Les lacunes des Accords d’Evian (III)

Benjamin Stora Accords d’Evian
Benjamin Stora. D. R.

Contribution d’Ali Farid Belkadi – Retour en arrière. Avec le recul du temps, il aurait fallu introduire une clause subsidiaire aux Accords d’Evian, signés le 18 mars 1962 à Evian-les-Bains (Haute-Savoie), entre les représentants de l’Algérie révolutionnaire et les diplomates français au sujet des musées et d’autres lieux détenant en France des biens patrimoniaux algériens pris par la France, dès les premiers temps de la colonisation.

Les représentants du Gouvernement provisoire de la République algérienne ne soulevèrent pas le problème des biens culturels de l’Algérie, illégitimement intégrés au patrimoine inaliénable français. On devait penser peut-être que l’heure n’était pas à la culture. Qu’il fallait pallier au plus pressé, atténuer les souffrances de part et d’autre de la Méditerranée et hâter la paix dans l’Algérie exsangue. Puis on n’en parla plus. Pas même Mohamed Harbi, devenu historien par la suite.

C’est ainsi que le 3 juillet 1962, l’Algérie devenu Etat indépendant, ne se souciera guère de ses biens immémoriaux. Nulle trace des biens culturels algériens ne figure dans le texte intégral de ces accords qui a été publié, du côté algérien, dans le journal El Moudjahid du 19 mars 1962 et dans Le Monde du 20 mars 1962.

Cela aurait permis de faciliter la tâche aux Algériens qui mènent des enquêtes sur l’histoire. Cinquante-neuf ans plus tard, le problème des archives et d’autres biens de l’Algérie plombent les rapports franco-algériens.

Et les stèles d’Al-Hofra ? Et l’homme de Tighennif ?

Benjamin Stora ne fait aucune proposition concernant ces biens de l’Algérie qui sont toujours conservés dans les musées en France. Dont les centaines de stèles puniques et néo-puniques d’El-Hofra (Constantine) qui sont conservées dans les réserves du Musée du Louvre dont j’ai fait l’inventaire en 2009.

Aucune recommandation de ce genre ne figure dans le rapport de Benjamin Stora, pas plus que les ossements découverts en 1955 appartenant à l’homme de Tighennif (anciennement Ternifine), dans la wilaya de Mascara, sous la forme de deux mandibules humaines associées à une faune abondante et à une riche industrie de bifaces primitifs.

Cette découverte de l’homme de Tigheniff confirme le rôle de premier plan joué par le continent africain dans l’histoire paléontologique des hommes. Cet atlanthrope (-500 000 ans) est l’inventeur d’une technique révolutionnaire, outre la production des premiers outils bifaces, on lui doit l’invention d’un casse-tête dont l’arête tranchante fut fixée au bout d’un manche. Cet outil qui servait de hache fut substitué à l’ancien coup de poing. Considéré comme un immense progrès en ces temps-là.

Le premier dentiste connu dans le monde est algérien

Pas plus que Benjamin Stora ne fait allusion au premier dentiste connu à ce jour dans le monde, qui exerçait dans la région d’Oum El-Bouaghi il y a de cela 7 à 8000 ans, bien avant l’apparition des civilisations de Sumer, d’Akkad et de l’Egypte. Il s’agit du crâne d’un homo sapiens, ancêtre direct de l’homme moderne, dont le maxillaire dévoilait une prothèse dentaire qui fut étudiée par des spécialistes de la médecine dentaire. Il faudra attendre le papyrus d’Ebers (Egypte, IIe millénaire avant J.-C.) et plus tard le médecin grec Hippocrate de Cos (Ve siècle avant J.-C.), puis l’Arabo-musulman Khalaf Ibn Abbas Al-Zahrawi (vers 936), connu chez les Occidentaux du nom d’Abulcasis ou Albucasis parfois même Alsaharavius, pour découvrir d’autres procédés permettant de traiter une dent sur le point de tomber.

Les bienfaits de l’Algérie à la France

En Algérie, les Français faisaient de l’histoire à sens unique. A la manière de Jules César écrivant l’histoire des Gaulois. Il suffit pour cela de consulter la Revue africaine pour s’en rendre compte.

Rares sont les Algériens qui y participèrent. Personne ne fit appel à Ba Hamou Al-Ansari Ben Adbesselam, le secrétaire du Tebeul Moussa Ag Amastan. Ni à Saïd Cid Kaoui, cet auteur algérien des années 1890 qui fut exclu des cénacles de la connaissance de l’Algérie française. Citons encore Machar Jebrine Ag Mohamed qui mit au jour le site d’Iheren après avoir remarqué les empreintes de doigts à l’ocre rouge dans l’abri. De même qu’au refuge de Talewaout. Les inscriptions et les gravures rupestres de l’Algérie saharienne, c’est lui et nul autre.

L’Algérie, terre de culture multimillénaire, bien paradoxalement permit à des amateurs français illuminés plutôt qu’éclairés et à quelques savants professionnels issus de la métropole française d’atteindre un degré de spécialisation progressif, inespéré, dans leur pays d’origine. Ceci en compulsant fébrilement et de manière systématique les vestiges matériels du passé de l’Algérie, découverts par leurs guides indigènes.

Parmi ces savants Adrien Berbrugger, qui fut le secrétaire particulier du sanguinaire Bertrand Clauzel qui investit Blida et Médéa avec les troupes du colonel Schauenburg. A. Berbrugger fut plus particulièrement le chef de la milice française, chargée de la surveillance et de l’oppression des Algériens, à la manière des gardes territoriaux juifs et pieds-noirs durant la Guerre de libération 1954-62. V. Reboud. Le colonel de Neveu. Reynaud, Quatremère, Hase, de Slane, Walckenaer, d’Avezac, Dureau de la Malle, Marcel, Carette, Fournel, de Mas-Latrie, Vivien de Saint-Martin, Léon Rénier, Tissot, H. de Villefosse, parmi les moins connus du public, qui ont été aidés dans leurs travaux par des centaines de guides et des éclaireurs indigènes, qui leur firent connaître les sites archéologiques. Ces savants captivés par des disciplines nouvellement apparues en Europe, dont celles de l’épigraphie et de l’archéologie, utiliseront les connaissances pratiques de ces centaines d’auxiliaires algériens, jamais cités nulle part, restés anonymes pour la postérité. Ailleurs, on aurait dit «X ou Y inventeur de tel ou tel site». Comme ce fut le cas pour Marcel Ravidat, Jacques Marsal, Georges Agnel et Simon Coencas qui découvrirent la Grotte de Lascaux le jeudi 12 septembre 1940. La grotte des Trois Frères tire son nom des trois fils du comte Begouen qui la découvrirent en 1910. Cette honnêteté intellectuelle n’avait pas cours en Algérie. L’Algérie plurimillénaire a été une véritable caverne d’Ali Baba pour les scientifiques français qui furent, quoi qu’on en dise, ses quarante voleurs en cols blancs.

Le dictionnaire pseudo-Charles de Foucauld

Ba Hamou Al-Ansari Ben Adbesselam, le secrétaire du Tebeul Moussa Ag Amastan, fut le plus prestigieux de ces indigènes bannis de la culture coloniale. Ba Hamou Al-Ansari fut le coauteur émérite du volumineux dictionnaire qui est attribué, jusqu’à nos jours, au seul Charles de Foucauld. Sans Ba Hamou Al-Ansari, il n’y aurait jamais eu de dictionnaire «touareg-français». C. de Foucauld, qui fut le camarade de promotion du maréchal Pétain à Saint-Cyr, n’avait accès à aucun dialecte berbère et, encore moins, au parler rude et incommode des Touaregs de l’Ahaggar. Citons-en quelques autres : Reynaud, Quatremère, Hase, de Slane, Walckenaer, d’Avezac, Dureau de la Malle, Marcel, Carette, Fournel, de Mas-Latrie, Vivien de Saint-Martin, Léon Rénier, Tissot, H. de Villefosse, parmi les moins connus du public, tous ont été aidés dans leurs travaux par des indigènes ordinaires.

