Islamisme et berbérisme : pourquoi il faut sortir de la dualité obsessionnelle

FM Printemps berbère
Ferhat Mehenni dirigeant une manifestation du MAK en 2007. New Press

Par Youcef Benzatat – Votre réponse à mon texte «Voilà pourquoi je ne suis pas solidaire du Printemps berbère» laisse entrevoir une tentative désespérée de réduction de mon propos à la rhétorique obsessionnelle exprimée par ce mouvement identitaire. Celle de contester la conception de notre identité nationale, imposée par le pouvoir, par son affiliation à la sphère civilisationnelle arabo-islamique, et la volonté de lui opposer une identité amazighe qui s’inscrirait dans un cadre «civilisationnel» transnational, nord-africain, «tamazgha».

En atteste le choix du qualificatif de votre mouvement par «Printemps berbère» au lieu de «Printemps algérien». Ce qui vous fait dire, en s’adressant à ma personne, que «vous vous positionnez dans le camp adverse, celui des badissistes». Pour vous, donc, où on adhère à l’idéologie berbériste où on est avec les badissistes ! Vous conviendrez que c’est une réduction trop simpliste qui vient confirmer votre rhétorique dualiste qui balayerait d’un revers de la main toutes les nuances que j’ai précisées dans mon analyse pour ouvrir la voie à une troisième opportunité qui se situerait au-delà de cette dualité. Cette troisième voie transcendant la dualité antagonique, arabo-islamisme contre berbérisme, serait articulée autour d’une citoyenneté émancipée de toute référence ethnique et son inscription dans une algérianité métissée et transculturelle. Seule condition pour une refondation nationale qui consacrerait le parler algérien comme langue nationale. Le parler algérien derja, entendu comme la langue tamazight enrichie d’apports exogènes depuis des millénaires et non pas en tant qu’«arabe algérien», comme le définissent, faussement, les idéologues intéressés et les linguistes d’occasion.

L’inscription dans cette dualité obsessionnelle, qui est à l’origine de la revendication du multiculturalisme par la plateforme du «Printemps berbère», constitue une véritable barrière à la perception de cette troisième voie, que l’on peut qualifier d’algérianisme. Car, la revendication du multiculturalisme, entendue comme une volonté de ghettoïsation des cultures locales, constitue par essence un obstacle aux interactions interculturelles, qui empêcherait le processus d’acculturation nécessaire à la formation d’une identité nationale transcendant tous les particularismes locaux. La formation d’une identité nationale, produit d’une acculturation indéfinie entre ces différentes expressions culturelles locales, constitue un gage de formation d’une citoyenneté identifiée autour d’un intérêt commun partagé par tous les membres de la communauté nationale. Elle laisse aussi, et surtout, la porte ouverte à l’interculturalité avec les différentes cultures de l’humanité entière pour atteindre l’universel.

L’absence d’un dialogue interculturel entre arabo-islamisme et berbérisme aura pour conséquence de pousser les uns et les autres vers une impasse insurmontable. Les uns recherchant l’hégémonie culturelle sans partage, et les autres vers la recherche d’une autonomisation dans le souhait d’un fédéralisme à caractère ethnique par la partie la plus modérée et par un séparatisme territorial par les plus extrémistes.

C’est dans cette perspective que je considère le «Printemps berbère» comme l’expression d’une quête de la pureté ethnique, par le truchement de la revendication de l’identité culturelle dans le cadre d’un ensemble multiculturel à l’échelle nationale. Puisque, dans notre cas, la culture est l’expression de l’ethnie qui la véhicule et par extension de la confédération ethnique à laquelle elle est solidaire par un référent commun, en l’occurrence le tamazight.

C’est un non-sens de dire qu’il y a des arabophones parmi les militants du «Printemps berbère», puisque tamazight est le point de focalisation sur lequel s’articule la revendication multiculturelle.

Les revendications caractéristiques de la modernité politique et sociale, de droits de l’Homme, de démocratie, de laïcité, de liberté de conscience, enfin, de l’universalité, etc., tels que consacrés dans la plateforme du «Printemps berbère» sont, en vérité, un leurre. Parce qu’ils tombent sitôt sous la contradiction et ne résistent pas à une conception de la citoyenneté caractérisée par une homogénéité nationale. Ces considérations n’auront du sens que si elles s’inscrivent dans des valeurs communes et un intérêt commun à tous les individus qui composent la nation.

Quant à la revendication de la derja dans la plateforme du «Printemps berbère», cela participe de la même stratégie discursive des berbéristes pour légitimer la revendication du multiculturalisme.

On est donc en droit de conclure que l’on a affaire, avec le «Printemps berbère», à une volonté inconsciente de repli identitaire dans la pureté ethnique et sa ghettoïsation culturelle par rapport au foyer national. Cette volonté inconsciente de repli identitaire peut refléter en définitive une inaptitude au besoin d’émancipation vers la transculturalité et aux valeurs de modernité politique républicaines.

Cette volonté inconsciente de repli identitaire est commune aux sociétés traditionnelles confrontées au processus de transition vers la modernité. C’est une résistance psycho-politique qui a été théorisée par le philosophe serbe Radomir Konstantinovic dans son ouvrage Filozofija palanke (La philosophie de bourg), dans lequel il écrit que «la philosophie de bourg est prétentieuse, provinciale, misérable à la fois, celle qui se construit sur l’expérience manquée, sur la simulation systématique, sur l’universel vide et abstrait et sur le manque de sujet». Elle serait l’expression d’un «nous» cantonné dans une région enclavée, qui entend se préserver de toute intrusion culturelle et ethnique exogène, d’où le rejet de toute forme de métissage et d’acculturation. Radomir Constantinovitc contribue avec ses moyens à la mort de l’identité, depuis qu’Adolf Hitler avait provoqué son effondrement, comme l’avait fait avant lui Friedrich Nietzsche, par la mise à mort de Dieu.

C’est dans cet esprit que j’ai fait le parallèle entre la recherche de la pureté ethnique, culturelle et identitaire des berbéristes et le nazisme, entendu dans son acception extensive. Bien évidemment, les considérations antisémites et expansionnistes ne sont que l’imagination de mauvaise foi de mes contradicteurs.

Y. B.

 

Comment (116)

    Anonyme
    26 avril 2020 - 21 h 11 min

    Ah les délires obsessionnels de M. Benzatat, qui ne peut cacher son aversion pour la culture amazighe sous le vernis du métissage. Pour masquer ses propres travers on les fait porter sur les autres.
    M.Benzatat est un jacobin qui confond unité et unicité. Pour lui l’unité ne peut se faire que sur la base de l’uniformité des citoyens. On doit avoir des citoyens identiques parlant la même langue, sauf qu’à la différence des baathistes ce n’est pas l’arabe littéraire qu’il rêve de voir s’imposer partout et uniformément sur tout le territoire, mais « l’arabe populaire » dite derja (petit progrès certes, mais relatif). Mais la persistance de l’utilisation de tamazight dans certaines régions du pays constitue un obstacle pour l’accomplissement de ce dessein. Alors on diabolise ce qui souhaitent le maintient de cette langue. On fait passer les berbéristes pour de dangereux racistes ethnicistes alors qu’ils ont avant tout pour leur écrasante majorité des revendications strictement culturelles (notamment la défense de Tamazight pour éviter sa disparition et permettre l’avènement d’une Algérie officiellement et réellement plurilinguistique).
    Alors pour appuyer cette thèse selon laquelle les berbéristes sont des ethnicistes racistes, on leur attribue à tort des revendications de pureté raciale, et on leur oppose le concept mondialiste de métissage. C’est une double imposture.
    Premièrement les berbéristes ne revendiquent pas la pureté raciale de l’Algérie. Ils affirment seulement que la base, le socle de l’Algérie est amazigh. Oui c’est vrai nous sommes majoritairement d’origine amazighe (ce qui ne signifie pas exclusivement). En quoi cela doit-il constituer un problème..
    Deuxièmement cette notion de métissage pour refuser Tamazight, est un non sens, ceci d’autant plus que les berbériste ne souhaitent pas faire de Tamazight la langue officielle unique de l’Algérie, mais juste une de ses langues aux côtés d’autres langues. Il n’y a évidemment aucun pays au monde qui peut prétendre être constitué d’une population à 100 % d’une même origine, cela n’ empêche pas chaque pays de revendiquer une identité et une origine qui correspond à celle de la majorité de sa population. Allez dire aux Grecs qu’ils ne sont qu’un peuple hybride, métissage de Grecs, Phéniciens, Perses, Romains, Slaves et Turcs. Allez dire aux Espagnols que l’identité espagnole n’existe pas, qu’ils ne sont qu’un mélange d’Ibères, de Celtes, d’Amazighs, de Carthaginois, de Romains, d’Arabes, de Germains (Vandales, Alains, Suèves,Wisigoths..), sans oublier les Basques). Allez dire aux Russes qu’ils n’existent pas, qu’ils ne sont qu’un mélange de Slaves, de Scandinaves (Suédois surtout) et de divers peuples asiatiques (notamment du Caucase et de Sibérie). Pareil pour les Italiens (Celtes, Etrusques, Romains, Carthaginois, Germains, Amazighs, Arabes, Vikings…), les Allemands (Celtes, Romains, Germains, Slaves…). Même les Japonais ne sont pas ethniquement purs. Dans tous les pays il y a une identité de base correspondant à l’origine de la majorité de la population, ce qui n’exclut pas le multilinguisme, que les berbéristes appellent de tous leurs voeux, contrairement à M.Benzatat qui veut une Algérie uniforme où seule la derja sera utilisée.
    L’avenir de l’Algérie ne se fera que sur la base de la tolérance linguistique et culturelle (comme ce fut longtemps le cas avant que les idéologues dogmatiques baathistes tentent de faire de l’Algérie un laboratoire pour expérimenter leurs délires arabistes.
    L’unité doit se faire sur la base de l’adhésion à des valeurs communes, et non pas sur la base d’une culture arabiste uniciste imposée et contrainte. Elle doit s’inspirer de la main, capable d’allier habilité et souplesse lorsqu’elle exploite l’autonomie de ses doigts en position ouverte, et fermeté et solidité lorsqu’elle est en position fermée. Alors qu’avec les unicistes jacobins, la main est rigide, comme lorsqu’elle a ses doigts attachés par une ficelle.
    Les Etats les plus puissants et/ou les plus avancés sont des Etats fédéraux, où possèdent au minimum une organisation territoriale décentralisée (USA, Canada, Russie, Brésil, Inde, Allemagne, Chine, Suisse, Belgique…).
    Puisque M.Benzatat prétend sans aucune preuve que le fait que le mouvement berbère ait revendiqué également le développement de la derja, et des droits démocratiques et sociaux pour l’ensemble des algériens comme une ruse pour masquer des visées ethnicistes voire sécessionnistes (rien que cela), et bien moi je me permet du coup d’avancer que la promotion de la derja voulue par M.Benzatat n’est qu’une ruse pour masquer le vrai objectif, celui d’éradiquer totalement et définitivement la langue et la culture amazighe (la politique d’arabisation par l’arabe classique n’ayant pas réussie à atteindre totalement cet objectif). D’ailleurs M.Benzatat l’avoue à demi mot, puisqu’il souhaite faire de la derja la langue unique des Algériens.

