Quelles perspectives pour le Hirak ?

élites intellectuelles
Les élites intellectuelles doivent éviter à tout prix au Mouvement populaire les pièges de la désunion. PPAgency

Par Youcef Benzatat – Après la démission des élites intellectuelles, la levée du voile sur les leaders autoproclamés par Ahmed Bensaada, l’anachronisme des partis politiques d’opposition, la division du peuple entre constitutionnalistes et adeptes d’une transition par l’élection d’une assemblée constituante, que reste-t-il au Mouvement populaire comme perspectives pour venir à bout de la dictature ?

La violence de la répression du pouvoir par le biais de l’instrumentalisation de la justice, en réaction au soulèvement populaire, qui s’est avérée puissamment dissuasive envers les élites intellectuelles, a acculé ces derniers dans l’inaction et le silence. Privant le Mouvement populaire de leurs compétences et de leurs capacités de production d’idées, nécessaires pour sa fécondation, son orientation et son organisation.

La levée du voile sur des compromissions suspectes avec des forces étrangères intéressées des leaders autoproclamés du Mouvement populaire par Ahmed Bensaada et, par conséquence, la dangerosité qu’ils font peser sur l’unité nationale, l’intégrité territoriale et la paix civile, ont poussé une majorité des Algériens à se désolidariser de leur action et ont cessé de les soutenir. D’autant que ces mêmes leaders se sont compromis en parallèle avec des islamistes radicaux responsables de la tragédie des années 1990, eux-mêmes rejetés par la majorité de la population. Privant là aussi le Mouvement populaire de leur potentialité d’encadrement, d’unification et de représentation nationale.

L’opposition politique n’ayant ni base populaire ni projet national fondé sur des valeurs républicaines oscille entre la volonté d’aliéner l’Etat dans le religieux, d’un côté, et de l’identitaire de l’autre, ou la combinaison des deux idéologies à la fois. De ce fait, elle exclut une partie importante de la population du contenu du Mouvement populaire. Car l’Algérie n’est pas une société religieuse ou ethnique ou ethnico-religieuse, une partie importante de sa population ne se reconnaît pas en tant qu’amazigh ou arabe et ou musulmane, même si elle n’est pas majoritaire, elle demeure une composante inaliénable de la société. Un Etat fondé sur la religion ou théocratie ou sur l’identité et donc sur un nationalisme ethnique ne peut s’accommoder avec la modernité, ni avec la démocratie en tant que régime politique.

L’Etat républicain doit garantir la liberté religieuse et reconnaître le métissage comme source à part entière de citoyenneté. De même pour l’identité culturelle. L’Etat républicain doit se fonder sur la transculturalité comme identité ouverte sur l’universel en transcendant la sphère culturelle arabo-musulmane et amazighe, héritées du Moyen Age et de l’antiquité. Seule condition pour la refondation de l’Etat sur la base des valeurs de modernité et de contemporanéité du monde. Ainsi, l’opposition politique ne peut fédérer dans ces conditions la population autour d’elle pour constituer un véritable contrepouvoir pouvant amener le régime en vigueur à la négociation, à sa collaboration et à sa complicité patriotique pour une transition démocratique.

Le Mouvement populaire, de son côté, qui est divisé entre les constitutionnalistes, favorables au changement par des élections régulières, et les adeptes d’une transition par l’élection d’une assemblée constituante, ne permet pas non plus une unité d’action pour peser contre la volonté du pouvoir de maintenir le système de pouvoir en vigueur, antidémocratique, qui est dominé par l’hégémonie de l’armée nationale.

Les constitutionalistes qui sont dans le camp du pouvoir ont soit des intérêts à préserver, soit ils sont profondément aliénés dans sa propagande populiste et animés d’un nationalisme primaire. Les premiers jouent la carte de la légalité constitutionnelle pour que rien ne change et les autres sont généralement des sujets qui se situent au stade d’une conscience pré-politique et néo-patriarcale. Dans les deux cas, ils s’opposent à la reconduction du Mouvement populaire.

Alors que les constitutionalistes du Mouvement populaire, malgré qu’ils soient avertis que tout processus électoral est confisqué par la fraude systématique et que toute promesse de changement du régime politique en vigueur vers la démocratie émane du pouvoir n’est qu’un effet d’annonce, ils restent néanmoins optimistes pour s’inscrire volontairement dans la légalité constitutionnelle. Cet optimisme qui les caractérise n’est pas pour autant une confiance en la bonne foi du pouvoir, mais résulte d’une peur de l’inconnu. Celui qui peut pousser cette situation vers le chaos et la violence et leurs conséquences sur la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale. C’est leur façon de trancher ce dilemme, qui consiste à choir la patrie au détriment de la démocratie et de la souveraineté législatrice du peuple. Ce patriotisme, pour être réellement et efficacement au service du peuple et de la pérennité de la nation, doit se prolonger par un investissement profond pour plus de conscientisation politique du peuple, de son encadrement et de son organisation, pour le doter de moyens empiriques de contrôle de la fraude électorale et la promotion d’authentiques démocrates jusqu’à la prise définitive du pouvoir.

Quant aux plus radicaux, ceux qui se proclamant s’inscrire dans un processus révolutionnaire, les adeptes d’une transition par l’élection d’une assemblée constituante, ils sont, eux aussi, subdivisés en légalistes et en adeptes de la rupture avec le pouvoir en place.