Benjamin Stora dans son rapport ne parle jamais des stèles libyques (ancien berbère) ravies à l’Algérie et recelées dans les sous-sols et les réserves des musées français. Tout ce qui reste de ces stèles volées à l’Algérie, ce sont des dessins plus ou moins ressemblants qui figurent dans les Corpus établis par l’abbé J.-B. Chabot, Halévy, Rodary, Reboud, Letourneux.

B. Stora ne dit pas un seul mot sur les larcins d’Henri Lhote au Tassili n’Ajjer et dont j’ai dressé l’inventaire parallèlement à la série de crânes qui appartiennent au domaine de l’anthropologie. Ces objets volés par Henri Lhote à l’Algérie sont répertoriés dans la base de données du MNHN de Paris, dans la partie consacrée à l’ethnographie.

Le cas Cid Kaoui

Saïd Cid Kaoui est cet auteur algérien des années 1890 qui fut exclu des cénacles de la connaissance de l’Algérie française. On finit par lui accorder, sur le tard, la Légion d’honneur pour son rôle d’interprète alors que ses qualités d’étymologiste et de dictionnariste le destinaient à l’approfondissement des connaissances berbères de l’époque. Connu à l’état-civil sous le nom de Saïd Kaoui Ben Mohand Akli, né en 1859 dans la région de Béjaïa, Saïd Cid Kaoui est l’auteur d’un dictionnaire français-tamasheq absolument remarquable, édité dans l’urgence en 1891, c’est-à-dire plusieurs décennies avant les études du Père de Foucault sur le même sujet. Son Dictionnaire français-tachelhit et tamazir’t (dialectes berbères du Maroc) sera publié hors d’Algérie, à Paris, par l’éditeur Ernest Leroux, en 1907, l’Algérie étant alors un champ gardé pour les lettrés français de diverses origines. Saïd Cid Kaoui n’avait aucune chance d’écrire l’histoire de son pays, il fut rarement mentionné dans les ouvrages de dialectologie berbère. René Basset, qui fut son contemporain, le considérait comme un rival en puissance. Ses contemporains français l’ignoraient superbement.

Devant la véhémence de ses détracteurs, qui inférèrent auprès des hautes autorités de l’époque pour empêcher la publication de ses travaux, Saïd Cid Kaoui finit par éditer ses livres à compte d’auteur, sous forme de brochures éphémères. Aucun Français ne voulut l’aider. A l’époque, seuls les militaires avaient droit au chapitre, parmi eux le capitaine d’artillerie Delamare qui fut nommé membre de la commission chargée de l’exploration scientifique de l’Algérie. Léon Rénier apprêta, à la demande de l’empereur, un ouvrage sur les inscriptions romaines de l’Algérie. On refusait l’apport de Cid Kaoui au domaine berbère, ethnie dont il était pourtant issu, né en Kabylie. L’explorateur Duveyrier, qui personnalisait à l’époque on ne peut plus crûment le mépris des intellectuels algériens par les mandarins français, écrivit le 4 septembre 1891 : «Cher Monsieur, vous m’avez écrit il y a deux jours, au nom de Monsieur le Ministre de l’Instruction publique (…) Cid Kaoui n’est ni un nom français, ni un nom arabe ou berbère.» En clair, cela signifiait que Cid Kaoui n’existait pas. Puisqu’il n’était ni français, ni arabe, ni berbère. Qui était-il au juste ?

C’est dans ce contexte social ségrégationniste qu’avaient lieu les recherches à caractère historique, qui écartaient ouvertement les travaux des lettrés arabes et kabyles. Avec pour corolaires, pour les savants français, la maladresse, voire l’incompétence notoire pour les études berbères qui ont été menées vers l’impasse où elles se trouvent jusqu’à nos jours.

Le cas Machar Jebrine Ag Mohamed

Il est également intéressant de citer dans le pays touareg Machar Jebrine Ag Mohamed et le lettré Ba Hamou Al-Ansari. Machar Jebrine Ag Mohamed fut le guide et le collaborateur expérimenté d’Henri Lhote lors de sa mission au Tassili n’Ajjer. C’est Machar Jebrine Ag Mohamed qui mit au jour l’Abri d’Iheren après avoir remarqué les empreintes de doigts à l’ocre rouge dans l’abri. De même qu’au refuge de Talewaout. On lui doit la découverte de plusieurs sites indispensables à la connaissance de l’art saharien. Pourtant, le nom de Machar Jebrine Ag Mohamed (1890-1981) est rarement mentionné par H. Lhote, sauf pour les banalités liées aux prestations théières.

C’est le guide Machar Jebrine Ag Mohamed l’auteur de l’histoire des gravures sahariennes. Lhote a effacé sa mémoire et c’est Ba Hamou Al-Ansari l’auteur du dictionnaire en quatre volumes attribué à Charles de Foucauld (1858-1916), béatifié le 15 mai 2005, auquel on doit une petite introduction au credo chrétien qu’il intitulera L’Evangile présenté aux pauvres nègres du Sahara.

A Sète, dans des fosses communes

A Sète, une route porte jusqu’à nos jours le nom de Rampe des Arabes, elle grimpe du Môle Saint-Louis, la jetée, qui protège le port de pêche, jusqu’à l’ancienne route d’Agde, sur le rivage méditerranéen. Autrefois, on appelait cette voie la Montée des Bédouins.

Il s’agit des déportés algériens qui ont été condamnés aux travaux forcés et contraints, à demi-enchaînés, à casser des pierres dans les carrières voisines pour bâtir cette chaussée française. Ils furent incarcérés à la prison du Fort Saint-Louis, situé au bout du Môle. D’autres ont séjourné au Fort Saint-Pierre. Sur les registres de l’état civil à Sète figurent des patronymes algériens mal retranscrits. Des lieux de naissance de nos jours disparus, des numéros matricules auxquels sont accolées des dénominations telles que  Brahim Ben Taieb, Mohamed Ben Abdallah, Mohamed Ben Gadou, Hamed Ben El-Abbes, El-Hadj Ali Bou Medin, Si Omar Ben El-Zerrouti, Salah Ben Oussin, Tahar Ben Hamed, Tatar Ben Hamed. Tous ont été pris les armes à la main. Ils sont originaires de plusieurs villes d’Algérie : Alger, Biskra, Bône, Blida, Mascara, Médéa, Oran, ou de petits bourgs et d’insignifiants douars. Toute l’Algérie était concernée par la guerre. Tous enfouis dans des fosses communes au pays de Georges Brassens qui chantait : Me v’là dans la fosse commune/La fosse commune du temps.

Les sans nom patronymique (SNP)

Benjamin Stora écrit (page 26 de son rapport-verbatim) : «Au récit d’un nationalisme français valorisant la construction de routes permettant la modernisation du commerce, des hôpitaux qui font reculer les maladies, des écoles chargées de combattre l’analphabétisme… s’oppose le souvenir persistant de la dépossession foncière massive, de la grande misère dans les campagnes, ou de la perte de l’identité personnelle avec la fabrication des SNP (Sans nom patronymique).»

Cette histoire de SNP (Sans nom patronymique) est signalée par l’historien grec Hérodote, né vers -480 à Halicarnasse. La France n’y est absolument pour rien. Parlant de la tribu ancien-berbère Atarante, voici ce qu’écrivait Hérodote il y a 2500 ans :

«A dix journées pareillement des Garamantes, on trouve une autre colline de sel, avec une fontaine et des hommes à l’entour : ils s’appellent Atarantes, et sont les seuls hommes que je sache n’avoir point de nom. Réunis en corps de nation, ils s’appellent Atarantes, mais les individus n’ont point de noms qui les distinguent les uns des autres.» (Hérodote Livre IV, chapitre CLXXXIV. Trad. du grec par Larcher, avec des notes de Bochard, Wesseling, Scaliger. [et al.] Paris : Charpentier, 1850.)

Ce n’est donc ni une tentative de refondation de la personnalité algérienne ni une dislocation ou de déstructuration de l’état civil d’Algérie. Ce mot-valise accolé au prénom usuel, comme dans SNP Ahmed ou SNP Ali, a existé à travers le temps depuis la haute antiquité. L’enregistrement fautif à l’état civil des patronymes algériens par les fonctionnaires français provient d’un substrat lointain sur lequel s’est appuyée l’administration française en Algérie.

