Le CREA participe à la Conférence internationale du Travail à Genève
Le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) a participé à la réflexion mondiale pour un nouveau contrat social lancée lors de la 112ème Conférence internationale du Travail, tenue mercredi à Genève, a-t-il indiqué dans un communiqué.
«Dans le cadre de la 112ème Conférence Internationale du Travail, le Directeur général de l’OIT, M. Gilbert F. Houngbo a lancé la réflexion autour de la refonte du contrat social. En sa qualité de syndicat patronal, le CREA s’engage pleinement dans cette réflexion», a-t-il précisé.
En effet, souligne le CREA, «il existe aujourd’hui un ensemble d’instruments internationaux et régionaux qui sont supposés permettre l’universalité des droits, à savoir droits de l’Homme, droit du travail, droit au développement, droit au minimum vital, droit à l’eau et droit à la vie».
Le syndicat patronal ajoute que «les bouleversements mondiaux et particulièrement le génocide actuellement en cours en terre de Palestine ont définitivement levé le voile sur une triste réalité. Cette triste et violente réalité nous dit que le seul droit qui prime est celui du plus fort».
A cet effet, le CREA soutient «ce contrat social tel qu’il a été pensé par les fondateurs de toutes les organisations internationales ainsi que de l’OIT mérite d’être repensé à la lumière de ce que les peuples dont les travailleurs et les employeurs vivent aujourd’hui en fonction du territoire où ils résident».
Il souligne à ce propos, que «les employeurs, travailleurs et gouvernement œuvrent ensemble à travailler pour plus de transparence, plus de justice sociale et surtout plus de développement économique créateur de richesses hors hydrocarbures».
Pour le CREA, «il n’est de progrès économique que par la bonne volonté et l’engagement de toutes les femmes et de tous les hommes. Dans notre pays, les employeurs apprennent avec les travailleurs à former un équipage pour renforcer la souveraineté économique du pays. Et nous sommes sur le bon chemin».
«Ceux qui regardent encore le monde à travers une opposition entre employeurs et salariés arbitrée par un Etat tutélaire sont enfermés dans le passé», selon le syndicat patronal.
Aussi, ajoute le communiqué le «contrat social que nous voulons doit répondre à la diversité des situations et des besoins des entreprises, répondre aussi à la variété des aspirations des salariés : pouvoir choisir, pouvoir changer, pouvoir progresser, avoir son mot à dire, être entendu, maîtriser les différents temps de la vie, en un mot obtenir de nouvelles libertés, de nouvelles responsabilités».
«Pour plus d’équité et plus de justice sociale, les normes ne doivent pas servir de bouclier à une fausse universalité, à une humanité imaginaire, derrière laquelle certains pourraient cacher leurs propres intérêts», conclut le communiqué.
R. E.