Les légalistes envisagent une pression continue sur le pouvoir par des manifestations de rue périodiques et pacifiques, indéfiniment, jusqu’à l’amener à la table des négociations pour une transition concertée. Cependant, les adeptes de la rupture avec le pouvoir en place refusent toute négociation et misent sur l’implosion du pouvoir pour voir émerger une élite militaire favorable à la restitution du pouvoir aux civils. Tout en sachant que cette option est dangereuse pour l’unité de l’institution militaire et la stabilité du pays, qui le rendrait vulnérable à l’intervention étrangère, ils restent cependant impassibles et persistent dans leur aveuglement. C’est parmi ces derniers que se trouvent les militants les plus subversifs et probablement ceux qui entretiennent des relations suspectes avec des puissances étrangères et des officines comploteuses !

Si pour les premiers, une transition à moindres frais nécessite une compromission avec des passifs supposés des cadres supérieurs de l’institution militaire, privilégiant l’intérêt supérieur de la nation, il n’en est pas de même pour les adeptes de la rupture brutale. Leur entêtement, par leur radicalité du jusqu’auboutisme, y compris le recours à la violence, laisse entrevoir un désir de vengeance contre ces cadres au détriment de l’aboutissement du processus révolutionnaire en cours et par la mise en danger de la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et la paix civile desquelles ils espèrent sortir vainqueurs.

Le Hirak étant un Mouvement populaire qui s’inscrit dans le processus historique de la formation de la nation algérienne, de son Etat et de ses institutions, est une opportunité pour cette génération, pour consolider l’indépendance chèrement acquise par la génération précédente, pour être détourné de ses objectifs, encore une fois, comme l’a été l’indépendance nationale et différer pour longtemps encore leurs concrétisations. Rater cette perspective aujourd’hui, c’est plonger plus profondément encore le peuple dans la servitude, la misère et le sous-développement. C’est pour toutes ces raisons que le peuple doit demeurer uni et déterminé à briser ses chaînes, en ayant à l’esprit de ne pas s’aventurer vers l’inconnu qui pourrait lui être fatal. Il ne doit compter que sur lui-même et se méfier des chants de sirènes et d’y croire jusqu’à la victoire. Les militants qui en sont les plus avertis et les plus actifs sur le terrain ont une responsabilité historique incommensurable dans cette perspective, en sensibilisant, en encadrant et en orientant sans cesse le peuple vers cet objectif.

Y. B.

Comment (29)

    Réponse du Missiou @Abou Stroff
    10 juillet 2020 - 18 h 12 min

    @Abou Stroff – 9 juillet 2020 – 7 h 52 min

    Je vais garder de la hauteur et de la dignité et ne pas tomber dans la scatologie de votre dernière phrase, mes parents, qui ont sacrifié leur vie pour le pays, qu’ils reposent en paix, ne nous ont pas enseigné, ma fratrie et moi, à triturer le guano du volatile déplumé atteint de gale, en guise d’argumentation malaisante. Je vous laisse le loisir de compléter l’étape enfantine du pipi caca, en passage obligé du ‘’Kinderzsenen’’ (Scènes de l’enfance) tel que peint admirablement en musique par Robert Schumann.

    Je vais plutôt remettre ça avec une page légère, puisque vous m’en voulez quasiment d’avoir failli à faire avancer le Schmilblick ne serait-ce d’un iota. Et vous avez totalement raison, Diablement raison. Je salue cette perspicacité à ‘’découdre’’ avec célérité le fil d’Ariane (pas la fusée bien sûr). La fusée décolle sur le fil…Elle !

    Comment aurais-je pu prétendre à surpasser des gens prestigieux tels l’expérimenté Papi Mougeau, M. Moulinaux et ses articles de pêche de qualité à Cajarc, M. Van Plote et ses incontournables frites, le prestigieux Émile Duboulin le compagnon de la libération, sans oublier l’inégalable Salim Bensalim qui, en dépit de la mauvaise foi de Guy Lux, avait réussi à livrer sa fournée :
    ‘’Eski li sala souila li tarawate schmilblick eski li sala souila kila trovi partère ?’’ Parle-t-on de ce Schmilblick ? Oui certainement…

    Toutes ces nobles personnes, en ce jour épique à Cajarc, n’avaient pu faire avancer le Schmilblick. Pourtant, ce n’était pas un caillou couvé par un coucou, c’était un œuf véritable … qu’il contient du jaune, qu’on pouvait le faire cuire de différentes façons et, de surcroît, il ne faisait pas de politique !

    Dussé-je réunir toutes leurs qualités, je n’y arriverai pas. Je connais mes limites.
    Contrairement à vous, je ne porte ni aspersoir ou goupillon, ni qamiss ni sceptre d’aucun sacerdoce. Je vous concède sans aucun retour le prestige et l’éclat sans égal de l’apostolat, dans votre cas, particulièrement, celui qui a fait connaître au monde l’archipel du goulag.
    Je n’ai jamais idéalisé le Hirak, bien au contraire, je constate comme tout un chacun les agitations de la secte obscurantiste qui tente d’infester la contestation et de remettre au goût du jour son programme de l’Âge du silex, sans compter d’autres troubadours à l’affût.

    Vous tirez seul vos conclusions, vous me retournez la question que je vous ai posée, en signe de renoncement, car pris dans l’étroitesse, pour ne pas dire l’impasse, non pas de votre logomachie, je dirai de votre bavassage.
    Vous me remerciez, d’un côté, de vous consacrer de mon  »précieux temps » pour lire vos litanies, ce qui caresse de compliments votre égo démesuré, mais de l’autre vous martelez une sentence en affirmant que je tourne en rond … en lisant ces mêmes litanies!
    Je vois en vous un binaire embarrassé de signes, dixit Léo Ferré.

