Lettre à Lakhdar Brahimi : «Vous avez une bien curieuse version de l’histoire !»

Lakhdar Brahimi
L'ancien ministre des Affaires étrangères Lakhdar Brahimi. New Press

Une contribution de Mouanis Bekari – Monsieur [Lakhdar Brahimi], vous vous êtes dernièrement rappelé à la mémoire des Algériens. Du moins de ceux qui se souviennent que vous aviez fait un court séjour en Algérie au début des années 1990, puis d’y être revenu ventre à terre, dix ans plus tard, pour vous entretenir avec l’automate du président déchu, quand le Hirak avait révélé la déshérence du pouvoir et que cette révélation avait enfiévré les ambitieux. Au sortir de cette rencontre, que par un comique involontaire vous aviez qualifiée d’«entretien», vous avez cru bon d’asséner aux Algériens, qui ne vous avaient rien demandé, votre opinion sur la situation de leur propre pays et les moyens de s’en sortir. Ce que vous aviez doctement formulé peu de temps auparavant en déclarant : «Moi, je ne prévois pas de crise. Je ne crois pas qu’il y aura une crise majeure en 2019 ni en 2020. […] Le président n’est pas vraiment contesté en Algérie, ni par la classe politique ni par la population.»

Se peut-il qu’alors l’incrédulité de ceux qui avaient connaissance de cet oracle et l’indifférence du vain peuple vous aient révélé que vous n’étiez rien de moins qu’importun quand vous vous rêviez providentiel ? Est-ce pour cela que vous êtes prestement retourné dans votre monde, celui que l’Algérie combattante vous a offert dès 1956, à en croire vos notices biographiques ? Celui des capitales paisibles et hospitalières, dans les cénacles feutrés où les propos convenus et les cérémonies officielles vous ont tenu à l’abri des affres de la guerre qui dévorait la fine fleur de l’Algérie ? Loin des champs de bataille où des hommes, qui ne se savaient pas des héros, tombés les armes à la main, laissés sans sépulture, se sacrifiaient pour le simple amour de la patrie. C’est à ceux-là que la France, alors la 4e puissance mondiale, faisait une guerre inexpiable, au moyen d’une armée mortifiée par la défaite en «Indochine», et qui comptait bien se revancher sur le peuple algérien, dont la vivisection qui durait depuis 120 ans aurait dû faire une victime expiatoire bien commode. Mais telle ne fut pas l’opinion des Algériens.

La suite, nous pensions tous la connaître. Du moins, dans son épilogue. Mais voilà que vous déclarez à un journal français où l’on vous demandait de qualifier le départ de l’armée américaine d’Afghanistan que cette déroute, qui ressemble fort à celle de Saigon en 1975, n’en était pas une. Pourquoi pas ? Tout le monde s’accorde sur le contraire, mais en quoi cela vous oblige-t-il ? C’est en tous cas l’opinion que j’ai défendue contre ceux qui se récriaient que c’était là les propos d’un caudataire soucieux de préserver sa becquée. Mais, quand bien même cela était avéré, n’est-il pas nécessaire de cajoler les puissants si l’on a une dilection pour leur proximité ? D’ailleurs, quel mal y a-t-il à se faire un foyer du séjour d’où l’on tire sa pitance ? Fénelon, le grand Fénelon, n’a-t-il pas dit que la patrie d’un cochon est partout où se trouve un gland ? Cet argument aurait suffi à faire taire les plus vindicatifs si vous n’aviez cru bon d’ajouter : «C’est comme pour les Français en Algérie.»

Donc, si l’on vous entend bien, après 132 ans passés à massacrer des millions d’Algériens, à anéantir leurs structures sociales, culturelles, cultuelles et mémorielles, à les reléguer à une condition infrahumaine après les avoir spoliés de leurs terres et les avoir accablés de dettes punitives, les Français auraient choisi de s’en aller, parce que le général De Gaulle aurait estimé que la colonie ne rapportait plus assez pour justifier que des centaines de milliers d’hommes soient occupés à faire la guerre aux Algériens par tous les moyens. Y compris les plus ignobles.

Ainsi, selon vous, la lutte qui n’a jamais cessé de mobiliser les Algériens, qui leur a occasionné des malheurs indicibles et des souffrances inextinguibles, cette lutte, élevée au rang de paradigme par tous les mouvements de libération du monde, n’était, somme toute, pas nécessaire. Il suffisait d’attendre que les Français se décident à partir à leur convenance, comme les Américains l’ont fait en Afghanistan. C’est une bien curieuse affirmation que vous nous servez là, Monsieur Brahimi. Bien plus conforme aux sornettes que le Reader’s Digest sert à ses lecteurs du Midwest sur l’issue de la guerre du Vietnam ou à celles que les nostalgiques de «l’Algérie de papa» ressassent à longueur de «rencontres» et de «déjeuners du souvenir». Oui, une bien curieuse version de l’histoire qui vient à point nous rappeler ce que Montesquieu disait de la nécessaire accordance entre l’infamie de la chose et de celui qui la profère.

