Les journalistes algériens contre l’exclusion de la Russie de l’Association internationale de la presse sportive

Merlo L’Association des journalistes
Gianni Merlo, président de l'AIPS. D. R.

L’Association des journalistes sportifs algériens (AJSA) s’est opposée à l’exclusion de la Russie et de la Biélorussie de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS). Les représentants de l’AJSA ont exprimé leur refus lors de la réunion tenue jeudi dernier avec le président de ladite association. La demande des journalistes sportifs ukrainiens introduite auprès de l’AIPS n’a, d’ailleurs, pas trouvé un écho favorable auprès des délégués du Sénégal, du Cameroun, de Centrafrique et d’autres pays africains.

En effet, ces derniers ont exprimé leur refus catégorique en confirmant qu’ils condamnaient le recours à la force, mais qu’ils rejetaient l’exclusion des confrères russes et biélorusses pour un prétexte politique. «Pourquoi ne pas exclure l’association sioniste et celle d’autres pays impliqués dans des conflits armés, tel qu’au Yémen et ailleurs ?» a demandé le délégué algérien.

Le judoka Fethi Nourine, qui avait été sanctionné aux Jeux olympiques de Tokyo, a appelé les responsables algériens à dénoncer la politisation du sport par les instances sportives internationales qui se sont, ainsi, rendu coupables de dualité.

La réaction de l’athlète algérien fait suite à la décision de la Fédération internationale de judo et de la FIFA d’exclure les sportifs russes des compétitions internationales.

C. P./R. S.

Comment (3)

    Tin-Hinane
    6 mars 2022 - 13 h 12 min

    L’Association internationale de la presse sportive est comme les autres associations, fédérations et organisations entre les mains des occidentaux et ils font un peu ce qu’ils veulent. Dans ces organisations mondiales de la presse les journalistes russes, bien avant avant l’invasion de l’Ukraine, y étaient à peine tolérés. La fédération internationale des journalistes (la FIJ) que les russes ont pu rejoindre après la chute de l’URSS, ne supporte toujours pas les russes et leurs infligent mille et une vexations qu’ils restent sous silence. Cette FIJ dont le président est un marocain pas très futé et préoccupé uniquement par ses intérêts personnels, est animée principalement par les européens de l’ouest. Pour résumer quelle que soit l’organisation mondiale ce sont eux toujours eux qui appliquent les sanctions et qui font la loi. Il faut soit leur enlever le pouvoir, soit en créer d’autres.

    Anonyme
    6 mars 2022 - 11 h 14 min

    Décision courageuse par les temps qui courent…
    Les pays africains commencent à se réveiller ,bravo..

    Elephant Man
    6 mars 2022 - 10 h 06 min

    Exactement. Perfect ! Well done.
    Pourquoi n’ont-ils pas exclu les journalistes occidentaux lors des guerres d’Afghanistan d’Irak Libye Syrie Yémen et que dire de la Palestine OCCUPÉE et de la RASD OCCUPÉE…
    Pour reprendre une journaliste Libanaise de presse écrite qui avait écrit «comme si nos vies de bougnouls ne valaient pas la leur».

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