    Youcef Benzatat
    26 avril 2020 - 20 h 06 min

    Le chantage identitaire pour légitimer la tyrannie

    Youcef Benzatat (publié sur le Matin en décembre 2012)
    L’intellectuel algérien libre, lorsqu’il s’exprime sur sa société avec sincérité et objectivité, il rencontre trois résistances farouches qui lui valent à chaque fois un lynchage en règle. Celle du système de pouvoir totalitaire, autoritaire, liberticide et corrompu, celle des Berbéristes identitaires, figés dans les ruines de notre histoire et les islamistes, qui comptent parmi les plus violents et les plus intolérants et qui sont entrain de se faire rattraper par les Berbéristes en ces temps d’incertitude et de confusion.
    Je republie le texte ci-dessous, paru sur la presse algérienne en décembre 2012 et qui est toujours d’une actualité brulante.
    La confusion dans la loi fondamentale du religieux et du politique, par l’entremise de la charia à travers l’article 2 de la constitution dans toute action normative, constitut sournoisement ! un outil de répression tyrannique contre l’éveil du citoyen et contre ses aspirations, universellement partagées, celles d’égalité des droits, de participation politique et d’épanouissement culturel.
    En effet, l’article 2 de la Constitution, qui consacre l’islam comme religion d’État, bloque toute possibilité de souveraineté de l’État et de sécularisation de la société ; seules conditions à même de favoriser l’émergence et l’épanouissement de la citoyenneté dans le cadre d’un régime politique pluraliste. Il convoque systématiquement le droit canon (la charia) dans toute élaboration juridique du statut personnel, réduisant ainsi le citoyen à n’être qu’un sujet dépourvu de liberté de conscience et la femme à n’être qu’une mineure éternelle recluse dans le cadre du code de la famille. La confusion dans la loi fondamentale du religieux et du politique repose principalement sur un système de production du discours identitaire puisé essentiellement dans l’idéologie arabo-islamique dont le contenu est articulé dans sa totalité autour de la charia.
    La charia désigne la voie tracée par Dieu (Tariq ou Sabil) et sert à proscrire le droit. La notion de voie prend ainsi le sens de loi. La charia devient un système cohérent qui tend à réaliser la conformité de la cité des hommes à l’ordre du Dieu. Elle a été entendue dans le sens de normativité ou de réglementation. Comprise dans ce sens, elle est constitutive d’un système qui tend à embrasser tous les aspects de la vie du citoyen, de même qu’elle tend à régenter tous les secteurs de la vie sociale : les relations privées, l’économie, le droit public, l’organisation des pouvoirs politiques, le culte, la foi, y compris même l’enseignement et l’Éducation nationale. Ce système rempli de normativité et qui se veut lui-même normatif, sacralisé, se refuse au changement, il est immuable et inaltérable. Il est répété tel quel depuis des siècles. C’est au nom de ce discours que parle l’islam politique et le nationalisme conservateur, dont ils tirent la légitimité pour mettre l’État sous tutelle. C’est donc sur la charia que l’article 2 de la Constitution fait reposer l’identité de l’État et le statut personnel.
    La prédisposition tyrannique de la charia contre l’éveil du citoyen et contre ses aspirations, universellement partagées, celles d’égalité des droits, de participation politique et d’épanouissement culturel, sera instrumentalisée sournoisement par le pouvoir pour structurer la domination sur le mode de la terreur religieuse.
    Ce processus de terreur religieuse commence très tôt en réalité dans la vie de l’enfant, par un premier traumatisme lié à la circoncision, alors que l’enfant ne dépasse pas encore l’âge de quatre ans, dont il associe la douleur de cette opération immédiatement à la religion. Par la suite, dans une pratique qui se raréfie aujourd’hui heureusement, avant même le début de la scolarité, vers l’âge de quatre ans, l’enfant est envoyé dans une école coranique où il est amené à apprendre à réciter le Coran à coups de bâton. L’enfant associe encore une fois ce deuxième traumatisme à la religion. Il doit apprendre par cœur, au risque de recevoir des coups si son apprentissage s’avère défaillant ou imparfait. Il sera contraint d’accepter cela et de se taire, car ses parents et tout le groupe auquel il appartient approuvent ces méthodes d’apprentissage par la force et n’a aucune chance d’être soutenu s’il venait à se rebeller. L’enfant, puis l’adolescent ne peut se dérober à cette soumission contraignante, car, né de parents musulmans, il le devient par une sorte d’héritage idéologique et non par choix. C’est une obligation qui court depuis l’avènement de l’islam, il y a quatorze siècles, dont il est difficile de rompre ce processus sans subir la colère du groupe. Ensuite vient l’école primaire où l’apprentissage de la religion est reconduit avec de nouvelles matières, dont l’éducation religieuse, où l’on dispense à l’enfant l’apprentissage des piliers de l’islam, l’approfondissement de l’étude du Coran et des Hadiths pour islamiser le plus possible l’enfant. À partir de l’école primaire, cette éducation religieuse se consolide de plus en plus en endoctrinement religieux. Il est évident que l’objectif visé par cet endoctrinement est l’embrigadement de la masse, pour mieux la contrôler. À partir de ce moment, l’enseignement de la religion sera dispensé de manière à inculquer à l’enfant une compréhension et une acceptation de l’islam comme un tout, qui englobe la culture, la science, la politique et tous les aspects de l’existence dans un système totalitaire.
    Vers l’âge de neuf ans, l’enfant est amené à faire la prière en récitant les versets qu’il avait appris, même s’il ne comprenait rien à leur contenu. À cette même époque, il doit commencer l’apprentissage du jeûne, en jeûnant quelques jours pour le ramadan. Plus tard, il sera contraint à pratiquer la prière et faire le jeûne sous la peur des parents, de la famille, de la société et la crainte du châtiment de Dieu, qui menace de le jeter en enfer s’il apostasie. Sa pratique de la religion se fait sans aucune conviction, mais seulement par peur. Cette peur de la société et la crainte de Dieu vont le poursuivre tout le long de son existence. Cette peur va se transformer en névrose, qui constituera un énième traumatisme. Ainsi, à la base de la croyance et de la pratique de l’islam figure la peur, qui au pire des circonstances devient une terreur. Il faut juste pratiquer en obéissant aux préceptes islamiques sans jamais se poser la moindre question, sans pouvoir réfléchir, penser, car il est proscrit de discuter la volonté de Dieu. Cela peut se résumer ainsi, que la peur est la base sur laquelle repose l’islam, la peur de la société, de Dieu, de la mort et de l’enfer décrit dans cette idéologie intolérante. Le rapport avec Dieu se résume à une relation de terreur. À cause de cette peur, il est impossible de discuter les contenus du Coran et des Hadiths. L’interdiction de la liberté de critique du Coran repose essentiellement sur la crainte de découvrir ses incohérences et ses contradictions, qui risquent de pousser les fidèles vers l’apostasie. Sinon pourquoi ne pas libérer sa critique et lui appliquer les méthodes scientifiques contemporaines, telle, l’archéologie des religions, si cette crainte n’était pas une menace pour les privilèges que tire de cette situation tout détenteur de la moindre parcelle de pouvoir dans la société islamique.
    Ce qui est permis de savoir peut se résumer à tout ce que veulent bien permettre les cercles de pouvoirs, représentés par les savants religieux, les imams et les pouvoirs politiques, pour maintenir les masses populaires dans l’ignorance, pour pouvoir les manipuler et les dominer à leur guise. Ils se contentent d’enseigner la peur de l’au-delà ! pour avoir le pouvoir ici-bas. La référence au dogme religieux s’appuie sur un déni total de l’Histoire. Pour arriver à leur but, les pouvoirs publics ont institué le créationnisme en tant que théorie officielle, source inaliénable de l’élaboration constitutionnelle et doctrine officielle dans l’enseignement. Les sciences humaines (histoire et anthropologie) sont amenées à s’y conformer et de s’y plier à tous les dogmes. Toute transgression est considérée comme un blasphème au mépris des vérités résultant de la recherche scientifique. Cette injonction est appuyée par le faible budget attribué au secteur de l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, et un contrôle rigoureux sur les sujets de recherche.
    En définitive, l’article 2 de la constitution vient parachever le cercle de la peur et de la castration de la population contre son éveil, et renforcer l’obstruction de l’horizon des possibles sur les potentialités de sa capacité à développer son esprit critique, pouvant contribuer à la libération de son imagination créatrice.
    Ainsi, la confusion du politique et du religieux dans la loi fondamentale peut être perçue comme émanant d’une conformité au droit divin, c’est-à-dire, une structuration du pouvoir autour du religieux, qui livrerait la population sans défense dans la soumission à l’autoritarisme et au totalitarisme, propres à la totalité dogmatique de la religion. Contribuant au renforcement de l’imaginaire collectif dans l’aliénation dans la religion avec tout ce qu’elle implique comme renforcement du consensus dans l’adhésion aveugle au discours populiste qui caractérise le régime despotique.
    Ainsi, le pouvoir, pour imposer sa conception de l’identité de l’État, peut recourir à la justification qui consiste à mettre en avant une société croyante et sa foi en l’islam.
    C’est à cette justification que se réfèrent le pouvoir algérien et ses idéologues dans une démarche, qui est comprise comme processus de mise en place d’un État, en tant que système institutionnel, un complexe de structures comportant des institutions et des régulations conçues pour fonctionner harmonieusement et efficacement. Ce système, qui présuppose un ordre de droits, un système de valeurs, sert d’une façon assurée, les objectifs pour lesquels il a été conçu et mis en place : la domination de la société. Mais ce système pose problème quant à son adéquation à sa fonction, qui consiste dans sa capacité à répondre aux aspirations du peuple, universellement partagées, celles d’égalité des droits, de participation politique, de progrès économique et social et d’épanouissement culturel. Car, ce sont ces valeurs et aspirations fondamentales, constituant un socle de droits universels, adoptées à l’échelle de l’humanité entière, qui définissent le rôle de l’État, et non l’accomplissement de quelque conservatisme dérivé de la jurisprudence islamique médiévale et légitimée au nom de l’islam.
    Or, la démocratie n’est pas seulement affaire de régime politique. Elle n’est pas seulement une affaire de dimension politique et institutionnelle. Sont également en cause le modèle social et la démocratie des mœurs. La constitution politique ne peut en effet suffire à garantir la démocratie si la société ne peut s’appuyer sur une constitution civile qui cimente la nation et qui l’émancipe du pouvoir. La constitution politique démocratique doit consacrer les droits naturels des hommes. Les libertés individuelles, les droits fondamentaux, le principe d’égalité entre les citoyens, entre hommes et femmes. Le droit en est le fondement, qui détermine la citoyenneté. Le code de la famille et le code du statut personnel sont le socle sur lequel le vivre ensemble démocratique peut se bâtir. À travers ces codes se pose la question de l’autonomie de la loi et celle de la souveraineté législatrice du peuple.
    Au-delà des stratégies politiciennes populistes au service du despotisme pour le maintien au pouvoir, – par la captation d’un électorat désabusé, aliéné dans les valeurs religieuses, pour qui, cet article en tant que pilier de la constitution apparaît comme une réponse à son attente, par la satisfaction de son besoin d’identification symbolique au substrat identitaire de la culture arabo-islamique – cet article prive le citoyen de son inscription dans la dynamique des processus d’acculturation régionale et mondiale et constitut un frein à son éveil à la contemporanéité du monde, avec tout ce que cela implique comme émancipation sociale, politique et culturelle.
    La révision de la Constitution qui se profile aura donc fort à faire avec l’article 2. Elle doit instituer une nation citoyenne fondée sur le droit, qui est le principal déterminant pour la construction du nouvel État démocratique et poser la question de la laïcité en tant que fondement des rapports entre religion et État, religion et politique et religion et droit.
    Y.B.

    Youcef Benzatat
    26 avril 2020 - 20 h 02 min

    Origines de l’Etat algérien expliqué aux berbéristes d’occasion
    Youcef Benzatat (texte publié sur le Quotidien d’Oran le 25 Aout 2011)
    Je propose ici ma modeste contribution autour de la question des fondements du récit national, car, il me semble que cette question occupe une place centrale dans tout projet d’édification des institutions d’un État. En tant que référence à l’établissement d’un accord national, qui déterminera notre personnalité, où chaque citoyen pourra s’y reconnaître, sans qu’il ait le sentiment qu’on le lui impose. C’est du moins ce qui semble être le fondement même des droits de l’homme.

    1) La schizophrénie comme mode de domination

    L’assertion de l’islamologue algérien Mohamed Arkoun que «les Algériens choisiront plus qu’ils ne subiront la religion islamique»(2), qu’il prononça du reste avec très peu de conviction, est insoutenable, si on l’opposait aux différents récits de résistance à l’invasion arabo-islamique, volontairement ignorés de l’historiographie officielle nationale. Car, au moment de la renaissance de l’État algérien en 1962, l’idéologie, qui s’est emparée du pouvoir, a préféré imposer un autre récit orienté par la référence arabo-islamique contre toute évidence scientifique et fondé essentiellement sur des références mythologiques, qui couraient depuis l’antiquité, et qui seront reprises, telles quelles par des idéologues de ce pouvoir. À commencer par celui de Saint Augustin, qui rapporte au IVe siècle ap. J.-C. que les Amazighs avaient comme origine les «Chanani», c’est-à-dire des Cananéens, de la ville de Cana, en Galilée, dans le nord de l’actuelle Palestine. Ibn Khaldoun, lui emboîtant le pas, et se référant à la mythologie biblique, affirme au XIVe siècle, que les Amazighs étaient les «enfants de Canaan, fils de Cham, fils de Noé». Ces assertions légendaires ont fait leur chemin avec bonheur, jusqu’au XVIIe siècle, où elles seront réactualisées par l’historien égyptien Mohamed Al-Bakri, qui en s’appuyant à son tour sur des légendes bibliques avance que les Amazighs descendaient de peuples chassés par les Hébreux après la mort de Djalout (Goliath), aux environs des XIe-Xe siècle av. J.-C. Ils auraient, selon lui, été conduits au Maghreb par le fils de Djalout Ifricos. Beaucoup d’idéologues algériens considèrent à leur tour, aujourd’hui encore, que les ancêtres des Algériens sont d’ethnie arabe et d’origine yéménite. Cette version mythologique du récit national sera, en concurrence permanente avec l’autre version sur le récit des ancêtres des Algériens, soutenue par la science historique, et qui aura comme conséquence une réelle perturbation schizophrénique dans l’imaginaire des Algériens aujourd’hui. Voir à ce propos les travaux de l’historienne Malika Hachid(3) sur les origines du peuplement de l’Algérie pour celui qui veut s’instruire sur la question. En fait, selon l’historienne Malika Hachid et un large consensus de la science historique, l’origine du peuplement de l’Algérie remonte bien loin dans le temps, approximativement à deux millions et demi d’années d’après les découvertes de vestiges remontant à cette période, tels, des galets taillés. Ce qui fait de l’Algérie, l’un des premiers berceaux de l’humanité. Pour l’assertion de Mohamed Arkoun, il est évident que les Algériens n’ont pas accueilli l’invasion arabo-islamique à bras ouverts. Une résistance opiniâtre et organisée s’est déroulée aussi longtemps dans le temps, et dont les échos sont parvenus jusqu’au mouvement national durant le XXe siècle, dans sa version politique, et jusqu’à ce jour, à travers les partis politiques laïcs. Parmi les plus célèbres et les plus populaires des récits de résistance à l’invasion arabo-islamique, il y a celui de la reine Kahina, que les constructions idéologiques lui avaient endossé plusieurs griefs de traîtrise, à commencer par son appartenance au judaïsme et son anti-algérianisme tout court. Alors qu’elle a défendu son territoire aux commandes de son armée avec courage et détermination, jusqu’à épuisement. Ou encore, la résistance de Koceila, à la progression de la conquête arabo-islamique vers l’ouest de l’Algérie, par son combat acharné contre Okba Ibn Nafih, qu’il poursuivit dans sa fuite, après avoir décimé son armée, jusqu’aux confins du territoire Gétule, actuelle Biskra, lequel territoire appartenant de droit au royaume de ses ancêtres les masæysiles, où La Kahina régnait sur une confédération de tributs Gétules, et où il finit par l’abattre. Il sera tué à son tour quelque temps plus tard, dans un ultime combat dans lequel il aurait mis toute son abnégation. L’ironie de l’histoire dans cette affaire a fait du conquérant un héros, occupant une place importante dans le récit fondateur de l’État algérien, alors que le résistant Koceila, qui a défendu l’intégrité de son territoire avec tout le sens du patriotisme qui convient, fut relégué au statut de traître. Exactement, comme si, en transposant ces faits dans l’histoire contemporaine, à supposer que l’Algérie n’ait pas obtenu son indépendance, et que les Français ont réussi à faire de nous des Gaulois (sic !), on aurait considéré les partisans de l’Algérie française, y compris les harkis, comme des authentiques patriotes, et les combattants de l’ALN des traîtres à la patrie ! Ou alors, cet autre récit, aussi aberrant que les précédents, que celui de Saint Augustin, qui sous son conseil furent massacrés les donatistes, une dissidence chrétienne Amazigh, qui a voulu s’émanciper du christianisme dominant, qu’ils considéraient asservi aux puissants Romains, en lui donnant une coloration locale Amazigh plus adéquat à leurs conditions. L’idéologie religieuse chrétienne retiendra de cet épisode l’héroïsme de Saint Augustin et l’hérésie pour les donatistes. Dans une logique de patriotisme et de traîtrise, Saint Augustin pourrait être considéré, dans ce cas, comme un précurseur de la psychologie du harki, car il a trahi ses compatriotes, des Amazighs comme lui, en les dénonçant aux colonisateurs Romains, alors, que les donatistes passeront plutôt pour des martyres patriotes ayant résisté à l’idéologie coloniale romaine par la contestation de leur indépendance. Outre le fait, que ces aberrations et ces anachronismes amputent le récit national de la société de sa véritable identité, et d’affecter son imaginaire et ses représentations de soi par une schizophrénie handicapante, le citoyen se trouve même privé d’attribuer des prénoms de son choix à ses enfants, car, les autorités en charge de l’état civil le lui refusent en évoquant l’inexistence de ceux-ci dans le lexique national des prénoms. Une autre histoire, celle-là, qui est en train de défier la chronique de nos jours. À l’évidence, non pas seulement, que l’Algérie subira la domination arabo-islamique avec violence, et qu’elle lui imposa son idéologie comme unique source de son récit national et de son identité de base, avec la conquête des armées arabo-islamiques depuis le VIIe siècle de l’ère chrétienne. Mais elle va la subir encore une deuxième fois, par la même méthode violente, avec la conquête idéologique du système de pouvoir cette fois, qui présida à la renaissance de l’État algérien depuis 1954, et qui perdure à ce jour, toujours en usant de la même méthode ; Violence et instrumentalisation à des fins de domination, par l’exclusion ou la soumission. De ce fait, l’Algérien sera en permanence, privé d’accès aux véritables composantes de son récit national, et sera forcé à endosser une identité qui le contraindra à subir une situation psychologique schizophrénique, l’empêchant de pouvoir élaborer une assise à sa personnalité et d’en jouir intégralement.