Mais mon propos n’est pas de vous dénier le droit d’exprimer une contre-vérité que beaucoup, et j’en suis, considèrent comme une insulte. Il n’est pas davantage de rompre le silence complice, forcément complice, de ceux qui se réclament des «valeurs de Novembre» pour mieux s’en détourner. Il n’est pas non plus de me substituer aux historiens, dont on attend qu’ils vous répondent dans le registre qui est le leur et non par des imprécations et des lamentations. Mon propos est, plus modestement, de vous dire que, pour la première fois depuis que j’ai appris à écrire, à l’heure de conclure une lettre, aucune formule de politesse ne me vient à l’esprit.

M. B.

Comment (49)

    kouriet
    11 septembre 2021 - 17 h 08 min

    Mr Bekari aurait du dire Vision au lieu de—-Version

    Anonyme
    11 septembre 2021 - 9 h 37 min

    Une marchandise perimee c est a jeter dans la poubelle…et a raison celui qui a ecrit…Celui qui cautionne la bassesse politique n’est pas opportuniste , il est complice,et change souvent de badge..L Algerie se porte mieux sans toi ..

    Anonyme
    10 septembre 2021 - 18 h 49 min

    La voyoucratieFLNesque.

    Un pied dedans un pied dehors
    10 septembre 2021 - 18 h 10 min

    C’est cet individu qui nous disait et le criait à l’internationale que notre canasson avait toutes ses facultés intellectuelles. Leurs têtes à têtes devaient se tenir à se regarder dans les yeux de façon langoureuse! Notre diplomate vie des avantages que lui profèrent notre pays tout en étant à l’extérieur menant une vie flamboyante. Donner des leçons sur l’histoire et la refaire est indécent, c’est une honte, une traîtrise et une insulte à nos martyrs. Il est le pendant de ces fossoyeurs comme les sieurs Ait Hamouda, Sadi, Sadani, … et tout les autres. YA EN MARRE de ces pseudo patriotes qui veulent creuser la tombe Algerie MAIS les vrais Patriotes sommes la pour les contrer cette 5eme colonne.

      Anonyme
      11 septembre 2021 - 12 h 15 min

      Avez-vous lu les arguments de ce pseudo patriote qui veut « creuser la tombe Algerie »?

      Non évidemment.
      Voici la première question qui a été posée par le journaliste ainsi que la réponse de M. Brahimi que vous qualifiez de pseudo patriote.

      —Comment qualifieriez-vous le départ américain d’Afghanistan après vingt ans de présence?

      —Ce n’est pas une défaite militaire. C’est comme pour les Français et l’Algérie. Ce sont les Etats-Unis qui ont décidé de partir. Ils le voulaient depuis le jour où ils ont tué Ben Laden. Après, il n’y avait pas de bons moments pour sortir. En 1989, les Soviétiques ont été contraints de quitter le pays et, au XIXe siècle, les Britanniques ont subi de vraies défaites.

      A partir du commentaire … d’un commentateur … commentant … des propos de politique étrangère, chez nous, on n’hésite pas à fustiger, à mépriser et même à condamner la personne, en l’occurrence L. Brahimi, sa fille, sa famille … sans essayer de prendre connaissance le fond de sa pensée sur ce qui se passe en Afghanistan.

      Car il s’agit de l’opinion d’un diplomate algérien dont les compétences, les analyses et l’intégrité sont reconnues par toutes les chancelleries. Et qui a su, en son temps, représenté notre pays.
      Dès qu’une personne apporte aux débats un avis, une opinion, une information, une analyse qui remet en question des thèmes que les gogos ont avalés depuis 60 ans, certains dont vous, n’hésitent pas à taxer de harkis et de traîtres toutes ces personnes qui réfléchissent et qui informent.
      Le mépris, l’insulte, le sous entendu sont les arguments dont on se sert pour discréditer tous débats politiques. En quoi les propos de M. Brahimi sont une insulte à nos martyrs?

      La France est partie d’Algérie. Et certains d’entre nous, qui sommes de moins en moins nombreux, nous l’avons vue partir. Mais elle a mis du temps puisque la base aérienne de Bou Sfer non loin d’Oran a cessé son activité le 31 décembre 1970. En avril 1971, les derniers soldats français quittaient définitivement cette base. Et même, la présence française a perduré intellectuellement et culturellement au travers de ses enseignants coopérants qui étaient venus soutenir l’effort d’alphabétisation que le pays mettait en place au début des années de l’Indépendance…

      Il est nécessaire de signaler que ce diplomate a été représentant spécial pour l’Afghanistan des Nations unies, fonction qu’il avait déjà occupée de juillet 1997 à octobre 1999. Il se voit confier, dans le même temps, une mission similaire pour l’Irak. Il quitte l’Afghanistan en 2004.

      Il est à parier que vos compétences, votre parcours politique et vos convictions vous autorisent à décerner le Brevet de Patriotisme et à être le rempart contre cette fameuse 5 ème colonne. Ah! Cette 5ème colonne qui comme chacun sait est la cause des difficultés que nous vivons actuellement! Merci de nous en protéger et grâce à des citoyens comme vous, on ne peut qu’être confiant dans l’avenir de notre pays.

