Considérations sur Yasmina Khadra

Khadra écrivain
L'écrivain Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohamed Mouleshoul. D. R.

Une contribution de Kadour Naïmi – J’ai visionné avec intérêt la vidéo d’Ahmed Bensaada sur Yasmina Khadra (1). Comme toujours dans ses productions, Bensaada s’astreint aux faits et laisse aux destinataires les considérations à en tirer. Voici les miennes.

1- Des décorations

Yasmina Khadra a accepté de la part du gouvernement français d’être «Chevalier» de l’Ordre national de la Légion d’honneur.

Pour moi, né à Sidi Bel-Abbès en 1945, le terme «légion» est totalement sinistre : il évoque ces aventuriers mercenaires, criminels en uniforme qui nous terrorisaient, nous, «indigènes» algériens. En outre, une décoration de ce genre me rappelle une anecdote. A un ami qui lui déclara : «On m’a proposé une Légion d’honneur, mais je l’ai refusé», Eric Satie, compositeur de musique, répondit : «Cela aurait été mieux de ne pas l’avoir méritée !»

En 1951, Julien Gracq refusa le prix Goncourt pour dénoncer les compromissions commerciales du monde littéraire.

2- Oh, la «belle» colonisation !

«Les gens veulent la vérité sur l’Histoire !» affirme Khadra dans un article où le journaliste écrit : «Paru en 2008, le roman Ce que le jour doit à la nuit raconte l’histoire d’un jeune Algérien qui savoure la belle vie au milieu de colons français dans un village de l’Ouest algérien dans les années 1930-1940. Dans ce roman, l’univers colonial est peu visible.» Et l’écrivain déclare : «Je suis banni par les intellectuels algériens.»

Dommage que d’autres n’aient pas la possibilité de s’exprimer sur le roman de cet auteur : tous les Algériens qui, dans la période 1930-40, ont souffert de la colonisation. Ces victimes ne sont-elles donc pas «la vérité de l’Histoire» ? Et qui sont donc «les gens» qui la veulent ? Ceux qui proclament que la colonisation a eu plus d’avantages que d’inconvénients pour l’Algérie ?  Si tel est le cas, alors la majorité du peuple algérien qui a résisté à cette colonisation au prix du sang, et cela depuis le début jusqu’à l’indépendance, était fou de ne pas apprécier les «avantages» de cette colonisation ? Certes, Khadra pourrait évoquer les déclarations favorables à la France de la part de personnalités comme Ibn Badis et Ferhat Abbas, mais ces propos ne sont-ils pas des exceptions malencontreuses qui n’ont pas fait l’histoire ?

Si Khadra avait écrit un roman où l’univers colonial était ce qu’il fut, dans le réel respect de «la vérité de l’Histoire», le roman aurait-il pu être publié en France et dans le monde occidental, dont l’histoire coloniale fut sanglante et génocidaire ? Que dirait-on si un écrivain d’origine indienne aurait écrit un roman décrivant un jeune Indien qui savoure «la belle vie» à l’époque de la colonisation de l’Amérique par les colons européens ? Ou d’un Français savourant «la belle vie» durant l’occupation nazie en France ?

Certes, un écrivain est libre de raconter ce qui lui plaît ou, plutôt, plaît au marchand qui engrange un profit en publiant son livre, tout en rassurant l’idéologie dominante. Mais cet écrivain peut-il se permettre d’accuser d’autres de l’avoir «banni» parce qu’ils ont une autre conception de «la vérité de l’Histoire» qui, en plus, correspond à la réalité des faits ?

3- «Mon pays»

«La Croix : Vous n’avez jamais caché, dans vos romans, votre nostalgie de cette Algérie fraternelle où les pieds-noirs avaient leur place. Pourquoi ?»

Yasmina Khadra : «J’ai toujours voulu montrer l’Algérie dans sa générosité, dans sa sincérité, sans parti pris. Cela gêne bien évidemment certains apparatchiks en Algérie. Pour moi, cela ne fait aucun doute : l’Algérie, qui est mon pays, est aussi le pays des pieds-noirs. Chaque pied-noir, pour moi, est un Algérien, et je ne dirai jamais le contraire. Nous reste en mémoire, Français et Algériens, ces amitiés déchirées, ces voisinages dépeuplés.»

Revenons à «la vérité de l’Histoire».

«Générosité» au point de sous-estimer les crimes du colonialisme pour n’en voir que «la belle vie» ? «Sincérité» au point d’occulter les crimes du colonialisme, en assassinant une seconde fois les victimes par le déni du devoir de mémoire ? «Sans parti pris» ? Ah, oui ? Vraiment ? Ce ne serait donc pas le cas quand on occulte les crimes de la colonisation pour se focaliser uniquement sur «la belle vie» d’un jeune Algérien à l’époque ?

Parler de «gêne» en la limitant à «certains apparatchiks» correspond-il à la vérité de l’histoire ? Et les millions de victimes du colonialisme, ne seraient-elle pas, elles d’abord, non pas «gênées» mais indignées par le roman et les propos de Khadra ?

Durant la colonisation, où était cette Algérie «fraternelle» entre pieds-noirs et «indigènes» ? N’était-elle pas uniquement dans les très rares pieds-noirs l’exception Et quelle «place» avaient les pieds-noirs la très grande majorité par rapport aux «indigènes» ? Même une gardienne d’immeuble pied-noire avait-elle le même statut qu’une gardienne d’immeuble «indigène» ? Combien de pieds-noirs ont été victimes du colonialisme comme l’ont été les «indigènes» ? Combien furent ces «amitiés déchirées», à moins d’être celles entre un pied-noir et un «indigène» qui jouissaient de la «belle vie» à l’époque coloniale ?

Quant aux «voisinages dépeuplés», en vérité historique, les «indigènes», finalement indépendants, ont occupé les lieux abandonnés par les pieds-noirs qui fuirent «leur» pays parce qu’ils n’avaient pas combattu pour son indépendance, pour ne pas dire parce qu’ils furent les complices intéressés du colonialisme. Le représentant le plus fameux de ces pieds-noirs n’a-t-il pas déclaré «préférer sa mère à la justice» ? N’a-t-il pas proposé la «trêve civile» au lieu de soutenir la résistance armée libératrice, comme l’ont fait les Henri Alleg, Maurice Audin et d’autres ? Et Jean Sénac n’eut-il pas la dignité de renoncer à la relation avec ce fameux prix Nobel pied-noir, témoignant ainsi d’être, lui, un vrai algérien, qui n’a pas fui son pays mais est resté pour contribuer à son développement ?

Au lieu de l’histoire d’un Algérien jouissant de la «belle vie» à l’époque coloniale, pourquoi pas un pied-noir luttant pour «son pays, l’Algérie», tels le jeune Fernand Yveton et d’autres, jouissant d’une belle vie digne et authentique, celle-ci, de combattants contre le colonialisme ? Mais, en France, quel éditeur aurait publié un tel roman ? Ou en Israël, où la caste sioniste dominante réprime les rares citoyens israéliens qui dénoncent l’apartheid colonial sioniste contre le peuple palestinien ? Evidemment, un jeune qui conçoit la beauté de la vie comme lutte contre l’injustice, c’est, pour les éditeurs des pays impérialistes, de la «propagande», de la «haine» entretenue, du «ressentiment» néfaste, un «manque de fraternité», bref une carence psychique, etc.

4- Des risques

Avec L’Attentat, Khadra déclare : «J’ai voulu écrire LE livre du conflit israélo-palestinien.» Ce «LE» majuscule est une solennelle promesse. Voyons ce qu’il en est.

J.A.I. : «Etes-vous prêt à vous rendre en Israël si on vous y invite ?»

Yasmina Khadra : On m’a invité trois fois mais, bien que j’aie envie d’y aller, j’ai décliné.»