    2) L’Algérie, haut lieu du cosmopolitisme universel

    La richesse du peuple algérien se mesure à son fort taux de métissage et de multiculturalisme, qui fait de lui l’un des plus hauts lieus du cosmopolitisme universel, depuis l’antiquité. Ainsi, les Égyptiens, les Hébreux, les Grecs, les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Espagnoles, les Ottomans, les Français, et autres Maltes, Portugais, Africains subsahariens, ont contribué à l’élaboration de ce haut lieu de la culture cosmopolitique universelle. « à partir de l’antiquité, le destin du peuple des Imazighen se trouve au confluent de toutes sortes d’interférences physiques, politiques, économiques, culturelles et cultuelles avec l’ensemble des populations méditerranéennes, en particulier celles qu’il rencontra, de gré ou de force, à l’occasion de leur passage en Algérie, sur fond de convoitises permanentes.» (4) La conquête arabo-islamique, de l’avis des historiens, n’a pas déplacé de nombreuses populations, et l’invasion hilâlienne s’avère être plus une exagération mythique au service de l’idéologie, qu’une réelle colonisation de peuplement. Au plus, les Arabes de souche se trouvaient surtout au commandement, à la tête de ces armées conquérantes, secondées par des hordes de mercenaires, à qui, étaient promises une part de butin des razzias qu’entreprenaient systématiquement ces conquérants sur leurs passages destructeurs et meurtriers. Il conviendrait de considérer les Algériens d’aujourd’hui, pour être plus plausible, comme étant majoritairement des Amazighs confrontés en permanence au dialogue interculturel(5), par leur position géostratégique au confluent entre méditerrané, proche orient et Afrique, et fortement acculturés par la culture arabo-islamique, que de les assimiler à des Arabes, ce qu’ils ne sont pas en réalité.

    3) Le récit national ne peut s’acheter au «supermarché» de l’histoire

    Le récit dominant imposé par le pouvoir algérien, qui fait coïncider le début de l’histoire de l’Algérie et le point de départ de la constitution de son État avec l’avènement de l’Islam, est une interprétation absurde et anachronique ! «Dans l’antiquité, il n’y avait certes pas d’État algérien, parce que les nations et les États modernes n’existaient pas tout simplement, pour des raisons qui relèvent, non de l’histoire, mais des préoccupations de pouvoir s’articulant sur l’idéologie.» (6) Alors, que les États et les Nations n’ont commencé à se former que bien plus tard. En France, ce n’est qu’à partir du XVe siècle que commença à se cristalliser l’idée de la Nation française, les États-Unis d’Amérique en 1776 et plus récemment encore l’Italie qui réalisa son unification qu’en 1870. Cependant, selon l’avis du grand géographe et spécialiste du Maghreb Yves Lacoste, les frontières du Maghreb entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie sont les plus anciennes frontières des États du monde. En fait, c’est aux environs des IVe-IIIe siècles av. J.-C. (7) qu’apparaissent nettement des entités politiques avec des frontières distinctes en Afrique du Nord. Elles peuvent être ramenées à trois royaumes : à l’Ouest, le royaume des Maures (le Maroc actuel) approximativement dans ses frontières contemporaines ; Le royaume des Masaesyles partageait ses frontières à l’Ouest avec celle des Maures, et à l’Est avec celle du royaume des Massyles, qui représentait le territoire de la Numidie, qui partageait de son côté ses frontières à l’Est avec les territoires contrôlés par Carthage, qui deviendra la Tunisie actuelle. Certes, les frontières entre ces États n’ont pas cessé de connaître des fluctuations au gré des rapports de forces qu’ils exerçaient les uns contre les autres, tout le long de l’histoire. Néanmoins, la configuration globale héritée de cette époque ne cessa de tendre vers leur stabilisation au cours de l’histoire jusqu’à leur tracé actuel. Cette logique ne s’appliquera pas, cependant, à la frontière qui sépare les royaumes Massyle et Massaesyle. L’évolution de ces deux royaumes connaîtra un sort particulier. La frontière, qui les sépare et que l’on situe à l’embouchure d’oued El-Kébir, disparaîtra souvent à l’occasion d’unifications provisoires de ces deux royaumes, au profit de l’un ou de l’autre, par l’annexion du territoire du vaincu au cours de guerres fratricides interminables entre eux. C’est ainsi, que le royaume Massaesyle sous le règne de son roi Syphax, qui recouvrait la plus grande partie du nord de l’actuelle Algérie, incluant le Sud constantinois, appelé le pays des Gétules, s’étendit à la fin du IIIe siècle av. J.-C sur la totalité de son territoire, suite à la conquête qu’il réalisa du royaume Massyle de Massinissa. Le royaume Massaesyle eut pendant cette période deux capitales, l’une à l’Ouest Siga et l’autre à l’Est Cirta, toutefois en gardant le siège du pouvoir central en Oranie. À son tour, le roi Numide Massinissa, annexa une grande partie du territoire Massaesyle vers la moitié du IIe siècle av. J.-C, après avoir pris le dessus sur son rival Syphax. Peu après, lorsque Scipion, à la tête de l’armée romaine écrasa l’armée carthaginoise commandée par Hannibal, une longue période de dépendance politique de l’Afrique du Nord commence. Mais l’imaginaire, les représentations de soi et de l’espace, les constituants de la mémoire collective des Algériens seront sensiblement structurés autour de l’unité réalisée au cours de sa période de formation initiale, dans la rivalité entre ses deux versants Massaesyles et Massyles. Leur culture, leur langue et leurs traditions ont subsisté jusqu’à nos jours. Cependant, ils continueront à s’enrichir un peu plus, à chaque fois, par l’apport des civilisations qui se sont succédé sur leur territoire, particulièrement par la culture de la civilisation arabo-islamique, qui a duré le plus longtemps, et dont l’influence sera la plus significative. On ne peut dans ce cas, à la lumière de son évolution historique, se permettre de réduire le récit national du début de l’histoire de l’Algérie et le point de départ de la constitution de son État avec l’avènement de l’Islam, et renvoyer la période antérieure de son passé à une quelconque Jahiliya, selon la terminologie du lexique arabo-islamique.
    Y.B.

    AYLAN
    26 avril 2020 - 18 h 55 min

    Bonjour ,
    Jai même pas envie de finir le texte , des que j’ai lu printemps algérien au lieu de printemps berbère, et dialogue entre arabo-musulman et berbériste(pourquoi pas berbéro musulman) , 90% des berbère sont des musulman bon sang!!! donc c’est pas l’islam qui est le problème entre les arabes et imazighen. faisons un dialogue entre les arabes et imazighen , toutes choses étant égales par ailleurs ; les arabes algériens (si yen a) veulent s’accaparer l’islam pour eux seuls.

      Question
      26 avril 2020 - 19 h 22 min

      De quels Berbères tu parles ? Kabyles, Chaouis, Mozabites, Tourègues, Berbères arabophones ?
      Je suis moi même Berbère mais Algérien d’abord au même titre que mes compatriotes arabophones qu’ils soient d’origines Berbères ou Arabes mais je dois te préciser qu’en tant qu’Algérien j’ai rien avoir avec les vils colonialistes Berbères Marocains ou des autres pays.

        AYLAN
        26 avril 2020 - 20 h 17 min

        Tous ceux qui sont cites sont des imazighen sauf celui qui se défini autrement, quand a l’algérien que vous voulez être , libre a vous par contre est ce que c’est l’algérien a partir de 1962 ou celui de l’empire ottomane ou bien c’est celui avant ‘avènement de l’islam . je préfère celui qui se défini amazigh millénaire avec ses constantes.

          Question
          26 avril 2020 - 22 h 43 min

          Libre a toi mais saches que l’Algérie dans ses frontières héritées des chouhada en 1962 et et son drapeau vert blanc rouge son une ligne rouge a ne pas franchir.

    anonyme
    26 avril 2020 - 18 h 55 min

    L’Histoire est parfois bonne conseillère; celle de l’Europe en tout cas. Vous savez tous, ici, que ce sont le catholicisme romain à l’Ouest et le catholicisme orthodoxe qui ont permis de fonder les pays que nous connaissons actuellement. Deux religions, donc, qui ont pris le dessus, par l’épée, sur les ethnies. Idem pour la future langue nationale, celle du roi ou de l’empereur, qui a été imposée aux langues « régionales ». Des rois et des empereurs de droit divin, « assermentés » par les papes ou les popes. Il se trouve que l’Algérie musulmane n’a connu ni roi ni empereur qui aurait pu dompter les tribus de nos ancêtres et les fondre dans un pays, dans un Etat. Nous n’avons connu que le colonialisme, et les colonialistes se sont justement habilement servi de notre tribalisme pour mieux nous dominer. La fondation de la France, par exemple, s’est appuyée sur le massacre de tous les « hérétiques » (arianistes, cathares ou protestants). L’islam n’a été fédérateur que durant la vie du sceau des prophètes. Notre identité algérienne, donc, ne peut reposer sur la religion, sur l’islam. Seul Allah est roi dans notre religion et nous n’avons ni pape ni pope pour bénir un droit non divin !
    Reste notre identité ethnique et la langue pour nous réunir et nous permettre de fonder une famille. Nous savons qu’une langue évolue et qu’on ne peut se fier à elle pour cimenter. D’autant que nous en avons deux ! L’ethnie est par conséquent le SEUL ciment possible de notre agrégat national. Il se trouve que nous sommes majoritairement amazigh … Il se trouve aussi que nous sommes peut être des tribalistes nés qu’aucun pouvoir central n’arrivera jamais à contrôler, même pour unir ! Je suis pour une Algérie berbère, musulmane et bilingue. Nous ne sommes pas arabes, et nous avons choisi l’islam, mais nous mourons berbères !

    Yacine
    26 avril 2020 - 18 h 29 min

    J’ai eu à plusieurs fois à lire les écrits de Youcef Benzatat et à y bien y regarder , ce qui se dégage d’un personnage qui prétend de manière éhontée défendre l’algérien de manière ostentatoire , c’est un islamo-baathiste qui ne s’assume pas ! Sous couvert de défense de l’arabe algérien qu’il appelle la derdja comme ses maîtres qui appellent Tamazight « dialecte » pour ne pas lui accorder le statut de langue du peuple , il opte en fait pour l’arabe classique , mais il le dissimule !
    Alors , il ignore volontairement le caractère pacifique du mouvement berbère et sa revendication de toutes les langues populaires dont fait partie l’arabe algérien qui est aussi une langue du peuple amazighe d’Algerie ! Je ne connais aucun militant de la cause amazighe qui rejette l’arabe algérien, bien au contraire , il est même revendiqué, et chanté publiquement , même par celui que veulent diaboliser les Benzatat et consorts , Ferhat L’Henri qui chante pour Tamazight et l’arabe algérien dans « Tizi b’wass a ».
    Monsieur Benzatat est un grand manipulateur et un comploteur contre la langue amazighe car il tente de mettre ceux qui la revendiquent pacifiquement sans insulter ni griffer personne sur le même pied d’égalité avec les hordes sauvages des islamistes intégristes qui ont fait plus de 250,000 victimes parmi les Algériens, sans compter les centaines de milliers , voire les millions de victimes qu’ils ont fait de par le monde , comme en Iraq , Afghanistan , Syrie , Mali , Nigeria et partout dans le monde !
    Moi je dis à Benzatat que ceux qui veulent réhabiliter l’arabe algérien et lui accorder un statut de langue nationale et officielle , sont des nôtres car cela fait partie de nos revendications , et cesser de cultiver la haine et semer la confusion et l’amalgame , car c’est vraiment minable de sa part de vouloir mettre Kateb Yacine , Mouloud Mammeri , Said Sadi , Djamel Zenati …pour ne citer que ceux-là d’une part , et El qardaoui , Ali belhadj , Djamel Zitouni , Antar Zouabria , Abbassi Madani ..et tant d’autres d’autre part dans le même panier !!!
    La manipulation et le complot ourdi ne marcheront pas , car le hirak populaire est passé par là et il ne reste aux adeptes de l’islamo-arabisme qu’à ravaler leur salive !!!

    Souk-Ahras
    26 avril 2020 - 18 h 06 min

    la différence visible entre les tribus « d’hier » et celles « d’aujourd’hui » réside dans le seul fait que ces dernières se sont agrandies avec le temps et utilisent maintenant le confort du gaz, de l’électricité, du téléphone portable et du satellite.
    Heureusement pour nous que les légumes, les fruits et la viande, que l’on achète sur les marchés, ne se déclinent que par leur « provenance » et non par leur « appartenance ».
    Imaginez une patate qui vous dit « je suis arabe », un poivron qui dit « je suis « mzabi », une tomate qui dit « je suis chaouia », un bout de viande qui dit « je suis targui », un oignon qui dit « je suis kabyle »…

      Ahras fi Souk
      26 avril 2020 - 22 h 17 min

      Trés drôle ! Un écrit plein de finesse et de spiritualité bien que nos frères Chaouis nous ont toujours habitué à de bons commentaires.

    Anonyme
    26 avril 2020 - 18 h 00 min

    L’intellectuel authentique
    Rare sont les intellectuels algériens qui ont une telle pugnacité avec laquelle Monsieur Youcef Benzatat fait face à l’obscurantisme religieux et au repli identitaire avec toutes les résistances qui se dressent devant lui sans affecter la moindre de ses convictions intellectuelles et sa détermination à lutter sans relâche pour déconstruire leurs fondements archaïques. Beaucoup d’intellectuels n’osent pas s’aventurer sur ces terrains minés pour ne pas se faire d’ennemis et ne pas hypothéquer la capitalisation de leurs intérêts. Ce sont généralement ce que l’on appelle des intellectuels organiques qui contribuent à entretenir l’illusion des équilibres idéologiques au service du statu quo. Mais l’intellectuel authentique, à l’image de Monsieur Youcef Benzatat, son seul intérêt, est celui qui repose sur la seule satisfaction qui guide ses actions, ses réflexions et ses engagements au service de l’émancipation de sa société, son bonheur et son épanouissement.

      Paradoxe de Fermi
      26 avril 2020 - 21 h 45 min

      @Anonyme 26 avril 2020 – 18 h 00 min.
      T’inquites !!! Dans une année ou deux, Mr Y. Benzatat écrira dans ses articles :
      Tamazgha pour Maghreb.
      Mazghana pour Alger, Thouviratse (Bouira), Vgayeth (Béjaia), Tihert (Tiaret), Ighil yazaane (colline trop ensoléillée pour relizane), Thilimcene (Tlemcen), Thaghardaîte (Gardaia) …
      Numidie pour Algerie (invention France coloniale) et Imazighen au lieu d’Algériens, Thafarka d’où vient le mot Afrique ect …
      Et puis, ça ne deviendra qu’un lointain souvenir au grand dam des Arabo-Islamo-Baathistes.