        Souk-Ahras
        11 septembre 2021 - 17 h 13 min

        Anonyme 11 septembre 2021 – 12 h 15 min

        Bonjour,

        Brahimi a littéralement piétiné le sang versé par nos chouhadas avec son parallèle digne de la sortie de feu Mourad Médelci qui assurait devant les parlementaires Français. « Nous serions encore Français si… »
        Quoi que vous puissiez en dire, la France a subit deux défaites en Algérie, qui venaient se rajouter à d’autres subies ailleurs, militaire et politique. Bien que De Gaulle ait mis le « paquet » militairement de 1958 à 1961, c’était plus pour sauver la face de la France, 4ème puissance militaire, que pour se vanter d’être le vainqueur dans une guerre sans issue menée contre tout un peuple rallié à la cause indépendantiste. Il était conscient d’un bourbier annoncé, coûteux en vies humaines et matériels. Si ce que je présente là est inexact, faites, s’il-vous-plaît, l’effort de développer le fond de sa « pensée » sur le parallèle commis.

        Vous assénez sans ambages : « …sans essayer de prendre connaissance le fond de sa pensée sur ce qui se passe en Afghanistan… »
        De quelle « pensée sienne » s’agit-il ?
        Concernant l’Afghanistan, il faut convenir qu’il a échoué dans ses missions.
        Pareillement en Irak, particulièrement, où il a pris fait et cause, ostensiblement, pour l’assaillant US en accréditant la thèse mensongère que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive. La suite est connue de tout le monde sauf de vous en apparence.
        Pareillement en Syrie où il a volontairement accepté – pourquoi ? pour quelle autre raison que carriériste ? – une mission que la diplomatie planétaire jugeait impossible tant le plan de destruction de la Syrie mené tambour battant par, principalement les US, la France et Israël ne laissait pas de place à la « discussion » inter-syrienne propre. Il avait « jeté l’éponge » en tant que médiateur dans ce conflit qui n’en était pas un, en se dédouanant, suite aux faux « crimes de guerre » à Alep, et suite à une démarche française en vue d’une saisine du TPI, par une déclaration, je le cite : « … que c’est à tout ceux qui ont détruit la Syrie que l’on doit demander des comptes. »
        Une esquive magistrale venant d’un diplomate chevronné ! Merci pour la pensée !
        Concernant la base de Bou Sfer, il a été validé, lors des accords d’Evian, la construction, dès juin 1962, d’un aérodrome, qui, en plus d’assurer les « intercommunications françaises » – subterfuge typiquement franchouillard utilisé pour faire croire à une présence militaire française dans notre pays – avec ses anciennes colonies subsahariennes, avait pour utilité secondaire la formation des pilotes algériens par des officiers français, sur les « Fouga Magister » offerts à l’Algérie par l’ancienne RFA.
        Il est à noter que cette base ne détenait pas d’armement de guerre, et qu’elle n’était ni mécanisée ni motorisée. Son gardiennage et sa maintenance étaient assurés par des militaires français volontaires qui la quittèrent dès 1967. Elle fut remise à l’armée de l’air algérienne en 1970.

          Anonyme
          12 septembre 2021 - 11 h 19 min

          Bonjour,
          Nous n’avons pas la même appréciation, c’est évident.

          Et certainement pas les mêmes critères sur lesquels nous fondons nos jugements respectifs, sur l’homme politique Brahimi en Algérie et sur ses responsabilités et son action au sein d’une organisation internationale en tant que diplomate. Cela demanderait une bonne journée de discussion et de débats tout en dégustant un plat de sfenj avec pour ma part un bon café et un grand verre d’eau fraîche.

          J’ajouterai quatre remarques.

          1 .  » Le fond de sa pensée (Brahimi) sur ce qui se passe en Afghanistan…  » Peut être lu sur le site web du monde.

          2. Je suis un vieux, de la génération de M. Brahimi. J’appréhende le monde certainement avec des repères différents des vôtres. Croyez moi, j’en ai lu et entendu des panégyriques au sujet de notre Guerre de Libération par des gens qui se sont avérés être de fieffées crapules doublées de menteurs et de voleurs en même temps.

          3. L’Algérie de 2021 n’est pas celle dont nous rêvions en 1962. Tant sur les programmes éducatifs, la stratégie politique, le modèle économique, le canevas institutionnel que les modèles culturel et religieux.

          4. Je note qu’en janvier 2020, M. Mouanis Bekari écrivait dans AP sous le titre : Le Hirak n’en a cure des cuistres (En stigmatisant au passage de Kamel Daoud lequel écrit « dans un magazine français dont le fonds de commerce est l’islamophobie et l’éreintement du récit national ! »)
          « Pendant ce temps, le Hirak continuera d’être ce qu’il est : l’inspirateur d’une ambition de dignité, le forgeur d’un horizon de liberté et l’incubateur d’une génération pour qui les droits civiques s’affirment dans l’action. »

          La liberté d’expression est bien du domaine des droits civiques je crois. Paroles….Paroles….

          Bonne journée à vous

          Souk-Ahras
          12 septembre 2021 - 22 h 18 min

          @Anonyme du 12 septembre 2021 – 11 h 19 min

          Bonsoir

          Je vais moi-même sur mes 73 ans. Et en cela je fais mienne votre certitude que nous ne possédons pas « les mêmes critères sur lesquels nous fondons nos jugements respectifs ». Fort heureusement rajouterai-je.