On pourrait penser : Ah ! Il refuse de donner une légitimité à l’Etat colonial d’apartheid sioniste, et son envie est de rencontrer ceux qui le combattent, Israéliens et Palestiniens. Mais voici la suite de l’interview :

Yasmina Khadra. : «C’est un déplacement très dangereux.»

L’auteur ne précise pas : à cause de quoi ? La répression sioniste ou des «terroristes» palestiniens, bardés de ceinture explosive, comme le personnage de son roman ? Le lecteur occidental, victime de la propagande dominante, pensera à la seconde hypothèse.

Yasmina Khadra. : «Lorsqu’on veut diaboliser quelqu’un dans le monde arabe, il suffit de dire qu’il est allé en Israël.»

L’auteur ignore-t-il ou fait-il semblant d’ignorer qu’on n’a pas diabolisé ceux qui sont allés en Israël pour rencontrer, non pas les autorités étatiques coloniales, mais des Palestiniens et des Israéliens qui combattent pour le droit des premiers à un pays ?

Yasmina Khadra. : «Aujourd’hui, les mentalités sont telles que les écrivains arabes ne doivent pas prendre de risques inconsidérés.»

L’auteur ignore-t-il ou fait-il semblant d’ignorer qu’Ernest Hemingway a pris des «risques inconsidérés» en allant en Espagne pour soutenir les combattants antifascistes ? Que les écrivains palestiniens et certains écrivains israéliens prennent des «risques inconsidérés» en défendant le droit des Palestiniens à un pays ? Alors, de quels «risques» s’agit-il ? De qui viendraient-ils ? Des autorités sionistes ou de ceux qui luttent contre leur politique coloniale, les «terroristes» ? Un écrivain qui laisse dans le flou ces «risques» peut-il prétendre dire la vérité historique, et écrire «LE» livre sur le conflit israélo-palestinien ?

5- De la responsabilité

Dans The Canadian Jewish News :

Question : «En Palestine, particulièrement à Gaza, des parents encouragent vivement leurs enfants à s’engager activement dans les milices terroristes islamistes. Ils portent une importante part de responsabilité dans leur dérive suicidaire.»

Réponse de Khadra : «C’est vrai qu’il y a des parents complètement endoctrinés par le djihadisme qui élèvent leurs enfants dans la haine de l’Autre et dans le rejet d’un système.»

«L’Autre», c’est qui ? «Un système», lequel ? Soit l’auteur, parce que ignorant totalement le problème palestinien, se contente de mots conventionnels et imprécis, soit il connaît le problème, et, alors, il cache sa réelle pensée par le recours manipulateur à deux termes abscons. En effet, ils occultent la vérité historique, non ; pis encore, ils la travestissent.

Voici comment. Parler de djihadisme des «enfants dans la haine de l’Autre», c’est :

– sous-entendre que cet «Autre» est soit le juif, soit l’Israélien en général ; or, les «terroristes islamistes» distinguent entre juifs et Israéliens partisans de l’occupation coloniale et ceux qui s’y opposent ;

– et qu’en est-il du comportement des juifs et Israéliens partisans de l’occupation coloniale contre cet «Autre» qu’est le Palestinien ? Pas de «haine» dans ce cas ?

Concernent le «rejet d’un système», le même raisonnement s’impose. Quel genre de «système» est rejeté ? La «démocratie» et la «liberté» de la société israélienne, rejeté par les «terroristes islamistes» ? Et pourquoi ce «système» rejeté n’est-il pas l’apartheid et l’occupation coloniale dont est victime le peuple palestinien ?

Les propos de Khadra permettent-ils de croire qu’il est en mesure d’écrire «LE» roman sur la tragédie dont la victime est d’abord le peuple palestinien ?

Pour comprendre l’intention du romancier de L’Attentat, lisons cet extrait :

«Le juif est né libre comme le vent, imprenable comme le désert de Judée. S’il a omis de délimiter sa patrie au point qu’on a failli la lui confisquer, c’est parce qu’il a longtemps cru que la Terre promise était d’abord celle où aucun rempart n’empêche son regard de porter plus loin que ses cris. […] Tout juif de Palestine est un peu arabe et aucun Arabe d’Israël ne peut prétendre ne pas être un peu juif» (pp. 252-253). Cherchez sur Google et vous trouverez la citation sur de nombreux sites. Un hasard ?

Et le Palestinien n’est-il pas né libre ? N’a-t-il pas une «patrie» qui lui a été spoliée ? Hélas, ses cris sont étouffés par l’oligarchie impérialiste mondiale qui ne propage que les «cris» des colonialistes israéliens.

Si «tout juif de Palestine est un peu arabe» pourquoi réduit-il l’Arabe à l’apartheid, lui vole-t-il ses terres et ses maisons, assassine-t-il ceux qui les défendent ? En quoi «aucun Arabe d’Israël ne peut prétendre ne pas être un peu juif» ? Qu’est-ce donc que ce «peu» ? Un écrivain qui déclare écrire «LE» livre sur le problème peut-il se contenter de ce genre de phrase d’apparence brillante sans expliquer pourquoi ce «peu» est tellement dérisoire qu’il n’empêche pas une tragédie coloniale qui dure depuis 70 ans, et durera encore ? Il est vrai que la confusion de l’expression sert toujours le dominateur, qu’elle est la marque du mercenaire à son service. Mais, peut-être que Khadra, de même qu’il s’intéresse à la «belle» vie» d’un jeune Algérien à l’époque coloniale, a en vue la «belle vie» d’un jeune Palestinien à l’époque de l’apartheid sioniste. Alors ce «peu» prend toute son importance aux yeux du romancier, car ce «peu» permet de publier des romans, d’engranger l’argent qui en découle, ainsi que la «gloire» médiatique qui fait partie du système capitaliste marchand. Un personnage de Shakespeare s’écrierait : «Ah ! Ce peu qui vaut tant d’écus et de célébrité !»

Autre question : pourquoi se focaliser uniquement sur les «terroristes» palestiniens (d’accord, l’époux de la «terroriste» est un brave homme) et ne jamais écrire un roman sur un soldat ou une soldate israélien qui tire et tue une journaliste palestinienne, un conducteur de bulldozer qui tue avec son véhicule la jeune activiste états-unienne Rachel Corrie qui résistait à la destruction de la maison d’une famille palestinienne ? Ou encore une jeune Israélienne qui préfère aller en prison plutôt que de servir dans une armée qu’elle considère coloniale ? En outre, l’Etat israélien n’est-il donc pas terroriste contre le peuple palestinien ? Et posons la question fondamentale : qui a commencé à exercer le terrorisme sur la population civile en terre palestinienne : n’est-ce pas les organisations armées Hagana, Stern et autres ? Parmi d’autres, ce sont les historiens honnêtes israéliens qui en ont fourni les preuves.

Pour respecter la vérité historique et prétendre écrire «LE» roman du conflit israélo-palestinien, est-il correct de se focaliser sur le djihadisme islamiste sans aller aux causes de sa création : pour neutraliser ou éliminer la résistance palestinienne qui, à son origine, était laïque et voulait le demeurer, ce furent les services israéliens qui ont favorisé la création de la tendance religieuse islamiste, en espérant bénéficier de mercenaires à leur service, lesquels ont fini par se retourner contre leur Frankenstein.

Oui, évidemment : un roman qui respecterait la vérité historique réelle évoquerait les thèmes et les personnages qui l’incarnent, montrerait la cause des causes, quel éditeur le publierait s’il agit et profite dans le système capitaliste-impérialiste ? Et quels médias de même orientation en feraient la promotion ?

6- Uniquement des «terroristes» !

«L’équation africaine», quel thème, quels personnages ?