        Anonyme
        27 avril 2020 - 8 h 30 min

        babababa avec tous les noms d’extra-terrestres que tu cites on est véritablement au beau milieu de ton paradoxe. j’espère que ton vaisseau spatial est prêt pour le voyage qui t’attend

    Un Algerien
    26 avril 2020 - 17 h 06 min

    Non messieurs vous êtes des kabyles berbères,le peuple amazigh ne supporte pas lès régionalistes et lès séparatistes. Svp ne parlez pas au nom du peuple Algérien et accepté la critique ,Mr youcef benzetat n’est pas raciste ,haineux ou régionaliste ,la photo au dessus montre le contraire,un président ,un gouvernement est une partie du peuple kabyle avec un drapeau différent à celui du peuple amazigh.nettoyer devant vos portes et encore une deuxième fois svp nettoyer vos miroir et laissé ceux dès autres,merci!..

    Hmed hamou
    26 avril 2020 - 16 h 26 min

    Quand la Derja est revendiquée par les « berberistes », comme dans la plateforme du «Printemps berbère», « cela relève » de la mauvaise foi voire « d’une stratégie discursive pour légitimer la revendication du multiculturalisme. » Et tout ce que cela comporte comme dangers pour l’avenir et l’unité de la patrie. En revanche, quand c’est Mr Benzatat qui la revendique, c’est de la bonne foi, et la même Derja prend tout autre dimension avec des effets complètement différent ; revendiquée par mr Benzatat, la Derja devient le ciment de l’unité nationale. Elle devient la troisième voie entre celle des extrémistes berbéristes et des Arabo-Islamistes. Elle devient la voix de la sagesse et voie vers un algerianisme apaisé. Mettre dos à dos berberistes et arabislamistes et insister sur leur danger mortel pour l’unité de la patrie et soutenir une troisième voie par la voix de la sagesse est tout à votre honneur mr Benzatat. Seulement, pour prôner la troisième voie, espérer y rallier les deux protagonistes extrêmes, et leur faire entendre la voix de la sagesse on se doit d’être impartial à toute épreuve. Mais, à vous lire et relire, vos contributions traitant du sujet, on retombe toujours sur ce quelque chose qui coince. Avec toute la bonne volonté patriotique ça passe pas. Il ne peut pas s’agir d’un malheureux malentendu, une distraction , c’est récurent!
    Vous pouvez toujours essayer de vous positionner sur votre troisième voie, vous pouvez toujours répéter que votre voie médiane est à equidistance de celle des berberistes et celle des arabo-islamistes, mais votre voix qui se veut de sagesse ne sonne pas juste, elle peine à garder la même tonalité ;changeant en fonction que vous critiques sont adressées aux uns ou aux autres des protagonistes. Vos propos envers les berberistes sont d’une acerbité et d’une aigreurs sans communes mesure à ceux que vous teniez aux Arabo-Islamistes. À ce demander si, dans cette affaire, les Arabo-Islamistes auxquels vous donniez vite fait quelques tapes légères dans le dos ne seraient pas votre « alibi d’impartialité »,votre strategeme, à vous (comme celui dont vous accusiez les berberistes) , pour mieux après se défouler sans retenue sur les berbères; oui sur les berberistes si vous voulez , mais berbères, berberistes la limite est tellement infime et souvent vite et volontiers franchie…

    Sinon, Friedrich Nietzsche n’a aucunement mis à mort Dieu, ça se saurait, et on ne peut dire autant de lui; le philosophe serbe Radomir Konstantinovic philosophant sur les causes et les conséquences des replis identitaires commun aux sociétés traditionnelles, n’a pas plus contribué à la mort de l’identité, tout comme Adolf n’avait « provoqué son effondrement » .
    Le pauvre Adolf a surtout contribué à l’effondrement et humiliation de l’Allemagne. Et pour cause, si vraiment le philosophe serbe avait contribué à la mort de l’identité, d’abord vous ne l’auriez pas désigné par « philosophe serbe » mais Yougoslave, et la Yougoslavie ne serait pas morte…!

    Belveder
    26 avril 2020 - 16 h 11 min

    La Photo est illustrée Ferhat Manif MAK en 2007 c est en Algerie???? Ca doit etre au «  »Temps Beni » » de La ISSABA………

    Lacan
    26 avril 2020 - 16 h 07 min

    A YB. (…) Vous melangez/comparez les pommes(de terre) et les oranges. L’islamisme est UNE PATHOLOGIE, contracte’ d’un analphabet psychopathe ETRANGER dans le temps et l’espace, a une civilisation multi-millenaire et multi-dimentionnelle. Vous ne domontrez que le degre’ de votre alienation, que seul le temps prendra en charge. Je vous imagine la 50aine plus et vous ne laissez derriere que des khortis qui ne disent leurs noms. Les « berberistes » ont seme’ la revolution que vous voyez poussez sous vos jambes. Vous vous y accrochez comme un parasite, pour la derouter, comme le FIS a reussit a le faire en 90. Vos bla bla bla, n’auront d’oreilles meme pas dans les Zaouias ou garages mosque’es… encore loin dans de veritables mosque’es. Les Tariks Ramadans vous feront toujours de l’ombre… et encore, soyez reconnaissant d’etre compare’ a ce manipulateur, au merit d’etre INSTRUIT. Il ferait mieux de changer de nom de Tarik a Wahab RAMADAN(qu’il ne fait pas), et vous de Youssef a Joseph, a la fois pere et mari d’une vierge juive de Palestine !
    Plus Tchekchouka ca, tu meurs !

    loklan
    26 avril 2020 - 15 h 54 min

    Mr benzatat, vous êtes en pleine et totale contradiction. En effet, hier vous rapprochiez ceux que vous appeliez berberistes et islamistes comme deux bons compères et aujourd’ hui, vous nous parlez de dualisme entre eux, véritablement vous nagez dans le paradoxe. De plus, votre dualité entre l’ identité Amazigh et la religion musulmane est fausse, je suis moi même, comme l’ écrasante majorité des Algériens, Amazigh et musulman le plus naturellement du monde. Le dualisme est uniquement entre l’ Amazighité de l’ Algérie et la 3issaba en place, pourquoi le niez vous et l’ omettez ? Pourquoi dans votre titre, quand vous parlez de dualisme, avez vous remplacé  » Issaba » par islamisme ?? Vous parlez de berberisme en lieu et place de berberité, ces même Algérianistes ( et non pas berberistes) qui ont revendiqué la dimension Amazigh à l’ Algérie sont bel et bien ceux qui ont crée le slogan  » Algérie Algérienne », de fait il n’ y a pas plus Nationaliste qu’ eux contrairement à certains qui se contentaient d’ une Algérie française à la seule condition synequanone que le musulman soit assimilé ( blum- viollette). Vous parlez d’ arabisme uniquement pour le greffer à l’ islamisme sans jamais parler une seul fois d’  » ARABISME » seul ??? Vous réagissez quand il s’ agit de  » Tamazgha » mais non de ce  » maghreb arabe » ??? Tiens tiens vous vous dévoilez de plus en plus … La dualité vous la crée tout seul, l’ Amazighité ne se veut être ni totalitaire ni totalisante comme l’ idéologie arabiste portée par quelques hybrides, une idéologie qui se veut être seule partout déniant méprisant toutes les identités millénaires locales, voilas ce qu’ on peut qualifier d’ idéologie  » NAZI » . Le problème viens donc de ces totalitaristes arabistes. Il est aussi à noter que seul les pays musulmans n’ ayant pas fait rentrer chez eux cette idéologie du panarabisme, du baathisme ne connaissent aucun problème identitaire. La preuve factuelle que ces problèmes sont causés encore une fois que par cette arabisme qui ne concerne que les vrais arabes du golf selon eux, selon leurs dires et selon toute vraisemblance. En réalité, le dupe n’ est autre que celui qui pense duper, l’ écrit médiocrement intellectualisé sous forme d’ argument bancale qui consiste à demander de cesser un dualisme inventé entre socles intrinsèquement Algériens ( Amazighité, islamité) pour cesser de revendiquer Tamazigh dans le but de laisser l’ Algérie comme vous l’ a voulez vous, c’ est à dire arabe et anti religieuse se cachant derrière une laïcité pour arriver à vos desseins. Anéantissez le quart de cette planète si vous voulez mais vous n’ arriverez ni à nous duper, ni à nous empêcher de continuer à revendiquer l’ identité Amazigh de l’ Algérie, de notre bien aimée Algérie ! Faite dans le psittacisme et nous ferons dans le radotage. Quant à votre obsession metissophile et de la haine de la pureté, si vous êtes maltais etc etc etc etc etc etc, c’ est votre problème, vous n’ êtes pas le miroir des Algériens. L’ identité d’ un pays ne mute pas, sa racine est ce qu’ elle est, en Algérie ses racines sont Amazigh. Se chercher des origines dans le but de na pas tomber dans ce que vous appelez pureté du nazisme car non metissés même si, non métissés nous le sommes, relève d’ un esprit d’ auto- destruction. Tous les plus grands historiens antiques, médiévaux et contemporains affirment que jamais il n’ y a eu de métissages entre les populations colonisatrices et la population autochtone mais des échanges culturels, matériels etc oui. Nous sommes Amazighs comme le furent les rois Numides, les rois et reine de berberie et les six chefs historiques. Une pensée au passage à dhiyia appelée kahina par les detracteurs, à Tinhinan reine du hoggar et à lalla Fadhma N’ Soumer.

    Lacan
    26 avril 2020 - 15 h 52 min

    Les fuites en avant. Tous ces discours, qui ne peuvent ni changer le present ni determiner le futur, ne sont au fait qu’une fuite en avant, aussi bien des « berberistes »(terme a definir aujourd’hui), ni des « Baathistes(a definir aussi) – Car les 2 ide’es, ont ete’ avorte’es. En 2020, il y a lieu de parler de nostalgies.
    Que penser, quand je lis des termes du genre « facteurs/causes andogenes ou exogenes », applique’s a des corps non-constitue’s. N’est-ce pas cette malformation-la justeme qui necessite le sujet-meme?

    J’aimerais couper court, c.a.d. la tete sans y investir un dourou, a cette notion de « multi-culturalisme » et « multi-ethni-ssisme ». Par-la est sous-enttendu, un melange/cocktail d’un peu-de-tout et d’arabo-islamic. Mr. Y.B. et Compagnanons, le genre d’analyse ou plutot d’opinion que vous emettez, ne peut etre recevable, sans etre necessairement admissible, que pour l’un ou l’autre des systemes que vous considerez c.a.d [ peu-de-tout] et [arabo-islamique]. Remarquez que le 2eme [arabo-islamique] est bien defini et clos(ferme), comme l’indique le « ique » dans « islamique ». Le Islamique lui-meme n’est-il pas deja suffisemment ambigu pour se perdre indefinemment dans des extensions imaginaires. En fait, c’est ca l’islamisme: l’aventure dans des interpretations sans fin et surtout sans sens, des ecrits et/ou sous-enttendus Coraniques, etc. De quoi faire un monde qui se defini, se structure et se complete. Un systeme auquel on ne peut rajouter, bien au-contraire. Il est suffisemment confus et perdu en lui-meme, pour lui rajouter quelconque complication. Ses heritiers naturels et legitimes eux-meme, ont du mal a s’y retrouver ou a y faire les parts des choses, entre systeme politico-juridique, politico-culture politico-economique.

    A vu d’oeil, nous noterons le denominateur « politico », c.a.d. reposant et exploitant les droits politiques internationaux qui structurent la notion de Souverainete’. Une souverainete’ reconnue aux Peuples et non a de tels systemes polito-xxxx. Bref, c’est pour cela d’ailleurs qu’il n’a genere’ et continue de generer que des conflits politiques auquels d’autres(interesse’s au sens economique/ideologique) pretent la meche, l’allument meme. Les enjeux et interets de ces acteurs etrangers(mais pas externes du tout) sont donc ideologiques(Communisme/liberalisme) et/ou economiques(energetiques/clientelisme). Des parties pour qui l’identite’ est resolue, durant la 2nd guerre mondiale.
    Pas besoin d’aventure dans les comment et pourquoi, le tout s’est solde’ dans l’apparition de cette association loufoque dite « Ligue Arabe » qu’on ne peut qualifier que d’arabo-islamique. Notez: Identitaire et ideologique, ou tout simplement hegemonique et ideologique. l’hegemonie est economique axe’e sur l’appartenance ethnique/raciale. Vous noterez Mr YB, que ce cocktail est suffisemment complexe et dose’, pour avoir besoin davantage de dosage. Plus vous vous approchez, plus ca brule. Ce monde-la a deja 3 tetes alors qu’il n’a besoin que d’une tete et une queue: Arabie-Satanique-Israel-Iran. Devinez qui va peter en eclats dans quelque temps, quand il sera temps d’equilibrer cette molecule? Et bien, c’est l’Iran ! Je vous laisse deviner: La Race Mr YB ! Les Hebreux et les Arabes sont Freres de sang, et les Perses, un INTUS. Ce que l’Atertuk et Malesiens ont compris, mais pas les Egyptiens, les Libanais ou les Soudanais. La decennie noire semble n’avoir rien appris ni aux Algeriens ni aux Marocains avec leur fake-descendant-rasulien, cuisine’ par les intrus fransa-spania(2 autres artifices invent’es de toute pieces par l’autre Corona du Vatican).

    Tout ce monde-la est aussi complique’ que problematique. Il ne reste de champs a considerer, que celui pas traite’ encore. Ce systeme-la invoque’ plus haut en parallele a l’arabo-islmique. Celui note’  » [ peu-de-tout] « . Ce monde-la, c’est le monde occidental dans lequel nous baignons d’un point-de-vue geographique(Spatial). Il est unqualifiable dans le sens ou il est instable. Ce monde-la a des frontieres l’Atlantique a l’Ouest et une serie de pays partant de la Finlande, passant par l’Allemagne, Autriche, Suisse et Grece-Italie vers le sud vers la Lybie-Mali-Mauritanie. C’est le monde dans lequel, l’Algerie et de fait ses voisins, se doivent de se faire une place. Dans cet espace, cote’ Europeen, on notera les blocs [Scandinave, les Britaniques, les Germaniques, les Francais], et puis les ilots[Portugal, Espagne, Italie, Grece, Suisse]. Vous l’avez compris, il manque le bloc du sud, qui a les avantages qui manquent aux autres mais aussi un grave defaux. Ils ont regle’ les questions identitaires, ou du moins pour ceux qui y travaillent toujours, ils ont regle’ l’aspect cadre-de-reglement(Irelande, Espagne, pays Basque). Il y a quelques decennies par terroristes etaient sous-enttendus (les Irelandais, Basques et Allemands »Est/West » et les Bretons et les Siciliens) – Bang, ils ont tout exporte’ chez les Khawteks(apprentis-sorciers) !
    Bref, il n’y a pas d’avenir complet et satisfaisant pour l’Algerie, en dehors de son bloc immediat(dit Magreb) c.a.d. Tamazgha, lui-meme qui a besoin d’une nouvelle vision – loin des champs/domaines ethno-centriques, mais geo-strategique, pour assurer sa perenite'(un pacte de paix-developement et stabilite’). Le pact des Liberateurs de cette Algerie ne put etre autre que ca !

