermez de simple journaliste et de marcheur Kabyles ou autres .

    Brahms
    29 février 2020 - 17 h 12 min

    Pour ma part, un religieux n’a rien à faire au gouvernement. Regardez sur la photo, ils sont avec des barbichettes comme les chèvres, des scandales et des chemises de nuit à sa balader, à haranguer les citoyens du matin au soir. Qu’ils aillent donc au boulot ces feignants, dans des usines pour que l’Algérie exporte et engrange des devises. Mais, malheureusement, ils sont incapables alors ils se réfugient dans la religion en montant la tête des faibles pour donner du crédit à leurs ragots en tous genres. Ces islamistes veulent quoi : 1 à 4 femmes, plein de marmots et attendre que le Gouvernement leurs fassent des logements sociaux pour les loger avec leurs biches et marmots.

    Anonyme
    29 février 2020 - 15 h 43 min

    C’est l’Algérie de la vérité et de labour fhoula c’est pas les colles blanches

    Hmed hamou
    29 février 2020 - 13 h 48 min

    1- Association des « oulema » musulmans « algeriens ». Voilà une des Sources principale de tous les malheurs Algériens payée avec l’argent des contribuables pour creuser la tombe de la nation !
    2- Youm al 3ilm, le 16 avril de chaque année l’Algérie célèbre Youm El-Ilm. date correspond à l’anniversaire de la mort de Abdelhamid Ben Badis, figure emblématique du mouvement réformiste (frerrots) musulman en Algérie. Youm El 3ilm, journée célébrée dans toutes les écoles de la ripoublique en chantant et en récitant du chi3r (la poésie), des anachide (chants religieux)… seule domaine d’excellence de notre illustre, 3alem, savant national et par extension de son illustre association de 3oulama,… 3oukema al chi3r al mouslimine. Quant au savoir, si quelqu’un en a vu qu’il nous raconte, on demande à voir. Ah oui, en plus du chi3r ils font un peu de l’astronomie, un hobbie, à leurs heures perdues. L’ astronomie lunaire principalement et uniquement d’ailleurs ( observation de la lune pour fixer le début et la fin du mois de ramadan ( obseravation du hillal ramadan et 3id al fitr et layla achek! Des scientifiques en sciences exacts, bidoun al check, les vrai bien sur, des koufar, ont établi des calendriers lunaires pour les millions d’années avenir mais nos illustres 3oulema continuent à scruter le ciel toujours dans leurs salon feutrés, autour d’un plateau de makraud, sans téléscope, sans lunette longue-vue, sans jumelles et sans même à l’œil nue ! Ils s’en donnent même pas la peine. Pourquoi faire ? Ils attendent, qu’on leur rapportent qu’un berger du hijjaz aurait vu la lune pour s’aligner dessus….etc etc
    3- Construire un « état » qui ne disparaîtra pas avec la disparation des hommes ! En voilà du lourd !
    On nous a vendu l’espoir de construire un état en dure en béton armé qui ne disparaîtrait pas avec la disparation des hommes et on nous refourgue un système amorphe, gluant qui ne disparaîtra pas sans la disparation de l’état lui même , de tout l’état voire de la nation tout entière…
    J’ai cité ces trois points, le trépied de notre imaginaire national. Si Un trépied constitue en principe une base et un appui solide
    Comment ce fait t’il que tout est bancal! Si on ne peut pas toucher au fondements, et encore moins aux fondateurs des fondements, sans risquer une hystérie généralisée et une crise existentielle grave voire fatale, comment espérer objectivement changer un système qui s’y repose de tout son poids. Peut etre le plus simple est de remettre en cause le peuple. C’est lui le problème et la source de ses problèmes, il n’est pas à la hauteur de ses fondements et des fondateurs de ses fondements !il n’est pas à la hauteur, ingrat et ne prend pas la mesure de sa chance qu’il a et du bonheur dans il patauge ! Notre Ex récent fakhamatouhou, néanmoins fakhamatouhou pour toujours, descendant spirituel en direct ligne de notre fakhamatouhou fondateur en chef, auteur de l’ajustement révolutionnaire et des légendaire chèques en blanc , a dit : » on ne peut pas faire le bonheur d’un peuple malgré lui »! En une phrase il résume tout. C’est pour ça qu’être fakhamatouhou n’est pas à la portée du commun des mortels.
    Moralité de l’histoire, les hirakistes peuvent toujours courir et vendredire c’est pas demain la veille qu’ils arriveront à changer le système. Il peuvent toujours changer tous les hommes, « yanahiwham ga3 », mais il ya tout un fossé entre yatnahaw ga3, « qu’ils partent tous » et changer un système boulonné, soudé et qui par escence conçu pour durer contre vents et marée, conçu pour ne pas disparaître et encore moins de changer avec le changement des hommes, par notre fakhamatouhou père fondateur en chef, dont on est tous fier.
    D’où la question à deux sous: au lieu de s’acharner à vouloir changer un système de gouvernance en changeant les gouvernants, même tous les gouvernants, nahiwham ga3, ne serait-il pas plus judicieux d’essayer de changer plutôt notre système de penser à nous ! Chacun à son petit niveau. Je sais c’est plus long, plus dure, un travail sur soi, c’est discret et moins festif… Alors, marchons…