Le canon Baba-Merzoug et ceux des Invalides

«La création d’une commission franco-algérienne d’historiens chargée d’établir l’historique du canon Baba Merzoug ou La Consulaire et de formuler des propositions partagées quant à son avenir, respectueuses de la charge mémorielle qu’il porte des deux côtés de la Méditerranée.»

Le nombre total des pièces de bronze que comprenait l’armement d’El-Djazaïr le 5 juillet 1830 était de 900. Ensemble, ces pièces représentaient un poids de 3 000 quintaux. Un grand nombre d’entre eux ont été fondus par les Français pour en faire un autre usage.

«Les batteries de cette ville, dit le capitaine Barchou qui visita celles-ci en 1830, étaient bâties avec une magnificence extrême. Les pavés, les murailles, les embrasures étaient faits avec un luxe de matériaux, un fini de travail dont on ne saurait se faire une idée.»

A la demande du général Clauzel, le roi de France Charles X décida, le 9 octobre 1830, d’envoyer 24 canons algériens aux Invalides. Ils y sont encore.

«Dès la prise d’Alger, une compagnie de juifs offrit à M. de Bourmont d’acheter pour 7 millions l’artillerie tombée en son pouvoir, proposition que, naturellement, le général en chef s’empressa de repousser.» (Klein, Les Cahiers d’El-Djazaïr.)

24 canons, voire plus, se trouvent aux Invalides. Facilement identifiables, ils portent tous des inscriptions en langue turque, rédigées à l’aide de l’écriture arabe.

Un canon familial

B. Leclerc qui fit une incursion archéologique sur les hauteurs du Djurdjura, le 17 novembre 1857, écrit : «Il est encore un monument de l’ancienne splendeur de Koukou, c’est un beau canon en bronze, de moyen calibre, mesurant deux mètres de long et monté sur un affût.» J’ignore ce qu’est devenu ce canon qui a, pour moi, une charge sentimentale bien plus forte que le Baba Merzoug. Il s’agit d’un patrimoine familial…

Sur les harkis

Benjamin Stora suggère de «voir avec les autorités algériennes la possibilité de faciliter de déplacement des harkis et de leurs enfants entre la France et l’Algérie».

Il est inutile de rappeler à B. Stora ce que fut le nationalisme collaborationniste, xénophobe et anti-juifs sous Vichy et le maréchal Pétain, captivé par les nazis et leur ordre fasciste.

En France, pendant l’occupation allemande, les dénonciations à la police ou à la Gestapo s’élevaient entre 3 et 5 millions de lettres anonymes, soit une moyenne de 2 700 lettres par jour (Christophe Cornevin, Les Indics : la face cachée de la police française, Flammarion, 2011, 350 p.). En Algérie, il existe une ligne rouge et un point de non-retour au sein de la population concernant les harkis.

1 500 stèles ancien-berbère

Benjamin Stora, qui se livre à un compte d’apothicaire, préconise une autre futilité historicienne : la «création d’un fonds qui pourra prendre en charge les écrits de langue berbère».

Il serait plus simple et bien plus convenable de rendre aux Algériens les stèles libyques, gravées de caractères d’écriture ancien berbère, datées du VIe siècle avant J.-C, emmenées en France au cours du XIXe siècle et supposées «disparues». Le Corpus de l’abbé Jean-Baptiste Chabot répertorie 1 500 stèles ancien-berbère. La plupart évaporées dans la nature, quelque part en France. Le savait-il ?

Post-scriptum

Au cours d’un travail de recherche au Service historique du château de Vincennes, j’ai noté l’existence d’un grand nombre de lettres arabes, non traduites, parmi lesquelles :

Dossier 1. (1622-1792). Documents en arabe antérieurs à la conquête et devant appartenir à un ancien «taleb» (précepteur musulman). Ou encore :

Carton 1 H 4. Originaux de lettres trouvées dans le cabinet du dey, turques, arabes, françaises, anglaises (juillet-septembre 1830). (Commission générale du gouvernement, état des objets appartenant à la Régence.)

La situation sanitaire en France liée au Covid-19 m’empêche de pousser outre mes recherches.

A.F. B.

(Suite et fin)

Post-scriptum

«Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt.»

J’ai rédigé l’espace d’un week-end, et dans l’urgence ce texte d’une vingtaine de pages aux normes Word, découpé en trois parties. Ce long article comporte nécessairement quelques fautes d’inattention et quelques autres passées inaperçues. Parmi lesquelles le nom du sultan Louis-Philippe remplacé par inadvertance par Charles X. Ayant beaucoup à faire avec l’histoire de l’Algérie, mon seul et unique pays, j’avoue que l’histoire de  la France comme beaucoup d’Algériens ne me captive pas particulièrement. Je m’en méfie depuis : nos ancêtres les Gaulois.

On me reproche de savoir tout. Merci du compliment. Je n’ai fait que montrer la forêt cachée derrière l’arbre, sans chercher à convaincre personne. Ceux qui veulent approfondir leurs connaissances n’ont qu’à se laisser guider par mes références, mes renvois et mes précisions, elles sont livresques, contrôlables et vérifiables, je n’écris que sur les sujets que je maîtrise, dans plusieurs domaines, un festin intellectuel quotidien, je cherche, je trouve, d’autres vivent sous hypnose. Dans un sujet aussi grave, je me rends compte que la plupart des commentaires des lecteurs concernent rarement les questions que j’aborde. On insiste par exemple sur Palikao et Charles X au lieu d’enrichir le débat sur les 24 canons des Invalides qui figurent dans la même phrase, que je signale comme appartenant au patrimoine de l’Algérie, il n’y a pas que le canon Baba-Merzoug, etc. J’ai procédé à un inventaire savant pour dire que Benjamin Stora, dans son état des lieux, ne compte que les bibelots et qu’il oublie les beaux meubles.

Pour résumer, le rapport de Macron ne vise qu’à disséminer et éparpiller les Algériens pour réguler leur influence audacieuse dans les deux rives. En attendant, Benjamin Stora s’essaie à son nouveau rôle.

Ali Farid Belkadi

Comment (51)

    Anonyme
    14 février 2021 - 17 h 22 min

    @Karamazov
    Il faut nous dire quelques sont ces plagiats et ces copiés-collés de AFB qui fait depuis toujours un travail remarquable de pédagogie, en mettant l’histoire de l’Algérie à la portée de tous. Expliquez donc vos propos envers AFB : « Que vous ayez voulu nous en mettre plein les yeux à coups de copiés-collés disponibles au bout d’un clic ou avec un ticket de métro sur la ligne 1 du métro parisien , passons ! Que vous ayez voulu faire passer vos plagiats pour de la science infuse , passons »…

    GaloufaAttrapeLesChiens
    6 février 2021 - 0 h 45 min

    Ce n’est pas Belkadi qui s’immisce dans le rapport franco-français de Stora, c’est Stora qui s’est toujours immiscé dans l’histoire de l’Algérie, sous prétexte qu’il est natif de Constantine. Récupéré par Trotski et Mai 68, comme un boxeur sauvé in extremis par le gong.
    «La volonté d’imitation et d’assimilation (de sa famille à la France) était très forte au grand dam des rabbins de la ville. C’est dans la différenciation par rapport à l’arabité et à l’islam que s’établissait le sentiment d’appartenance à la France » (C’est dans l’Autobiographie de B. Stora).
    Pour lui l’Algérie française était «comme une évidence». Il a toujours écrit sur l’Algérie avec beaucoup de condescendance.

      Anonyme
      6 février 2021 - 13 h 32 min

      Benjamin Stora écrit quelque part : «la guerre d’Algérie [est] cachée dans les plis de [ma] mémoire d’enfant».
      Est-ce la raison pour laquelle il veut imposer avec acharnement le mot MÉMOIRE aux français et aux Algériens ?
      Il n’a que çà au bout des lèvres. …

    Canons
    5 février 2021 - 13 h 08 min

    Les canons des invalides, du moins ceux qui sont à l’entrée, une bonne dizaine, sont estampillés en arabe et pas en langue turque en caractères arabes. Il y a inscrit صنع في الجزائر et la date en calendrier hégirien.
    Respects pour cet article.

