Nouvelle exposition de l’artiste peintre Rezki Zérarti à Al Marhoon Gallery

Rezki Zérarti toile
Une des toiles de Rezki Zérarti. D. R.

L’artiste peintre algérien Rezki Zérarti expose, jusqu’au 26 juillet à Alger, ses œuvres les plus récentes s’inspirant de l’art et des masques du continent africain, tout en gardant une forte présence de la perfection des formes et de la symétrie géométriques.

Organisée par la galerie d’art «Al Marhoon Gallery», dans un hôtel de la banlieue Est de la capitale cette exposition, intitulée «Rezki Zérarti, toujours de retour» comporte une trentaine de toiles, réalisées pour la majorité entre 2012 et 2021, et qui proposent une autre interprétation du cubisme à travers un prisme africain et des formes plus régulières.

S’il a fait partie du mouvement «Aoucham», Rezki Zérarti se démarque cependant de ce dernier en se refusant d’exploiter les symboles berbères et l’alphabet Tifinagh comme matière première et exploite son imaginaire et ses inspiration pour se créer ses propres symboles

Né le 24 Juillet 1938 dans la région de Taourga près de Dellys, Rezki Zérarti a quitté Alger pour la France à un jeune âge, il décide de prendre des cours de dessin et de peinture à Aix-en-Provence alors qu’il est maçon.

Il revient en 1962 et s’établit à Alger où il fait la connaissance du poète Jean Sénac qui a préfacé sa première exposition personnelle présentée en 1964.

Membre de l’Union national des artistes peintres (Unap), il participe à ses salons et de 1967 à 1971 puis aux manifestations organisées par le groupe «Aoucham» qui rassemble une dizaine d’artistes, poètes et peintres, autour de Baya, Denis Martinez, ou encore Choukri Mesli.

Après une absence d’une vingtaine d’année, Rezki Zérarti revient vers l’art et expose en 1999 à Alger puis en 2003 au musée de Boussaâda, il obtient la même année le 1er Prix au concours organisé par la Fondation Asslah.

Ses œuvres sont dans des collections privées en Algérie et en France ainsi qu’au Musée national des Beaux-arts d’Alger.

R. C.

Commentaires

    Elephant Man
    17 juillet 2021 - 19 h 42 min

    Autodidacte et quel talent !
    Sa peinture est moderne, pas dans le sens péjoratif du terme « comptant pour rien ».
    Bon retour et mabrouk pour votre exposition !

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