    SaidZ
    29 février 2020 - 13 h 47 min

    C’est bon, on a tous compris. Le peuple en a avalé pas mal de pilules depuis 1962.
    Fini le temps où l’information était prisonnière d’elmoudjahed et de zahia benarous, fini les documentaires sur les poissons. Aujourd’hui, l’information est relayée à la vitesse de la lumière, rien ne se cache, tout se dévoile!
    À chaque fois que la mafia, le cabinet noir, se retrouve face à la réalité populaire, ils nous sortent la carte ISLAMISTE , yew faqou!

    C'est Bien Beau
    29 février 2020 - 13 h 14 min

    Islamiste la journée et affairistes collabos la nuit,c’est la meme méthode de nos ex collabos de la guerre de libération,et pour avoir le coeur net,il suffit d’enquété sur les ex Emirs repentis les hauts dirigeants du parti terroristes réfugiés a l’étranger et vous comprenez les règles du nouveau Islam made in Algéria,tout est halal sauf d’etre intègre et loyale,humain et généreux,patriote et honnète

    Anonyme
    29 février 2020 - 12 h 25 min

    Excellent Mr Kouidri!!!
    Si le pouvoir cède ou s appuie une fois de plus sur les islamistes pour ne pas répondre aux revendications du peuple à savoir revenir à la vraie identité algérienne et l influence et seulement l influence des différentes périodes de son histoire ,séparer la religion de l état ,nous allons revivre un cauchemar .
    Nous ne sommes pas des arabes, nous ne sommes pas tous musulmans pourquoi nier les faits et forcer les algériens à être ceux qu ils ne sont pas et les rendre schizophrènes ?
    Le pouvoir doit absolument revoir » ces constantes qui ont été imposés » avec maturité et sagesse et permettre à une Algérie heureuse et fière de vivre un avenir radieux…y en marre des querelles intestines de traîtres vendus aux pays du Golf et de l Egypte !!!

    TNT
    29 février 2020 - 12 h 08 min

    La mafia Italienne à toujours utiliser les voyous et les criminels pour sa survie, et comme nos dirigeants ressemblent comme une goutte d’eau à cette mafia calabrese, c’est du Kif Kif ;;;;

    Azul
    29 février 2020 - 12 h 06 min

    Notre réponse au terrorisme ne peut être que multiple, afin d’y inclure toutes ces dimensions. Elle doit être à la fois sécuritaire, économique, culturelle et éducative.

    Karamazov
    29 février 2020 - 11 h 47 min

    Iben moua je n’ai pas envie de feindre d’être surpris rien que pour faire semblant d’apprendre que la régression féconde entamée il y a 15 siècles vient tout juste de commencer.

    Alors que le Hirak elladi zoulzila le système ne fait que révéler ma athqala la société.

