Document – Doha a payé Bernard-Henri Lévy pour détruire l’Algérie en 2011 ?
Par Abdelkader S. – Le site Blast a été destinataire de quatre documents officiels qataris explosifs. Des documents dont aussi bien les services secrets français que les ministères de l’Intérieur et de la Justice seraient au courant. Ils contiennent des ordres de versement ordonnés par le régime de Doha au profit de l’épouse de l’ancien président Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, de l’ancien président de la Fédération française de football, Michel Platini, reçu par son fils, ainsi que l’inénarrable Bernard-Henri Lévy, pour lequel paiement a été effectué en 2011, soit à l’explosion des soulèvements dans plusieurs pays arabes.
«Le deuxième document en notre possession […] est adressé au directeur de la Trésorerie du Qatar. Son auteur ? Toujours Youssef Hussain Kamal. Le ministre qui tient les finances du pays précise qu’un chèque certifié de 40 millions de riyals qataris (environ 9,1 millions d’euros, à la parité actuelle) doit être remis à Bernard-Henri Lévy. Sur ordre de l’émir», indique le site créé par le journaliste Denis Robert. «Là encore, précise-t-on, la justification d’une telle prodigalité, telle qu’elle est présentée par ce document, à un philosophe par ailleurs fortuné est un mystère.»
«A l’époque, Bernard-Henri Lévy est le porte-parole autoproclamé de la rébellion libyenne. Pour justifier son engagement auprès des révolutionnaires libyens, il explique agir en tant que juif. Un argument qui ne souffre pas la contestation, à ses yeux», souligne le site, qui rappelle les propos de l’instigateur du «printemps arabe» : «J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël» – propos tenus le 2 juin 2011. «La clé de cette énigme – et de ce cadeau évoqué par le document qui cite le nom de Bernard-Henri Lévy – se trouve peut-être dans le document qatari. Il faut revenir aux dates et aux évènements de l’époque», note Blast.
«Très rapidement, Bernard-Henri Lévy affiche publiquement son soutien aux opposants au régime. Et il va peser de tout son poids pour convaincre le président Sarkozy d’engager la France militairement, sous couvert d’une opération autorisée par l’ONU. Le 20 octobre 2011, après la chute de Syrte, son dernier refuge, le colonel Mouammar Kadhafi est arrêté et tué», relève encore le site, avant de s’interroger : «Existe-t-il un lien entre la chute du dictateur et le chèque que ce document présente comme adressé à Bernard-Henri Lévy par le Qatar ? Ce chèque doit-il être considéré comme une pièce de toute première importance pour comprendre les causes réelles de la chute de Kadhafi ?»
La réponse ne saute-t-elle pas aux yeux ? La question qui se pose est : l’Algérie était-elle incluse dans la somme versée par le régime de Doha au sioniste Bernard-Henri Lévy ou a-t-il été destinataire d’une autre somme d’argent pour exporter le «printemps arabe» vers notre pays ?
A. S.
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