    Nous avions remarqué la démesure de votre égo ya Komrad Abostrofovitch ! Tout à la hauteur des insultes mâtinées de condescendance proférées à l’endroit des pauvres gens, dont l’unique tort est de vouloir changer le sort de leur funeste destin et protéger l’avenir de leurs enfants.
    Tous ceux qui n’ont pas eu le privilège ou la chance d’atteindre cette hauteur qui, aujourd’hui, vous enivre et vous donne le vertige du derviche tourneur.
    Ils ne se prennent pas de la bonne manière pour revendiquer leurs droits, sans doute. Mais est-ce une raison de les insulter ?
    Vous êtes à l’image de ce personnage de Proust, pantouflard sirotant son café le matin, lisant son journal, avec la certitude de tenir le monde à ses pieds.

    Vous savez l’ami, vous avez raté lamentablement le chemin de la connaissance, le VRAI, celui qui trace ses sillons pour emblaver son être dans le limon de l’humilité.
    Fernand Braudel disait que les concours gâchent ceux qui y réussissent et gâtent ceux qui y échouent.

    Je peux comprendre, sans la partager, l’aigreur de cet affront effroyable commis à l’endroit de votre auguste personne faisant face à une époque animée de parades de tubes digestifs ambulants et de coucous couvant des cailloux qui, de fait, s’exclut du domaine relevé de votre science, tout en s’enfonçant dans sa médiocrité exacerbée.
    Comment alors s’étonner qu’un personnage de votre envergure ne s’impose pas autant qu’il le souhaitât ? Par manque de public, d’adorateurs et de groupies ?

    Or, à Neandertal on ne lit pas ! dixit Fruttero et Luccentini dans ‘’La Prédominance du crétin’’.

    L’arabêtisation de masse et la bigoterie institutionnalisée ont crétinisé l’espace, faune et flore incluses, du bec de l’oiseau jusqu’au bulbe de l’oignon. Le désert ne fait pas qu’une avancée physique terrestre. Pour reprendre le regretté Tahar Djaout, chez nous la  »Réinvention du désert’ est un programme de gouvernance.

    Pauvre de vous, n’attendez pas de miracle pour diffuser votre science et glaner l’auréole de la consécration et le prestige de la notoriété.
    Et, vous me permettrez une dernière pour finir, diffuser de la science commande un don d’altérité et de générosité sans compromis, il va sans dire.
    Je vous suggère le ‘’Nocturne’’ de Borodine (2e quatuor à cordes), ça vous aidera à passer la pilule.

    Avec les considérations du missiou.

      Santa Claus
      11 juillet 2020 - 7 h 39 min

      votre réponse au sieur abou machin chose est magistrale. en effet, vous venez, non seulement, de clouer le bec à cet arrogant personnage mais, dans le même mouvement, vous donnez un aperçu (même succinct) de votre incommensurable culture en citant un nombre incalculable d’auteurs.
      je crois qu’en définitive, vous vous sentez vivre en lisant votre prose et qu’en définitive, vous n’avez guère besoin de la publier. d’ailleurs, votre démarche indique clairement que vous devez être un adepte confirmé de la pratique onanique.
      avec les considérations du Père Noël

    Karamazov
    9 juillet 2020 - 14 h 27 min

    Cher Tovarich Abou Stroff.

    A Guezgata on avait une sacrée teigne : Velqacem Ujanjel, qui faisait un procès aux villageois à la moindre bisbille. Si une chèvre montait sur un de ses figuiers lkarta ( on disait lkarta pour procès chinou). Si une poule traverse son champs : lkarta, si un âne broute une motte d’herbe dans son pré: lkarta.

    Un jour au tribounar de Les-Zoizos le juge en a eu marre de ses procès pour n’importe quoi.

    Alors il tint apipri ce langage à Velqacem:

    Ikoute a Velqacem , janimar de tes procès pour rien alors tu vas quitter ce tribounar ou alors d’nek ay rouhène, c’est moua k’j’va partir.

    Velqacem ujanjel regarda le juge et lui parla sur ce ton:
    Non, votre Honneur ! Ce tribunal ne marchera plus sans vous et moi car c’est nous qui l’animons , on va rester tous les deux.

    Alors, cher Tovarich , notre modeste humilité nous a empêché d’atteindre la suffisance de notre Vénéré Fakhamarouhou, Donc , malgré la médiocrité de cette populace, nous allons rester .

      Abou Stroff
      9 juillet 2020 - 15 h 01 min

      OK, Komrad Karamazov!
      nous allons persévérer et faire tout notre possible pour enseigner le b.a. ba de l’analyse scientifique à la populace qui a du mal à comprendre.
      comme la modestie nous étouffe, nous serons d’une indulgence et d’une magnanimité sans faille face à tous ceux qui nous affublent d’un nombre incalculable de noms d’oiseaux.

    Anonyme
    9 juillet 2020 - 13 h 59 min

    KARAMATOZ ET BOU SSOF

    Que de pédantisme et d’autosuffisance, d’arrogance et de vanité, rih fechbek, klemkem khorti ou feregh ouamihech. Vous êtes une pollution nuisible à la sérénité de cet espace de commentaires par vos insultes répétitives et systématiques envers les contributeurs qui proposent des analyses, des idées et des critiques quelque soit le sujet abordé. Lamia vous a confondu dans votre vrai visage, mais vous récidivez et vous surenchérissez en vulgarité et en insultes. Normal ! qu’attendre de personnes mayehchmouches ala rouahem ouala kderhem. Il ne vous sert à rien d’étaler avec pédantisme des noms de savants et des théories d’érudits ou de métaphores clichés éculés à toutes les sauces : L’instruction n’a jamais fait la bonne éducation…

      karamazov
      9 juillet 2020 - 14 h 15 min

      @ Lamia l’anonyme

      Marquise, si mon visage
      A quelques traits un peu vieux,
      Souvenez-vous qu’à mon âge
      Vous ne vaudrez guère mieux.