    Ce n’est pas le pouvoir qui a caché Belhadj c’est la société, ce n’est pas le pouvoir qui fait crier kheliw Belhadj itm …. c’est le Hirak.

    Alors qu’on n’essaie pas de nous faire croire que c’est le pouvoir qui a réveillé un Belhadj endormi pour buguer le Hirak.

    Celui qui surfe sur la vague ne l’a pas forcément inventée. Et à supposer qu’il l’ait fait, et alors ? El Harbou khida3a non ?

    loklan
    29 février 2020 - 11 h 18 min

    Encore un autre journaliste qui a poussé aux pieds du club de mediapart mais qui contrairement à benzatat critique l’ arabisme importé. A celui ci je répond « Nous resterons amazighs, musulmans, pour d’ autres arabisés ou non croyants et méditerranéens pour être Algérien plus que jamais. Vous dites que les obscurantistes à l’ ombre du pouvoir se servent de l’ identité pour diviser, vous avez raté un épisode, ils ont essayé de toutes leur force et se sont cassés les dents sur le Hirak qui a déjoué leur manipulation. Au final l’ identité à fait bien plus de bien que de mal, le problème est donc cet obscurantisme qui pousse à l’ ombre du pouvoir et non l’ identité elle même. Nous devons garder la perche et non leur tendre, le hirak a su le faire. Renouer avec son Amazighité originelle c’ est renouer avec la méditerranée car c’ est son unique place de prédilection contrairement à l’ arabité qui a pour place épicentrique de prédilection la mer rouge. Vous êtes de plus contradictoire, vous parlez de citoyenneté Algérienne pour mieux la plomber par l’ Africanité, une Africanité par ailleurs que je ne reconnais pas car elle est source d’ insolence agressive de la part des sahéliens, un motif et une justification pour les subsahariens qui vous disent, en terre Algérienne, avec une extrême arrogance  » je suis en Afrique ici ! Je suis chez moi !! » de surcroît suivant un plan de colonisation de l’ Algérie connu. Souvenez seulement des espions sahyon à ghardaïa. Un marasme tsunamique qui, si nous avions pas été là ( lanceur d’ alerte) sur AP, pendant des mois et des mois de manière acharnée, aurions connu probablement le pire au point que l’ occident ayant été pris en flagrant délit de son plan immigrationniste démoniaque a lancé une cabbale contre l’ Algérie de wacisme quand elle a réagit à ce danger imminent. Autant vous dire que le MAK etc c’ est peanuts à côté. Parlez nous donc d’ Algérianité, pas d’ Africanité, ALGERIA FIRST. Mon continent est à l’ horizontal et il va du maroc à l’ egypte et il n’ est pas vertical, ce qui n’ empêche pas toutefois de garder de bons contacts amicaux.

    lhadi
    29 février 2020 - 11 h 07 min

    Il y a une inquiétante réalité que les myopes, tête penchée sur l’entêtement, ont tendance à oublier, pour ne pas dire à mettre sous le tapis : l’existence d’un ennemi intérieur qui obère toute chance de développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée dans toute sa diversité, moderne et conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    La responsabilité qui habite tous ceux qui aiment le pays autant que leurs parents impose de ne pas succomber aux appels des sirènes de la division.

    L’intérêt du pays invite mes compatriotes à suivre le chemin de la sagesse qui exprime davantage l’idéal de notre république : celui d’une cohésion nationale et sociale renforcée, d’une vie politique modernisée, d’une Algérie apaisée et respectueuse des engagements de chacun.

    Quant au Président de la république, il doit être animé par le devoir de vérité, de volonté et d’humilité, qui lui vaut en premier lieu. Investi d’un pouvoir souverain, il n’en demeure pas moins un fils de la république, un citoyen parmi les autres. Si élevée l’idée que je me fais de sa fonction, je ne crois pas à cette dimension proprement monarchique qu’il est convenu de lui attribuer.