      Ali Farid BELKADI
      5 février 2021 - 15 h 56 min

      Certains pas tous. J’ai vu et j’ai pris des photos. Les inscrptions sont en arabe et en turc.
      Concernant le mythe du Consul Levacher qui aurait été fixé au canon Baba-Merzoug, Levacher est mort d’une maladie son successeur Joseph Gianola dément ce fake news historique, il indique dans une lettre que Jean Le Vacher fut enlevé par la maladie en l’an 1688. (voir Anselme des Arcs, Mémoires pour servir à l’histoire de la mission des capucins dans la régence de Tunis 1624-1865 / par le R. P. Anselme des Arcs,… ; rev. et publ. par le R. P. Apollinaire de Valence, en janvier 1889.

        Ziri Warsenis
        6 février 2021 - 6 h 55 min

        @Ali Farid Belkadi
        Je salue vos contributions qui sont, effectivement, très référencées. Je salue le temps et la passion que vous consacrez à la recherche. Ce qui est triste dans notre pays c’est le peu d’importance qui est accordé par l’État non seulement à la recherche, aux structures et aux chercheurs pas seulement en Histoire, mais aussi dans d’autres domaines, tout comme il n’a cure de préserver les sites historiques de grande valeur qui pullulent dans le pays, qui est un vrai musée à ciel ouvert et son patrimoine historique et mémoriel.
        Or, comme dit le dicton populaire : Dieu donne le pain à celui qui n’a pas de dents.
        Vous avez tout à fait raison de dire qu’en Algérie on ne lit pas, cependant pas qu’en Algérie où, concernant la lecture des veillées funèbres et recueillements sont tenus à sa mémoire un peu partout, surtout à l’heure où l’information transite par le web.
        Chez nous, malheureusement, c’est le retour à l’âge des ténèbres dans lequel la masse s’enfonce ou est enfoncée à son corps défendant, puisqu’on la formate dans un objectif bien précis. Or ‘’à Neandertal on ne lit pas’’, bien affirmé par Fruttero et Luccentini.

        Le comble de la tartuferie c’est de voir un gouvernement faire appel à l’avis et au consentement de farfelus dévots pour accréditer ou bénir non seulement l’utilisation du vaccin contre le coronavirus, mais pour réaffirmer l’ancrage de la bigoterie institutionnalisée, c’est dire la profondeur abyssale où a échoué ce ‘’pôvre’’ pays.

        Pourtant, rappelez-vous dans les années soixante et soixante-dix, combien les gens étaient friands de lecture : œuvres littéraires classiques de français, russes, américains, allemands, anglais, italiens, turcs etc. série noire ou autre : Carter Brown, James Hadley Chase, Ian Fleming, Auguste Le Breton, Jean Bruce, Agatha Christie, San Antonio etc. sans oublier la série de bandes dessinées qu’on s’arrachait.

        Vint la révolution culturelle d’Ahmed Taleb Ibrahimi and Co qui a tout fauché, travail de sape relayé par le grand vizir de ‘’l’inéducation ‘’ Benbouzid, le bien nommé. Et le match est gagné ! One, two, three gourourisme et bigoterie !
        Quand on voit comment un hurluberlu comme le fakir-gourou Chemsou est exposé en devanture, devons-nous être surpris de l’état dramatique de la société d’aujourd’hui ? Les sources d’émancipation de l’esprit sont taries comme bien d’autres choses.
        Les TV racoleuses, lavandières bigotes n’ont cure des personnalités qui produisent dans un domaine de recherches, aussi précieux que le vôtre ou celui de Malika Hachid par exemple.

        Personnellement, j’ai eu le plaisir de lire deux de vos contributions, par le canal de Academia California, intitulées ‘’Kadat Babel du Ponant’’ et ‘’Babel du Ponant’’ deuxième partie.
        Deux magnifiques synthèses de recherches, qu’il serait souhaitable de votre part et de AP de les publier en suite d’articles et d’en faire bénéficier le plus grand nombre de compatriotes. Bonne continuation.

      Anonyme
      6 février 2021 - 13 h 39 min

      Ma modeste opinion. Je crois que FB qui a fait sur ce site un travail d’historien au top, a sérieusement taclè les bureaucrates et Chikhi, en listant point par point quelques-uns des biens précieux de l’Algérie volés par les Français, « Oubliés » par Stora.

    Droit de réponse
    4 février 2021 - 10 h 24 min

    @Ali Farid Belkadi

    Iben moua cette joute onatoire me rappelle la chèvre de Monsieur Seguin. Elle voulait aller dans la forêt. Malgré les avertissements de Monsieur Seguin. Atansyou,balek a mhaynek yaklouk dyouba. Sans parler des Karamazov dont on ne sait pas c’est qui qui est l’un ou l’autre. La suite est tellement atroce que je ne zoze pas vous la narrer.

    Hahaha ! Haha ! Ha ! C’est sur mon pseudo que vous faites une fixation maintenant ? Lequel des Karamazov ? C’est pour de faux. Mais passons !

    Ce n’est pas par manque de courage que j’ai pris un pseudo et Karamazov n’en est qu’un parmi d’autres qu’il vaut tous et que vaut n’importe lequel. Je n’ai pris un pseudo que par modestie. C’est ma nature je suis trop humble. Je ne cherche pas comme vous à me faire un nom ou à ramener ma science . Même si j’ai de quoi faire valoir moua aussi , dans mon rayon .

    Que vous vous soyez immiscé dans une affaire franco-française qui ne vous concerne pas en tant qu’historien puisqu’il ne s’agit que d’un rapport sur le rapport à la mémoire dont dans mes excellentes contributions j’avais prédit le sort qui allait lui être fait et dont B.Stora vient de se rendre compte à ses dépens de la façon dont il a été dupe , passe . J’ai compati.

    Que vous vous soyez attaqué à une sommité de l’Histoire de l’Algérie avec une inqualifiable désinvolture et une négligence coupable que vous confessez clairement, mettons ça sur le compte de votre impulsivité et passons .

    Que vous ayez voulu nous en mettre plein les yeux à coups de copiés-collés disponibles au bout d’un clic ou avec un ticket de métro sur la ligne 1 du métro parisien , passons !

    Que vous ayez voulu faire passer vos plagiats pour de la science infuse , passons

    Que vous ayez voulu nous faire croire que l’Histoire est une science ésotérique , un 3ilm el yaqin réservé aux initiés , passons encore !

    Mais que vous zozassiez vous zataquer à un Karamazov wa ma adraka sa karamazovité , ça non, je ne peux pas vous le passer.

    Iben non Môssieur vouzali kamim pas nous faire avaler que vos couleuvres ! Nous avons besoin des deux versions : celle du dhalem et celle du madhloum pour juger. Vous vous ne témoignez qu’à charge : Réservez donc votre version au rapport Chikhi.

    Krimo
    4 février 2021 - 8 h 49 min

    M.Belkadi,

    Vous assumez pleinement cette declaration (tweet) du Premier Ministre Djerrad relaye par l’Aps : «Je tiens à rendre un hommage appuyé à monsieur Ali Farid Belkadi, historien et anthropologue, pour avoir découvert l’existence des crânes des martyrs, au cours de ses recherches au Musée de l’Homme de Paris ».

    Decouverte faite en 2011 et vous en seriez le promoteur ……. alors que voici un extrait cite dans le livre Journal de guerre, du général Khaled Nezzar : J. Dresch et Ch. André Julien, 1958, rapportent : «Des dizaines de décapitations, dont celles de Bouziane, âgé de 75 ans et son fils de 16 ans, furent ordonnées par le général Herbillon, commandant la division de Constantine. Les têtes des deux suppliciés, avec d’autres, furent envoyées à Alger puis au Musée de l’Homme à Paris où, conservées dans le formol, elles furent exposées. ».

    Vous dites : « Quel intellectuel algérien a eu cet insigne honneur ? »

    Votre oeuvre a aboutit consequemment a ceci : Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones du 13/09/2007, article 11-2 : « Les États doivent accorder réparation par le biais de mécanismes efficaces – qui peuvent comprendre la restitution – mis au point en concertation avec les peuples autochtones, en ce qui concerne les biens culturels, intellectuels, religieux et spirituels qui leur ont été pris sans leur consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause, ou en violation de leurs lois, traditions et coutumes. » et article 12-1 : « Les peuples autochtones ont le droit […] au rapatriement de leurs restes humains ».

    Alors je vous laisse conclure sur l’aboutissement de vos travaux et votre reception avec fanfare.