          Bonne suite.

    Murail d'Algerie (TERRE-CIEL-MER)
    10 septembre 2021 - 14 h 57 min

    Fesons attention que les armées d’occupations qui ce retirent d’Afghanistan et ailleur ne vienne pas piller cette fois çi notre Algérie avec leurs outils que nous connaissons par coeur !! Protection tout AZIMUT !!! A nous l’Algérie,à nous ses richesses✊

      Mouanis Bekari
      12 septembre 2021 - 19 h 46 min

      @ Anonyme

      Monsieur,
      Malheureusement, on ne peut qu’être d’accord lorsque vous évoquez des « (…) panégyriques au sujet de notre Guerre de Libération par des gens qui se sont avérés être de fieffées crapules doublées de menteurs et de voleurs en même temps. », cependant, je n’ai pas compris le rapport avec les propos tenus par M. Brahimi. Pas plus que je n’ai compris la contradiction entre ce que j’écrivais au sujet du Hirak en janvier 2020 et la liberté d’expression. Où alors c’est que vous m’avez mal lu. Vous ne contesterez pas, je le crois, qu’avoir le droit de dire ce que l’on pense n’exonère pas du devoir de penser ce que l’on dit, en particulier lorsque l’on est un : « un diplomate algérien dont les compétences, les analyses et l’intégrité sont reconnues par toutes les chancelleries. ». Pour autant, doit-on considérer cette unanimité des chancelleries étrangères comme un argument d’autorité pour interdire aux Algériens d’exprimer le dégout et le mépris que leur inspirent les outrances langagières négligemment assénées à leur Histoire ? Vous connaissez ma réponse.

    THIDHETS
    10 septembre 2021 - 14 h 11 min

    À qui veut entendre ce puit abyssale, à perdre la memoire pour de vrai…!
    Sa declaration, declame , un appui tacite à donald trump… qui avait dealer sur le dos du Polisario, en appuyant l’illegitimitè du makhzen marrakchi sur ce territoire encore inscrite au conseil de securitè de l’ONU….depuis des decades…
    Ya Si Lakhdhar , le beni ouiouizme du Caida , si chere à De Gaule est enterré et jeté aux poubliettes de l’histoire…
    Le hirak vous a jeté , vs serviteur du boutesrikisme…
    AL fahem yefhem…

    Abou Stroff
    10 septembre 2021 - 7 h 47 min

    «Ce n’est pas une défaite militaire. C’est comme pour les Français et l’Algérie. Ce sont les Etats-Unis qui ont décidé de partir» dixit brahimi.
    je pense, contrairement à brahimi, que c’est une défaite politico-militaire au sens propre du mot, c’est à dire comme les français en Algérie (la seule différence est que les américains ont essayé et essaient encore d’exfiltrer leur harkis alors que les français les ont abandonnés).
    car, je pense, contrairement aux apparences, que c’est une défaite globale inscrite dans la dynamique du système capitaliste mondial que les yankees ont acceptée (à contrecoeur?) mais, qui, me semble t il, sera bénéfique au capital mondial, dans son ensemble.
    en effet, les conditions optimales du moment pour la domination du capital mondial résident, contrairement aux apparences, en l’érection de régimes « autoritaires » dirigés par des couches indigènes compradores (la mouvance islamiste, entre autres) dénuées de fibre patriotique et qui n’ont d’autres objectifs que de servir leurs maîtres impérialistes ou sous-impérialistes (du genre la turquie d’erdogan, entre autres) pour garder le pouvoir. Et c’est ainsi que, depuis les années 60, les anciennes puissances impérialistes ont compris que la domination directe, i. e. le colonialisme, n’était pas l’état idéal pour optimiser la valorisation de la valeur (l’accumulation du capital).
    en termes crus, les puissances impérialistes (la france et l’angleterre, particulièrement) ont préféré se «retirer» de la gestion directe de leurs ex colonies en confiant la dite gestion à des couches sociales compradores (voir la nature des régimes africains, entre autres) qui leur servent de relais pour continuer à dominer les peuples arriérés qui continuent à « avancer vers l’arrière » comme c’est précisément le cas de l’Algérie.
    en fait, le capital mondial a réalisé sa « métamorphose » en passant de la phase coloniale à la phase impérialiste qui se réalise, au moment présent, à travers la soi disant mondialisation.
    moralité de l’histoire: les yankees qui n’ont pas, à proprement parler, connu et/ou compris la phase coloniale, commencent, maintenant à appréhender ce que les vieilles puissances coloniales ont compris depuis des décennies: on peut diriger, au moindre coût, le monde en utilisant des serviteurs zélés (les couches compradores) indigènes qui ne peuvent prospérer qu’en étant au service du capital mondial.
    PS1 : les états « islamistes », en général et les talibans en particulier, sont, de fait, les « meilleurs champs » à exploiter par le capital financier mondial, fraction dominante du moment du capital mondial, étant donné que les islamistes croient que la richesse provient du marché (i. e. du commerce), lieu où se valorise le capital financier mondial (les puissances impérialistes ne s’accommodent elles pas des états « archaïques » du moyen-orient et n’essaient elles pas d’ériger de nouveaux états islamistes (là où les conditions sont propices?).
    PS2: remarquons, en outre que l’islamisme, en général et les taliban au pouvoir en afghanistan, en particulier confortent l’entité sioniste dans sa stratégie de domination de la région. car, l’entité sioniste (entité raciste basée sur la religion) s’intègre parfaitement dans une vision religieuse (les textes sacrés musulmans ne reconnaissent ils pas l’existence de l’entité sioniste?) qui la pérennise de facto, alors que cette entité n’est qu’un vestige colonial (produit d’une expansion datée du mode de production capitaliste) qui doit disparaître en tant que tel. en outre, l’entité sioniste entouré d’états basés sur la religion n’apparaitrait plus comme une anachronisme mais s’intégrerait parfaitement dans la « normalité » et LA BOUCLE EST BOUCLEE!