    La vocation du président est, certes, de se tenir au-dessus de la mêlée pour mieux rassembler et se porter garant de tout ce qui fait l’histoire, le destin, l’âme de la nation. Mais ses prérogatives lui font aussi obligation de s’engager pleinement dans la conduite des affaires du pays, en vertu de cette relation directe qu’il est le seul à détenir avec le peuple tout entier.

    C’est l’esprit même de nos institutions voulues afin que la république parvienne à réconcilier efficacité de l’action et légitimité démocratique sur la base d’un principe fondamental : tout commence avec le peuple, tout émane du peuple.

    Le chef de l’Etat doit incarner ce principe, qui lui impose notamment de donner la parole aux algériens sur les sujets qu’ils jugent essentiel pour l’avenir du pays.

    Je tiens à rappeler que la constitution algérienne doit être scrupuleusement respectée par tous les citoyens algériens et en premier lieu par le garant de la loi fondamentale de la république, en l’occurrence le Président de la république.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Mounir Sari
    29 février 2020 - 11 h 00 min

    Pour un état civil non islamiste et non militaire!!!!

    Badreddine
    29 février 2020 - 10 h 54 min

    Wallah je ne comprend pas ce que vous ecrivez si le peuple veut cette politique vous et moi on est que quelques voix on a qu´a respecter les urnes sans critiquer les autres je suis un vrai democrate azul.

    Ekker yehma w'ouemkan Ik
    29 février 2020 - 10 h 43 min

    Le vide doré. Ia été confirmer en Arabie S le role de sub agent

    HOUMTY
    29 février 2020 - 9 h 45 min

    SALAM L’KHAWA…. Wallah walou, aprés les plus de 10 ans de viole, de tueries, de massacres, de voles qui ont aboutie a plus de 250.000 morts, ils n’arriveront JAMAIS au pouvoir, ni avec l’aide de la c.i.a et ni celle du mossad, car L’ALGERIEN est vacciné a vie contre ces BOUCHER barbus qui méritent d’aller TOUS EN ENFER a leurs tête l’assassin ali bel hadj.Cette fois çi c’est le PEUPLE entier qui prendra les armes contre ces SA.. VIVE L’ ALGERIE et son A.N.P

      Anonyme
      29 février 2020 - 14 h 47 min

      oui khouya,yatik saha!

    Anonyme
    29 février 2020 - 9 h 05 min

    « Les discours qui ne sont pas suivis par des actes nous rappellent le proverbe qui affirme que «le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions». »
    Le proverbe !!!!!

    Anonyme
    29 février 2020 - 8 h 59 min

    Ces forces obscurantistes que côtoient sans gêne des responsables du ffs ou du rcd…
    Wel fahem a déjà tout compris depuis longtemps…

    Anonyme
    29 février 2020 - 8 h 38 min

    Ce pouvoir est tellement maladroit qu’il finira par se faire exploser tout seul. C’est lui qui poussera les jeunes à la révolte mais cette fois violente. Pour reconstruire le pays il faudrait des dizaines de milliards d’euros et l’adhésion de la majorité des algériens. Le pouvoir n’a ni l’un ni l’autre. Il n’y a que quelques rêveurs qui croient qu’on va miraculeusement calmer le peuple. Les 13000 émeutes dont parle dont parle Mr Kouidri vont un jour former une méga-émeute qui va tout exploser. Ce n’est qu’une question de temps

    Zaatar
    29 février 2020 - 8 h 32 min

    On a très bien compris. Un message clair. Quel est le meilleur moyen de se pavaner tranquillement en haut? Eh bien c’est très simple, il suffit de foutre la m… en bas. Et ce notre système il connait très bien…

    Réseau 16
    29 février 2020 - 8 h 32 min

    Tant que le pouvoir en Algérie est illégitime;les intégristes barbares et les voyous sans loi,ni foi; issue des partis Harkiste FLN RND, vont continues à faire le beau et le mauvais temps;c’est voulus,c’est écrit et on pourra rien faire,a part une nouvelle révolution au début pacifiste ou sinon à une vitesse supérieure

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