      Le temps aux plus belles choses
      Se plaît à faire un affront :
      Il saura faner vos roses
      Comme il a ridé mon front.

      Le même cours des planètes
      Règle nos jours et nos nuits :
      On m’a vu ce que vous êtes
      Vous serez ce que je suis.

      Cependant j’ai quelques charmes
      Qui sont assez éclatants
      Pour n’avoir pas trop d’alarmes
      De ces ravages du temps.

      Vous en avez qu’on adore ;
      Mais ceux que vous méprisez
      Pourraient bien durer encore
      Quand ceux-là seront usés.

      Ils pourront sauver la gloire
      Des yeux qui me semblent doux,
      Et dans mille ans faire croire
      Ce qu’il me plaira de vous.

      Chez cette race nouvelle
      Où j’aurai quelque crédit,
      Vous ne passerez pour belle
      Qu’autant que je l’aurai dit.

      Pensez-y, belle Marquise,
      Quoiqu’un grison fasse effroi,
      Il vaut bien qu’on le courtise
      Quand il est fait comme moi.

        Krimo
        10 juillet 2020 - 12 h 12 min

        Karama(zov),

        Qui ? Tu devineras, il a chante, juste pour deconner :

        Peut-être que je serai vieille
        Répond Marquise, cependant
        J’ai vingt-six ans mon vieux Corneille
        Et je t’emmerde en attendant.

    Karamazov
    9 juillet 2020 - 12 h 47 min

    Cher Tovarich Abou Stroff ,

    Nous avions pris plus haut que nos grades , nonobstant notre modeste humilité.

    Hélas la lucidité est un crime au pays des bigots consentants qui se shootent à la rente et à la religion et qui sont enclin à l’adoration .

    Ils ont sacralisé le Hirak , et gare à qui oserait le moindre doute à son sujet.

    Depuis le temps qu’on leur fait avaler des couleuvres , ils y ont pris goût
    , maintenant même les déblatérations et les onanades de Saint Qeddour et Y.B sont prises pour des prophéties.

      Abou Stroff
      9 juillet 2020 - 14 h 02 min

      Komrad Kamarasov, je te salue!
      je remarque qu' »ils » nous ont traités de tous les noms d’oiseaux alors que nous ne faisons qu’attirer l’attention, de tous ceux qui n’ont pas NOS moyens intellectuels, sur l’infirmité structurelle du hirak qu' »ils » idéalisent sans vergogne.
      en effet, confondre un coup de gueule compréhensible (qui indique une frustration certaine face à des événements dont « ils » ne comprennent ni les tenants, ni les aboutissants) avec les prémices d’une révolution (qui exige des conditions objectives et des conditions subjectives appropriées pour éclore et germer) relève d’un manque de discernement qui peut aboutir, sans aucun doute à un suicide collectif. NOUS (c’est à dire ton auguste personne et la mienne) sommes arrivés au stade où, alors que nous « leur » creusons « leurs » tombes, « ils » ne trouvent rien de mieux que de s’enfuir avec la pioche!
      moralité de l’histoire: notre bienaimé ex-fakhamatouhou a dit que si le peuple algérien se complaisait dans sa médiocrité, il prendrait ma valise et s’en irait, je crois que nous allons être obligés de faire de même au regard des réactions puériles de nos contradicteurs.

      Wlad França
      10 juillet 2020 - 16 h 35 min

      Allo pépé, que sais-tu du Hirak à part ce que Benzatat et KN rapportent (mal)? Rien! alors continuez, toi et Abou machin, à vous traire en solo, peut-être finirez-vous par obtenir un résultat.
      À Votre âge les testostérones se font rares mais vous avez l’avantage de la tremblote pour ce type d’exercice.

    Karamazov
    9 juillet 2020 - 12 h 19 min

    @ Lamia

    « et je ne suis pas la seule à l’avoir remarqué » . ça c’est normal , c’est parce que vous chassez en meute. L’instinct grégaire qui vous fait vous regrouper comme , comme ??? Comme un troupeau , ih !

    Issar vous faites partie de « l’Algérie qui avance ? Vous avancez où dija ? Vers le moyen-âge ou vous l’avez dépassé et vous êtes parvenus au Jurassique ?

    N’empêche , cher Lamia , Moua et Abou Stroff, on vous a kamim fait sortir de vos terriers .
    .
    Iporta on savait que vous êtes féroces , et qu’on est même pas courageux nous autres.

    Mais ce n’est pas jantil de porter ainsi atteinte à l’intégrité de notre immense modestie , avec autant de compliments refoulés.

    Quant à « tubes digestifs ambulants » qui vous semble offensant , c’est sans doute parce que vous ne savez pas que les intestins sont le deuxième cerveau. Et qu’il n’y aucun mal à penser par là.

    Connaissant la grande magnanimité et l’ immense compassion qui anime Tovarich Abou Stroph je joins son nom au mien pour vous faire savoir que nous vous pardonnons toutes vos injures et vos offenses? car bave de crapaud n’atteint jamais les blanches colombes.

