L’artiste M’hamed Bouhaddaj expose à Tlemcen après 30 ans d’exil

peintures rupestres patrimoine ahanet
Campagne de sensibilisation pour la protection du patrimoine algériens. D. R.

L’artiste peintre et sculpteur M’hamed Bouhaddaj, enfant de Tlemcen, retourne à sa ville natale après trente ans d’exil pour exposer ses nouvelles œuvres à la maison de la culture Abdelkader-Alloula, à l’initiative du Centre des arts et des expositions de Tlemcen (Carex).

L’artiste autodidacte, dont la notoriété artistique est plus que confirmée tant à l’échelle nationale qu’internationale, revient vers le public tlemcénien avec une nouvelle collection de peinture réalisée entre 2019 et 2020. L’exposition, fruit d’un long parcours artistique, présente une centaine de tableaux puisés d’écoles artistiques diverses.

A ce sujet, le plus âgé des peintres de Tlemcen à 72 ans dira : «Je ne me plie jamais aux exigences d’une école précise. Je peints instinctivement quand je suis inspiré.»

Le public tlemcénien, notamment les jeunes générations, découvre ses œuvres, notamment celles relatives aux dessins rupestres du Tassili et les sculptures de l’homme ancien de cette région. L’artiste puise son inspiration dans la danse et les gestes en impulsant un mouvement visuel à chacun des corps aux formes inhabituels qui caractérisent ses œuvres. Une histoire d’exil est l’intitulé de l’exposition qui va durer quinze jours, du 6 décembre au 20.

M’hamed Bouhaddaj, né en 1948 à Tlemcen, a depuis 1984 organisé des expositions personnelles en Algérie, en Tunisie, au Maroc en Espagne et en France. Ses œuvres ont été acquises par de nombreux musées d’art en Algérie, en Espagne et en France. Consacrant presque la totalité de sa vie à l’art, l’artiste a déclaré à l’APS : «J’ai toujours vécu pour l’art et par l’art.»

R. C.

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