    Brahms
    4 février 2021 - 7 h 21 min

    ERIC ZEMMOUR n’expliquera jamais cette rapine orchestrée, il masquera toujours, j’invite donc les citoyens à s’intéresser à leurs histoires à faire des recherches ainsi que des requêtes judiciaires pour récupérer le patrimoine algérien, c’est cela, le vrai combat.

    Le rapport de BENJAMIN STORA consiste juste à repousser les échéances, à retarder la restitution, les indemnisations jouant le jeu de MARINE LE PEN.

    ZORO
    3 février 2021 - 23 h 10 min

    @ Krimo
    Ya si Krimo karama allahou wajhek ‘je n ai jamais pensé jouer le nationaliste comme tu le pretends ni faire l erudit comme tu veux le paraitre. J ai seulement intervenu muni du peu de temps connaissances que je possede a ce sujet et que je detiens il y a plus d un demi siecle de mon prof de français monsieur Benssoussan juif de confession qui aimait son métier et son pays pour ne le quitter que dans les annees 70.
    C est bien lui qui nous a parlé de la decouverte de la MÂCHOIRE de l homme de Palikao cet homme de Tighenif qui pourrait être mon ancetre compte tenu du voisinage et dont je revendique la datation plutot que celle de Chachnok du fait qu il est plus ancien et plus ould bled que chachnock.
    Quant a mon pseudo Zoro, je vois aujourd’hui que j ai ete le plus visionnaire sur ce site pour l avoir choisi il y a 4ans. Ces derniers temps, à chaque fois que je me vois dans une glace, il apparait devant moi un sage homme avec une chechia noire et masque covid noir qui me sourit en me disant tu as bien choisi ton pseudo tu es Zoro et ne croit jamais ce que disent Krimo et les autres.
    SigneZORO. ..Z….

      Krimo
      4 février 2021 - 9 h 08 min

      Zoro,

      Jouer a l’erudit, dis-tu ? Tout simplement j’ai fait des etudes dans ce sens ….. et puis ras le bol du « bach douktourisme »

      Les « contes de Si M’Hamed » sont legendaires, demande autour de toi parmi de vieilles dames agees bien de chez nous et apres soupese avec Zor(r)o.

      Je t’avais pose une question a laquelle tu ne m’as pas repondu. Un abbassi qui ne connait pas le Murdjadjo c’est comme meconnaitre « le petit paris »

        ZORO
        4 février 2021 - 15 h 08 min

        @ Krimo

        Il y a longtemps que j ai explique aux pointilleux de ce site pourquoi je n ai pas double le R . Pour toi ya si krimo je vais donner une autre explication qui arrivera surement a te convaincre . » » Petit PARIS n est pas PARIS , C est la bas qu on Roule le R.
        Je vois aussi que sans faire attention Tu me pousses a plagier si Belkadi pour te demander le quel des merdjajo tu vise celui de oued mekkera ou l autre qui surplombe la mer ??si le deuxième est toujours la ,le premier n existe plus.(allah yerhmah)
        SigneZORO. …Z…..

    Kika
    3 février 2021 - 14 h 31 min

    Arrêtons, de grâce ! de nous focaliser sur un type qui hait INTÉRIEUREMENT et PROFONDÉMENT l’Algérie, terre de ses ancêtres. Mais que peut-on faire contre les INGRATS !?
    Le BUT, justement, de cet individu était justement de jeter de l’huile sur la braise pour réanimer les feux de la haine entre l’Algérie et la France.
    C’est cela LE VRAI BUT assigné à son « rapport » car il a agit sur commande et sur ordre, surtout, de ses semblables ses frères : ceux de l’empire des lumières qui agissent toujours de manière sournoise et traitre…
    Leur histoire l’a toujours prouvée.

      Anonyme
      3 février 2021 - 15 h 18 min

      Arrêtons de nous focaliser sur lui mais tu multiplies les.massages quand même…

        Kika
        3 février 2021 - 15 h 44 min

        Vous vous trompez, « monsieur » l’anonyme (?)… c’est la première fois que j’écris sur A.P. désolée… Vous êtes le rhéteur d’A.P. ou bien la sentinelle des gardiens du temple
        ou de l’empire profond ? Amon tour à présent de vous surveiller, cher Kappo.

      ZORO
      4 février 2021 - 7 h 47 min

      Ah ya Vava !!!qu arrive t il a mon ami Karamazov
      Dommage qu avec un TELKADI,je saurai le defendre!!
      SIGNE.ZORO. ..Z…????????????

    Anonyme
    3 février 2021 - 13 h 46 min

    « Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt. »…
    J’ai rédigé l’espace d’un week-end, et dans l’urgence ce texte d’une vingtaine de pages aux normes Word, découpé en trois parties. Ce long article comporte nécessairement quelques fautes d’inattention et quelques autres passées inaperçues. Parmi lesquelles le nom du sultan Louis-Philippe remplacé par inadvertance par Charles X. Ayant beaucoup à faire avec l’histoire de l’Algérie, mon seul et unique pays, j’avoue que l’histoire de France comme beaucoup d’Algériens ne me captive pas particulièrement. Je m’en méfie depuis : nos ancêtres les gaulois.
    On me reproche de savoir tout. Merci du compliment. Je n’ai fait que montrer la forêt cachée derrière l’arbre, sans chercher à convaincre personne. Ceux qui veulent approfondir leurs connaissances n’ont qu’à se laisser guider par mes références, mes renvois et mes précisions, elles sont livresques, contrôlables et vérifiables, je n’écris que sur les sujets que je maitrise, dans plusieurs domaines, un festin intellectuel quotidien, je cherche, je trouve, d’autres vivent sous hypnose. Dans un sujet aussi grave, je me rends compte que la plupart des commentaires des lecteurs concernent rarement les questions que j’aborde. On insiste par exemple sur Palikao et Charles X, au lieu d’enrichir le débat sur les 24 canons des Invalides qui figurent dans la même phrase, que je signale comme appartenant au patrimoine de l’Algérie, il n’y a pas que le canon Baba-Merzoug. etc… J’ai procédé à un inventaire savant pour dire que Benjamin Stora dans son état des lieux ne compte que les bibelots et qu’il oublie les beaux meubles.
    Pour résumer :
    Le rapport de Macron ne vise qu’à disséminer et éparpiller les Algériens pour réguler leur influence audacieuse dans les deux rives.
    En attendant son servant B. Stora affublé de la casquette du général Bugeaud, s’essaie à son nouveau rôle. Ali Farid BELKADI

      Krimo
      3 février 2021 - 15 h 32 min

      M. Belkadi,

      Dans votre mise au point j’apprécie énormément  » Benjamin Stora dans son état des lieux ne compte que les bibelots et qu’il oublie les beaux meubles  »

      Néanmoins pourquoi citer Charles X et ne pas simplifier par le roi de France d’alors et je comprendrais aisément votre réactivité  » j’avoue que l’histoire de France comme beaucoup d’Algériens ne me captive pas particulièrement. Je m’en méfie depuis : nos ancêtres les gaulois. »

      Par Palikao j’entends les articles scientifiques qui lui ont été consacrés et rien d’autre, qui par ailleurs s’accorderait a juste titre a ce que vous dites : « Ceux qui veulent approfondir leurs connaissances n’ont qu’à se laisser guider par mes références, mes renvois et mes PRECISIONS »

      Vous mettez en exergue les lacunes des accords d’Evian, croyez-vous que la Délégation Algérienne était en position de force pour pareil sujet?

      « Quand le sage désigne le doigt, alors pourquoi regarder la Lune ? »

    Hmed hamou
    3 février 2021 - 13 h 44 min

    @ZORO,

    On dit que « il faut du tout pour faire un monde ». Aussi, qu’en serait le monde sans ses illuminés? C’est grâce à eux, à leur illumination qu’on reconnaît et apprécie les sages, sans quoi ils resteraient dans l’anonymat voire même dans l’ombre.
    Quand un illuminé érige un sanctuaire pour son poète qui, avec sa plume, egaie le quotidien de ses semblables, en leur chantant la vie, l’amour, la patrie…
    Le sage, étant au-dessus de la mêlée et voyant au-delà de l’horizon et du visible;
    lui, érige plutôt des mausolées à ceux qui, du bout de leurs épées semaient la mort sans promesse de paradis, même après avoir fait vivre aux pauvres gens sinon l’enfer aumoins le calvaire sur terre.
    On en a justement un mausolée et un beau pas loin d’une palmeraie dont les « fruits de lumière » rayonnent, illuminent même, au-delà des frontières.

