Président Tebboune : tout remaniement ministériel doit être «efficace»

Conseil remaniement ministériel
Lors d'un Conseil des ministres présidé par Abdelmadjid Tebboune. D. R.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, samedi soir, que tout remaniement ministériel doit répondre au critère de l’«efficacité» afin de parvenir à une mise en œuvre rapide des décisions prises en Conseil des ministres.

Lors de sa rencontre périodique avec des représentants de la presse nationale, le président de la République a évoqué la possibilité d’opérer un remaniement ministériel, faisant remarquer que l’objectif escompté est de parvenir à l’efficacité dans la mise en œuvre des décisions prises en Conseil des ministres et lors des réunions du gouvernement, rapporte l’APS.

Affirmant que la majorité des ministres «sont animés de bonne volonté», il a relevé que l’expérience «s’acquiert par la pratique et la persévérance».

Certains ministres ont «manqué» dans l’exercice de leurs fonctions, a-t-il fait remarquer, notant que le remaniement ministériel, s’il devait avoir lieu, s’effectuera «en fonction des résultats de chaque secteur», la norme étant «le taux d’application des décisions prises lors des Conseils des ministres».

Quant aux départements ministériels ayant réussi à concrétiser les décisions du Conseil des ministres, le président de la République a cité le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale qui a prouvé, «deux semaines seulement après la tenue du Conseil des ministres, sa disposition à traduire sur le terrain les mesures liées à l’allocation chômage, avant d’enchainer avec la délivrance des cartes Chifa au profit des chômeurs, une opération qui se poursuit d’ailleurs à l’heure actuelle».

R. N.

Comment (6)

    Anonyme2
    25 avril 2022 - 20 h 42 min

    Celle l’Algérie de feu H Boumediene fut mon Algérie

    Abou Stroff
    25 avril 2022 - 7 h 49 min

    je pense que le remaniement du gouvernement ou la nomination d’une nouveau gouvernement ne constituera qu’un ravalement de façade..

    en effet, je pense que notre problème, c’est à dire le problème essentiel des algériens du moment, réside dans l’absence manifeste d’un leader qui nous ferait REVER (du genre Attaturk ou Bourguiba ou Mandela ou Poutine ou …………… boumédiene) pour nous pousser à retrousser nos manches, à travailler, à produire et à innover (pour devenir humains), au lieu de nous contenter à ingurgiter pour ensuite déféquer et à attendre la mort au lieu de vivre la vie.

    en termes simples, les algériens du moment doivent être poussés (le tube digestif ambulant doublé d’un zombies décérébré n’a pas les moyens de se prendre en charge) par un leader intègre au service de la patrie, qui leur proposerait un PROJET qui les mobiliserait et qui leur permettrait, à terme de retrouver l’histoire qui se fait, pour le moment, sans eux.

    en termes crus, notre problème n’est pas un problème économique ou de gestion comme le suggère certains. notre problème est foncièrement politique (pour ne pas dire philosophique) car, les algériens lambda remarquent que leur dirigeants du moment n’ont aucune feuille de route à leur proposer (à part régler le problème du prix de la pomme de terre et encore…) pour qu’ils se mettent à croire qu’ils sont les seuls créateurs de leur propre vie et qu’ils doivent, grâce à leur travail, façonner les contours de cette dernière.

    il me semble donc que tebboune et son équipe ne font que gérer le monde ancien qui repose sur la distribution de la rente, au niveau économique et sur la religion (avec l’appui de la mouvance islamiste de service) au niveau idéologique comme drogue dure pour, respectivement, calmer et enfumer la populace.

    quant au monde nouveau qui ne parvient pas à naitre, reconnaissons que tebboune et son équipe ne proposent quasiment rien pour que ce monde prenne racine. en effet, il suffit d’observer la société algérienne du moment où le discours religieux occupe une place de choix, où la religion est convoquée à tout va et où le massacre du système éducatif (de l’école primaire à l’université) perpétré par la mouvance islamiste pour comprendre que le monde nouveau qui placerait le travail et la rationalité au coeur de notre vitalité n’a aucune chance d’émerger.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part le constat incontournable que lorsque les algériens du moment confondent, grâce à (ou à cause de) leur système éducatif (du primaire à l’université), science et religion, rationalité et irrationalité, histoire et mythologie, ils ( les algériens du moment), demeurent totalement désarmés face aux défis du moment et ne peuvent que se complaire au sein du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui les avilit et les réduit à des infrahumains.

    PS: rappelons nous la signification profonde d' »une cautère sur une jambe ».

      Nenuphar
      25 avril 2022 - 9 h 45 min

      @Abou Stroff
      25 avril 2022 – 7 h 49 min

      Bravo pour cette analyse magistrale
      De toute façon on le payera un de ces jours

      Abou Stroff
      25 avril 2022 - 10 h 39 min

      concernant le PS: le lecteur averti certainement lu:

      PS: rappelons nous la signification profonde d’ « une cautère sur une jambe de bois ».

    Anonyme
    24 avril 2022 - 17 h 00 min

     » le taux d’application des décisions prises lors des Conseils des ministres» n est pas suffisant car il est indispensable de presenter des resultats de reussite …et de les juger au conseil des ministres…Tout ministre doit aussi presenter des initiatives nouvelles et prendre en compte les initiatives citoyennes…Inviter de temps a autres des professeurs universitaires au conseil des ministres et les entendre car ils ne peuvent qu etre tres utiles au debat interministeriels…Nous avons des experts de renommee en Algerie et a l etranger et il faut les entrendre…Faire notre cuisine interne dans un conseil des ministres uniquement peut etre insuffisant….

    lhadi
    24 avril 2022 - 9 h 08 min

    Au jour d’aujourd’hui, l’Algérie a besoin d’un Périclés algérien persuadé de la nécessité dé mener une politique audacieuse et novatrice.

    En endossant le costume du progressiste et réformateur, le chef de l’Etat peut faire face à la crise là où tous ses prédécesseurs ont échoué.

    L’une des principales priorités est de remonter le moral des Algériennes et des Algériens en proie au doute face à la généralisation de la crise qui touche, bien évidemment, tous les secteurs de la vie de la nation et du quotidien du citoyen algérien.

    Comment ?

    En proposant un programme dont objectif est de soutenir véritablement les couches les plus démunies de la population, de mettre en oeuvre une réforme innovante contre les maux inhérents au sous développement, de dynamiser l’économie algérienne meurtrie par la stagflation. C’est la condition sine qua non d’une confiance retrouvée.

    Ce programme doit essentiellement reposer sur des mesures d’urgence, visant à réaliser deux objectifs ambitieux : la reprise économique d’une part et un retour à la confiance de la population algérienne d’autre part.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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