    Cordialement , avec tous mes hommages .

    Au supplétif anonyme
    8 juillet 2020 - 19 h 36 min

    @Anonyme 8 juillet 2020 – 18 h 48 min
    Je crois que Abou Stroff est en mesure de répondre lui-même, il n’a pas besoin d’apôtre pour porter son message ou émettre son opinion au-delà des mêmes rengaines.
    Quant à dire pourquoi moi je n’irai pas montrer ce que vous appelez le chemin du Paradis, je n’ai jamais postulé pour ce rôle, d’autant que je n’ai jamais traité tous nos concitoyens de tubes digestifs ambulants et tous les attributs qui leur sont servis ad nauseam.
    Tous les citoyens n’ont pas votre érudition, vos connaissances infinies, la maîtrise d’une dialectique sans égale, certes, ce n’est quand même pas une raison pour mépriser le peuple.
    Si on veut dire qu’on ne croit pas que des manifs sans fin ne peuvent changer un système et ne peuvent faire aboutir les revendications légitimes du peuple, il y a moult façon de l’exprimer. Certainement pas avec des propos condescendants.
    Un peu d’humilité ne fait pas de tort.

    Djazaïri
    8 juillet 2020 - 12 h 03 min

    Après plus d’un an de manifestations certains n’ont toujours pas compris ce qu’est le Hirak. On cherche son programme politique comme si c’était un parti ou une association, on analyse ses slogans, la personnalité de certains autoproclamés, on déplore l’absence d’élite et l’absence d’un programme de société etc. Une colère d’un peuple peut difficilement être encadrée ou récupérée. Le Hirak ce n’est que des millions de gens en colère. Il ne pourra jamais s’organiser comme une force unique et se transformer en mouvement politique. En 1 an j’ai discuté avec des dizaines de jeunes et moins jeunes tous les vendredis. La plus part des idées étaient représentées. Des conservateurs aux ultralibéraux en passant par les socialo-gauchistes, et des religieux jusqu’aux athées. J’ai même été invité pour participer à une marche à Bejaïa. Dans cette immense marche de plus de 150.000 personnes j’ai cherché en vain des « identitaires » ou des indépendantistes. J’ai voulu voir de mes propres yeux ces kabyles dont on dit n’importe quoi. J’ai trouvé des emblèmes amazighs mêlés au drapeau de l’Algérie et des personnes qui avait les mêmes désirs et les mêmes rêves que moi. De simples algériens qui revendiquent leur algérianité qui veulent seulement une Algérie fière de son identité et pas arrimée de force au bloc « arabe ».
    Toutes les personnes que j’ai citées se rejoignaient pour revendiquer la même chose: Un état de droit avec une vraie justice, des personnes élues par des élections transparentes, l’arrêt de la Hogra, du népotisme, de la corruption (avec le jugement de tous les corrompus en récupérant l’argent volé). Tous ces citoyens ne peuvent pas être représentés par les mêmes personnes et ne voteront pas pour les mêmes profils le jour où elles pourront le faire. Elles attendront de voir le programme de chaque candidat. Le Hirak n’est qu’un ras-le-bol qui peut aller vers l’explosion et devenir incontrôlable. Ce n’est donc pas au Hirak de se structurer ou quoique ce soit, c’est au pouvoir de tout faire pour arrêter la contestation. Le Hirak veut un changement radical de système. Lui proposer des changements « cosmétiques » de ce même système et lui dire d’attendre, c’est prendre le risque d’aller vers une explosion violente. Si explosion il y a, il ne faudra surtout pas venir nous dire qu’elle vient de l’étranger si on a rien fait pour l’éviter

      Remarque
      9 juillet 2020 - 11 h 54 min

      un Centre opérationnel principal a été mis en place à Rabat au Maroc pour gérer la « révolution » en Algérie. Il est composé de quatre officiers du renseignement américain et de six officiers du renseignement marocain, ainsi que de douze « experts de la subversion » serbes, membres de l’organisation OTPOR.
      Huit algériens d’obédience islamiste, formés par « Otpor » au Maroc pendant six mois au deuxième semestre de 2018, sous la supervision d’officiers de renseignement américains, font également parti de l’opération à Rabat.
      Deux centres opérationnels avancés ont été mis en place pour exécuter les plans du Centre opérationnel principal. Le premier dans la ville de Oujda, dans le nord-est du Maroc, près de la frontière algérienne, dirigé par onze officiers américains, marocains et serbes ainsi que trois éléments algériens.
      Le deuxième centre opérationnel a été installé dans la ville d’Errachidia, à environ 80 kilomètres de la frontière algérienne. Il est dirigé par huit officiers des nationalités citées précédemment, ainsi que par deux officiers du renseignement militaire français.
      Troisièmement : l’entraînement militaire se déroule dans trois camps de base spécialement créés à cet effet, dont deux se trouvent au Maroc.
      Le premier camp est situé à 28 kms à l’est de la ville de Laâyoune (Ndt au Sahara Occidental) et compte actuellement 362 éléments, essentiellement des Algériens ainsi que 28 formateurs et administratifs.
      Le deuxième camp d’entraînement est situé au nord-est de la ville de Smara (Ndt Sahara Occidental), dans le sud-est du Maroc, à proximité d’un triangle frontalier algérien, marocain et mauritanien, à cinquante-quatre kilomètres de distance. Le camp compte actuellement 284 éléments et 18 formateurs et administratifs.