    Pour cela, les Magrebins se doivent d’etablir en priorite’, un cadre paisible, inclusif et honnete(clair-defini) dans lequel evaluer les acquis, les manquements, identifier ses attouts, et definir les objectifs. Les memes questionnements qui emmergent en Algerie, emergent ailleurs. Il y a un dicton emis dans le cadre du rechauffement global qui s’applique ici: Il faut reflechir a l’echelle global et agir la locale.
    Globalement, s’il y avait un bloc harmonieux dit Tamazgha/Magreb, celui-ci a une 1ere et inchangeable caracteritique son Espace et sa Location. Il est bien centre’, d’un point de vue geostrategique – facteur essentiel pour le besoin identifie’ plus-haut, paix-prosperite’…qu’il y a besoin de reorganiser prosperite’-paix… Une location Strategique qui nous offre toute l’Afrique u Sud, L’europe au nord, le moyen-Orient a l’Est et les Ameriques a l’Ouest. On est bien servis !!! Ne serait-ce pour cette diversite’ qui nous entoure, chacun de ces blocs la multiplicite’ s’impose chez nous ! La multiplicite’ dans tout ! A commencer par la gouvernance. En relation avec ces blocs etrangers, les pays Magrebins sont trop petits et faibles pour valoir individuellement. Un Gouvernement Confedere’/Federal est une necessite’. 2 Missions: Protection du Territoire et Promotion des Interets nationaux dans le monde et aupres des blocs voisins. Il reste donc a organiser la vie a l’interieur. Celle-ci comme dit avant, necessite un Cadre, Democratique. Et il faut le dire, il n’y a pas de Democratie sans LIBERTE’. Cette Liberte’ passe la reconnaisse de tout un chacun, dans son identite’ et ses interets. La, il est question de trouver des denominateurs communs. Les indeniables sont Notre Race et Ethnicite’ et biensur notre Espace Contigu. Ces 2 dimensions qui nous caracterisent, ont ete’ bafoue’es par l’histoire – et c’est ce qu’il y a lieu de nettoyer, de reimaginer, ameliorer et projeter. Dans cet espace, si magnifique par sa diversite’ de relief et de ressources, a pu soutenir le developement de multiples mode de vie, developements et cultures locales. Depuis le Haggar, au Sahara, aux Plaines, Montagnes et Littoral. Ettendez l’Algerie jusqu’en Lybie et l’Atlantique et vous n’aurez de limite que l’imagination.
    Cet espace est pret a donner naissance a quelques dizaines d’Etats riches en tout, a confederer dans un systeme de valeurs modernes et porteuses. J’y imagine meme un Etat Islamiste, ou peuvent s’installer tous les Salafistes ‘nationaux », mais sous la surveillance des autres et d’une Autorite’ et force Federale vigilente, a prevenir toute ingerance ou infiltration etrangere.
    Pour ce faire, les frontieres coloniales anciennes ou recentes doivent disparaitre.
    Ce projet ne revient pas aux Politiques, mais aux Antropologues, Historiens et Economistes. Et le probleme du Sahel, de Lybie et du Polisario s’evaporeront vite avec les frontieres coloniales, ainsi que les impostures gouvernementales, dans chacun de ces pays.
    Je pense que j’expose la, trouvera de l’oreille, partout au Magreb, pas seulement en Algerie, faut-il seulement que les tetes et les bouches soient libere’es. Pour ca, le Mouvement de Kherata (hirak) se doit de s’orienter pas sur le changement des tetes gouvernantes seulement, mais la facon de gouverner essentiellement. Qu’il serve de model ailleurs chez nos voisins.
    Pour inciter votre imagination: COnstruisez une equipe nationale de foot, que vous pourrez meubler des stars de toute la region. La FIFA et la Coupe du monde peuvent faire domicile permanent a Tamanrasset ! Ou est-ce a Vgayet, chez son Coach Zizou ?

    Pour conclure a YB, nous Kabyles resterons toujours Kabyles, les Chawis aussi, les Atlassiens du Maroc, les Azawadiens(car ni la france ni son Mali n’auront a redire) et d’autres groupes encore en Tunisie, Mauritanie, Lybie… a decouvrir et a connaitre. Tiens, les Sahraouis meme. Leur enjeux se resume a du phosphate mais jamais a leur histoire et vie Humaine !!!
    Bon deconfinement a tou/tes.

    Algerien Pur Et Dur
    26 avril 2020 - 15 h 44 min

    Ni ideologie ni amar bouzouar. On est simplement des amazighs (pas berberistes) qui veulent vivre comme des amazighs (au sens plein) sur la terre amazigh de nos ancetres amazighs; comme les arabes du moyen orient ne sont pas arabistes mais arabes et ont le droit d’etre arabes chez eux et vivrent comme etant des arabes sur la terre arabe de leurs ancetres arabes. Comme on a refuse « nos ancetres les gaulois » on refuse ausi d’ etre caches sous une origine arabe qui n’est pas la notre. Ce n’est ni un message raciste, isolationiste, ghettoiste ou repli identitaire. Tout peuple a le droit d’etre lui meme sur sa terre; c’est un besoin humain. Sinon c’est du » tchikir » pur et simple de la part de ceux qui ne se croient pas ou ont oublie leur origine; un « tchikir » similaire a celui de la france qui a voulu nous imposer ses ancetres les gaulois. Cependant, l’Algerie est grande et large et est capable de nous accueillir tous avec nos differences mais a condition que les uns n’imposent pas ce qu’ils pensent etre sur les autres. Pour un avenir serein commun, il est necessaire que le respect soit mutuel et l’egalite des uns avec les autres soit concrete et denudee de toute hypocrisie. Le message ne peut etre plus clair. Pourquoi tourner autour du pot ou faire de la philosophie du sous vide.

    Lheq
    26 avril 2020 - 15 h 38 min

    Il n’y a aucun doute que, ceux qui tentent de présenter les Berbéristes (vrais patriotes) et les islamistes de semblables ne sont, en réalité, que les plus grands ennemis cachés de toute expression Berbère, dure la haine du Kabyle et consort dans ce pays.
    Les Islamistes, mis en place et soutenus par le pouvoir et ces alliés, pour tuer toute idée de liberté, ne pourrons jamais ressembler aux femmes et hommes qui, justement, se battent depuis 1948, pour cette liberté.
    Quand, en Algérie, sortirons nous de cette haine d’une partie des Algériens contre les Berbères? cette partie souvent « athée », qui, justement se cache derrière l’Islam et flirt avec les Islamistes, dans le but seul de détruire les Berbères. Ce n’est pas demain la veille.
    D’autre part, jamais personne ne vous a demandé de soutenir le printemps 80, nous sommes des millions à le faire au quotidien, hors TV, Press, et Mosquées.

    Vert,blanc et rouge.
    26 avril 2020 - 15 h 27 min

    Un berbère avec une langue française et un drapeau que même le grand père na jamais vu ne représente pas L’Algerien ni au pays ni en France.le berbère qui insulte la race et la religion ne représente pas le peuple amazighs qui est de loin majoritaire et qui refuse toute ingérence étrangère et perdre sa culture.le mot berbère à enterré le kabyle et détruit peu à peu sa vrai identité.

      isghi
      26 avril 2020 - 16 h 19 min

      Monsieur,
      Le 20 Avril , est un début de liberté du peuple :Ce jour là, des étudiants ont cassé le mur de la peur imposé par un pouvoir dictatorial comme une chape de plomb! Cette partie de l’Algérie ,qui revendique encore la reconnaissance complète de sa culture ancestrale s’explique tout simplement par son engagement et son implication dans tous les conflits visant la liberté de vivre dignement et pouvoir s »exprimer en toute démocratie!!!
      Monsieur,
      En lisant votre texte, j’ai remarqué que vous vous considérez comme quelqu’un qui ne possède aucune racine dans ce pays:Erreur. Sachez que vous êtes mal placé pour discuter des problèmes algériens, donc la seule chose qui vous reste c’est de vous en éloigner svp!
      Monsieur,
      Les Amazighs et plus particulièrement les Kabyles sont victimes de propos haineux et racistes véhiculés par une certaine presse , au même moment , on sensibilise la presse opposante ; Les nazis ont procédé de la même façon dans les annés 30 jusqu’à la fin de la guerre mondiale.

      Trés bien dit
      26 avril 2020 - 16 h 49 min

      L’Algérie n’a pas besoin de ce genre de pseudo-algériens bons à rien et qui se prennent pour des intelligents en n’introduisant que des détails inutiles dans leurs revendications tels un drapeau jaune méconnu par tous.

      Bleu, Vert, Jaune et Z Rouge
      26 avril 2020 - 22 h 27 min

      @Vert,Blanc Et Rouge 26 avril 2020 – 15 h 27 min
      Mon pseudo est largement suffisant comme réponse sans pour autant porter atteinte à MON drapeau national (Vert, blanc, croissant et étoile rouges).

    Soldat Schweik
    26 avril 2020 - 15 h 23 min

    Je defie quiconque de trouver une reference a l’islamisme dans tout le contenu de cet article ainsi que la reponse de l’auteur dans les commentaires. ou est evoquée l’autre partie de l’intitulé de son article ?????
    Sa seule et unique obsession est l’amazighité et la lutte pour retrouver notre identité algerienne telle que consacrée dans les documents du seminaire de Yakourene deja en 1980 des Kabyles plus paticulierement, sur lesquels il ne perd jamais une occasion pour deverser sa haine et son fuel nauseabon d’intello-organique-salonard ailant s’abriter derriere un char

      Lacan
      26 avril 2020 - 16 h 10 min

      Lisez le TITRE – Ca somme/resume l’article. Et votre question, le fond du probleme de la question, justement ! Le khorti, c.a.d. le delir qui se veut realite’.

    Karamazov
    26 avril 2020 - 15 h 13 min

    Personne n’a parlé de pureté ethnique ici ni même une préférence culturelle.

    C’est d’abord vous qui introduisez le sujet et c’est vous tout le syndrome obsessionnel incarné. Vous entretenez une relation pathologique avec vos origines que vous avez du mal à identifier: turques, maltaises, chaouies kabyles, juives et quoi encore ?
    La vérité, ce qui vous tue, ce n’est pas qu’il y ait des gens qui revendiquent des origines qui vous gêne , c’est que vous-même vous ne puissiez pas trouver malgré vos quêtes ne serait-ce qu’un mesmar djeha auquel vous accrocher . Vous n’avez pas de quoi vous faire un oedipe à liquider, alors vous vous acharnez sur tout ce qui pourrait le représenter.

    Moua je peux dire à mes enfants que jusqu’aux 6 générations qui m’ont précédé ainsi que leur mère qui est de ma région proche que nous sommes tous nés à quelques jets de pierre l’un de l’autre. Est-ce que j’en tire une quelconque fierté ? Absolument pas ! Je n’en suis ni fier ni triste et je n’ai pas besoin de revendiquer quoi que ce soit en cela.

    Et je pense que c’est le cas de beaucoup d’entre nous ici. Mais pas vous, Pas vous , oui. Vous vous êtes un Frankenstein culturel , vous ne pouvez en vérité pas vous faire une identité , un moi culturel. C’est un pathos culturel que vous avez. Soignez-vous donc ou assumez . Mais ne venez pas interdire à ceux qui disent , qui disent seulement sans revendiquer quoi que ce soit qui ils sont.

    Mounir Sari
    26 avril 2020 - 15 h 10 min

    Mr Benzatat toutes vos contributions plaident que vous êtes un farouche anti-amazigh depuis votre naissance!!!!

    La solution idoine
    26 avril 2020 - 14 h 53 min

    Bonjour à l’internaute avec le pseudo @cher compatriote benzatat .

    Avec votre réponse à Monsieur Youcef Benzatat, vous avez fait une très, très bonne proposition et c’est vraiment la bonne solution ! Mais je crains une chose : avec les pôvres citoyens algériens qui pour 80 % d’entre eux sont rendus des analphabètes trilingues ou des alphabètes de médiocres niveaux, par près de 60 ans de pensée unique d’un pouvoir autoritaire militaire et autocratique qui s’est appuyé sur un FLN bêtement nationaliste à l’idéologie pan arabique et pan islamique pur et dur et avec une Education Nationale qui sort difficilement et prudemment des mentalités des troglodytes et avec des comportements et des mentalités qui s’apparentent à ceux du Moyen-Âge , il y a très, très peu de chance de voir votre formidable proposition être acceptée et adopter par une majorité, surtout comme vous dîtes, si le pouvoir reste en place et s’entête à maintenir le statu quo !

    Mais merci quand même pour votre excellente contribution qui pour moi est la solution idoine pour garantir la cohésion et la paix civile.

    Vuthazarth Boualim
    26 avril 2020 - 14 h 51 min

    Azul fellawen,
    Monsieur Benzatat me fait penser diaboliquement à Naïma Salhi avec un peu plus d’instruction pédante et pompeuse. Nous pondre un texte stérile sans la moindre concertation, ni consultation, ni débat pour opposer des idées afin de produire un rendu rationnel plus au moins acceptable.

    Votre backround aux allures traditionalistes et intégristes nous démontre que vous voulez vous recycler en Naïma Salhi qui a porté atteinte à une digne population de Kabylie.

    Monsieur le polémiste (…), si vous voulez valider votre acquis et votre science pédante ce n’est pas de cette manière que vous devriez aborder les choses. Je vous recommande d’affronter des spécialistes du sujet pour être sûr de ce que vous avancez.

    Monsieur’ à peine une accalmie retrouvée, vous voilà relancer des sujets qui ne correspondent point à l’actualité que traverse notre pays , surtout en ce moment. Foutez la paix à cet honorable peuple ne serait-ce que quelques temps pour recharger ses batteries psychologiquement même si la réserve demeure intacte et indestructible.

    Moi, en tant qu’amazigh qui aime son pays, je ne veux pas qu’un assoiffé mordu de reconnaissance comme vous traite et prenne à la légère ce genre de thématique chère à notre culture millénaire aux fondations rocheuses.

    Thanmirth et vive la KABYLIE

    Salim Samai
    26 avril 2020 - 14 h 16 min

    Voici les Bouc Emissaires & themes de DISTRACTION de predilection des pouvoirs pour FUIR & MASQUER leurs Problemes ainsi que leur resolution qui casse la tete et EXIGE de vraies reformes:

    1)- En :DZ: « Berberisme », « Arabisation », « Complot de Franca/Maroc » et pour mieux chauffer le Bendir « Israel ».
    2)- En France:: « L´Islam & ses corollaires: Voile, Burkni, E.I, Foulard,Securite, Terrorisme » & « Emigres. »
    3)- Aux USA: l´Emigration, « Le Terrorisme », l´Avortement, Crime National, Gun Control, l´Islam.
    4)- En Israel: « l´Íslam & « Les Arabes » qui PAR NATURE sont Terroristes, Violents et REFUSENT la civlisation, la « Liberty » et le Progres!

    Aurès
    26 avril 2020 - 14 h 02 min

    Les deux sont des complices, les deux soutiennent le Maroc dans sa colonisation du Sahara occidental.
    Les deux sont les deux faces de la pièce de monnaie nommée le Maroc.

      Anonyme
      26 avril 2020 - 15 h 12 min

      Change de pseudo. Tu ne fais pas honneur aux chaouis. Si tu en es un bien sur et j’en doute.

        Aurès
        26 avril 2020 - 19 h 28 min

        Je suis un Algérie des Aurès, nous n’avons pas pour habitude d’insulter nos compatriotes arabophones ni notre drapeau vert blanc rouge !