      Jacques
      10 septembre 2021 - 10 h 56 min

      J’ai du mal a saisir la cohérence de vos propos , cher Monsieur Abou Stroff quand vous écrivez :

      « car, je pense, contrairement aux apparences, que c’est une défaite globale inscrite dans la dynamique du système capitaliste mondial que les yankees ont acceptée (à contrecoeur?) mais, qui, me semble t il, sera bénéfique au capital mondial, dans son ensemble. »

      Et : « en termes crus, les puissances impérialistes (la france et l’angleterre, particulièrement) ont préféré se « retirer » de la gestion directe de leurs ex colonies en confiant la dite gestion à des couches sociales compradores …. et la suite . »

      Si on regarde uniquement l’évolution du capitalisme : il ne s’agirait point d’une  « défaite » du capitalisme mais d’une adaptation. D’une évolution naturelle du capitalisme dont l’impérialisme a été qualifié de phase ultime. Phase ultime avant une autre trouvaille : la mondialisation.

      Analysé sous l’angle de l »évolution du capitalisme , il n’y aurait ni défaite ni victoire en quoi que ce soit.

      Si Brahimi avait dit : ce n’est pas une défaite militaire, car la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens . mais juste une phase intermédiaire , un passage de la phase impérialiste à la phase mondialiste, les moyens n’ont aucune importance, ni la victoire d’un camp sur l’autre , c’est le résultat qui compte, qu’auriez vous dit ?

      Il y en a qui suppute que nous sommes passé d’un système féodal à un système rentier ou une marabounta camprador distribue des subsides a des tubes digestifs, qu’en pensez-vous ?

    Tatabatata
    10 septembre 2021 - 6 h 59 min

    La vérité est dite point barre .

    Enya
    10 septembre 2021 - 0 h 35 min

    Wallah un seul mot me vient a l’esprit apres vous avoir lu Bravo monsieur Mouanis Bekari ..oui bravo tres belle contribution une plaidoirie de haute voltige comme certains le diraient! merci a vous!

      Raïna
      10 septembre 2021 - 14 h 27 min

      Le fait d’avoir tenu ces propos face à une journaliste française n’est pas anodin quand on est rongé par un certain complexe d’infériorité,il faut se détester pour se faire accepter au point où Mr Brahimi est allé jusqu’à souiller la mémoire de nos chahids.
      Les traîtres et les soumis finissent toujours par se dévoiler tôt ou tard même à 82 ans.

    CAFTAN ALGÉRIEN
    10 septembre 2021 - 0 h 11 min

    Rien de nouveau…La seule nouveauté réside dans le fait que Lakhdar ne contrôle plus son débit de parloterie et ne peut plus filtrer ce qu’il pense de son statut de Harki…
    Avec l’Âge, il n’a plus cette énergie pour jouer au faux patriote…faute de freins, il nous glisse sa vraie nature de Harki. citou.

    ferial
    9 septembre 2021 - 19 h 21 min

    « la vieillesse est un naufrage ». qu’il prenne sa retraite !

    Ya si Lakhdar, on ne meurt qu'une fois !
    9 septembre 2021 - 18 h 51 min

    Ya si Lakhdar, on ne meurt qu’une fois, autant mourir la tête haute et debout comme l’ont fait la génération de Novembre. C’est ton droit de faire plaisir a ceux qui t’ont offert la residence et quelques dollars de plus mais ne le fait pas aux depend de ceux qui ont tout donne pour l’Algerie et ont fait de toi un homme libre.

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 18 h 41 min

    Moi sincèrement j ai su que ce loup a eu sa place dans les instances internationales grâce à sa façon de penser sinon rien du tout. Et son raisonnement est identique à celui de Fakhamatoutou qui a facilité le mariage de La fille de brahimi avec le prince jordanien. SMIDNA FI DE9I9NA. Il est grand pere de princes qui vont s unir avec d autres de familles royales. Doinc il A FAIT CA COMME UN COUP D OEIL AUX MONARCHIES ( Maroc et du golf).

