La guerre de quatrième génération est au stade de la mort cérébrale en Ukraine

Jens 4e génération
Jens Stoltenberg et Emmanuel Macron à Paris, le 28 novembre dernier. D. R.

Une contribution d’Ali Akika – La référence à la mort cérébrale de la guerre de la 4e génération est un pastiche à la mort cérébrale de l’OTAN du président Macron. Mais avant de narrer la petite histoire de la stratégie de cette notion, dressons une liste courte des symptômes qui annoncent l’enterrement de cette invention sortie des méninges d’un colonel américain. C’est de sa part une sorte de conseil à son pays pour qu’il fasse autrement la guerre. Commençons par les sanctions imposées par l’Oncle Sam. Elles n’ont pas fait bouger d’un pas la noble et grande Cuba. L’Iran vend son pétrole et fabrique des drones et des missiles qui donnent des cauchemars à qui vous savez. Au Venezuela, l’Oncle Sam a donné l’ordre de se taire au président de pacotille qui contestait la légitimité de Maduro, élu démocratiquement comme le fut plusieurs fois le regretté Hugo Chavez.

Mais le plus grave est l’explosion en vol du droit international, ce sont les oukases d’un comédien qui abandonna les scènes du spectacle pour les lambris du palais présidentiel. Devenu une «icone» pour une société du spectacle en mal de sensation, il exigea que l’on exclue la Russie du Conseil de sécurité de l’ONU, de la virer du G20 et, suprême bouffonnerie, de la classer comme Etat terroriste, etc. Mais le paroxysme de cet aventurisme, c’est cette Union européenne qui s’attaque à la sainte loi de l’économie capitaliste qui a fait la puissance de l’Occident. Ce dernier vient de se tirer non pas une balle au pied mais une bombe à fragmentation qui va répandre ses effets sur l’économie avec des retombées sur tout le tissu de la société.

Cette bombe a pour nom la fixation du prix du pétrole. Comme l’Europe ne produit pas de pétrole, elle interdit aux propriétaires de navires pétroliers de transporter cette matière et aux assurances de ne pas garantir tout accident à bord desdits navires. La Russie a dit niet et le prix du pétrole va bondir. Quant aux transporteurs et assureurs, des milliards de dollars vont leur échapper au profit de trafiquants qui vont faire leur bizness en déchargeant leurs cargaisons en haute mer dans d’autres navires. Ce trafic à petite échelle se fait déjà. Les fonctionnaires de Bruxelles qui imposent pareilles sanctions pour bloquer l’économie russe font le bonheur des perroquets experts qui annoncent, depuis le 24 février 2021, la paralysie de l’économie et la débâcle de l’armée russe. Neuf mois après, on découvre que l’Oncle Sam et l’Europe voient leurs stocks d’armes se vider, l’inflation à deux chiffres et le froid va enfermer les gens pire que le confinement du Covid.

Pendant ce temps, la Chine fournit des semi-conducteurs, l’Iran ses drones et bientôt ses missiles et l’armée russe est sur le point de conquérir Bakhmout, la voie qui mène droit au siège du commandement de l’armée ukrainienne dans la région. Pendant ce temps, nos perroquets experts déblatèrent sur Bakhmout qui serait un cadeau pour Poutine pour lui faire oublier Kherson. Pauvres gens et pauvre psychanalyse de bistrot qui sert à les rassurer et apaiser leurs angoisses. Ah Kherson, ville évacuée dans l’art et la manière pour des raisons recommandées précisément par l’art de la guerre. Et pour nos pauvres journaleux, elle devient une brillante victoire d’une armée ukrainienne qui a attendu que le dernier char russe traverse le fleuve pour voir des éclaireurs ukrainiens montrer leur nez et vérifier que les Russes ne leur ont pas réservé une surprise…

Ainsi, la guerre en Ukraine ne se passe pas selon les règles et prévisions de la géniale trouvaille de la 4e génération. Comme nous le verrons plus loin, cette guerre était conçue pour être appliquée dans les petites guerres de faible intensité dans le Tiers Monde. Hélas, les Américains, voulant éviter une confrontation entre grandes puissances détentrices, se retrouvent face à un conflit qui leur échappe. Après les sanctions, l’explosion du droit international et la guerre de haute intensité en Ukraine, le théoricien William Lind de cette guerre de 4e génération a tout faux. Voyons pourquoi.