    Karamazov
    3 février 2021 - 13 h 02 min

    Quoi que cette joute onatoire me rappelle la chanson des maghyoulettes qui font trois petits tours ipi s’en vont j’affirme que Stora est habillé pour toutes les saisons froides à venir, si le réchauffement climatique lui en donne l’occasion.

    Au lieu de critiquer A.F. B. qui vient de nous gratifier de ses lumières et sans lequel on ne se serait même pas aperçu qu’on a été koulounizi , puisque personne ne nous en a jamais parlé de koulounizasyou chinou , on devrait lui rendre hommage pour ses laborieux koupyi-kouli magistraux. Ses détracteurs ne s’imaginent pas combien de cerbères il a terrassé, pour accéder aux archives jalousement gardées et inaccessibles au commun des chercheurs sachant chercher.

    Eh non, le château de Vincennes ,où sont gardées quelques archives de la koulounizasyou , n’est pas qu’une station de métro de la ligne 1 accessible avec un simple passe navigo ou un ticket à deux euros à n’importe quel étudiant en mal de sujet.

    Iben moua je remercie qui par un véritable coup de maître queue en un tournemain de qli ou qleb nous a fait prendre conscience que la koulounizasyou était loin d’être un moment d’égarement une mouta3ade avec consentement mutuel comme le laisserait entendre Stora à longueur de pages dans son rapport sans l’écrire clairement.

    Et maintenant il ne reste à Chikhi qu’à remballer le sien de rapport , puisque désormais, et même dorénavant ga3, on n’en aura plus besoin.

    Heureusement que A.F. B. nous en a préservé , sinon, Stora allait nous envoyer son rapport , pour qu’on lui donne notre avis. Qu’aurions nous fait si A.F. B. ne s’en était pas chargé ?

    LES STORA FONT DU REVISIONISME ????
    3 février 2021 - 11 h 28 min

    La France c’est devenu l’Europe et l’escroquerie des accorts d’éviant est caducs et n’à plus lieu d’être !

    Anonyme
    3 février 2021 - 10 h 34 min

    A. F. Belkadi a fait et fait encore un travail d’historien remarquable. La liste des faits historiques présentée ici est absolument remarquable qui va dans la suite de ce qu’il a fait pour les crânes des résistants algériens ramenés en Algérie. C’est lui et lui seul qui les « exhumés » des cartons du Musée de l’homme. Critiqué honteusement ici, personne ne lui arrive à la cheville. Ce texte exprime de la part de A.F. la richesse du patrimoine culturel, historique … de l’Algérie dont ne sont absolument pas conscients les algériens (ou ne veulent pas en prendre conscience) car il s’agit d’une « reconstruction » d’un passé enseveli et maintenant revendiqué à torts et à travers, sans cheminement ni précautions, juste sujet à polémique.
    Il est vrai que la colonisation (mais aussi la Turquie) nous a spolié comme d’autres colonisations.
    Mais il reste un nombre extrêmement important de vestiges et autres sites, très riches. Toutes les « civilisations  » qui se sont imposées à nous sont présentes, celles qui nous ont colonisés et celles qui sont arrivées par des vagues d’immigrants sans armes comme les phéniciens qui ont « créé » Hiponne AVANT Carthage, mais aussi presque tous les ports algériens actuels. On vient de trouver une statue de Tanit (divinité punique à cote de Guelma). Rien n’est public en Algérie et reste caché par les autorités (pour quels motifs) sauf ces dernières années, mais c’est totalement insuffisant. Le monument Imedghassen a commencé à être « reconstruit » il y a des années mais les travaux ont été stoppés juste, pourquoi. Comme le cas de nombreux sites archéologiques, l’histoire tout court.
    Les jeunes d’aujourd’hui préfèrent « travailler » sur internet, juste des invectives, des revendications, … sans aucun effet positif sur le devenir de l’Algérie.
    Pour finir, il est bon que les internautes fassent une introspection et se demandent ce qu’ils ont apporté de concret à l’Algérie en dehors du bla bla sur internet. Combien de sites algériens ont-ils visité et en quoi ont-ils contribué à les faire connaitre.
    J’ai visité des tas de sites en Algérie (romain, punique, berbère -Imedghassen, soumaa du Khroubs-) et certains sont fabuleux. J’ai aussi visité des sites mégalithiques (l’Algérie en possède plusieurs milliers dont des dolmens, menhirs, … certains uniques au monde) et sont principalement ( mais pas uniquement) répartis sur l’est algérien et le centre de l’Algérie . Le site de Roknia (à cote de Guelma) est très riche.

    Merci à A. F. Belkadi de redonner de la fierté aux algériens, mais paradoxalement un peu de tristesse lorsqu’il découvre que leur passé « enseveli » par l’histoire ne reviendra pas de sitôt pour des tas de motifs.
    Dans ce texte, on découvre que la famille de A.F. Belkadi est une famille très honorable et visiblement
    le feu ramène le feu, il es le digne fils de sa famille.

    Anonyme
    3 février 2021 - 10 h 29 min

    merci et bravo.

    Anonyme
    3 février 2021 - 8 h 33 min

    Il y a un côté « je sais tout » toujours gênant dans les écrits de Farid Belkadi. Les faits historiques sont là, vérifiables, pas de doute là-dessus. Malheureusement sa lecture apologétique de l’histoire et le manque de contextualisation des faits gâche tout. On a l’impression qu’il veut « refaire le match ». Aux accords d’Evian il fallait faire ceci et demander cela, un peu comme en football où on critique les joueurs parcequ’ils auraient du procéder autrement. Lister tous les manquements et toutes les incohérences historiques avec des … n’est pas la meilleure façon de parler d’histoire

      At Dahman
      3 février 2021 - 14 h 25 min

      Je suppose que vous voyez les choses d’un autre point de vue, de celui du « teneur du manche », ou de celui qui sous estime l’enjeu de la controverse. Je crois, pour ma part, comprendre que Farid Ali Belkadi ne cherche, ni à ressasser le passé, ni, comme vous le dites, à « rejouer le match », mais plutôt à nous remémorer des faits, souvent ignorés par les uns et occultés par les autres, qui sont pourtant autant d’indices graves et concordants que la colonisation de l’Algérie ne fut pas seulement une entreprise d’occupation d’un territoire, de destruction physique de ses habitants, de soumission et d’expropriation des survivants. Elle fut aussi une entreprise systématique, délibérée et tenace de destruction de la personnalité même de notre peuple, visant l’anéantissement de sa culture, de ses traditions et de son histoire. L’enjeu est doc de nous réapproprier notre propre histoire, multimillénaire. Et il est heureux qu’un Belkadi, descendant de l’illustre dynastie des At El Qadi de Koukou, y apporte sa contribution.

      Ali Farid BELKADI
      5 février 2021 - 18 h 04 min

      Mes articles sur le www c’est un simple PARTAGE, en Algérie on ne lit pas. Mon savoir et mes connaissances c’est ailleurs que çà se passe. Concernant les matchs je connais, j’ai débuté le foot au MCA dans l’équipe minime au stade de Santodji. Puis j’ai poursuivi dans une autre, cadet et junior. J’ai joué contre Kalem et Meziani. Mon entraineur s’appelait Boussad Sellal, le cousin de qui vous savez. Pendant que d’autres essayaient de jongler en comptant jusqu’a 30 ou 40, seul face au mur à la Houma, sans jamais arpenter un vrai stade de foot et le public. Concernant les Accords d’Evian, demandez aux chercheurs toutes les peines qu’ils ont pour raconter avec des archives (inaccessibles) l’Algérie. J’ai mis 10 ans pour cette affaire du Muséum, j’ai la chance d’être en France et de n’utiliser que les tickets de métro, sans être commandé par des bureaucrates bornés et Sidi-Zekri, sans ordre de mission, sans aller-retour en avion. Je ne coûte pas un seul centime à l’Algérie des profiteurs. Peut-être que ceux d’Evian m’auraient facilité la tâche et aux collègues, en y pensant, ou en insistant un peu dans leurs pourparlers. Mais ils ne savaient pas et les Français sont toujours redoutables dans ces choses-là.