Partie du résumé : «Kurt Krausmann, médecin accepte la proposition de son meilleur ami, Hans Makkenroth, d’effectuer avec lui un voyage en voilier, à visée humanitaire, jusqu’aux Comores. Le voilier quitte son port d’attache, à Chypre, et traverse sans encombre la Méditerranée orientale, le canal de Suez et la mer Rouge, avant d’arriver dans le golfe d’Aden et l’océan Indien, où il se trouve arraisonné par des pirates somaliens.» (3)

En somme, n’avons-nous pas affaire à une carte postale pour lecteurs frustrés de tourisme exotique ? De bons, civilisés et «humanitaires» occidentaux victimes de terroristes africains ! Bien entendu, on ne saura pas quelles sont les causes qui produisent des pirates somaliens et des interventions «humanitaires», à savoir la domination impérialiste sur la Somalie et l’usage de l’argument «humanitaire» pour la maintenir, à défaut d’intervention militaire directe (rappelons-nous le sort réservé aux militaires états-uniens lors de leur intervention dans le pays).

Avec ce roman, n’est-on pas dans le cas d’une idéologie impérialiste promue par un «indigène» algérien ? Peut-on trouver mieux, en termes de propagande, que l’intervention d’un romancier (appartenant à la sphère des pays dominés) et le recours à un argument (intervention «humanitaire») pour justifier la domination hégémonique impérialiste et ses agressions contre les peuples ?

Algérie, Palestine, Afrique : ne constate-t-on pas la même vision ? «Terroristes» d’un côté (en réalité, des dominés, quelle que soit leur forme de résistance, certes discutable) et, de l’autre, de braves personnes (en réalité, des dominateurs ou jouisseurs du système exploiteur) impérialiste ?

7- La grenouille et le bœuf

Déclaration de l’écrivain qui se cite à la troisième personne : «Yasmina Khadra est le plus grand écrivain ayant aujourd’hui un écho dans le monde, plus que Naguib Mahfouz, le lauréat du prix Nobel.»

Cette déclaration me rappelle une anecdote. Dans l’antiquité, à la fin de son discours au peuple d’Athènes, un personnage respectable (Solon, si ma mémoire est bonne) fut intrigué par les applaudissements de la foule. Il se tourna vers un ami proche et murmura : «Qu’ai-je donc dit de stupide pour me mériter ces acclamations ?»

Khadra connaît-il la différence entre peuple et foule ? Le premier est conscient de sa dignité, basée sur un certain bagage culturel, et sait apprécier une production littéraire à sa juste valeur. La foule, au contraire, conditionnée par l’idéologie dominante, réagit uniquement aux sollicitations des démagogues, aux médiocres et aux imposteurs. Tel fut le cas lors de la condamnation de Jésus, lors de l’assassinat du dictateur Jules César, ou quand des colonisateurs transformaient des colonisés en bachagha, pour administrer, en «religieux», pour affirmer que le colonialisme est la volonté de Dieu, et en harkis, pour réprimer leur propre peuple.

Naguib Mahfouz est le témoin d’une réalité qu’il évoque avec sincérité vraie, une générosité réelle, un talent et un style dont la simplicité reflètent la profondeur du contenu et la valeur de l’écriture. Aucune démagogie, aucune phrase ronflante, aucun tape-à-l’œil, aucun accommodement avec une quelconque idéologie coloniale ou néocoloniale. Il ne peut donc pas plaire à la foule, mais seulement au peuple.

Au sujet des écrivains algériens, Khadra déclare : «Je suis probablement plus grand qu’eux et trop en avance sur eux, et au lieu de me suivre, ils ont choisi de me boycotter.»

Même les prophètes n’ont pas osé parler ainsi.

Encore : «Mais vous savez à qui vous parlez ? Je suis l’un des écrivains les plus célèbres au monde. Je suis plus connu que l’Algérie ! Je suis allé en Italie en visite officielle avec le président algérien : je suis passé à la télé, pas lui !»

Et encore : «Je n’ai aucun complexe. Je ne peux imaginer un écrivain qui me dépasse dans le domaine du roman.»

Même un Victor Hugo, un Tolstoï, un Ernest Hemingway n’ont jamais osé parler ainsi.

Depuis quand la célébrité médiatique ou un passage à la télévision sont-ils un signe de valeur intellectuelle ou littéraire ?

Le dernier roman de Khadra ne figurant sur aucune liste de prix, l’auteur attaque les prix littéraires en dénonçant des «aberrations parisianistes dénuées de sens».

Là, j’avoue ma perplexité. Comment expliquer cette attitude d’institution littéraire qui ignore, selon l’auteur, «le plus grand écrivain ayant aujourd’hui un écho dans le monde» ? Des déclarations pareilles, comme contenu et forme, prouvent-elles la production d’une œuvre littéraire qui mérite la lecture ? On objecterait : Bah ! Peut-être que l’œuvre est de meilleure qualité que la personnalité de l’auteur.

8- Un auteur, c’est son style

Sur celui de Khadra, renvoyons aux extraits de ses romans cités par des critiques, dans la vidéo déjà mentionnée, lors de l’émission «La plume et le masque». On y découvre non seulement que le romancier écrit des stupidités mais que son éditeur ne s’en aperçoit pas, les croit convenables ou n’y accorde aucune attention, se contentant de vendre une marchandise qui marche. Misère de l’édition commerciale où commandent le profit et la propagande destinée à la foule !

Eric Chevillard, écrivain et feuilletoniste au Monde des livres, note, à propos du roman de Khadra Dieu n’habite pas à la Havane : «Yasmina Khadra écrit faux comme une casserole.» On lit également : «Tissu de lieux communs et d’inventions malencontreuses, il illustre avec exhaustivité toutes les façons d’échouer qui s’offrent à un écrivain. Roman factice, appliqué, besogneux, il n’est jamais mieux qu’une affection de littérature et verse systématiquement dans le ridicule dès que l’auteur croit faire preuve d’audace poétique.» Suivent des exemples.

9- Mentalité harkie néocoloniale

«Sur ce thème, j’ai déjà publié un essai, librement disponible.» (2)

Bien entendu, si un roman met en scène un combattant anti-impérialiste, c’est, pour les médias impérialistes, toujours de la «propagande» partisane et mensongère mais si le roman évoque un personnage qui fait l’éloge des «valeurs» occidentales (en réalité, impérialistes), c’est, bien entendu, de la vraie littérature, la meilleure, publiée dans tous les pays possibles de la planète.

Reste une question hamlétique que je pose avec une bienveillance taoïste : quelle différence voit Khadra entre un authentique romancier et un vulgaire imposteur mercenaire ? Cette question mérite l’écriture d’un roman, en se rappelant Boileau : «J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon.»

Allons au fond du problème. Il faut en être bien conscient : le conflit entre les oligarchies impérialistes mondiales et les peuples qui veulent s’en émanciper est entré dans une phase aiguë avec la guerre en Ukraine. La culture, dont le roman est un aspect, fait partie intégrante des armes de combat. Les oligarchies impérialistes disposent des moyens financiers et matériels les plus puissants par rapport à ceux possédés par les peuples. Mais gardons en mémoire les luttes des peuples contre les dominations : la faiblesse matérielle, transformée en force mentale, a permis la victoire sur la bête impérialiste. C’est cette force mentale qui est nécessaire, aujourd’hui, qu’il faut construire, dans tous les domaines de la vie sociale, au nom de l’amour de la vie, de la vérité, de la justice, de la beauté.