      Le troisième camp est situé sur le territoire mauritanien, à 34 kilomètres au sud-ouest de la ville de Bir Moghreïn, près de la frontière nord-ouest de la Mauritanie avec le Maroc. Ce camp est composé de 340 éléments ainsi que de 46 formateurs et administratifs.
      La source a également souligné l’existence d’une coopération étroite, en particulier dans les domaines de l’approvisionnement et de la logistique, avec le mouvement tunisien Ennahdha. Ainsi, les groupes algériens, associés à certaines organisations islamiques en Algérie, ont établi deux points d’appui en Tunisie.
      A noter que toute cette organisation n’a pas débuté avec le commencement du mouvement en Algérie, mais tout a été mis en place depuis une année 2018.

    à l'attention de Youcef Benzatat
    8 juillet 2020 - 10 h 54 min

    Vous posez la bonne question « Quelles perspectives pour le Hirak ? » . Mais comme vous le dîtes il y a , si on peut dire, plusieurs « Hirak ». Mais pour simplifier, il y a en gros deux types de « Hirak ». Il y a en a certainement plus, mais c’est aux politologues et sociologues d’aller dans le détail !
    1- il y a le hirak qui veut seulement faire dégager le pouvoir en place, aller aux élections sans changer grand chose dans le fonctionnement des institutions, dans la Constitution car çà les arrange, mais demande quand même un Etat civil et non militaire. C’est le cas des islamistes et d’une partie du FFS . Normal, ils ont, les deux, un problème du passé à régler avec le pouvoir avec ce qui s’est passé en 63 et en 91. En plus, le maraboutisme et l’islamisme çà cohabite sans problème.On a plein d’islamiste chez nous en Kabylie. Par exemple, pour ne donner que celui-là, le slogan répétitif des supporteurs de Karim Tabbou comme « Karim tabou allah ouakbar », n’est pas anodin.Passons !
    2/-il y a le hirak qui souhaite une vraie république démocratique moderne et progressiste, la séparation du politique et du religieux, la consécration des libertés individuelles et collectives au sens universel, la séparation des pouvoirs, un Etat civil et non militaire, le respect des minorités, l’égalité des droits entre homme et femme, la pluralité linguistique et culturelle, l’indépendance de la justice, la liberté d’opinion, d’expression, de conscience , bref un vrai ETAT de DROIT MODERNE. Je pense que cette deuxième catégorie est très,très minoritaire vu le niveau intellectuel et culturel de nos concitoyens , vu le niveau de l’Education Nationale, combien même le niveau politique des citoyens, leur niveau de conscience politique tient la route ! Mais la religion et l’arriérisme ont pris tellement le dessus (du fait de nos gouvernants depuis 62) sur tout , ….dans la société, dans la justice, dans la famille, dans l’administration, dans l’armée, qu’il sera difficile de parler de vraie démocratie et de vraie liberté surtout avec notre islam resté à l’état archaïque même si on ne se déplace plus en chameau.

    Bien évidemment à partir de ces deux catégories en peut décliner beaucoup d’autres.! Le problème c’est qu’il y a plein de courants, de tendances qui veulent le départ du pouvoir, qui veulent un changement de système de gouvernance, aller vers la démocratie alors que ce n’est pas clair dans leur tête et qu’ils sont incapables de formuler clairement par écrit leur vision, sont incapables de s’unir en une seule force d’ opposition transitoire, une seule force de proposition pour construire un même projet politique commun consensuel, mais se contentent de marches, de slogans, de pancartes en pensant que c’est suffisant pour changer un pouvoir qui lui, a de son côté une administration, des chars, des policiers, des gendarmes,une police politique très active et une feuille de route très claires ! La réalité a montré que cette méthode « Hirakienne » de marches, de slogans etc… etc.. n’a pas donné beaucoup de résultats, hélas !

    karamazov
    8 juillet 2020 - 9 h 43 min

    Jusque là Le Hirak était pour Y.B ce que le sparadrap était au professeur Tournesol. Après avoir été foudroyé par sa révélation et lui avoir consacré toute une théologie il s’est mis à en douter avant d’apostasier complètement.

    Manifestement il ne sait pas comment le lâcher tout en descendant en marche du train hirakien où hier il avait embarqué avec beaucoup d’illusions, pour ne pas dire qu’il s’est arrêté.

    Lui il n’ose rien, il nous laisse tirer nos conclusions sans nous laisser d’autre choix que : le Hirak a vécu.

    Hier le Hirak était ce tsunami qui allait emporter tout sur son passage ,Y.B balayait avec une inqualifiable suffisance le moindre doute à ce sujet. Aujourd’hui il lui rachète des rivaux , les partis politiques , et des adversaires potentiels et déclarés.

    Le voilà maintenant qu’il nous le charcute avant de le dissoudre complètement. Le Hirak c’est désormais tout le monde et personne en même temps. Plutôt personne que tout le monde assurément.

    Et s’il n’y avait que ceux d’en face comme obstacle ça eut passé. C’est qu’Y.B a fini par se rendre compte qu’il est miné de l’intérieur, et qu’il n’a pas besoin de ceux d’ennemis pour imploser.

    Y.B fait au Hirak le coup de Moïse aux Zébreux qu’il a baladé pendant karanta dans le désert. Au bout du désert il leur montre un autre bout de désert , un mirage, et il leur dit: c’est là-bas la terre promise , allez -y sans moi.