    Abou Stroff
    3 février 2021 - 6 h 55 min

    si l’on suit A. F. B., Stora aurait dit écrire un livre d’histoire au lieu d’un rapport qui pose les premiers jalons d’une discussion entre tous les protagonistes.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune à part le constat indéniable que « a. f. b. est en train de frapper du vent avec une massue » (traduire en arabe pour sentir la portée de la sentence).
    PS: j’attends toujours le contre-rapport de chikhi.

      Anonyme
      3 février 2021 - 10 h 39 min

      Toujours à critiquer CataStroff ?
      La traduction exacte est « Conduire le vent avec une massue » dont le sens est : conduire quelque chose sur laquelle on a pas d’emprise avec un objet (la massue).
      Ce qui n’est pas du tout le sens de votre traduction. « Souk errih bal hraoua » est l’expression exacte.

        Abou Stroff
        3 février 2021 - 14 h 28 min

        bojor l’anonimous! désolé, mais dans le région dont je suis originaire, on dit: « yadhrab errih be h’raoua ».
        ceci dit, où percevez vous la catastrophe lorsque j’affirme que A. F. B. ne fait qu’utiliser le rapport de Stora pour se mettre en valeur et mettre en exergue ses connaissances livresques?

      BELKADI
      6 février 2021 - 18 h 22 min

      @ Abou Stroff
      « Frapper du vent avec une massue » « Souk errih bal hraoua »…Manque de chance pour toi qui me donnes encore une fois l’occasion de mettre en ligne mon côté « je sais tout ». J’ai été expert en Aérologie et en climatologie, pendant logtemps, avant que me vienne la passion de l’histoire et de l’anthropologie. Je sais le vent « mouvement horizontal de l’air » et ceux à travers les couches de l’atmosphère jusqu’à la tropopause et plus haut encore; les vents qui poussent les petits stratus et ceux qui montent et descendent dans les cumulonimbus en forme d’enclume. Mes premiers diplômes l’ont été dans ce domaine. Les pilotes qui partaient vers la Russie, Paris, Londres et New-york, me demandaient conseils avant leurs vols, dans le jargon technique on dit Tafor et Fifor. Sans oublier les théodolites et les différents radars des aeroports en Algérie. Dans une autre vie j’aurais été encyclopédiste. Il n’y a pas que des sots et des imbéciles en Algérie l’ami. Ma devise : Ne sois pas inactif un seul jour tu seras battu ». Ali Farid BELKADI

    RAYES AL BAHRIYA
    3 février 2021 - 6 h 16 min

    Lire le poeme de Viktor HuGog et MaGog , veritable apologie du crime colonial , que ce Po-Ete, appelait du fond de ses tripes… ce Aussarès avant la lettre…, et du chiffre…
    Maudits colonialistes…!
    Ya Latif , Ya Hafidh , Ya Sattar…
    Allah Yarham Echouhada
    Tahya AL DJAZAIR

    Sources :
    Après la Bataille 1802-1885…
    Victor HUGO
    1802 – 1885
    Après la bataille
    Mon père, ce héros au sourire si doux,
    Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous
    Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
    Parcourait à cheval, le soir d’une bataille,
    Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
    Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit.
    C’était un Espagnol de l’armée en déroute
    Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
    Râlant, brisé, livide, et mort plus qu’à moitié.
    Et qui disait:  » A boire! à boire par pitié !  »
    Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
    Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
    Et dit: « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé.  »
    Tout à coup, au moment où le housard baissé
    Se penchait vers lui, l’homme, une espèce de maure,
    Saisit un pistolet qu’il étreignait encore,
    Et vise au front mon père en criant: « Caramba!  »
    Le coup passa si près que le chapeau tomba
    Et que le cheval fit un écart en arrière.
     » Donne-lui tout de même à boire « , dit mon père.

    Krimo
    3 février 2021 - 2 h 47 min

    M. Ali Farid Belkadi

    Je vous cite : «A la demande du général Clauzel, le roi de France Charles X décida, le 9 octobre 1830, d’envoyer 24 canons algériens aux Invalides. Ils y sont encore.»
    Charles X ne pouvait décider un 9 Octobre 1830, puisqu’il n’était plus roi. Il fut renverse fin Juillet 1830.

    Autre chose, a propos de « l’homme de Tighenif », toute la documentation spécialisée y afférente l’est au nom de « l’homme de Palikao ».

    Bien a vous

      ZORO
      3 février 2021 - 8 h 09 min

      A KRIMO
      Bien avant que les Francais ne l appellent Palikao ,cette ville s appelait TIGNENIF un nom berbere que monsieur Belkadi a intentionnellement utilser pour réhabiliter le lieu et corriger l histoire .
      SigneZORO. ..Z….

        Krimo
        3 février 2021 - 14 h 49 min

        Zoro,

        Familièrement dans les contes et légendes narrés par nos grands-mères tu serais « si m’hamed ».Ya Zoro tu fais un zest de nationalisme mal place, allez mon bon ami je vais le mettre sous l’effet d’une réaction spontanée.

        D’abord ce n’est pas Tighenif comme tu le prétends mais anciennement Ternifine, un lieu dit ou eu lieu la découverte de ce qui scientifiquement prendra nom de Atlanthropus mauritanicus plus connu dans toutes les articles qui lui ont été consacrés a cet effet comme « l’Homme de Palikao ». Y a eu matiere de recherche dans ce sens par différents laboratoires de paléontologie de par le monde. Zoro je parle de Documentation Specialisee.

        Ternifine est un lieu-dit, Tighenif a repris ses droits de baptême sur un village fonde en 1870. J’en ignore l’origine exact, par contre de nos jours le mascaréen haadhri souffre de ce genre de « blague belge » qu’on colporte a son sujet en Oranie et particulièrement Oran.
        Le piedmont et les flancs du Murdjadjo ne te rappelleraient-ils pas quelques vieux souvenirs ?

      At Dahman
      3 février 2021 - 10 h 47 min

      Allons Krimo, il ne faut pas trop chipoter. Qu’importe que ce soit Charles X ou Louis Phillipe, la question, qui vaille est : ces canons sont-ils toujours aux Invalides? ou non?

        Krimo
        3 février 2021 - 16 h 05 min

        At Dahman,

        La question qui vaille en pareil sujet c’est l’éthique sinon comme l’a déjà précisé un internaute autant revendiquer aussi le rail français, ou ce..de pylone qui fait Paris.

        Au prêté pour rendu, que dire des civilisations antiques qui trônent au British Muséum et plus récent que serait-ce le Louvres sans l’Italie ?

        Baba Marzoug est un symbole sinon a cote que serait-ce la mise a sac des galions étrangers par la Régence d’Alger …… dont des canons.

    1commentaire
    2 février 2021 - 22 h 13 min

    Nôtres pays a abandonner sa culture son identité il et plus urgent de nos jour de la retrouver à travers la récupération de tout ce qui nous a etait voler et crée des musées sans cette action et bien on sera une nation sans culture et oui,pour ce qui et des négociations dans les accords d’Evian la majorité des citoyens ne connaissent même pas le contenue car sa était une véritable arnaque de la part du colonisateur et accepter avec tout les points négatifs qu’il y avais !!!

      Anonyme
      3 février 2021 - 6 h 55 min

      Après les dégâts de la première colonisation sur notre culture, les nouveaux colons arrivés d’Oujda nous ont greffé une autre culture, celle des bédouins. Réparer tout ça prendra des années mais on y arrivera

    ZORO
    2 février 2021 - 20 h 34 min

    @ hmed hamou .
    Dans le sillage des oulemas( si c est vrai) , Matoub avait reellement dit face a Anne synclair que c etait grace aux peres blanc qu il connait son identite et face a jeanluc de la rue que c etait la langue francaise qui lui appris son histoire et pourtant personne n ose rectifier un tel affront fait aux kabyles ne serait ce que sur ce site.
    SigneZORO. .Z…

      Hmed hamou
      2 février 2021 - 21 h 44 min

      Comparer ce qu’aurait déclaré un individu, un poète qui parle en son nom propre et donc qui n’engage que lui même fût-il matoub, aux déclarations, aux écrits, d’une une association, de 3oulema de surcroît, devenue entre-temps une institution, la gardienne même de notre temple, qu’on glorifie, qu’on finance
      et dont l’influence qui ne cesse de croître, s’étendant à tous les domaine de la vie des algériens, il faut le faire et il faut être ZORO pour le faire.