Pour William Lind, la guerre de la 4e génération serait mieux adaptée aux besoins de la politique américaine qui veut préserver son statut de gendarme du monde. Sa notion est plus médiatique que conceptuelle. Pour cette tâche ardue et exaltante, notre colonel avait réuni autour de lui des officiers-stratèges pour comprendre les défaites de l’armée américaine au Vietnam. Ça leur paraissait étonnant que la puissante Amérique perde une guerre devant une armée vietnamienne dont les soldats étaient chaussés des fameuses sandales «Ho Chi Ming» en caoutchouc, fabriquées à partir des pneus récupérés sur les camions de l’armée américaine (1). Comme les Américains avaient succédé aux Français qui subirent une défaite mémorable à Dien Bien Phu, notre colonel a dû tomber sur l’histoire de son collègue français Bigeard qui fut prisonnier des Vietnamiens. L’histoire de la guerre du Vietnam et de l’Algérie allait fournir à William Lind des infos pour élaborer sa théorie.

C’est pourquoi il me faut raconter l’anecdote de Bigeard en Algérie. Il était colonel d’un corps de parachutistes et gagna ses galons d’officier au Vietnam. La guerre d’Algérie lui offrait l’occasion d’effacer l’amère défaite et le triste souvenir de la bataille de Dien Bien Phu. Il se targuait d’avoir étudié les tactiques de son adversaire, le général Giap, et avait complété ses connaissances en s’imprégnant de la théorie de Mao sur «la guerre populaire prolongée». Le chef révolutionnaire chinois écrivit que «les combattants doivent se mouvoir au milieu du peuple comme des poissons dans l’eau». Notre Bigeard voulut ainsi «assécher» villes et montagnes du pays (2). Le voilà donc parti à l’assaut des «fellaghas» dans leurs djebels, en appliquant les tactiques de la guérilla, armement adapté au terrain et repas frugaux comme ceux des maquisards algériens. Bref, il voulait singer les combattants de l’ALN. On l’a vu alors avec ses paras prendre des hélicoptères et s’installer dans les montagnes pour tendre des embuscades à «ses fellaghas». Il n’a pas tenu longtemps car son bilan opérationnel squelettique l’a fait revenir dare-dare à Alger pour mener plus confortablement «sa» bataille d’Alger…

Mais revenons à notre colonel américain William Lind. Avec ses amis officiers, ils réfléchissaient pour accoucher d’une stratégie à proposer à leur pays. Nous sommes en 1986 et l’armée américaine utilisait depuis 1969 un système de communication révolutionnaire appelé Internet. William Lind connaissait évidemment l’histoire des trois précédentes guerres qui ont précédé «sa guerre de 4e génération». Il connaissait l’existence et les potentialités du système de communication d’Internet. Il mit à profit, pour sa future théorie, son expérience de militaire, son accès aux archives de l’armée américaine.

Et pourtant, cette armée connut une défaite au Vietnam. Cette constatation n’échappa pas à son esprit de stratège. Il dénicha vite les faiblesses et identifia les obstacles des guerres classiques dans un monde où se déroulaient des guerres révolutionnaires déjà citées. Les guerres d’Algérie et du Vietnam, outre leurs caractéristiques de tactique militaire propres, avaient une autre originalité de nature idéologique, celle d’être anticoloniales et donc de révéler l’image de l’occupant avec son cortège d’injustice et sa prétention de supériorité «civilisationnelle». Combattre une armée classique d’un Etat classique, c’est différent d’une armée révolutionnaire. Bigeard avait compris la guerre révolutionnaire du bout de la lorgnette en oubliant l’essentiel. Son armée occupante était traitée comme telle par le peuple algérien. Lind découvre alors que la puissance militaire n’assure pas forcément la victoire dans ce genre de conflit, et l’Afghanistan après tant d’autres conflits vient de confirmer cette thèse. Il manquait donc à la puissante armée américaine une «inconnue» toute simple.