    Vous avez vu comment il se défausse à la fin de sa contribution:  » Les militants qui en sont les plus avertis et les plus actifs sur le terrain ont une responsabilité historique incommensurable dans cette perspective, en sensibilisant, en encadrant et en orientant sans cesse le peuple vers cet objectif. »

    C’est qu’il se fâche quand nous autres nous disions que le Hirak est un troupeau de tubes digestifs ambulants. En plus nous n’avions pas dit qu’il ne connait pas le chemin de l’abreuvoir.

      Lamia
      8 juillet 2020 - 22 h 02 min

      Réponse au commentaire de @karamazov
      « le Hirak est un troupeau de tubes digestifs ambulants. En plus nous n’avions pas dit qu’il ne connait pas le chemin de l’abreuvoir. » dixit Karamazov

      Vous devriez avoir honte de tenir des propos pareils. Des propos insultants, superfétatoires, verbeuses, qui n’honorent personne. Plussérieusement ça vous arrive juste quelques fois d’apporter quelque chose d’intéressant et de constructif dans ce journal ? Pensez-vous que c’est intelligent de passer votre temps à insulter le Hirak qui semble vous déranger tant, sans jamais proposer une idéeconcrète, digne d’intérêt ? Qu’est-ce qui vous différencie des extrémistes ? Rien à mon avis ! L’extrémisme est toujours vain et n’a jamais apporté des solutions. Ce sont toujours ceux qui luttent qui font avancer l’humanité et le monde, dans le bon sens.Passer son temps à insulter idéologiquement le peuple du Hirak avec autant de haine, de généralisations à l’emporte-pièce en utilisant des termes inappropriés, irrespectueux, bref indignesde quelqu’un qui veut qu’on le respecte c’est faire preuve d’un esprit réducteur et malsain.

      Les intervenants comme vous, sont les vrais freins de l’Algérie qui avance. Les gens qui veulent aller de l’avant, qui veulent apporterautre chose que leurs appréciations personnelles, qui sont capables de se remettre en question, de proposer des solutions, de contribuer autant que faire se peut à enrichir le débat, sont vraiment l’avenir de l’Algérie et les soldats de son combat pour l’avènementde la deuxième république. Personne ne vous oblige à faire partie du Hirak .Vous avez le droit de le critiquer mais avec des critiques positives et sans utiliser des termes choquants et qui n’honorent pas son auteur. Vous pouvez rester derrière, loin du Hiraksi ça vous chante, c’est votre problème. Justement et le problème, c’est qu’en restant extrémiste, on ne réfléchît pas à améliorer l’ordre des choses, on ne réfléchit pas à des compromis et à des solutions. On ne fait qu’insulter. Insulter jusqu’à n’en plusfinir, on ne fait qu’attaquer et cracher son venin et c’est tout. Vous contribuez délibérément à envenimer la situation juste pour essayer de casser le Hirak et ceux qui écrivent des articles sur le Hirak .À longueur de journée, vous ne faites que déformerles faits pour les faire coller à votre vision préétablie de la future Algérie nouvelle et à porter atteinte aux valeurs que revendique le Hirak . Il y a sûrement un petit extrémiste qui sommeille en vous, vu, vos réactions épidermiques sur le Hirak. Vousvous rendez compte au moins ? Je ne le pense pas. Dans le fond vous ne faites que le parasitage dans ce journal et je ne suis pas la seule à l’avoir remarqué.

    58 ans
    8 juillet 2020 - 8 h 16 min

    pour pouvoir poursuivre le Hirak faut être en bonne sante, pour ça obliger d attendre que la maladie passe
    le Hiral n est pas éteint juste une mise en veille en attendant de jours meilleurs

    Abou Stroff
    8 juillet 2020 - 7 h 56 min

    « Quelles pour le Hirak ? » s’interroge Y. B..
    et bien, pour éviter de lasser le lecteur, je répondrai simplement: AUCUNE.
    en effet, un caillou couvé par un coucou ne donnera jamais un poussin et cela, malgré les envolées lyriques et toute la bonne volonté des illusionnistes qui voudraient nous faire prendre le caillou pour un oeuf dont l’essence transparait dans sa capacité à se métamorphoser en poussin.
    je rappelle simplement que le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui domine la formation sociale algérienne ne génère pas les conditions de son propre dépassement et que, par conséquent, le hirak ne peut être, d’un point de vue politique, autre chose qu’un coup de gueule sans lendemain.
    j’ajoute, pour être plus précis, que le le hirak permet, cependant, à toutes et à tous de noyer la misère sociale ambiante et le vide sidéral du vécu quotidien (pas de cinéma, pas de concerts de musique, pas de théatre, pas de drague civilisée, etc.) dans une catharsis qui ne dit pas son nom.
    cette catharsis, elle même, me semble être une drogue nouvelle qui permet au hirakistes d’oublier qu’ils sont impuissants (d’où leur slogan puéril, « yetnahaw ga3 ») et qu’ils ne peuvent que constater l’existence d’un problème (leur marginalisation dans la distribution de la rente) dont la solution est hors de leur portée.

      Les mêmes litanies
      8 juillet 2020 - 18 h 01 min

      @Abou … Condescendance
      Vous n’êtes jamais à bout de souffle … répétant toujours les mêmes litanies : tubes digestifs ambulants, un caillou couvé par un coucou ne donnera jamais un poussin, système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui domine la formation sociale algérienne ne génère pas les conditions de son propre dépassement etc. Sans oublier les références aux Hadjs Marx, Engels, Mao, Gramsci e tutti quanti.