    Je ne m'en tiens qu'à cette déclaration: «C’est comme pour les Français en Algérie.».. .
    9 septembre 2021 - 18 h 03 min

    .. .OOUI ! Effectivement, les Américains sont parti de l’Afghanistan comme les Français sont parti d’Algérie, c’est à dire à la sauve qui peut ! .. .Pour rappel, c’était la .. . »Valise ou le cercueil ! On le voit bien qu’avec les Américains et leurs « harkis », c’est le même scénario face aux Talibans.
    Lakhder Brahimi n’a rien dit (si on s’en tient à ces propos, uniquement !) de grave ou d’insultant.

    Ce qu’il a dit est juste, à ce moment là.

      Chaoui
      10 septembre 2021 - 4 h 53 min

      Au sieur ‘Je ne m’en tiens qu’à cette déclaration: «C’est comme pour les Français en Algérie.»

      L’interprétation au service de l’absolution !
      Qu’on chercherait à tenter d’absoudre quelqu’un qu’on ne ferait pas mieux que toi !
      Pour stupides que nous puissions être, tu ne vas quand même pas nous prendre pour les derniers des imbéciles !
      Va faire gober à d’autres ton ‘interprétation’…
      Le sujet n’est pas le départ d’Algérie des colons pieds-noirs civils mais du départ DE L’ARMÉE coloniale d’occupation française.
      Sans le départ de cette armée, ton épithète-slogan « la valise ou le cercueil » n’aurait eu lieu…
      (et tes pieds-noirs seraient tout bonnement toujours présents en nombre en Algérie).
      Mais notre Histoire est tout autre. Tu sembles en effet oublieux qu’avant ces départs il y eut précédemment LE FAIT que nous étions parvenu à proclamer NOTRE AUTODÉTERMINATION, et que c’est pour cette expression de recouvrement de notre liberté que nos martyrs ont donné leurs vies.
      Et non ! Ce n’est pas le même scénario avec les américains et leur harkis ! Les français ont dû quitter notre pays avec armes et bagages, non nous les laisser.
      Tu peux toujours ergoter et essayer de trouver une similitude dans ces départs, on te rétorquera que comparaison n’est pas raison. Le dernier des ignares te dira que les ricains n’ont pas, eux, pondu de texte ou proclamé que l’Afghanistan leur appartenait, la France si relativement à l’Algérie (à l’exclusion de toutes ses colonies africaines d’occupation). Cette Algérie qui initialement n’était pas visée par une occupation/colonisation mais uniquement son pillage par le ‘sac d’Alger’…Une agression qui n’avait de motivation que la commission d’un seul vol à main armée…(un hold-up à la façon de sa progéniture yankee qui fut en cela élevée à la ‘bonne école’…).
      La SEULE similitude elle est là. Et rien que là.

        Je ne m'en tiens qu'à cette déclaration: «C’est comme pour les Français en Algérie.».. .
        10 septembre 2021 - 14 h 46 min

        Vous vous êtes lancé dans un discours lyrique pour au final ne rien dire d’important !!.. .Je ne sais pas quoi répondre à ça !!.. .Il ne vous manquez plus que de recopier, au propre, votre poste en alexandrin !!

          Il manque l’OAS
          10 septembre 2021 - 22 h 32 min

          Effectivement, les Américains c’est Très Différent…
          On a épargné aux Afghans l’OAS et la Terre Brûlée..

          Elephant Man
          11 septembre 2021 - 8 h 31 min

          @Il Manque l’OAS et @Chaoui
          Exactement.

          Chaoui
          11 septembre 2021 - 12 h 55 min

          au sieur : ‘Je ne m’en tiens qu’à cette déclaration’ !

          En « alexandrin », on t’ajoutera :

          Les paniers remplis d’oreilles et de têtes qu’on coupa,
          Les centaines de Douars et villages au napalm qu’on bombarda,
          La moitié de notre pays à l’uranium qu’on contamina,
          Nos frontières cernées de millions de mines et de lignes électriques qu’en prison on transforma,
          Un territoire où durant 132 ans le sang de millions des nôtres coula,
          Cette terre où sévit ‘la main rouge’ et celle des paras,
          Nous en avons LA mémoire sur terre en refusant de la remettre à l’au-delà,
          Est-ce que ça te va !
          Car ici point de comparaison tu ne trouveras.

    M & Mss
    9 septembre 2021 - 17 h 44 min

    Bonjour,
    Il est fort probable que ce vieux fossile sénile et inutile pour l’avenir de l’Algérie, qui lui à couper la gougoutte de lait qu’ils aimaient tant repartager avec ses rejetons ,sans bien-sûr reverser un dorro au pays qui l’as nourri.
    Une petite pique dans notre direction selon Alzheimer, donc c’est normal qu’il ne reconnaît plus le drapeau Algérien.
    Son cas va s’aggraver…
    À bon entendeur…

      SOuk-AHras
      9 septembre 2021 - 19 h 29 min

      « … vieux fossile… »
      Un fossile est par définition beaucoup plus vieux que ce vieux Brahimi. La comparaison est donc un manque d’égard au fossile.
      Le fossile renseigne sur l’évolution de la planète terre depuis sa création. Il a un côté pédagogique important. Brahimi renseigne sur l’absurdité de son déni flagrant d’appartenance. Il s’est comporté en Harki authentique.