Les Américains ne connaissent rien au pays où ils combattent et ne peuvent donc pas mourir pour une cause qui n’est pas la leur. Ils sont formés pour devenir des machines à tuer par peur et haine de l’ennemi, par préjugés mais aussi par croyance archaïque et infantile qu’ils se battent pour la liberté menacée par la barbarie. On a de la peine à s’imaginer aujourd’hui que les promoteurs de cette propagande pouvaient croire à de telles balivernes. Croire que les habitants d’un pays accepteraient de voir leur contrée occupée en échange d’un cadeau nommé «démocratie», c’est ignorer que les cœurs et les esprits des peuples sont bercés par leur histoire et leur culture. C’est cette ignorance doublée de naïveté qui furent à l’origine des «Peace-corps» de John Kennedy. Des boy-scouts qui renforçaient les sectes religieuses qui dispensaient de la bonne parole en Afrique et en Amérique latine… A ces réalités du tiers monde vinrent s’ajouter des événements à caractère subversif et même révolutionnaire comme les Black-Panthers aux Etats-Unis. Les Jeux olympiques de Mexico offrirent aux sportifs noirs américains l’occasion de faire une manifestation en levant les poings et refusant de saluer le drapeau américain. Ne pas oublier l’assassinat de Bob Kennedy, frère du président américain assassiné en 1963. A ces événements américains vinrent s’ajouter les «Mai 68» nés en France et firent tache en Occident.

William Lind étudia tous ces événements, une évidence éclaira son esprit. Il comprit alors la puissance du mouvement de la jeunesse du monde. Il intégra dans sa théorie la notion de société civile qu’il fallait travailler car les jeunesses de Mai 68 étaient ouvertes aux idées de gauche pour aller vite. Il découvrait un élément qui manquait à la stratégie de son pays, l’absence d’une solide idéologie cohérente qui structure un langage et des idées, bref la nécessité d’un corpus idéologique que l’Occident devait opposer au camp adverse. C’est la raison, sans doute, qui le poussa à écrire son essai sur le «marxisme culturel». Sans doute aussi, il a dû «rencontrer» la fameuse phrase de Marx pour qui «quand les masses s’emparent d’une idée, elle devient une force matérielle». Son essai eut un certain écho notamment dans les milieux des suprématistes blancs. Cette rencontre intellectuelle et idéologique est dans la logique d’une Amérique qui se sentait déjà menacée à l’époque du maccarthysme dont le bras droit policier fut le fameux directeur du FBI Edgar Hoover…

C’est quoi au juste la 4e génération ? A-t-elle bouleversé l’art de la guerre ? Pas le moins du monde. La guerre obéit plutôt aux écrits de Sun Tzu, Clausewitz et les leçons engrangées par l’étude des grands stratèges depuis Alexandre le Grand, les Jules César, Hannibal, Napoléon… La guerre de la 4e génération américaine est une simple adaptation aux réalités du monde. Et ces réalités sont multiples, décolonisation, émergence de grandes puissances qui grignotent l’espace de l’hégémonie de l’Occident, les Etats-Unis redécouvrent les vertus de l’isolationnisme d’un pays continent qui peut vivre en autarcie mais qui se cognent aux intérêts et aux gains acquis après la Seconde Guerre mondiale. Bref, la mondialisation avec ses effets économiques et politiques s’étendit à la stratégie militaire pour éviter les déboires du passé (Vietnam). Les atouts de l’Occident, les technologies nouvelles, Internet et numérique, armes «pacifiques» et séduisantes attirent son monde fait de financiers, industriels, militaires, jeunes et moins jeunes, artistes, ouvriers, paysans qui ne peuvent plus se passer de Google, Twitter, Meta (Facebook).

Le ciel n’est plus la demeure des seuls anges mais des satellites, véritables toiles d’araignées qui font la joie de tous ceux qui ont fantasmé d’être des Big Brothers. Trêve de plaisanterie, la guerre de la 4e génération est donc, sur le plan technologique et de stratégie militaire, un aubaine et un champ de bataille parfait pour une Amérique soucieuse de maintenir son statut de gendarme. Un stratégie militaire qui utilise la chair à canon des autres, c’est devenu une tradition inaugurée au Vietnam avec l’armée des fantoches du Vietnam du Sud. Bref, ce sont des guerres d’aujourd’hui dites «soft power» (3) dont l’objectif est de fomenter ici et là des «révolutions» dites Orange. La liste de ces «révolutions» est longue et ne semble pas pouvoir déboucher sur du concret dès qu’il y a en face des forces politiques organisées, ayant soit l’appui d’un appareil d’Etat solide comme en Birmanie avec l’armée ou bien l’appui de la majorité du peuple comme au Venezuela. Cependant, il y a eu une «révolution» Orange qui a réussi et qui est à l’origine de la guerre actuelle en Ukraine. Car cette guerre, en réalité, a commencé en 2014 quand un groupe de manifestants sur la place Maiden, à Kiev, prit d’assaut le palais du gouvernement et chassa le président qui venait d’être élu démocratiquement.