K. N.

1- https://www.youtube.com/watch?v=LdVaFVhbM68&ab_channel=alibaba

2- Contre l’idéologie harkie : pour une culture libre et solidaire, https://www.kadour-naimi.com/f_sociologie_ecrits_ideologie_harkie.html

3- https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%89quation_africaine

Comment (43)

    DZ
    3 août 2022 - 20 h 47 min

    QUAND IL DIT NOUS VIVIONS FRATERNELMENT AVEC LES PIEDS NOIRS IL SE MOQUENT DU MONDE OU QUOI CERTAINS LARBINS COMME LES CAIDS ET LES BACHAGAS PEUT ETRE AVEC LEURS COMPROMISSIONS LE RESTE DU PEUPLE CROULAIT DANS LA MISERE CONNAIT IL L HISTOIRE DE SON PAYS ILS LAISSE A CROIRES A CES LECTEURS QUE LA COLONISATON ETAIT PARADISIAQUE EN DEFORMANT LA REALITEE PAREIL SANSAL ET DAOUD QUE DE LA DENIGRATION LES HARKIS DE LA PLUME DES ECRIVAINS COMME CA LALGERIE NEN APAS BESOINS DES ARRIVISTES PAS MIEUX QUE NOS MINISTRES SOUS BOUTEF ILS CROUPISSENT EN PRISONS PAS BESOINS D INTELLOS COMME CA CONTINUER VOTRE BASHING ANTI ALGERIENS DANS LES SALONS PARISIENS ET AUTRES BIENTOT LE CRIF BONNE LECHAGE ET E

    DZ
    3 août 2022 - 19 h 57 min

    KADRA SANSAL DAOUD ILS FONT DE LA LECHE L UN A LA FRANCE L AUTRE A L ETAT SIONISTE OU FONT T I LS DU BIEN A L ALGERIE EN BALANCANT AVEC NOS ENNEMIS DES CRITIQUES SUR NOTRE ARMEE POUR MOI IL SONT PAS MIEUX QUE LES HARKIS O UI DES HARKIS DE LA PLUME RECEVOIR LA LEGON D HONNEUR ME FAIT PENSER AUX BACHAGAS DE L EPOQUE C ES QUIF QUIF KADRA SANSAL DAOUD QU AVEZ VOUS FAIS POUR L ALGERIE PLANQUES CHEZ LES SIONISTES A MANGER DANS VOS SOIREES ET VERNISSAGES A MANGER DES PETITS FOURS ET DU CHAMPAGNE LES SIONISTES ET LES FRANCAIS PEUVENT VOUS ADMIRER CAR VOUS ETES SUR LA MEME LONGUEUR D ONDE QUAND EN EUROPE OU VOUS ETES TRADUITS VOUS DEFORMER LA REALITEE A CEUX QUI S INTERRESSENT A LHISTOIRE ALGERIENNE QUILS SE TOURNENT VERS DES OUVRAGES SERIEUXSERIEUX A

    DZ
    3 août 2022 - 19 h 30 min

    IL VEUT REUSSIR EN FRANCE C EST SON DROIT IL NEST PAS LE SEUL EN ALGERIE IL PASSE LA CREME A LA FRANCE C EST AUSSI SON DROIT IL PENSE QUE LA COLONISATION EST UN PARADIS EN ALGERIE C EST UNE INSULTE AUX ALGERIENS QUI ONT SOUFFERT DANS LEURS CHAIRES AUX MASSACRES PEUT ETRE EST IL D UNE REGION QUI N AS PAS EUT A SOUFFRIR C E

    DZ
    3 août 2022 - 19 h 04 min

    CE MONSIEUR EST FORCEMENT FRANCOPHILE ET PEUT ETRE NOSTALIQUE DE L ALGERIE FRANCAISE IL Y EN A BEAUCOUP EN ALGERIE MALHEUREUSEMENT DIRE QUE LES ALGERIENS DE GUELMA DE SETIF SERAIENT NOSTALGIQUES DE LA FRANCE IL MEFAIT RIRE TOUT ECRIVAIN QUIL EST JE L AI RENCONTRE A LA GARE DE L EST A PARIS JE LUI DIS EST DIT CE QUE JE PENSAIS DE SON LIVRE QUIL DONNAIT LA PART BELLE AUX FRANCAIS ET PIEDS NOIRS SANS PARLER DE LA SOUFFRANCE DU PEUPLE ALGERIENS CROYANT QUE NOUS VIVIONS DANS UN CADRE IDDILIQUE AVEC NOS COLON S POUR TOUTE REPONSE IL EST PARTI SANS UN MOT N VOILA CE MONSIEUR EST UN OPPORTUNISTE QUI DEFENDS PAS DU TOUT L ALGERIE ET IL EST PAS LE SEUL LES NEOS HARKIS SONT PARMIS NOUS EN FAIT CE MONSIEUR NE VAUT PAS MIEUX QUE LES HARKIS SANS LES ARMES E PL

      Bilal
      5 août 2022 - 15 h 31 min

      Avec plus de 50 000 morts à Sétif, Guelma et le autres régions d’Algérie le 8 mai 1945, peut-on encore être nostalgique des pieds noirs et de l’oeuvre destructrice de la colonisation française ? Je comprends pourquoi Yasmina khadra a évité d’aller dans l’Est du pays : Sétif, Constantine, Annaba. Parce que cette région vit encore les blessures des massacres odieux perpétré par l’armée coloniale. Ce serait leurs faire offense d’aller parler de la fraternité musulmanes et pieds noirs. Avec quand des nuances, il y a eu, certes des pieds noirs qui ont eu un comportement humain et fraternel que je salue mais malheureusement ceux là n’étaient pas nombreux. Je reconnais cependant l’excellente qualité d’écrivain de Y.K. Ce qui est surtout dommage c’est que nos intellectuels, chercheurs, artistes sont obligés de s’exiler pour être reconnu. Il faut que les mentalités changent, que le pouvoir encourage nos intellectuels et leurs création dans le pays mais ne pas les empêcher aussi de rayonner dans le monde.

    Larbi
    3 août 2022 - 14 h 11 min

    Ya Si Kaddour, j’aurais tant aimé que tu nous donnes ton avis d’intellectuel ou de critique littéraire,mais je ne sais pas si vous en êtes capable, sur le dernier roman de YK. YK est un grand écrivain, ce qui nous intéresse en lui c’est son oeuvre et pas autre chose, l’homme je dirais à la rigueur on s’en fout.

    Raïs Naer
    31 juillet 2022 - 12 h 06 min

    Khadra est un intellectuel avec un cervaux bien tordu et un esprit de vrai Harki, qui en plus favorise la civilition crapuleuse de la France et tout le reste de l’europe.

    Pour un Non-Alignement CULTUREL
    30 juillet 2022 - 8 h 57 min

    Je pense que Tous Les ALGERIENS doivent Travailler au NON-ALIGNEMENT CULTUREL..

    Nous sommes Historiquement un pays RICHE et CURIEUX d’HISTOIRE, de CULTURES et de LANGUES..
    Pardon mais Le FRANCO-CENTRIME A VÉCU.
    …..
    Il est temps s’ouvrir nos ESPRITS, nos ÉCOLES et nos UNIVERSITÉS aux AIRES et aux PRODUCTIONS CULTURELLES DU MONDE
    ….
    – EUROPE et EURASIE :
    ….
    ANGLAIS, ALLEMAND, RUSSE, ITALIEN, ESPAGNOL, Portugais
    TURQUIE : Turc
    MOYEN- ORIENT : Kurde, Hébreu
    …..
    – ASIE :
    CHINE : Mandarin Chinois
    INDE – PAKISTAN : Bengali, Hindi, Tamil, Urdu.
    JAPON : Japonais hyōjungo
    COREE : coréen
    VIETNAM : Vietnamien tiếng Việt
    INDONÉSIE : Indonésien
    …..
    – AMÉRIQUE DU SUD :
    Espagnol, Portugais
    ….
    – AMÉRIQUE DU NORD :
    Anglais, Espagnol, Français
    …..
    – AFRIQUE :
    NIGERIA : Naija
    NIGER : Hausa
    MALI : Bambara, Soninke, Hasanya, Tamasheq, Songhay,
    SÉNÉGAL: Wolof
    ÉTHIOPIE : Amharic
    KENYA, RWANDA, TANZANIE, OUGANDA :
    Swahili
    MALAWI- ZIMBABWÉ : Chewa, Sindebele
    SOMALIE DJIBOUTI : Somali, Tigrinya
    CONGO : Kikongo,
    AFRIQUE Du SUD : Xhosa, Zulu, Venda, Tsonga