      Le peuple algérien luttant pour s’affranchir de la dictature et l’injustice n’est pas composé uniquement de tubes digestifs, avec la “Sainte Précision” ambulants. Or, votre lorgnette daltonienne ne vous permet pas cette distinction, votre vision étant embuée par une suffisance et capée d’un précieux ridicule consommable en salonnardes faisandées, vous l’Homme aux Grandes Qualités, pour y aller à contrario de Robert Musil et de son “Homme sans qualités”.

      Vous sachant doté de moyens intellectuels supérieurs à la moyenne des intellectuels, qu’attendez-vous pour paver votre voie vers une Sanctification, non pas puisée d’une doctrine scholastique à consonance démiurgique, mais émanant de la source même de vos préceptes supérieurs qui stigmatise un peuple en lutte, en le chargeant avec arrogance et inconsideration.

      Qu’attendez-vous donc pour prendre à bras le corps le destin de ce pays et imprimer votre voie sanctifiée pour éclairer le chemin à ces pauvres tubes digestifs ambulants en manque de loisirs et de distraction ?
      En tant que grand intellectuel, vous pouvez vous investir à défaut de harangues politiques, personne ne vous demande de réincarner Démosthène, c’est bien loin ça, mais d’aider votre peuple déambulant le vendredi par quelque instruction que ce soit pour l’extirper un tant soit peu, qu’il comprenne qu’il n’a pas à couver un caillou qui ne donnera pas de poussin ?

      Qu’attendez-vous donc pour agir et incarner une sorte de chantre éclairé qui drainera les foules vers le salut national. Personne ne vous demande de réincarner Moise non plus. Mais à tant ressasser les mêmes lassantes litanies méprisantes, pourquoi ne pas amener sur le terrain VOS SOLUTIONS MIRACULEUSES ?

      Un peuple qui lutte est un peuple vaillant, nonobstant tout ce qui ne correspond pas au système de valeurs que chacun conçoit dans son cocon.
      C’est l’éducation qui est à la base de toute émancipation. Réformer le système éducatif et s’ouvrir au monde du progrès, l’extirper de la mythologie religieuse et de la pensée magique serait le premier “caillou à couver”.
      A défaut de donner des poussins, peut-être qu’on apprendrait qu’il fut un temps parmi nos ancêtres lointains, les Ibéromaurussiens étaient d’excellents tailleurs de pierres.

      Que proposez-vous hormis vos litanies habituelles ?

        Anonyme
        8 juillet 2020 - 18 h 48 min

        Et pourquoi vous vous ne le faites pas , hein ? C’est Abou Stroff qui vous en a empêché ? Il n’a pas dit qu’il connaissait le chemin du Paradis, mais seulement qu’on y arrivera pas ainsi. Mais vous vous semblez le connaître , alors allez-y sans lui!

        Abou Stroff
        9 juillet 2020 - 7 h 52 min

        bojor missiou  » les mêmes litanies »!
        premier constat: je trouve (remarquez le Je) que vous maîtrisez, à la perfection la langue de molière (vous n’êtes donc pas un perdreau de l’année).
        deuxième constat: merci de perdre votre précieux temps à lire « mes » litanies » (je suis, de nature modeste mais j’aime bien recevoir des compliments)
        troisième constat: malgré vos envolées lyriques, vous n’avez pas fait avancé, d’un iota, le schmilblick (alors que mon auguste personne, sachant analyser concrètement une situation concrète fournit des pistes de recherche incontournables).
        conclusion imparable: vous tournez en rond comme le hirak que vous idéalisez à cause de la pauvreté intellectuelle qui vous caractérise.
        PS: puisque vous êtes persuadés que le hirak matérialise les prémices d’une révolution, qu’attendez vous pour guider ce dernier dans la voie qui sied le mieux à la métamorphose d’un tube digestif ambulant en révolutionnaire conséquent?
        petit rappel: le tube digestif ambulant se caractérise par deux fonctions qui n’en sont qu’une, i., e, ingurgiter pour ensuite déféquer.

          El Hadj Amar Benstrof
          9 juillet 2020 - 13 h 12 min

          Si Elhadj Amar Benstroph : Klemek faregh, ouzid foumek khemej, ouzid theni kbir oujeyeh…

    Amal Aït YALA
    8 juillet 2020 - 3 h 09 min

    Quelles perspectives pour le Hirak ?
    Réponse : AUCUNE !

      Anonyme
      8 juillet 2020 - 5 h 51 min

      Waouu!! Circulez il n’y a rien à voir!! Plus de Hirak!! Tu peux peux toujours rêver Kahina!!

        Amal Aït YALA
        9 juillet 2020 - 0 h 51 min

        LE CHANGEMENT VIENDRA DU PEUPLE !!!
        SEUL LE PEUPLE DECIDERA DE SON PROPRE DESTIN….. PAS DE L’ÉTRANGER !

      Wlad França
      10 juillet 2020 - 16 h 42 min

      J’adore le Ait Yala! Dhoubab certifiée!

    Anonyme
    7 juillet 2020 - 23 h 44 min

    Votre disque est rayé ya si Benzatat. Vous avez dit au mot près la même chose il ya quelques jours!! La menace étrangère, islamiste par-ci et identitaire par-là et bien sûr vous entre les deux c’est à dire le « juste » milieu!! On nous a fait le coup en 90 avec le FIS d’un côté et les kabyles de l’autre et le FLN au milieu pour garantir la stabilité. Soyez un peu plis original car c’est trop gros!!

    Hdj Ali
    7 juillet 2020 - 22 h 06 min

    Une seule perspective: En finir une bonne fois pour toute avec les dictateurs, les corrompus et le hogarines.

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