Je n’ai pas à revenir sur les données du problème connus de tout le monde. La 4e génération de Lind a été ensevelie dans les tranchées ressemblant à celles de la guerre mondiale de 1914-18 que l’artillerie et les chars russes sillonnent les steppes comme en 1942-45 et se dirigeant vers Berlin. La seule petite nouveauté, c’est cette guerre, grâce à l’Internet et les smartphones, de la désinformation heureusement tombée entre des mains incompétents et des esprits haineux qui incitent plutôt les gens à fermer les postes radios et télés. Ces petits soldats de la guerre de l’info pensaient emballer dans leur louche entreprise le reste du monde. Ils n’arrivent pas à comprendre que les mensonges sur l’Irak et la Libye leur collent à la peau. Et cerise sur le gâteau, ils hurlent sur le viol du droit international en Ukraine mais la Palestine, le Sahara Occidental, ça compte pour des prunes…

S’agissant de l’Ukraine, ces médias peuvent s’agiter, ils ont en face d’eux un Etat, quels que soient ses défauts, il a de quoi se défendre. D’abord, une grande histoire et ensuite une grande révolution qu’un grand Américain, John Reed, nomma dans un essai 10 jours qui ébranlèrent le monde. Et ce n’est donc pas la guerre de la 4e génération qui va faire trembler un peuple qui a brisé les reins de l’armée allemande. Les perroquets qui insultent ce pays et son peuple l’ont du reste compris. Ils sont à l’affut de la moindre information sur l’esprit des Russes ; bref, ils cherchent désespérément le moindre signe d’une éventuelle négociation et leur «icone» de sauveur est devenue un risque pour eux…

Un dernier mot, à travers l’histoire de la guerre de la 4e génération et ses déboires, il reste aux pays qui sont dans la ligne de mire de l’Oncle Sam de ne pas laisser les fissures s’élargir dans leur société. Et ces fissures sont le fruit de la misère, de l’ignorance, du manque d’oxygène pour mieux respirer et se réveiller le matin et dire, comme Kateb Yacine : «Bonjour à toi la Vie.»

A. A.

1- Sandales «Ho Chi Ming», le président vietnamien menait une vie simple et se chaussait vraiment avec des sandales. Les soldats vietnamiens fabriquaient leurs sandales avec du caoutchouc des pneus américains.

2- Camp de regroupement des populations pour couper le lien ombilical avec les combattants de l’ALN. Michel Rocard, secrétaire à l’époque du PSU, fit un rapport retentissant mettant en lumière l’effroyable conditions de vie des populations vivant dans des camps entourés de miradors.

3- Soft power, pouvoir doux, un oxymore pour faire oublier sans doute l’idéologie de l’Occident nourrie de la philosophie de Hobbes, un Anglais du XVIe siècle pour qui la société des hommes ressemble à la jungle où le fort dévore le faible.

Comment (11)

    THIDHETS
    6 décembre 2022 - 16 h 11 min

    Faux pas etre un genie en strategie militaire et de la geopolotic mondiale…
    Encore pire faut pas etre dupe … ni un beotien.
    L’occident sentant le danger qui guette l’echec de la mondialisation economic et militaro imperlialiste s’est lancé tout azimut ds ce conflit continenental contre la grande Russie… ds le but de declencher d’autres conflits en Afric où ils sont chassés par les peuples et les pouvoirs populaires…
    La preuve en est , les armes distribués en Ukraine par l’OTAN, se retouvent echoués en Afric occidentale et au Mali…. pour creer des conflits devastateurs à l’echelle de la Libye…
    Desormais nous plus que menacés par ces voyous de l’OTANE..
    SOYONS ALERTES ET vigilants..
    Les guerres sont à nos portes…