      Anonyme
      11 septembre 2021 - 17 h 05 min

      Merci——-que c est beau et bien ecrit Bravo Mr nous nous regalons de vos ecrits.

    Ka
    9 septembre 2021 - 17 h 30 min

    Ce …. est encore là ?

    Ali
    9 septembre 2021 - 17 h 10 min

    Honte à toi Brahimi tu racontes n’importe quoi aux plus offrant aucune dignité

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 16 h 20 min

    Il a été du reste peu méritant et tout aussi trouble durant la situation en Syrie. Sa remarque à l’égard de la lutte pour l’indépendance sonne comme une vengeance crasse. Il fait partie de ces féodaux dont nous devons nous défaire et qui foncièrement n’aiment ni l’Algérie en tant qu’État, ni les Algériens en tant que peuple. Ces personnes ont toujours été du côté du soleil selon les puissants du moment. Ce genre de personnes doivent être repérées et éloignées de la fonction publique : ce sont des retardataires et des mous. Ils sont là pour ramasser la mise et se remplir la panse, pas pour défendre la nation algérienne.

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 15 h 56 min

    Avec tous ces Algériens ayant occupé de hautes fonctions dans l´état algérien, on comprend alors pourquoi la France refuse de reconnaitre ses crimes coloniaux en Algérie et, nous chante meme ses bienfaits de la colonisation.
    Le complexe du colonisé est une maladie incurable!

    Larapede Tagarins
    9 septembre 2021 - 15 h 29 min

    Je préfère mourir pendu que d’être la cible d’une réponse dont la teneur est si avilisante et méprisante car sa blessure
    est douleureuse à vie. Bravo! pour cette plûme intelligemment dure.

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 15 h 10 min

    Une preuve irréfutable que tous les dirigeants de l’Algérie depuis son « indépendance? » étaient des hommes qui, travaillant pour l’ancienne puissance coloniale et qui, pour leurs endoctrineurs moyen orientaux. Mais aucun n’a travaillé pour l’Algérie!

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 15 h 07 min

    Ce bonhomme j entendis parler de lui comme ancien ministre des affaires étrangères.
    La suite du hirak quand ils ont fait appel a lui j ai suivi a un débat ou il étais prestent et ma grand surprise étais de voir que ce bonhomme parle avec un accent du moyen orient il n avais rien d algériens dans sa façon de parler de réagir dans le débat a ce moment je me suis dis ce bonhomme n est pas des nôtres c est juste un figurant.

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 14 h 57 min

    Étrangement, je dis bien étrangement,… Il reliait le grand « gourou » Ferhat Mehenni et le Mak, avec ses deux dates phares de 1857 et 1871 où il dit que à ce moment la Kabylie à cesser d’exister, …Aurait-il oublier que la France coloniale ne faisait aucune différence entre Algériens, car pour eux un « biko égal un biko » … Brahimi a écorché l’histoire de l:Algérie avec des reproches véhéments.

    Larbi Benmhidi
    9 septembre 2021 - 14 h 40 min

    Il suffit de jeter un coup d’œil sur la famille de cet ex-diplomate pour comprendre son coup de poignard dans le dos d’une révolution armée du pot de terre contre le pot de fer. Ses ancêtres ont toujours été de ceux qu’on appelle “les amis de la France”: Caid, Bachaghas…. Lui a été sinistre des A.E quand cette institution était sinistrée, il a été ministre des A.E à une époque trouble où la taupe française cachée dans les institutions de la république, le sieur larbi Belkheir, faisait la pluie et le beau temps. plus tard, il sera l’envoyé “spécial” de l’Onu car adoubé par les USA, British et Français pour appliquer leur agenda au moyen orient, en Afghanistan…..
    Au fond la conclusion est toute simple: tout révolutionnaire qui a combattu la France coloniale; qui a vu mourir ses camarades déchiquetés, brûlés au napalm, ne peut aller finir ses vieux jours chez FAFA donc tous ces soi-disant cadres supérieurs de l’état qui vivent en France ne peuvent que nous laisser nous interroger sur cette vermine qui a été au sommet des appareils de l’état. Cherif Abbas wazir el moujahidines qui vit à Lyon était le ministre réel des mouchahidines

    Larnaque
    9 septembre 2021 - 14 h 38 min

    Merci Mr Bekari pour cette contribution bien à propos. Je suis étonné (mais en fait pas du tout) que Mr Brahimi n’ait pas, à ma connaissance, daigné au moins faire semblant de s’excuser auprès des Algériens blessés dans leur chair par sa déclaration calomnieuse totalement en porte à faux avec l’histoire de la Révolution algérienne. Ne dit-on pas que faute avouée est à moitié pardonnée? Par son silence il nous fait comprendre que quelque injurieuse qu’elle soit sa déclaration ne fait que traduire fidèlement sa pensée. Exit donc l’excuse du lapsus que certains de ses zélés caudataires ne manqueront pas de brandir pour sauver le soldat félon Brahimi. Quand bien même il s’agirait d’un lapsus, pour Sigmund Freud ce n’est là que la manifestation de notre inconscient subversif.
    En ces temps de soi disant redéploiement de la diplomatie algérienne, une réaction de Mr Lamamra, compagnon de route de Mr Brahimi, à une telle déclaration gravissime aurait été beaucoup appréciée par tout un chacun.