    Le Chat Botté
    30 juillet 2022 - 1 h 49 min

    Pour rester dans le vif du sujet et ne pas déborder/verser vers les extrèmes comme ce fut le cas de certains intervenants qui essaient de lui trouver un échapatoire et une porte de sortie avec des comparaisons de gens qui s’expriment dans une langue autre que la leur.
    Tout le monde a entendu parler, au moins une fois, du fameux Nostradamus le fameux et illustre sociologiste qui prédisait le futur et les boulversements qui allaient survenir dans un proche avenir/futur avec ardeur, certitude et qu’il était tellement convincu de ses écrits. Les personnes de son entourage ont en fait de lui le visionnaire du futur jusqu’au jour ou on découvra que toutes ses prédictions étaient plagiés mot par mot du livre du célèbre sociologiste Musulman Ibn-El- Arabi qui avait écrit ses prédictions 1 siècle avant lui, du temps tout son entourage s’était ramoli au point l’ignorer lui et ses écrits.
    Donc vous voyez le paradoxe de tout ça. Notre vécu/passé, positif ou négatif, nous rattrapera un jour ou l’autre. Rien ne sert d’endosser la toison d’un lion alors qu’on est effectivement qu’un chat de goutière.
    Comme on dit souvent ; Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
    No hard feeling si j’ai blessé quelqu’un par mes écrits aussi crus, mais comme on dit; il faut appeler un chat un chat tout court.

    Le DICERNEMENT et la clairvoyance.
    29 juillet 2022 - 22 h 25 min

    S’ALLIER AVEC LES INFIDÈLES EST PROHIBÉE ».

    Ceux et celles qui sont en admiration et vénère comme un dieu, des sous hommes épris par la DÉNIA à l’image de cette opportuniste Yasmina Khadra.
    Ceux là, laisse paraître une attitude farouchement ambiguë et nourrissent des doute à leurs égard en se refusant de décrire la bassesses méprisable qu’est cet énergumène en quête de notoriété et de luxure.
    D’autres ici se permettre carrément de lui rendre hommage.
    À ce propos, le Très Haut dit de celui qui agrée la décadence, mais plutôt celui qui s’y accommode.
    Quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’ il croit en Allah saisit l’ anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. (Coran, 2 : 256 )
    Le Très Haut dit : Et ne vous penchez pas vers les injustes: sinon le Feu vous atteindrait.
    Vous n’ avez pas d’ alliés en dehors d’ Allah. Et vous ne serez pas secourus. (Coran, 11 :113)

    Leur apporter aide et assistance, les apprécier et admirés n’est pas du tout le comportement des vertueux Musulmans.
    À ce propos, le Très Haut dit : Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. (Coran, 9 :71)
    Et Il dit aussi à propos des infidèles à dieu et à ces principes, les uns sont les alliés des autres et dit : Celui d’entre vous qui s’alliera avec eux sera considéré comme eux.

    Leurs faires confiances aux traîtres, choisir leurs entourages et en faire des conseillers des modèles à l’exclusion des croyants et une immense erreur
    Les croyants, ne prenez pas de confidents en dehors de vous-mêmes.
    Les traîtres ne sont pas croyants, ils ne failliront pas à vous bouleverser.
    Ils souhaiteraient que vous soyez en difficulté.
    La haine certes s’ est manifestée dans leurs bouches, et comportements, mais ce que leurs poitrines cachent est encore plus énorme.
    Voilà que Nous vous exposons les signes. Si vous pouviez raisonner! (Coran, 3 :118)

      Jazayria
      4 août 2022 - 15 h 16 min

      @ Le discernement et la clairvoyance. Bonjour, votre commentaire est très juste. Ces écrivains en quête de notoriété laissent paraître une attitude ambigüe pour ne pas froisser leurs maîtres.
      Même si son talent d’écrivain est indéniable, Yasmina Khadra n’est pas un écrivain engagé, contrairement à Ahlem Mostghanami, ce qui l’intéresse sont les honneurs.
      Dans  » Ce que le jour doit à la nuit », il dépeint une Algérie pittoresque sous fond d’histoire d’amour et occulte la barbarie coloniale. Il fait indirectement l’éloge de l’Algérie française et conforte les thèses néocolonialistes, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être promu « chevalier de l’ordre national de la Légion d’honneur ». Une telle reconnaissance n’aurait jamais été accordée à un vrai patriote.

    Youcef Benzatat
    29 juillet 2022 - 21 h 33 min

    Il fallait recourir à un style théâtral pour dépeindre un imposteur auto proclamé du rang de « Yasmina Khadra », et là on reconnait le style singulier du metteur en scène de théâtre et acteur à la fois. Yasmina Khadra est dépeint ici dans sa posture d’imposteur en acte. Comme au théâtre. Il complote derrière les rideaux, avec les loups, et se croit en droit de venir se lamenter sous la lumière de la scène, devenue théâtre, en criant son innocence, qu’il est mal compris, et en invoquant la jalousie ou l’arriération mentale des intellectuels de son pays qui l’ont rejeté. Kaddour pourra s’en inspirer pour le mettre en scène, lui et la meute d’imposteurs avec lesquels il compose le cercle des « vertueux’ !

    Tin-Hinane
    29 juillet 2022 - 20 h 10 min

    J’ai lu Yasmina Khadra plus par patriotisme que par goût, je ne suis pas très fun de ses phrases lyriques paraboliques. Je l’ai lu jusqu’au livre « ce que le jour doit à la nuit » et j’ai arrêté, j’avais compris que le bonhomme était tombé dans l’escarcelle sioniste, c’est le lobby sioniste qui tient l’édition et les médias en France voilà c’est tout.
    On peut dire que les écrivains algériens se sont reniés bien avant le premier chant du coq.

    Le chat Botté
    29 juillet 2022 - 18 h 30 min

    J’ai zieuté certains commentaires pour le moins un peu farfelus les uns que les autres et il me semble comme disait Ibn Khaldoun; les gens ne lisent pas et quand ils lisent ils ne comprennent pas et quand ils comprennent ils réagissent à l’emporte pièces.
    C’est ce qu’on appelle dans le jargon de Molière de NARCISSISTE; Réagir et répondre instantanément et d’une manière irréfléchie à toutes situations données sans savoir réellement ce que l’on sort de sa bouche.
    Il fallait dissocier l’homme en tant qu’écrivain et l’homme en tant que personne/être.
    Tout le monde ou du moins la majorité s’accorde pour dire qu’il est parmi les élites dans le linguistique et la littérature mais en tant que personne est-il réellement ce qu’il prétend être ou veut être, j’en doute, il apparait qu’à un moment de la vie comme on dit; Chasser le naturel, il revient au galop, l’homme revêt une carapace qui n’est pas la sienne pour paraitre plus conséquent et valorisant aux yeux des autres.
    Mais ça a un effet d’un boomerang aussi loin que vous le lancer, il revient vous hanter en pleine face.
    Le personnage tel qu’il est, on l’aime ou le déteste ne change rien, il a atteint un point de non retour ou est-ce qu’il devrait rendre compte et faire une rétrospective du jalonnement de sa vie d’écrivain.

    DZ
    29 juillet 2022 - 16 h 18 min

    Entre les plagiats, l’indigénat, et les soumissions aux maîtres colons, le contrebandier de l’histoire de Rachid Boudjedra est devenu un héros devant l’éternité. Trouvez une autre icône pour promouvoir le statut de second collège.

    M.Amarouche.
    29 juillet 2022 - 15 h 29 min

    Je ne comprends pas comment certains de mes compatriotes voient la réussite et la jalousie.juste deux exemples alors qu’il y en a dès milliers BHL est il vraiment un bon et un honnête philosophe qui ne cache pas sa responsabilité avec son ami Sarkozy de la destruction de la Libye. ces gens ont ils vraiment L’Amour et la sagesse,Éric Zemmour qui faisait lès tours dans les TVs a-t-il vraiment réussi parceque il est intelligent ou patriote et plus français que les autres? On ne parle pas de réussite on parle de l’honnêteté intellectuelle que malheureusement certains de nos sois disant écrivains ont choisis de gagner quelques euros en vendant leurs dignité.dire que les colons étaient dès Algériens alors qu’ils étaient dès envahisseurs, pilleurs et assasins qui juste le jour de l’indépendance ont fuient l’Algérie comme des rats parceque ils savaient le mal qui ont commis au peuple Algérien.ces mêmes pieds noirs et leurs enfants considèrent lès français d’origine Algérienne de deuxième classe citoyens et font tout pour leurs barrer la route aux postes d’emplois importants et postes gouvernementales,sauf au harkis, leurs enfants et aux écrivains qui ternissent l’image de l’islam et de l’Algérie.