    Abdelkrim dz
    5 décembre 2022 - 13 h 41 min

    exelent articl la guerre de 4 generation que voulez les americain c’est heurter a une montagne qu’en appelle oa realité du terrain

      Akika
      5 décembre 2022 - 15 h 54 min

      Lecteurs d’AP, merci pour vos commentaires. Content de partager avec vous infos et points de vue sur des sujets masqués ou malmenés par la  »grande » presse. J’apprends beaucoup de vos remarques et apprécie votre intérêt pour la géopolitique qui comme on le sait joue un rôle dans le destin des pays. Bon courage à tous.

    Elephant Man
    4 décembre 2022 - 19 h 42 min

    Excellente contribution.

    Anonyme
    4 décembre 2022 - 14 h 39 min

    Excellente contribution comme à chacune de vos interventions !!
    Rien à ajouter..

    Kadour El Vingtquatre
    4 décembre 2022 - 13 h 19 min

    Merci Mr l’auteur. C’est tellement rafraîchissant de lire un essai d’une telle facture. J’ai quand même quelques petites remarques. Dans la plupart, si ce n’est la totalité, des analyses sur les guerres, la géostratégie et la géopolitique, on ignore ou on feint d’ignorer le rôle de la finance et des médias et qui sont tenus par qui vous savez. Ces deux secteurs ont évolué pour devenir à la fois le poste de garde et le poste d’attaque de toutes les guerres depuis un certaine bataille de Waterloo. Bref, le véritable pouvoir est celui qui arrive à s’auto-empêcher les gens sensés parler de pouvoir de ne pas discuter son pouvoir. Désolé pour ce style crypté car je suis moi-même un auto-empêché. Par contre je peux déclarer que tant qu’on aborde pas le rôle des tenants de la finance et des médias dans la dynamique des guerres, toute analyse reste incomplète quand bien même est brillante.

    Belveder
    4 décembre 2022 - 11 h 40 min

    CUBA s est ouverte a l exterieure recoit des Touristes et echange avec les Amériques
    L IRAN négocie et Commerce avec toute La planéte vis des sociétes ecrans c est connu depuis des Décennies
    Le VENEZUELA s est rapproché des USA
    Arrétons avec LES Dogmes..

      dz
      4 décembre 2022 - 16 h 15 min

      c est vrai faut etre realiste nous sommes plus dans les annees 60 c est la real politique

      Elephant Man
      4 décembre 2022 - 19 h 32 min

      @…Belveder…
      Ce sont les USA qui ont accouru au Venezuela cf. l’Ukraine sanctions Russes gaz pétrole et non l’inverse.
      Panama pandora et paradise papers c’est qui déjà Cuba l’Iran le Venezuela…ah ben non….

        Belveder
        4 décembre 2022 - 20 h 47 min

        Et Alors ?
        Il n y a pas d d’etat d Ames a avoir dans l interet d une Nation
        Tout le monde la compris sauf Nous
        Les Slogans ca paie pas les factures

    Abou Stroff
    4 décembre 2022 - 10 h 39 min

    « La guerre de quatrième génération est en mort cérébrale en Ukraine » titre A. A..

    je pense que cette guerre de quatrième génération est en train de subir le même sort que la « fin de l’histoire » d’un certain fukuyama.

    en effet, les yankees, ne connaissant ni l’histoire, ni la philosophie croient fermement que c’est la technologie dont ils ont un quasi monopole qui mènent le monde.

    or, il s’avère que, lorsqu’un peuple est en osmose avec ces dirigeants (les cas de Cuba, du Vietnam, etc.), aucune puissance, fut elle la première puissance mondiale, ne peut le vaincre.

    ceci étant dit, reconnaissant que nous vivons une crise qui peut être appréhrendée comme un lutte entre un monde ancien (dirigé par les impérialistes américains secondés par leurs vassaux européens et …………… l’entité sioniste) qui ne veut pas mourir et un monde nouveau (dirigé par la Chine et la Russie, entre autres qui ne parvient pas encore à naître.

    en termes crus, les algériens n’ont aucun intérêt à être du côté du futur perdant (i. e. les impérialistes yankees et leurs vassaux).

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