    Bitami
    26 avril 2020 - 13 h 16 min

    Bitami
    Pour ma part, le  »Printemps berbère » ne me représente ni de près ni de loin. Ce monvement a dévoyé la culture et prétend être le représentant exclusif de la culture algérienne. Pour dire vrai, il y a trois tendances qui ont empoisonné notre pays: les berbéristes, les islamistes et la famille  »révolutionnaire ». Bien évidemment chacune a puisé dans sa réthorique, j’allais dire son fonds de commerce, pour proner une vision de son  »Algérie » exclusive, narcissique et tournée vers le paradis éternel, la pureté ethnique et la véritable lutte révolutionnaire. Dans tout ça, il y a comme une immaturité indigente. Depuis 62, je demeure persuadé que notre problème majeur reste de loin l’instruction qui ouvre le coeur et donc ouvre vers l’altérité. Et c’est cette dernière qui fait défaut chez les trois tendances citées plus haut.

    Berbéro-nationaliste
    26 avril 2020 - 13 h 12 min

    Mr Benzatat votre raisonnement est faussé dès le départ car il n’a jamais existé d’idéologie berbériste!! Militer pour la reconnaissance d’une identité n’a rien d’un programme politique. La majorité des kabyles n’a pas voulu que le mouvement culturel berbère (« appartenant à tout le monde » comme cela a été répété après la création du RCD) soit récupéré. Si certains militants ont voulu faire des partis politiques c’est leur choix, ils ne représentent pas la kabylie. La meilleure preuve, c’est l’abstention record en kabylie même en présence de ces partis dits « kabyles ». Parler comme vous le faites du « choix » du qualificatif « printemps berbère » montre que vous ne connaissez pas du tout l’origine de cette dénomination. Cette dernière n’a rien d’un choix. Vous dîtes que vous étiez à Vincennes à l’époque. Vous devriez pourtant le savoir, sinon vous n’avez qu’à reprendre les coupures de presse de l’époque pour y voir un peu plus clair. C’est la presse française d’abord puis la presse algérienne francophone et arabophone qui a parlé de « printemps berbère ». Il y avait bien un mouvement culturel berbère qui revendiquait la reconnaissance de la langue berbère (le mot berbère était utilisé plus souvent que le mot amazigh) mais si ces militants ont été affublés de ce mot « berbériste » ce n’est pas du tout leur choix. Cela désignait et cela désigne toujours « un militant pour la reconnaissance de la langue berbère » ni plus ni moins. Je faisais partie des personnes chargées de distribuer les tracts et appels du Mouvement Culturel berbère en 1980 à la fac de Tizi-ouzou. J’ai gardé une copie de tout ces textes. A coté de la revendication identitaire il y a toujours eu la démocratie. Les mots « libertés démocratiques » se retouvent sur TOUS les textes, ce qui prouve bien le caractère national des revendications. La revendication identitaire est aussi NATIONALE car elle concerne tous les algériens contrairement à ce que vous pensez. Jeter la suspicion sur des algériens comme vous en les considérant comme une menace juste parcequ’ils veulent corriger la falsification de leur histoire n’est pas une nouveauté. On a déjà entendu la même chose de la part des Amimour, Belkhadem et de tous les FLNistes « garants de l’unité ». On nous a déjà fait le coup du « Ni berbériste, Ni Islamiste » en 90!!! Malheureusement pour vous votre discours ne passe plus, le Hirak est passé par là!!!

    Anonyme
    26 avril 2020 - 13 h 02 min

    L’absence d’un sentiment nationaliste fort est la cause de ce « tintamarre » identitaire, auquel l’Algérie est malheureusement habituée.
    Les remèdes proposés sont pires que la maladie
    En quoi c’est différent de remplacer « le maghreb arabe » par « l’Afrique du nord »?
    En quoi c’est différent de remplacer un internationalisme (arabo-islamiste) par un autre internationalisme(berbériste-nord-africaniste)?
    L’internationalisme, quel qu’il soit, est l’ennemi numéro 1 de LA NATION ALGERIENNE.
    Certes ce régime est complétement déconnecté de la réalité de l’Algérie, mais les berbéristes ont aussi leur part de responsabilité dans ce désastre identitaire.
    Les berbériste n’ont pas compris que nous avons des frontières et qu’en dehors de ces frontières il n’y a ni frères ni alliés. Les russes disent : « les alliés de la Russie sont son armée et sa flotte » … ahh! mais ces traitres russes, auraient-ils oublié leurs « frères » slaves??!!!
    Les berbéristes, au lieu de s’attaquer au mal (le manque de Nationalisme), préfèrent traiter les symptômes. En rejetant l’arabisme et en revendiquant le nord-africanisme, les berbéristes ne font qu’entretenir l’intoxication identitaire. L’arabisme, le baathisme, l’islamisme, sont des symptômes. Le nord-africanisme aussi est un symptôme. Essayer de remplacer un symptôme par un autre relève de la schizophrénie.
    Le combat pour l’amazighité est le combat le plus noble et le plus juste. Il y a un autre combat qui est tout aussi important : développer et entretenir UN NATIONALISME ALGERIEN.
    C’est le Nationalisme qui va mettre de l’ordre dans ce grand désordre identitaire. Par le Nationalisme, la berbérité s’imposera d’elle même, car le Nationalisme encourage tout ce qui fait la différence de la nation algérienne par rapport aux autres nations. Et il n’y a rien de plus que la berbérité pour entretenir LE PARTICULARISME ALGERIEN.
    Ici, il est question d’un Nationalisme bâtisseur d’une Nation souveraine, un Nationalisme offensif, à ne pas confondre avec le nationalisme du FLN qui fut un nationalisme indépendantiste dont le but suprême était l’indépendance de l’Algérie, c’était donc un nationalisme défensif…un nationalisme incomplet… un nationalisme de colonisés. En effet, un colonisé ne peut pas être un nationaliste accompli.
    Tant qu’on n’aura pas réglé le problème idéologique, rien ne sera réglé.
    Tant qu’on n’aura pas compris que la raison principale de la faillite du FLN après l’indépendance, est qu’il n’a pas su transiter d’un indépendantisme défensif vers un vrai Nationalisme Algérien, bâtisseur d’une Algérie forte et conquérante.

    M'HEND
    26 avril 2020 - 13 h 00 min

    Je suis totalement d’accord avec vous Mr. Youcef BENZATAT et vous avez parfaitement raison sur la question. Mais je voudrais, toutefois, juste rajouter une chose. Il faut dire et préciser que cette pseudo-dualité quasi obsessionnelle créée volontairement entre Islamisme et berbérisme a été créée et maintenue sciemment par les services et il ne faut pas se le cacher, et ce, application à la lettre de la devise : DIVISER POUR RÉGNER !!! Et qui est toujours de mise par les tenants du pouvoir en Algérie.
    Aussi loin que l’on remonte dans le temps. Que ce soit du temps des ROMAINS, des TURCS ou des français cela a été toujours le même principe et cela continue encore, aujourd’hui… malheureusement. POURQUOI ?
    Enfin, la question qui me vient tout droit à l’esprit mais qui se pose à moi de façon lancinante est la suivante :
    POURQUOI LES ISLAMISTES ET LES BERBÉRISTES TOMBENT-ILS DANS CE PIÈGE AUSSI GROSSIER QUI NOUS EST TENDU PAR LE POUVOIR ? ET POURQUOI CES DEUX MOUVEMENTS CONTINUENT-ILS A PERSISTER DANS CETTE VOIE DUNE HAINE TRÈS SUICIDAIRE… POURQUOI, MR. BEZATAT ? Pouvez-vous me donner une réponse. Merci.

      Youcef Benzatat @mhend
      26 avril 2020 - 16 h 02 min

      D’abord je ne pense pas que cette dualité a été crée ex nihilo par le pouvoir. C’est une donnée structurelle dans la société. Avant l’arabisation généralisée à l’école, à l’administration, à la toponymie, ect., les Algériens parlaient Derja ou les différentes variantes locales du Tamazight avec un mélange de français non négligeable. Si le ramadhan était presque observé par la plus grande majorité, la fréquentation des mosquées était considérée plutôt comme une curiosité, d’où le nombre très restreint des mosquées à l’époque. L’arabisation conjuguée à l’influence de la révolution iranièenne, de la résistance victorieuse des talibans d’afganistan, l’offensive propagandiste des frères musulmans égyptiens et fait majeur, le code de la famille en 1984, ont pratiquement fait basculer la société dans l’islamisme. Il faut dire que l’histoire a arrangé le pouvoir pour laisser la société sombrer dans l’obscurantisme, d’abord pour contrer la gauche qui était très active et pour empêcher toute revendication de modernité politique. Les berbéristes, dont les revendications identitaires se confondent avec la naissance du mouvement national au début du XX° siècle, ont eux aussi basculé à ce même moment dans le repli identitaire. Un fait occulté devant l’opinion publique, Ferhat M’henni est devenu un agent de la sécurité militaire après le printemps berbère. L’un des rares à ne pas avoir été torturé et qui a été relâché avant les autres après l’arrestation des militants berbéristes. C’est l’un de ses compagnons de cellule qui l’a dénoncé. Cette atomisation de la société est une trajectoire naturelle qui a été accompagnée et contrôlée par le pouvoir, dont il a fait ensuite un moyen pour empêcher la formation d’un contre-pouvoir unifié à l’échelle nationale, comme fut le cas au début du hirak avant que ces deux mouvements ne tombent dans leurs travers et jouent le jeu du pouvoir. Pour répondre sereinement à votre question, je considère que la société est sous développée politiquement et culturellement et est inapte à déjouer la stratégie du pouvoir qui consiste à diviser pour régner. Il n’a pas fallu beaucoup de temps au hirak pour imploser où chacun est sorti avec son drapeau pour marquer son territoire et provoquer la répression du pouvoir.

        Lacan
        26 avril 2020 - 19 h 43 min

        « … D’abord je ne pense pas que cette dualité a été crée ex nihilo par le pouvoir. C’est une donnée structurelle dans la société. … »

        « D’abord je ne pense pas… » – Oh que non. Vous pensez, dans le sens revassez. Ce que vous ne faites pas, c’est REFLECHIR.

        Il n’y a pas dualite’… vous melangez les tout.

        L’Arabie a son espace, son histoire, sa personalite’, sa religion, sa langue et culture, son passe’, present et futur, et Tamazgha a les SIENS. Le menage/nettayage a faire n’a rien a voir avec les arabes. L’Afrique entiere est a decontaminer de beaucoup de pathogenes, a commencer par les plus nocifs L’arabo-khraisme. Pour ceux/celles qui ont digere’ la pillule, et bien la republique va soigner leur enfants et petits-enfants. Eux font partie de la liste du passe’ – et le temps est uni-directionnel.

        « donne’e structurelle » – Les structures defectueuses se detruisent et d’autres sont irrige’es. Je te jure sur la tete de mouhmouh, qu’avant-meme qu’il soit ne’, il y avait chez nous une structure, donne’e pas donne est 2aire, qui a ete’ detruite et d’autres ont apparu.
        Chez nous, ca dure depuis au moins 45 000 ans. L’Univers n’est qu’a sa naissance… 4 ans sur une esperance de vie d’un siecle, en termes de ratio.

    Belveder
    26 avril 2020 - 12 h 55 min

    salutations a AP… je finis par croire que ces «  » »CONTRIBUTIONS «  » » sur cette question sont ciblés et Délibérés pour faier monter la CHORBA mais c est de Bonne guerre ..Si ca part d une bonne intention..

    Amara
    26 avril 2020 - 12 h 47 min

    Bonjour,
    je pense que YB fait une analyse biaisée. Le fait amazigh est marqué dans l’histoire de l’Afrique du Nord.
    Il faudrait poser la question autrement. Ce qui parait dérangeant pour YB c’est le fait que cette revendication soit portée par la région kabyle. C’est tout. A travers son texte apparait sont anti-kabylisme. Il a le droit de l’être, mais il n’a pas le droit de déformer l’histoire. Les « berbéristes », terme qui n’a aucun sens, n’ont tués personne, n’ont occupés aucun teritoire pour imposer leur idéologie.
    Il est de même du fait arabe. Ceux qui se dient « arabes » en Afrique du Nord ne sont rien d’autres que des berbères arabisés.
    Il faut que YB fasse la différence entre le fait anthropologique et le fait biologique. Juste pour lui dire qu’il n’existe pas d’ethnie berbère au sens que ce monsieur veut nous expliquer. Lire un livre sur l’Europe médiane, ou sur Hitler et faire un raccourcie pour expliquer la politique d’arabisation de l’Afrique du Nord nous montre l’esprit réducteur de YB.
    Aujourd’hui, il faut poser la question autrement. Le monde arabe et la Ligue arabe et leur existence dans ce monde qui change. S’il y a quelqu’un qui doit se remettre en cause c’est d’abord à ce niveau qu’il faut situer le débat. Le monde arabe doit revoir sa politique expansionniste dominée par les pays du Golf.
    Le monde arabe a beaucoup à gagner en intégrant les minorités qui le composent.
    Alors monsieur YB qui est nazilin dans l’histoire Abane Ramdane ou Djamel Abd Ennacer. L’imam de la mosquée d’un village kabyle perdu dans la montagne ou el-Qaradaoui ? Ousama Ben LAden ou Ferhat M’henni.
    Reprener monsieur YB vos cours de géographie, d’histoire depuis Massinissa. Vous aurez peut-être le temps de comprendre les faits historiques.

    Cher compatriote Benzatat
    26 avril 2020 - 12 h 46 min

    Ya si Benzatat, avec tout mon respect, plus vous essayez de vous justifier plus vous retombez dans vos travers ! Vous nous proposez encore « l’arabe parlé » comme solution idoine de réconciliation entre berbères et kabyles, pourquoi alors dans ce cas ne pas proposer « le berbère parlé » , hein ? Vous voyez bien que c’est l’historie du serpent qui se mort la queue et que vous ne réglez rien du tout.

    Non mon frère, le vrai et juste combat qu’on doit mener tous ensemble est celui de l’ALGÉRIANITÉ ! On devrait tous combattre ensemble pour que cette notion devienne une réalité dans notre future Constitution! Celle-ci ne doit pas être rédigée comme les précédentes dans un laboratoire partisan. En principe, il ne devrait plus exciter d’article du type l’article 2: l’Islam est la religion de l’Etat, ni d’article 3 : l’Arabe est la langue nationale et officielle , ni d’article 4 :Tamazight est également langue nationale et officielle, … ni ammi ali ! Ces articles ainsi que tous les éléments et notions qui y figurent devront être synthétisés et explicités dans le préambule même de la Constitution. Et je fais confiance à nos experts constitutionnalistes, nos historiens etc.. etc pour élaborer judicieusement ce préambule qui fait partie intégrante de la Constitution et qui est aussi importante que les articles eux-mêmes.