    Anonyme
    29 juillet 2022 - 14 h 05 min

    @Jalousie & Aigreur !
    29 juillet 2022 – 8 h 25 min
    Assumez..Assumez , ça mange pas de pain en l’occurrence . Mais vous même n avez pas le droit de traiter les autres de …jaloux , aigris et j’en passe .
    Si vous avez vu le film «  ce que le jour doit à,….. » , et avec un peu , juste un peu de jugeote, vous auriez remarqué que la première scène du film était on ne peut plus PROPAGANDISTE , MENSONGÈRE , destinée aux INCULTES , IGNORANTS , INDIGNES : c étaient les zzzzaaarraaabes qui se bouffaient entre eux , la France elle , était là pour …les droits de l’homme . Je passe sur d’autres mensonges que L Écrivain n a pas essayé de biffer dans l adaptation de son roman dont le titre déjà était équivoque ….
    Voyez vous , il n est pas facile pour un ARABE / BERBÈRE de se frayer un chemin , notamment en France , s il ne montre pas Patte Sale d Indignité . Pour peu qu il tienne à sa Dignité d Être humain Libre de ses Valeurs , ses Opinions , Émotions etc ….il est étouffé par tous moyens .
    Entendez vous parler de RENÉ NABBA , Arabe chrétien , journaliste de Valeur ayant siégé au Comité du prestigieux Le Monde ( du te mps de sa splendeur ) ? Ce grand Monsieur a décidé de démissionné , après avoir entendu des propos orduriers au sein de ce Comité sur les zzzzzzaaaarrrabes auxquels il s est opposé sur le champ faisant rappeler qu il était lui même ARABE et que son voisin lui ai répondu que lui ….. » n’était pas comme les autres zzzzaaarrraaaabes «  .
    Mohamed DIB a été pressé en 58 par son Éditeur de changer de Prénom …..etc …….dtc……

    Anonyme
    29 juillet 2022 - 13 h 59 min

    Il est quasiment impossible pour tout écrivain de se faire publier en france s’il ne lisse pas dans le sens du poil. C’est à dire de luire et reluire l’image des franco-sionistes qui dominent l’édition en france.
    Gallimard qui est une maison juive ne publiera jamais un livre qui va à contre-sens de sa ligne éditoriale. Elle a publié Boualem Sansal ancien Directeur de l’Industrie au Ministère de l’Industrie 29 jours seulement après avoir reçu son manuscrit , déclaration faite par son Patron. Sansal était un agent infiltré de la france néo-coloniale et dés qu’il a été viré les services français l’ont récupéré et l’ont livré aux franco-sionistes pour mieux l’utiliser.
    Revenant à Yasmina.
    La personnalité de YK a été bien décrite par Monsieur Kadour Naimi. Cela montre une personne frustrée et déséquilibrée qui a honte de ses origines modestes , une étiquette d’indigène algérien dont il veut se débarrasser en glorifiant l’ennemi d’hier.
    Saisissant sa chance que L’école Algérienne lui a donné de lui avoir permit de grimper parmi l’élite francophone du pays et que l’ANP a fait de lui un officier supérieur, YK n’a pas été à la hauteur du corps qui l’a propulsé au sommet de la hiérarchie. Les officiers de l’ANP sont dans leur quasi majorité des gens qui ont été « biberonné » aux valeurs de la Révolution. On a jamais vu un Officier de l’ANP aussi complexé que YK. Aucun officier de l’ANP n’a fait preuve de fanfaronnades aussi extravagantes que YK.
    En continuant dans ce sens un de ces jours nous allons entendre YK défendre le retour des colons « chez eux  » afin de civiliser les indigènes que nous sommes e de re-pacifier leurs territoires ».
    En se vendant à ceux qui sont hostiles à son pays ,YK croit durement que le soleil d’ « Allah ne brille que sur l’Occident ».
    Une chose qui a, peut être, pu échapper à Monsieur Naimi et que nous voudrions bien qu’il nous éclaire c’est de nous expliquer la similitude entre Youcef Khater qui se faisait connaitre par YK et qui publiait des romans d’espionnage dans les années 60 début 70-( histoires toujours liées à la bravoure de la SM)- à la Sned et que Elmoudjahid nous l’avait présenté comme un français qui aime l’Algérie et dont le vrai nom est resté inconnu à ce jour et Yasmine Khadra ( YK)
    Dans son roman « ce que le jour doit à la nuit » que je n’ai pas lu , je pense que YK parle de ce que l’Algérie indépendante doit à la nuit coloniale. Si c’est vraiment de ça que YK insinue eh bien notre JOUR ne doit rien à la NUIT française. Et c’est bien le contraire. Car la france à pillé notre pays et qu’elle a bien tiré profit de nos richesses et des bras qui travaillaient pour elle pour une bouchée de pain. C’est bien le JOUR algérien qui a hissé YK vers son statut actuel et non la nuit française.,mais hélas, quand le complexe du colonisé persiste.

      ANTAR
      31 juillet 2022 - 0 h 58 min


      « …Il est quasiment impossible pour tout écrivain de se faire publier en france s’il ne lisse pas dans le sens du poil. C’est à dire de luire et reluire l’image des franco-sionistes qui dominent l’édition en france…. »

    Ammar
    29 juillet 2022 - 13 h 29 min

    Pourquoi, nous autres Algériens, avons-nous cette désagréable propension à détester les nôtres quand il réussissent à l’étranger alors que dans d’autres contrées, notamment voisines, des écrivains sans talent et sans envergure sont officiellement choyés au point d’être invités à la table du président ou du roi chaque fois qu’ils rentrent au pays ?
    Être dénigré fait bien sûr partie de la rançon du succès, mais on ne peut pas demander à un écrivain de s’insérer dans le carcan étroit de la pensée unique. De tous les écrivains algériens qui ont réussi à l’étranger, il est celui qui s’est le moins compromis dans la collaboration avec la pensée occidentale dominante dirigée par qui vous savez et je n’ai pas besoin de citer des noms, ils sont connus mais demeurent libres de leurs choix.
    Il ne faut pas oublier que lorsque Y.K. a commencé à connaître la gloire, le premier à l’avoir dénigré publiquement avec rage a été un certain Tahar Benjelloun, jaloux de son succès, allant jusqu’à l’accuser d’utiliser des ‘nègres’ pour écrire ses romans, accusation qui a été reprise malheureusement par certains Algériens, eux aussi, pour le même motif !
    Y.K. a un talent incontestable. Pour preuve : ses livres ont été traduits dans des dizaines de langues dans le monde et il ne doit cela qu’à son labeur et ses talents littéraires. L’Algérie devrait plutôt en être fière et prendre soin de lui !
    La seule chose que je reproche pour ma part à l’écrivain c’est d’avoir gardé ce nom d’emprunt féminin de Yasmina Khadra.
    Il y a aussi un autre écrivain franco-algérien de grand talent qui a aussi droit à la reconnaissance de notre pays, c’est Abdelkader Djemai.

      Bilal
      30 juillet 2022 - 8 h 39 min

      Entièrement d’accord avec toi Ammar. Quant au nom d’emprunt féminin, je trouve ça comme un pied de nez à ceux qui n’ont aucune considération pour la femme algérienne. Mais tu sais, pour publier en Algérie il faut partie du cercle, de plus pour être connu et apprécié de l’Etranger il faut publier en France, au Canada, en Belgique, en Suisse ou aux USA.