      Anonyme
      9 septembre 2021 - 15 h 45 min

      Tout à fait d’accord, et nous attendons cette déclaration de pied ferme M Lamamra!

    Hocine-Nasser Bouabsa
    9 septembre 2021 - 14 h 37 min

    Si l’ex-président francais Sarkozy s’est permis de désigner des Algériens de RACAILLE, sans que personne ne lui ait intenté un procés devant la justice, eh bien Lakhdar Brahimi est plus qu’une racaille, c’est un TRAITRE.

    Nacer
    9 septembre 2021 - 14 h 37 min

    Il a perdu mon estime et celui des Algériens, je pense, apres ses sorties maladroites à coté de SON ami Bouteflika (n’ont-ils pas fait le même militantisme pendant la guerre d’Algérie?? l’un entre OUJDA et le Mali et l’autre dans le maquis Malaisien!!). Avec cette dernière sortie, cet IMMINENT DIPLOMATE est sortie complètement de l’histoire de l’Algérie

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 14 h 34 min

    Chapeau Monsieur l auteur, vous avez les mots qui faut et vs raconter la vérité ds votre lettre, pas lui c est kercho. Voila la difference entre vous l auteur d AP un vrai patriote et un usurpateur.Ben oui.

    Chaoui
    9 septembre 2021 - 14 h 30 min

    On ne peut que pleinement approuver et souscrire au billet de Mouanis Bekari.

    La déclaration de Monsieur Lakhdar Brahimi est en effet des plus tristes. Plus que choquante, elle constitue une indicible insulte pour TOUT notre Pays et un vil crachat jeté sur ceux, outre de nous-mêmes, de nos millions de Martyrs qui de 1830 à 1962 s’étaient dressés continûment contre l’occupant colonial français pour finir par le chasser de NOTRE sol. C’est un déni qui est ici fait à leur sacrifice, sacrifice sans lequel cet occupant colonial, loin du désir de quitter l’Algérie, serait à ce jour encore et toujours présent sur notre territoire à y perpétuer ses vilénies à notre encontre.

    On a eu le loisir d’observer que ce Monsieur « aime » tellement l’Algérie qu’il a marié sa fille à un…jordanien…(on SAIT combien la Jordanie nous ‘aime’…- Je parle du pouvoir de ce pays qui a toujours été plus proche de l’entité sioniste et du maroc qu’il ne l’a jamais été de de notre propre pays…).

      Anonyme
      10 septembre 2021 - 12 h 34 min

      Chassez le naturel, il revient au galop : felon un jour, felon toujours, traitre un jour, traitre toujours, harki un jour, harki toujours. Pour la gouverne du gus lakhdar, il faut lui rappeler que De Gaule lui meme respectait la delegation du FLN authentique et n’aimait pas les traitres. Bigeard lui meme a rendu les honneurs a Larbi Ben M’Hidi et lui a a dit : ‘ Monsieur Ben M’Hidi je vous respecte’. Les propos infames du gus lakhdar, apparatchik de toujours , ne devraient pas rester impunis. Il doit rendre des comptes , etre dessaisi des privileges indument octroyes par ce pays trop genereux et indulgent avec ce ramassis de valets du colonisateur et etre dechu de la nationalite Algerienne

    Kahina-DZ
    9 septembre 2021 - 14 h 29 min

    Avec l’âge, Brahimi retrouve sa vraie nature de Harki qu’il ne peut plus cacher…L’âge oblige !
    Exactement, le dossier de la déchéance de nationalité doit être mis sur la table pour application.
    Encore une fois: Choisissez vos ministres … beaucoup sont des abonnés aux mangeoires

    babar
    9 septembre 2021 - 13 h 54 min

    Bien merci pour votre retenu
    Encore un qui n’a pas de face
    il faut remettre la déchéance de nationalité
    a l’heure du jour
    Tout ces minable ne devrait pas être des nôtres
    il nous font du mal à l’image de notre pays
    et contribue à être avec nos ennemis
    que Algérie aide ceux qui veulent rentrer au pays être immergée dans des pays qui mène un politique contre notre pays et qui associe avec le pays de la drogue et lassant
    la France et pareil au Maroc
    il resoive les aider et laisser passer le clando pour l’Angleterre les anglais ne les supporters plus et on décidé de réduire les aide
    la France et le marocain de Europe voleur drogué
    vive mon pays Algérie

    Anonyme
    9 septembre 2021 - 13 h 41 min

    Ecrire à ce lascar n’est pas nécessaire. Il n’a servi que lui même et n’a jamais eu l’Algérie comme préoccupation ni souci. Celui qui a soit disant participé à la création de l’UGEMA.. Honte à lui

      Anonyme
      9 septembre 2021 - 14 h 17 min

      Je me demande, d´où vient cette sale habitude qu´ont beaucoup de responsables algériens (anciens ou actuels), de se servir de l´Algérie, au lieu de la servir.
      Quelle ingratitude!

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