    Aussi, il nous faut une république Algérienne démocratique ni arabe, ni berbère, ni musulmane, ni ammi ali, mais juste une Algérie Algérienne qui saura synthétiser cette diversité dans ce qu’on appelle la NATION ALGÉRIENNE, une et indivisible. Nation qui, il faut le dire, n’existe pas encore ou n’est pas encore véritablement formée. Notre Nation sera la substantifique moelle qui émanera de ce concept globalisant qui sera le creuset de la diversité historique, linguistique, culturelle et cultuelle algérienne et qui en sera le fondement constitutif (constitutionnellement et juridictionnellement) ! Ce sera donc à l’Etat de Droit de faire en sorte que cela se concrétise progressivement dans le fonctionnement des institutions de l’Etat dans nos habitudes de vie, dans nos esprits et dans nos cœurs ! çà prendra le temps qu’il faudra, et cela est possible dans un pays véritablement démocratique, moderne, ouvert sur le monde tout en étant jaloux de ses origines et de son identité algérienne.

    Mais pour tout çà il faut un préalable, et c’est incontournable : il faut que partent d’abord ces dinosaures et ces rascasses qui nous gouvernent car ce sont eux qui sont à l’origine de graves fractures, déchirures et drames entre nous algériens car tout cela a commencé sournoisement en 1949 (crise berbère), puis en 1957 (assassinat de Abane Ramdane) puis d’une manière ostensible et ostentatoire depuis 1962 avec « l’assassinat » du GPRA et la crise de l’été 62. Et donc pour l’avenir : vive les ALGÉRIENS et l’ALGÉRIE ALGÉRIENNE, ce devrait être nos seuls et vrais slogans !

    Anonyme
    26 avril 2020 - 12 h 41 min

    Le monde a évolué. Il est cosmopolite et regroupe des personnes d’origines diverses. Je me refuse de me laisser enfermer dans le cadre étroit d’appartenance à une ethnie. Les Algériens peuvent vivre ensemble sans qu’il y ait besoin d’éléments culturels. L’histoire de l’Algérie a toujours été transnationale. Il serait trompeur de penser qu’avec l’exposition globale aux phénomènes transnationaux, il existe encore une race pure.

      Kamel
      26 avril 2020 - 14 h 26 min

      Tu crois vraiment que le monde « évolue » dans le bon sens?
      Ce genre de c… sont souvent balancé par les mondialistes pour qui seul l’argent et le business compte et qui ont conduit à toutes catastrophes que l’on connait.
      Non les gens n’ont que faire de la mondialisation, du cosmopolitisme, de l’uniformisation qui mène le monde a sa perte.
      Les gens ont besoin de s’enraciner, de s’identifier, de se rattacher à une filiation qui donne du sens à leur vie.
      Je ne crois pas que m’c donalds, nike ou les smartphones ont rendu les gens heureux.
      Quant à dire qu’on a pas « besoins d’éléments culturels ».. j’ai beaucoup de peine pour vous car quand vous ne serez plus de ce monde, si vous ne léguez rien de cultuel à vos enfants, vous allez leur léguez quoi? une voiture? un logement? une paire de basket?

    Youcef Benzatat
    26 avril 2020 - 12 h 38 min

    Aux otages de leur illusoire pureté ethnique

    Youcef Benzatat

    Je n’irai pas polémiquer avec vous, je n’ai rien à dissimuler, ni mensonges à administrer à mes compatriotes pour les tromper, ni sécurité psychologique à consolider pour me faire adopter par une quelconque communauté, dans l’accord avec moi-même se trouve mon bonheur et ma liberté. Vos paroles pour affirmer la pureté de votre identité sont creuses et ne véhiculent aucune connaissance vérifiable, ni raisonnement logique et pragmatique. Votre aversion pour l’altérité vous rend aveugle et intolérant à tel point que vous êtes effaré devant la possibilité de vous faire dire que votre sang n’est pas pur, parce que votre tribu est préservée de toute souillure exogène, que votre village et votre région ont préservé depuis des millénaires cet esprit de bourg bien gardé qui fait votre fierté. Lorsque j’explique à mon fils son identité, que son arrière-grand-père maternel est un Maltais venu sur notre terre au XVIII° siècle avec la colonisation française et que son arrière-grand-mère est une juive algérienne établie sur notre terre depuis plus de deux millénaires, que sa grand-mère maternelle est une kabyle de Bejaia, que son grand-père paternel est un Chawi des Aurès et que sa grand-mère paternelle est une Turc Ottomane, il saute de joie avec ses grand yeux écarquillés en me disant « je suis tout ça papa ! » He oui, tu es tout ça mon fils, c’est d’ailleurs le destin de toute l’humanité. Curieux comme tout enfant, il me harcela alors de questions interminables, et c’est qui le grand père de mon grand père et celui de ma grand-mère alors et leurs grands-pères et leur grand-mère à eux aussi ? On ne sait pas mon fils, l’humanité est tissée comme les structures fractales tressées par les métissages indéfinis. Les historiens qui ont décrit les métropoles romaines bâtie sur nos terres, disaient qu’ils étaient composés de toutes sortes de soldats à la retraite, de mercenaires venus de toute les contrées méditerranéennes et orientales, voire même africaines, ayant pris femme chez les autochtones et se sont mélangés avec les populations locales. Oui c’est le destin de l’humanité, mais ce ne sera pas facile à assumer pour autant mon fils, tu seras tantôt rejeté pour être considéré comme une menace qui est considérée comme une potentielle souillure de ces tribus et ces villages bien gardés par le fantasme de la pureté. Tu seras tout au plus un bâtard à cacher. Mais tu dois en être fier et résister à tous ces ennemis de l’humanité, qui voudraient la ghettoïser et ériger des barrières impénétrables pour la confiner. Tu feras comme ces habitants du Sud noir de peau et qui se font appeler fièrement les Gnawa, parce que venus de Guinée depuis la nuit des temps et ont élu domicile dans notre pays pour se mélanger avec tes compatriotes et former avec eux une nouvelle humanité. C’est ça notre Algérie mon fils, elle est plus riche que ce que voudraient qu’elle soit toutes ces mauvaises consciences abrutis par le fantasme de leur pureté.

    Y.B

      Kamel
      26 avril 2020 - 14 h 54 min

      C’est triste à dire, mais vous divaguez M.Benzatat et vous n’êtes pas de niveau pour parler de ce sujet.

      Qui parle de « pureté de notre identité » et de « sang pur » ? et qui utilise ces termes chez ceux que vous qualifiez de berbériste ? J’ai beau chercher dans la littérature et je ne trouve aucune référence à une race pure ou impure

      En revanche cette notion de race pure et de sang arabe, on le retrouve à gogo dans la littérature des tenants de l’idéologie parapentiste notamment dans les discours et écrits de Michel Aflag le père de cette idéologie mortifère, qui ironie de l’Histoire n’a jamais considéré les Algériens comme faisant partie de la nation arabe car leur sang était trop mélangé….

      Quant à vos illusions sur le nazisme et la fascisme je vous invite aussi a revisiter l’histoire pour y trouver les nombreux bataillons de musulmans du caucase qui ont rejoint les rangs de la wafen SS et le pacte signé entre hitler et le mufti de Jérusalem dans les années 40..

      A cette même époque ceux que vous qualifiez de « berbéristes » se battaient contre le nazisme en Algérie, dans le sud de la france et dans les Ardennes et cachaient des juifs à la mosquée de Paris en diffusant des tracts en Tifinagh pour appeler les Kabyles de Paris et de sa région à cacher les Juifs…

      Votre procès en racisme et en pureté de la race ne marche pas essayez de mettre à jour votre logiciel qui fait partie du vieux monde

      Dream
      26 avril 2020 - 15 h 24 min

      Commentaire purement raciste.

      Zombretto
      26 avril 2020 - 16 h 27 min

      Ce commentaire est de très mauvaise foi, encore pire que la contribution. Car enfin, quels kabyles parlent de pureté ethnique ou raciale? Et combien sont séssionistes? Un nombre si petit qu’il ne mérite pas vraiment d’en parler. Quant au mélange de nos origines, les kabyles savent très bien qu’ils sont tous le produit d’un brassage de races et d’ethnies différentes. Tous les humains appartiennent à la même race et sont le produit de mélanges ethnique. Tu n’as rien d’une exception, bien loin de là. C’est seulement dans ta tête que les kabyles sont « otages d’une illusoire pureté ethnique » car eux-mêmes ne se croient pas plus purs que quiconque. Ils defusent qu’on leur impose une identité qui n’est pas la leur, point barre.
      Quant au tutoiement, il ne faut pas voir ça comme un manque de respect – bien que je n’en aie pas beaucoup pour tes idées. Je refuse de vouvoyer un algérien, car le vouvoiement est un concept qui appartient à une société bourgeoise, qui ne reflète pas notre culture.

      Amara
      26 avril 2020 - 16 h 36 min

      Il n’existe nul part de pureté. Vous ne pouvez pas dire que les uns et les autres sont à la recherche « d’une pureté ». Elle n’existe ni ici, ni ailleurs. Les algériens comme les autres habitants de cette terre sont le résultat d’un mélange.
      La culture arabe a le droit d’exister. la culture amazigh a le droit d’exister. Toutes les cultures ont se droit.
      Depuis la crise dite « berbériste » de 1949, qui est ostracisé ? Depuis la déclaration de Ben Bella de retour d’Egypte qui a été innterdit d’expression.
      Hilter est nazi, vous croyez vraiment que tout les allemands sont nazi monisur YB ?
      Il y a des « fachos » en Kabylie, comme partout dans le monde. Dans votre logique, vous croyez que tous les américains sont imbéciles comme leur président ?
      Ne juger pas la Kabylie à travers deux ou trois personnes. Vous avez le droit de le faire, mais faite le correctement. Je peux tout simplement vous dire qu’il n’existe pas de Kabyle qui deteste l’Algérie. Mais il existe beaucoup d’algériens qui n’aiment pas la libre expression kabyle. Il se trouve qu’avril 1980 a boulversé les calcul de « tous arabes ».
      Vous pouvez être tout ce que vous voulez, maltais, bosnique, turc, arabe, français ou je ne sais quoi. Je respecte cette réalité. Vous êtes algériens. Mais admettez que je ne suis pas tout cela. Je suis juste algérien et kabyle parce que j’y suis né. Africain et humain. C’est tout.

      Anonyme
      26 avril 2020 - 17 h 06 min

      On est des amazighs ethnologiquement et génétiquement parlant ayant subi des influences diverses, ayant été arabisés pour certains ou ayant gardé la langue d’origine pour d’autres point barre!!! on ne peut pas être un peu turcs,un peu maltais, un peu romains, un peu vandales, un peu arabes, un peu berbères etc… c’est ridicule!!!

    lhadi
    26 avril 2020 - 12 h 32 min

    L’Algérie possède incontestablement une personnalité et une culture propres, marquées par l’histoire ancienne, l’islam, le patrimoine arabe et l’influence de la civilisation européenne moderne, et l’esprit algérien ressemble à l’esprit européen.

    L’idée que je me fais de l’Algérie future est conforme à l’idée que je me fais de l’identité Algérienne et de l’esprit algérien, comme semblable à l’esprit européen. Elle a pour sources la culture française et les principes véhiculés par la révolution française, d’une part, et le legs islamique, d’autre part.

    Aristote, lorsqu’il a affirmé que certains étaient faits pour commander et d’autres pour obéir, a commis une erreur monstrueuse. Les hommes naissent égaux en droits et en devoirs, égaux dans ce qu’ils peuvent attendre de meilleur comme de pire. Le problème est que certains oppriment leurs semblables; Il faut éliminer cette oppression et c’est à nous qu’il appartient de le faire. Certains traitent injustement leurs semblables et c’est à nous d’abolir ces injustices.

    C’est dans le cadre de cette société que l’indépendance de la jeune nation algérienne, acquise au prix du sang, pourra être préservée et qu’il sera possible de construire une société forte économiquement, socialement et culturellement où peuvent s’épanouir des citoyens responsables, utiles à la société dans laquelle ils vivent, dignes de la confiance de la nation, prêts à protéger leur pays, à y faire régner la sécurité et la justice, et à lui permettre de s’élever et d’aspirer à une situation meilleure.Tout cela ne peut se faire que par le savoir et l’enseignement.

    La liberté et l’indépendance ne sont qu’un moyen de parvenir à un but : l’édification de la « civilisation » qui est fondée sur la culture et le savoir, sur la force et la richesse qui en découlent. Cela exige la constitution d’un Etat fort, d’une république solide, d’une armée fière et puissante, d’une économie nationale moderne et d’une indépendance scientifique, artistique et littéraire. Pour cela, il n’y a qu’une seule voie : assoir l’enseignement sur des bases solides.

    Le vrai fondement de la vraie liberté, c’est l’enseignement qui donne à l’individu conscient de ses droits et obligations, et de ceux de ses semblables, et qui développe chez lui l’esprit civique élevé et le sens de la solidarité sociale, et donc la volonté de respecter les droits d’autrui pour que ses propres droits soient respectés par autrui.

    « La démocratie est incompatible avec l’ignorance, à moins de se fonder sur le mensonge et la duplicité ; la vie parlementaire est incompatible avec l’ignorance ou alors elle n’est que faux-semblants et imposture. »

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Karamazov
    26 avril 2020 - 11 h 50 min

    Hé oui ! MK ayant la propriété des gaz avait occupé tout l’espace rendu disponible par le Covid. Le Hirak est en veilleuse. Alors que reste-il à YB pour ne pas se faire oublier ? L’islamiste et le berberisme, ses deux hantises qu’il a choppées à la place du Covid. Vouala pourquoi il nous les brandi comme des blessures de guerre. Et pourtant étymologiquement islamisme et berbérisme étaient antinomiques, des oxymores dans tous leurs sens. L’un des premiers berbéristes a été la première victime des islamistes dès les années 80.

    Mais le monde a changé , de nos jours on ne sait plus qui est qui, le berbérisme a vécu. Je pourrai presque dire que l’arabisation qui a uniformisé le paysage culturelle algérien a eu raison des kabyles aussi. Toutes l’Algérie est islamistisée jusqu’aux confins les plus reculés de la Kabylie. Et les parangons du berbérisme qui hier osaient témérairement des mots en berbère académique fanfaronnent aujourd’hui à la télé avec un arabe liturgique qui châtrerait Rocco Sifredi.

    Il fallait à YB l’association des berbéristes à l’islamisme pour chlingur sa haine du Kabyle.

    Sinon comment YB oserait-il tirer sur des cadavres rien que pour le plaisir de la ramener ?

      Ziri Warsenis
      27 avril 2020 - 12 h 26 min

      @Karamazov
      Nigh-ak a Hend depuis l’apparition du coronavirus, contrairement à St Q. qui confine aussi bien son corps que ses pages erratiques dans un Italie sinistrée, MK de son côté, avec cette propriété propre aux gaz, au-delà de l’espace terrestre à occuper, avec sa verve prolifique ambitionne sans doute de recréer une atmosphère à Mars.

      Quant à YB, tu as bien cerné son domaine de définition, son désarroi se cantonne dans l’absence d’un œdipe à terrasser, ce qui attristerait certainement Souphoukl El 3adhim s’il vivait encore.

    Et la minorité de ceux...
    26 avril 2020 - 11 h 11 min

    …qui se proclament arabe pur sang dans un océan de berbères ce n’est pas du nazisme !!!

    Zombretto
    26 avril 2020 - 10 h 54 min

    S’il y a quelqu’un qui est hanté -obsédé- par une idée fixe, c’est bien Y.B., absolument obnubilé par le fait amazigh. Je n’ai même pas eu la fortitude -plutôt le masochisme- qu’il faudrait pour le lire jusqu’au bout. J’ai sauté directement au commentaire d’Abou Stroff, qui m’a causé une douleur au cœur, mais de ce genre de douleur que donne la vérité inéchapable.