    Anonym3
    29 juillet 2022 - 12 h 35 min

    Les pieds noirs n’étaient pas Algériens comme lès originaires.c’est de la pur chita d’un écrivain qui était lui même interdit d’entrée dans les quartiers dès pieds noirs et les autres misérables venus de certains pays d’Europe.c’est une insulte a tout le peuple Algérien qui jusqu’à présent souffre dès 132 ans de la barbaries dès frenchis . .
    ceux qui défendent Kamel daoud qui en privé est un pur voyou et sansal le vendu et lès autres sois disant intellectuels a la frenchis réfléchissent comme eux et comme berbère TV et El maghrabia TV ils sont Redjla qu’avec l’Algérie .que ce Yasmina ou lès autres aient le courage d’écrire un livre sur la la société frenchis ou son passé barbare en Afrique et en Algérie. Non ….. jamais ,ils ne sont pas courageux de le faire ,loin d’être dès hommes libres.ils reçoivent des médailles comme recevaient nos kaids durant la colonisation et le malheur dès mains dès gens qui leurs disent que vous avez aucune histoire c’est lès descendants de Franc Maçron qui ont découvert l’Algérie.

    Anonyme
    29 juillet 2022 - 12 h 31 min

    L’occident dont la France est connue comme faiseur d’écrivains et de journalistes, surtout originaires d’anciennes colonies. En effet, de simples plumitifs (journaleux ou écrivaillons) ont été élevés très haut à coups de prix décernés et de critiques élogieuses quasi-unanime. Ce procédé de l’impérialisme occidental est imagé par le dicton « Plus dure sera la Chute » en cas de sortie de route bien balisée par ses sponsors intéressés.

    CERUSE ENCORE
    29 juillet 2022 - 11 h 04 min

    Y. Khadra travaille. Le résultat de son travail est prouvé par les intances literaires internationale. Il ne fait pas sa publicité; seul le resultat de son travail parle. Sinon vous pouvez le critiquer et le poignarder comme vous voulez, vous ne pourrez jamais éteindre les étoiles montantes qui font l’honneur et la fierté de l’Algérie.

      Des ENJEUX de la CULTURE: Écrivain ou Militant
      30 juillet 2022 - 7 h 50 min

      Je n’ai JAMAIS lu ses Livres et donc je ne peux RIEN en Dire.
      Yasmina Khadra aurait pu écrire et Rester en ALGÉRIE.
      Il ne l’a pas fait…comme d’autres
      Pourquoi ?
      Et pourquoi des Écrivains Talentueux ou “décrétés” comme Tel, et Francophones se sentent comme des OBLIGÉS …a l’EXIL.
      OBLIGÉS de RÉSIDER ou Vivre en FRANCE.
      …Là est la VRAIE QUESTION
      Au delà du cas de cet Écrivain, ce sont les vraies QUESTIONS qu’il Faut se Poser..
      ….
      Au passage. On ne peut pas Demander à tous les ÉCRIVAINS d’être ENGAGÉS POLITIQUEMENT et se SOUSTRAIRE à des RÉCUPÉRATIONS à l’Insu de leur Plein Gré.
      ….
      Le TALENT ne préserve pas de la MANIPULATION.
      L’EGO est un Élément FORT chez Beaucoup d’Ambitieux.

      La DOMINATION CULTURELLE EXISTE et Tous les TALENTS deviennent des BUTINS.
      Comme les SCIENTIFIQUES ou les GENIS de la FINANCE, de l’ART , du CINÉMA ou du DIVERTISSEMENT.
      Et PERSONNE N’EST ÉPARGNÉ

    Adhrar DZ
    29 juillet 2022 - 10 h 43 min

    Merci monsieur pour cette article, pour moi personnellement vous m’éclairer sur ce sujet. Là j’ai compris
    car franchement je n’avais pas bien compris pourquoi berbère TV a accompagnée tout son déplacement spécialement dans notre wilaya Tizi_ouzou juste au moment où le procès de l’assassinat odieux de Djamel Allah yarhmou allait commencer.

      Anonyme
      29 juillet 2022 - 15 h 32 min

      Il est donc detestable a cause de berbere TV ? C’est quoi tout ce racisme. …

    Anonyme
    29 juillet 2022 - 10 h 17 min

    C’est toutjours de cette maniere qu’on tue les intellectuels algérien respectés a travers le monde. De la jalousie ? Certainement. Je me marre quand les gens relient le mot « harki » a tout. C’est quoi ce charabia ? Harki ceci, harki cela alors les vrais HARKIS sont bien connus.

    Anonyme
    29 juillet 2022 - 10 h 12 min

    Merci Monsieur Naïmi K pour ce billet très bien écrit et construit.
    Vous remettez très bien les choses en perspective et c’est vraiment à votre honneur.
    Votre courage vous honore car, et on le voit ici, soit vous êtes taxé « d’aigri jaloux» soit d’ »apparatchik » du système…
    Nous laissons le soin à madame Khadra de vous répondre si elle trouve le temps entre deux invitations chez ceux que nous ne comprenons pas, si elle en trouve l’intérêt.
    Enfin, comme pour les harkas 2.0 qui s’agitent un peu partout en Algérie et en dehors, il y a une fin à tout et pour tous.
    Leur « plumes paramagique » suffisent à les décorés du sot de l’hypocrisie qui va bien au delà de la médaille que l’on porte autour du cou puisqu’elle entoure leurs (In)conscient…
    Vivre à genoux comme un invité est Le signe distinctif de leur ADN (tout en nous affublant de complotistes).
    Encore une fois, bravo pour votre travail

    Bilal
    29 juillet 2022 - 9 h 13 min

    Pour ma part, je suis entrain d’assister à un lynchage d’un écrivain qui a réussi. Malheureusement en Algérie rien n’est simple, dès que vous atteignez le sommet de la réussite, on vous tombe dessus. Il y a des forces d’opposition à toute personne qui se démarque et réussi. Rien qu’à voir toutes nos élites, nos meilleurs chercheurs, nos meilleurs écrivains, nos meilleurs professeurs, nos meilleurs médecins généralistes et spécialistes, nos meilleurs artistes peintres, nos artistes du cinéma, nos chroniqueurs politiques, économiques et sportifs, nos meilleurs footballeurs et sportifs sont obligés de s’exiler pour réussir et obtenir des résultats. C’est un phénomène algérien. On n’aime pas ceux qui réussissent.
    Il faut que cette mentalité change et que l’on accepte tous ceux qui oeuvrent pour le rayonnement et l’image de marque de notre pays et qu’on arrête ces querelles de chapelles et réserver nos critiques à tous ceux qui sont ennemis de notre payer. Je pense qu’actuellement certains se servent des méfaits du colonialisme pour assassiner la culture de notre pays. Vous n’avez qu’à voir le désert culturel de notre pays (De rares salles de cinéma, de spectacle, de conférences culturelles) nous sommes confrontés à une pays sans touristes et donc absence de contacts avec les populations étrangères. Notre pays se ferme de plus en plus, le diable islamiste est entrain de dresser un mur avec le monde extérieur. Après on s’étonne que nos médecins, spécialistes, ingénieurs, cadres supérieurs quittent notre pays. On s’étonne pourquoi tant de jeunes risquent leurs vies en partant dans d’autres pays. Il faut laisser l’initiative à nos intellectuelles et nos jeunes dans tous les domaines s’expriment librement afin que notre pays ne subisse pas le sort des Iraniens et ceux du moyen âge (Orient)

      emigre de France
      29 juillet 2022 - 13 h 03 min

      Ce pseudo-écrivain a réussi quoi exactement ? A donner raison aux colonialistes ? Vous avez raison sur le deuxième volet de votre commentaire ; le wahhabisme est en train de tuer l’Algérie. Revenons à NOTRE islam : celui de l’époque post-libération, celui de nos ancêtres et des années 70 !

    elhadj
    29 juillet 2022 - 8 h 45 min

    sans retenue yasmina khadra dont le nom et prénom feminins pour un supposé masculin indiquent en fait la vraie nature de ce personnage qui sans aucune modestie tente avec fanfaronade de se travestir en un grand écrivain .