        ZORO
        3 février 2021 - 7 h 50 min

        Il s avère que ce poete fut eleve au rahg de prophete et que sanctuaire lui est érigé en vue de pelerinage.sans omettre de citer que sa soeur malika sur site il y a un an faisait semblant de s etonner pourquoi son frere n est point considéré dans le reste de l Algerie alors que la france reserve 27 lieux a ses statues pour l amour qu elle lui porte.Zoro ne parle pas donc d un poete égaré mais de Matoub que certains illumines n hesitent pas a l appeler Dieu.
        SigneZORO. ..Z….

    karimdz
    2 février 2021 - 18 h 55 min

    C’est facile avec le recul de reprocher aux négociateurs algériens d’avoir omis certains points, certes importants, mais qui n étaient pas, vu le contexte de fin d occupation, prioritaires.

    Il fallait signer le cessez le feu, organiser le départ des forces d occupation, penser à reconstruire le pays, fonder un état, une administration, autant dire, que ce n était pas la priorité.

    Ceci dit, effectivement, tous les biens patrimoniaux, tout ce qui a été volé d’une manière générale dans notre pays, doit être restitué. Il faudra que l Etat algérien engage des discussions avec l Etat français à ce sujet, le cas échéant, saisit une autorité internationale pour faire valoir ses droits.

    Il y a tellement à dire sur le (…) fourni par le faux ami de l Algérie, stora, qu’en définitive, vaut mieux le jeter directement à la poubelle.

    Sur le volet des harkis, faut il rappeler comment la France a traité ses collabos, 300 000 d entre eux ont été exécutés, victimes de la vindicte populaire, ou torturés à mort, la tonte des femmes collabos n étant que la partie visible de l iceberg de la vengeance. Et la France voudrait nous donner des leçons sur le traitement de quelques milliers de harkis, qui ont fait l’objet de vengeance. Combien d algériens ont été dénoncés, torturés, assassinés à cause de ces traitres ?

    A ma connaissance, je doute qu’israel accepterait que des allemands nazis ou nostalgiques soient accueillis en israheil !

    Les enfants d harkis ne sont pas responsables, cela ne pose pas de problème encore qu’il faille distinguer ceux qui défendent malgré tout la collaboration avec fierté, alors que c est une honte.

    Enfin, s agissant des dédommagements, s’il y a bien une partie qui doit le faire en compensation du génocide de plusieurs millions d algériens, de la destruction de villes et de villages, de l exploitation pour ne pas dire l esclavage de milliers d algériens pour construite des villes dédiés aux seuls colons, les conséquences des essais nucléaires qui font des victimes à ce jour, le vol du trésor d Alger qui faisait à l époque 3 fois le budget du royaume de France etc, la liste est très longue, c’est bien la France.

    Et aucunement question de dédommager pour la partie algérienne, des colons qui ont tout acquis par le vol, le sang, « leurs biens », et encore moins de rendre aux harkis leurs biens, ils ont été largement dédommagés par la France.

    D ailleurs ces harkis ne cessent de réclamer de l argent, preuve en est, que c est bien ce qui les a motivé durant l occupation. Les enfants de résistants français n’ont même pas eu 1% de ce que l Etat français donne aux harkis, et ne réclament rien, car leurs parents l ont fait pour l honneur de la France !

    Au fait que est l origine du mot harki ?

    Hmed hamou
    2 février 2021 - 18 h 28 min

    Avec le recul du temps, il aurait fallu, on aurait du, on aurait pu, faire tellement de chose, sinon en mieux au moins autrement. Déjà la première de ces choses qu’on aurait peut-être pu faire, c’est de ne rien faire. Ou encore laisser notre destin entre les mains de nos 3oulema, les Badissistes; qui ont, depuis longtemps déjà, initié avec la France, notre mère civilisatrice » (c’est leurs mots); des négociations dans le but de nous intégrer comme citoyens dans la grande nation de la civilisation en respectant juste notre particularité culturelle et religieuse. Chose que la France aurait certainent fini par accepter avec le recule du temps. Ainsi, on aurait toute la culture qu’on voudrait et plus encore, on aurait économiser des vie, des larmes et des tellement de souffrance, Avec le recul du temps, si on avait fait les choses autrement, à la façon de nos 3oulema, il n y aurait même pas les accord d’Evian pour disserter dessus aujourd’hui.

      Hmed hamou
      2 février 2021 - 19 h 52 min

      Permettez-moi d’apporter une petite précision .
      Dans mon commentaire précédent je ne porte aucun jugement…je ne fait que relater des faits et émettre une hypothèse, parmis d’autres, qui me semble plausible sur ce qu’aurait été notre destin si on avait fait les choses autrement.
      Autrement dit, c’est de la théorie fiction.

    Karamazov
    2 février 2021 - 18 h 15 min

    ben moua je pense qu’avec tout ce que vous viendez de lui mettre B.Stora ne se relèvera plus et qu’on entendra plus parler de koulounizasyou.

    Kantamoua sans être dinitivma guéri de mon complexe de koulounizi , je ne fais plus comme Goering quand j’entends parler de koulounizasyou, je fais désormais avec.

    Merci boukou d’avoir régler en trois giclées ce contentieux histé…. non, bardou, historique qui depuis swassatdou empêche l’Algérie de sortir du sous développement.

    Anonyme
    2 février 2021 - 17 h 47 min

    Oui, dites moi pourquoi, mais aussi et surtout que serait la portée pour vous de la déclaration suivante  » C’est De Gaulle qui nous a imposé l’ arabisation »_ signée Mehri, secrétaire général du FLN. La France était à la recherche de terre colonisables et a bien négocié avec les » parrains » turcs en contre partie d’ un territoire à ses frontières. Certes c’est douloureux de devoir mendier les archives, ce qui est exploité savamment par les deux rives. Mais. Si le pays est dans cette posture c’est parce qu’il ne s’ assume pas positivement. Il passe d’un parrain à l’autre, l’ islam a déconstruite la vision nationale pour le faire adhérer comme appendice de ce moyen orient, la politique actuelle continue dans ce déterminisme identitaire avec ces « constantes », alors que ce n’est pas le rôle d’ un État de choisir l’ identité de son peuple, ni encore organiser le voyage au  » paradis  » islamique, mais de servir le peuple par la prévision ponctuelle sur les plans sociaux et économiques.

    Tahyia El dzézaïr
    2 février 2021 - 17 h 38 min

    Est ce que c’est cela qui sortira le peuple algérien d’en bas à se sortir de la misère dont il se trouve actuellement.
    La culture c’est la cerise sur le gâteau.
    Il faut pallier au plus urgent.
    La culture c’est pour celles et ceux pour qui tout va bien.
    La précarité la sédentarité gagne chaque jours des familles du terrains.
    Voilà où il faut consacrer son énergies prioritairement.

      Anonyme
      3 février 2021 - 11 h 45 min

      Votre raisonnement était fait déjà dans les années vers la fin des années 60 !
      Aujourd’hui nous sommes (les résidents en Algérie) un peu plus que 45 millions alors qu’en 1962, nous étions à peine 12 millions (le Maroc était plus peuplé que l’Algérie, maintenant il y a mois de 38 millions). Boumédienne à qui on avait présenté un plan de stabilisation des naissances avait dit « ce n’est pas une solution à nos problèmes ». Pour la culture, le patrimoine, … c’est strictement la même chose. A moins d’une prise en charge radicale et révolutionnaire rien ne sera fait en Algérie !

      Galoufa
      6 février 2021 - 21 h 54 min

      @Anonyme du 2 février 2021 à 17 h 47 min.
      Sans le savoir tu fais de la culture : « La culture englobe de très larges aspects de la vie en société : techniques utilisées, mœurs, morale, mode de vie, système de valeurs, croyances, rites religieux, organisation de la famille ».etc…Il est vaste le mot Culture. Il n’y a pas que lire des livres ou écouter de la poésie.

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