      Abou Stroff
      26 avril 2020 - 12 h 12 min

      Zombretto, je te salue!
      j’ajoute, en paraphrasant Marx qui visait la société allemande que:
       » la critique qui a pour objet un tel état des choses est une critique en pleine mêlée, et dans la mêlée il ne s’agit pas de savoir si l’adversaire est noble, s’il est votre égal par la naissance, s’il est intéressant, il s’agit de le toucher. il s’agit de ne pas accorder aux algériens un seul instant d’illusion et de résignation il faut…… rendre la honte encore plus infamante en la publiant. il faut décrire chaque sphère de la société algérienne comme la partie honteuse de la société algérienne. il faut contraindre cet état de choses pétrifié à entrer dans la danse, en lui chantant sa propre chanson! il faut apprendre au peuple à avoir peur de lui même pour lui donner du courage. »
      en d’autres termes, il s’agit d’être radical, c’est à dire prendre les choses à la racine pour éviter de s’engluer dans les apparences et ne point appréhender l’essence des choses et des phénomènes.

        Zombretto
        26 avril 2020 - 14 h 28 min

        Salut, Abou Stroff et Zaatar!… Le proverbe chinois le dit bien: « n’écoute pas ceux qui te font rire mais plutôt ceux qui te font pleurer. » Et il y a de quoi verser de chaudes larmes au pays qui nous a vus naître.

      Zaatar
      26 avril 2020 - 12 h 12 min

      Bonjour zombretto,
      J’ai quasi fait pareil, j’ai lu le début, j’ai compris et j’ai arrêté de lire. Je fais pareil avec MK. Bien à toi.

    Soldat Schweik
    26 avril 2020 - 10 h 46 min

    Contribution magistrale comme d’habitude et digne de son auteur Merci.. les chiens ne font pas des chats comme on dit;)
    Je me demandais depuis des jours quand est ce que on aura droit sur AP a cette contribution de Mr YB puisque l’usage est qu’ils « pondent » ces contributions-chauffe bendir par intermitense avec l’autre contributeur N quelque chose je m’en souviens plus, histoire de donner libre cour a tout les extremistes de tout bords, faire chauffer la machine a pouces bas ou haut ainsi qu’atteindre des chiffres stratosphériques sur le nombre de commentaires.
    Quel grand bonheur et honneur que vous ne soyez pas solidaire du  » printemps Amazigh  » et svp et de grace Merci d’eloigner votre solidarité et celle de vos semblables le plus loin possible de cet acte politique, culturel d’honneur de femmes et d’hommes libres , acte qui a jeté les premiers jalons du combat democratique en Algerie.
    On a surtout pas envie que ce combat et ces printemps de 80 ou 2001 soit  » souillés » par le soutien d’un pretendu intellectuel organique-mebeded
    Bye the way j’ai pas pretendule filigrane d’authentification, K.D n’est pas evoqué dans le complot c’est bizaroide !!!

      Soldat Schweik
      26 avril 2020 - 15 h 28 min

      Wowwww je bats mon record sur AP en pouce BAS mdrrr
      je suis sur que tous n’on pas lu au dela de la 1ere phrase de mon post qui est en fait un leurre et un sesame pour tromper l’ennemi 😉

    ben
    26 avril 2020 - 10 h 41 min

    Mr BENZATAT ARRÊTER DE DÉFENDRE LES CAUSES PERDUS COMME CELLE DE VOTRE AMI TARIQ RAMADAN ISLAMISTE A OUTRANCE.LE MAK NE REPRÉSENTE PAS LES BERBERES

    Anonyme
    26 avril 2020 - 10 h 36 min

    Un obsédé de la question identitaire qui nous demande d’éviter l’obsession!!! Il fallait le faire!!

    L'apatride au pays de ses ancêtres.
    26 avril 2020 - 10 h 29 min

    Mr Youcef Benzatat, et poutant le problème est simple. Questionnez les Italiens, Espagnols, Anglais … S’ils acceptent que leur hymne national soit dans une langue qui n’est pas la leur ? Demandez-leurs d’adopter un hymne national en arabe, si l’un d’eux consent , j’accepterai volontier « Kassaman ».
    Aussi, mettre les Islamistes et les Berbéristes sur le même pied d’égalité, je dirai alors que le groupe des « 6 » ou des « 22 » est identique au groupe « d’Oujda ».
    Enfin, il faut admettre que la colonisation prend fin un jour, tôt ou tard et celle des arabes est la plus longue dans le monde (14 siècles ya 3adjaba).

    Hocine-Nasser Bouabsa
    26 avril 2020 - 10 h 20 min

    L’après-corona donnera beaucoup de vertiges au peuple algérien.

    Lorsque ce peuple aura faim, il ne réclamera que le pain et rien d’autre.

    C’est à celui qui le protegera contre la famine qu’il ouvrira ses oreilles et son coeur.

      Lheq
      26 avril 2020 - 15 h 47 min

      Il ne faut jamais généraliser, il y’a beaucoup d’algériens dignes et debout qui, ne pensent pas qu’a leur ventre ou à leur bas ventre mais, bien aux sujets sérieux et surtout à l’avenir de ce pays volé. Nous n’avons pas tous la même éducation ni la même histoire.

    Mounir Sari
    26 avril 2020 - 10 h 19 min

    Mr Benzatat on ne décrète pas quelle est la langue et la culture d’un peuple en étant derrière son clavier comme vous le faites si bien.Une langue et une culture est une histoire qu’on vit au quotidien!!!!

      Bibine
      26 avril 2020 - 12 h 54 min

      Les grandes causes adhérent des grands hommes.Vous, monsieur vous êtes petit,dans votre costume étriqué,de nationalisme importé,au service d’une idéologie,qui désespérément essayé de travestir une histoire millénaire.
      L’arabe n’est nullement un problème,elle fait partie du paysage algérien,l’utiliser comme une arme de destruction,c’est du terrorisme culturel

    Kamel
    26 avril 2020 - 10 h 01 min

    Ce parallèle obsessionnel de M.Benzatat entre islamisme et soit disant « berbérisme » relève pour ce bonhomme de la psychiatrie.

    Une seule question M. Benzatat : Combien de morts ont été provoqués en Algérie (sans parler du reste du monde) par l’islamisme ? et combien de morts ont été provoqués en Algérie par le « berbérisme » ?

    Mettre sur le même plan les bourreaux et les victimes est une stratégie d’un autre age, qui ni ne convient pas grand monde, pas même son auteur, mais croit il peut qu’à force de répéter un mensonge il va miraculeusement devenir une vérité ?

    Ok
    26 avril 2020 - 9 h 56 min

    Franchement y’en a marre de ces faux problemes Berberisme, islamisme ,le grand probleme c la dictature et la mal vie dont souffre le peuple c la ou il faut ce concentre’ mr benzatat ps sur des futilites. Le monde et les technologies avance vite et vous ,vous ete coince’ sur l’identite’ amazigh.

      Kamel
      26 avril 2020 - 12 h 50 min

      Je pense pas que ce soit des futilités.
      Un peuple qui ne sait pas qui il est et d’ou il vient ne peut pas avancer avec ou sans smartphone.
      C’est comme un enfant qui ne connait ses parents, il ne pourra jamais aller de l’avant.
      L’être humain n’est pas un animal qui ne pense qu’a son ventre et à se reproduire.
      Il a une âme, une identité, une culture, une langue, une filiation,une croyance ou une non croyance et s’il n’est pas bien dans sa peau ce n’est pas la technologie qui va régler ses problèmes psychologiques.
      Tant qu’on a pas réglé ces questions de façon apaisée on avancera pas on finira juste par se séparer

    Anonyme
    26 avril 2020 - 9 h 55 min

    Il faut vraiment s informer sur les ONG qui se trouvent derriere tous ces mouvements de contestations et de division dans le but de manipuler l opinion et imposer une voie destructrice de la serenite nationale et la fibre familiale Algerienne et ainsi faciliter la voie a des affrontements…. (…)

      Anonyme
      26 avril 2020 - 14 h 29 min

      Vous avez peut etre raison.Qui a interet a foutre un doute et semer la discorde entre les diverses composantes d une societe..?? Notre diversite est notre richesse.il n y a qu a s informer sur ceux qui gerent le flux de l immigration,la legalisation des stupefiants,les changements de regimes politiques selon la methodologie des revolutions colorees….etc.Informez vous sur l Open society et la PPLAAF peut etre vous verrez un peu plus clair…

    NEUTRE
    26 avril 2020 - 9 h 48 min

    La stratégie du pouvoir illégitime est corrompu,divisé pour mieux régner;si le pouvoir était légale et élu démocratiquement par le peuple,je ne crois pas que ce problème d’Islamiste et séparatiste aurait existait;vu l’injustice et le régionalisme,et aussi l’incompétence d’un pouvoir corrompu,chaque région veut se séparé de cette racaille,ni fierté,ni dignité,et bon a rien sauf pour détruire

      Ouste l'ONG, méchant!!
      26 avril 2020 - 13 h 29 min

      Les ONG!! Ah c’est ça!! Si les algériens se sentent opprimés c’est de la faute des ONG!! Ils font croire aux algériens qu’il n’y a pas démocratie en Algérie alors que c’est faux!! C’est eux aussi qui nous ont inventé les milliers d’histoires de vols et de détournements alors que nos politiques sont les plus honnêtes sur terre!!

    Abou Stroff
    26 avril 2020 - 9 h 36 min

    Si, à l’heure où certaines nations s’apprêtent à atterrir (ammarsir ?) sur Mars, l’algérien du moment continue à s’interroger sur ce qu’il est ou n’est pas, c’est essentiellement parce que l’algérien du moment n’a pas d’emprise sur le procès de son histoire en général et sur le procès de production de sa vie immédiate en particulier. Et c’est parce qu’il consomme beaucoup (grâce à la rente pétrolière) et produit peu que l’algérien du moment constitue un terrain propice au prêt à porter.
    Et, c’est parce que les relations sociales dominantes s’inscrivent sur une base rentière que les algériens du moment présentent en général comme caractéristique première une personnalité de rentier.
    En effet, l’économie rentière est un système et un déterminisme de rapports qui transforment et reproduisent sans cesse l’individu algérien en tant qu’individu rentier (prédateur et/ou tube digestif ambulant). Et l’individu rentier n’est « actif » dans l’économie rentière que dans la mesure où la logique rentière est active dans l’individu.
    En fait, la question appropriée n’est pas : « qu’est ce que l’algérien ou qu’est ce que la personnalité algérienne ? », question qui peut avoir autant de réponses qu’il y a d’individus algériens. Mais la question pertinente peut être formulée comme suit : quelles doivent être les propriétés de l’individu algérien pour que le système des rapports de distribution rentiers puisse être mis en mouvement, se reproduire et projeter l’image d’un système « normal » ?
    La réalité de l’algérien du moment transparaît, dès lors, pour autant qu’il exhibe des capacités (le trafic, le trabendo, la magouille, le vol (légal ?) généralisé..), des talents (la débrouillardise pour contourner la loi, le comportement de la girouette, l’à-plat-ventrisme, le beni-ouiouisme..) et des tendances (l’attente du messie pour le sauvetage général, le culte des apparences qui cachent l’être minable, les tartufferies..). Sans ces attributs, l’individu algérien n’est rien, i. e. il est en dehors du système et est de ce fait irréel. La personnalité du rentier (la spécificité de la personnalité algérienne ?), comme mode d’existence de l’individu algérien, est alors exhibée par la mise en exergue de ces qualités fondamentales. Et, ces qualités fondamentales constituent l’essence de l’algérien du moment pour autant qu’elles soient des conditions nécessaires à la reproduction du système de distribution rentier.
    quant à ces histoires d’islamité, d’arabité ou d’amazighité, elles ne font que refléter une dichotomie remarquable entre le vécu des algériens du moment et la perception qu’ils ont de ce vécu, i.e. une forme prononcée et exacerbée d’onanisme

      Anonyme
      26 avril 2020 - 10 h 09 min

      Que dites vous de cette déclaration de Mehri:  » c’est De Gaulle qui nous imposé l’arabisation ». Votre discours voltigeant est dans la continuité, le non choix. Or n terme identitaire le choix est impératif d’où ce manque de proactivité micro et macroéconomique. Le congrès de la Soummam n’a jamais parlé d’Etat arabe…pourquoi la Turquie ne fait elle pas arabe alors que les kouliglis veulent l’imposer en Algérie??

    Le Chant Des Cygnes
    26 avril 2020 - 9 h 21 min

    La question principale qu’il aurait fallu posée est qu’est ce qui a poussé cette région au repli identitaire ?
    Quant à ce que vous écrivez désolé de vous le dire, arriver à parler du Führer alors que l’on parle de notre nation, est quelque chose de…..
    Le printemps Berbère n’a jamais été une demande de partition du pays, le slogan qui était placardé partout en Kabylie était le suivant : OUI POUR L’unité, NON à L’unicité.
    Alors !!!!
    Je reconnais à tous le droit d’aimer ou de ne pas aimer une région et ses habitants quels qu’ils soient, mais de là à en faire des séparatistes ??
    Le Mak ne représente même pas,1% des Algeriens Kabyles, pour le combattre, la grande erreur c’est de le diaboliser. Le combattre avec des idées, avec la démocratie, avec l’ouverture d’esprit, non par l’exclusion car ils sont qu’on le veuille ou non Algeriens.
    Le jour où la démocratie fera jour, chez nous le mak et ses adhérents disparaîtront comme neige au soleil.

    Je ne suis pas métisse mais Amazigh
    26 avril 2020 - 9 h 11 min

    La dictature militaire mise à nue feint les genres, d’abord algérie arabe d’office, comme la Kabylie a dit non voilà le triptyque hypocrite- arabité-islamité-amazighité-, faire surface, là aussi le mensonge dure peu, avec l’imposition de l’Etat arabe et la subordination du fait amazigh plié à variable dépendante de l’arabité, comme le suggère benbadis le pro-colonialiste,, ce à quoi la Kabylie répond par un niet à gaid salah et à son successeur. Voilà donc après la gifle consommée en Lybie où les monarchies du golfe avancent leurs pions contre l’Algérie arabisée soit-elle, parce qu’entre un assimilé et un pure sang arabe les hilaliens savent que qui trahit les siens n’est pas digne de confiance. Du reste ils ont conquis le monde en le niant chose differente des petits pouvoir misérables sans envergure comme le régime criminel algérien qui assassine la culture autoctone pour élever celle d’arabie à benchmark ! Pris à leurs piège les féodaux nous invente la synthèse des peuples moitié-moitié. Or si la moitié amazigh repose sur du vrai, l’autre moitié n’a que le vide comme contenu. Pourquoi dois me métisser?!

      JE SUIS ARABE..... ET PAS AMAZIGH
      27 avril 2020 - 19 h 05 min

      Rien que pour t’emmerder… JE SUIS ARABE ! Comme toi, TU ES UN ARABE VENU DU YEMEN MAIS QUI FAIT SEMBLANT DE L’IGNORER…

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