    Mouloud F
    29 juillet 2022 - 8 h 40 min

    Vous êtes fantastiques après avoir vilipendés Daoud, vous vous attaqués mesquinement à Khadra.

    Ils sont libres de dires et ‘écrire ce qu’ils veulent, ils n’ont pas la lâchetés des tchatcheurs cachés derrière un écran. Bon Dieu, quand est ce que dans ce pays on honorera les méritants plus tot que les cancres !!!

    Jalousie & aigreur !
    29 juillet 2022 - 8 h 25 min

    J’assume le fait de dire que 90% des personnes qui critiquent YK sont des jaloux, aigris et complexées. Faites aussi bien voir lieux que lui si vous en êtes capables! Le travail qu’il effectue en terme de notoriété, d’image, de marketing de l’Algerie est infiniment plus grande que la plupart effectué par le Ministere de la Culture et de beaucoup de diplomates. C’est un GRAND TALENT ALGERIEN, un GÉNIE que seul notre pays peut produire de plus issu de de l’ANP. Pour ma part, je suis fière d’avoir des compatriotes de sa trempe, jecsouhaite qu »il essaime, émule et que d’autres YK émerge en Arabe, en Amazigh , en Francais, en Anglais,… pourvu que l’Algerie et les Algeriens soient mis en valeur !!!! Vive l’Algerie, vive les Algériens, Vive la République, vive l’ANP!

      Bilal
      29 juillet 2022 - 17 h 21 min

      Je suis à 100% d’accord avec toi. Je suis et je serai toujours pour les hommes libres, les écrivains libres, ceux qui font du bien au pays et à son image. Tous les lycées et universités françaises, au Canada en Belgique utilisent dans leurs programmes, pédagogie les livres de Yasmina Khadra. Combien de fois j’ai vu des françaises, français lire le livre de Yasmina Khadra en train, métro, avion. C’est comme ça que nous devons montrer aux autres le vrai visage de l’Algérie au lieu de la délinquance, la corruption et le pillage des richesses nationale. Enfin ça devient facile pour n’importe qui de vous dénigrer parce que vous parlez français, parce que vous êtes cultivé. Que ceux qui taxent Y.K de soutenir les colonialistes français qu’ils sachent que son père était un un combattant de la première heure, que Y.K était commandant de l’ANP et qu’il n’a jamais trahi, ni fait fortune grâce à de l’argent détourné contrairement au clan de Oujda. Foutez lui la paix et je dirais même que seuls ses lecteurs peuvent le juger sur ses écrits. Quant à ses positions politiques c’est son droit d’exprimer ses idées et ses choix. Vous n’avez qu’à faire autant si vous en avez la capacité. Il est vitale pour notre pays que les gens s’expriment librement sans faire l’objet de censure politique, culturelle, religieuse.

    Fodil
    29 juillet 2022 - 8 h 15 min

    la critique politique d un romancier est un vieux dilemme qui revient souvent. Le problem c est qu il ya toujours une distance entre l’ecrivain en tant qu’etre humain ayant ces convictions et ses positions et l’ecrivain en tant qu’ecrivain qui produit une oeuvre artistique. Les 2 critiques doivent se faire par des angles differents. La grandeur d’un romancier est d’apres ce qu il produit comme oeuvre plus que sa valeur comme etre humain dont la critique est tres nuancee . le 2 eme point c est que les ecrivains algeriens qui passent a l’international par le biais des instances francaises sont toujours mis dans des situations ou ils sont sollicites a s’exprimer dans le sens que veulent leurs interlocuteurs. C est un jeux diificile a jouer vu qu’ils doivent leurs renomee a ses instances meme qui veulent entirer profit.

    emigre de France
    29 juillet 2022 - 7 h 50 min

    Merci M. Kadour Naïmi pour cette remise en place magistrale ! A sa tête, je ne vois pas M. Mouleshoul comme un indigène (un Berbère), mais comme un descendant de ces colons de la fin du VIIe siècle ! Pas étonnant qu’il nous trahisse chaque jour que Dieu fait.

    Anonyme
    29 juillet 2022 - 7 h 20 min

    Mr Naïmi !!! Tout y est dit ….Rien a y ajouter. Merci . Notre Pays n a pas traîner et subir les affres des blessures intimes d un Individu quel qu il soit .

    Anonyme
    29 juillet 2022 - 5 h 43 min

    Personnage faux et un peu tartarannisé!

    Le Chat Botté
    29 juillet 2022 - 3 h 37 min

    On reconnait le lion à sa griffe dirait-on.
    J’ai été témoin d’une entrevue qu’il a eue sur le plateau de TV5 durant la période noire d’instablilité dans le monde arabe(printemps arbe si je ne me trompe pas). Il y avait une audiance foue et les journalistes n’arrêtaient pas de le bombarder de questions sur sa vie comme écrivain contemporain à succés, et lui de répondre dans un langage simpliste et un peu banal aux yeux de l’audiance et subitement un lournaliste très connu du plateau s’embarque et lui fait remarquer; mais Mr. Khadra il me semble qu’on parle à un autre que l’écrivain Khadra, votre différence de langage littéraire et vocal est énorme et je n’arrive pas à vous situer comme écrivain ou personnage régulier comment expliquez-vous cet écart de langage. Il a eu un moment de silence et l’audiance perplexe le regardait avec un soupçon de doute quant à ses écrits et du coup un balbutement le prend et dans un regain de souffle il commençait à parler de ses études comme étudiant dans une école de cadets à Alger (Blida) et du coup ils ont changé d’approche pour le questionner sur autre choses.
    Moi-même je me suis questionné sur cet écart de langage que je trouvais un peu bizarre vu sa position en tant que personnage littéraire de haut niveau/rang.
    On avait avancé aussi que s’était sa femme qui reproduisait son vocable à l’écrit.
    Donc à confirmer ou infirmer.
    C’est mon impression personnelle quant à ce personnage. Ni plus ni moins.

      Anonyme
      29 juillet 2022 - 10 h 28 min

      Votre première impression est la bonne.
      J’ai vu cet interview et le moins que l’on puisse dire, c’était catastrophique, pour un lettré de la sorte.
      Vous mettez une crinière de pur sang à un âne,qu’il n’avancera pas plus vite….
      Madame Khadra, c’est un peu notre Cheb Khaled, mieux vaut qu’il chante qu’il ne parle.

      anonyme
      29 juillet 2022 - 13 h 06 min

      Beaucoup d' »écrivains » ont des nègres !

      Ayweel
      29 juillet 2022 - 15 h 18 min

      Monsieur le chat, il fallait tout d’abord faire cette remarque à tous les écrivains algériens arabophones, leurs écrits littéraires ou romanciers qui sont du point de vue linguistique irréprochables et pourtant sur les plateaux, les tables rondes etc…. on constate qu’ils ont un problème de communication en arabe littéraire, et pourtant c’est leur outil de travail. et c’est là la différence entre une personne qui travaille et qui s’exprime en sa langue maternelle est celle qui travaille en langue étrangère et qui s’exprime qu’en sa langue maternelle. je ne suis pas spécialiste en la matière, mais ma modeste expérience m’a appris qu’en langue étrangère on est plus à l’aise en rédaction qu’en s’exprimant verbalement. et c’est dû aux zones spécifiques de cerveau auxquelles on doit faire appel pour accomplir chaque action; et c’est avec l’apprentissage que les différentes zones deviennent efficaces, et les exemples n’en manquent pas, les berbérophones qui s’expriment difficilement en arabe algerien, les arabophones qui n’arrivent pas à construire verbalement une phrase en arabe littéraire… , mais pour bien comprendre on doit poser des questions aux spécialistes du monde de l’autisme. ouaallah aalme ya Monsieur le chat.

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