965 000 comprimés psychotropes, 3 milliards de centimes, de faux billets saisis : coup de filet à Ouled Fayet

965 000 comprimés Ouled Fayet
Les cinq mis en cause ont été placés en détention provisoire. D. R.

Cinq individus ont été placés en détention provisoire suite à la saisie de plus de 965 000 comprimés psychotropes à Ouled Fayet (Alger), a indiqué, jeudi, un communiqué du parquet de la République près le tribunal de Sidi M’hamed.

«En application de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet de la République près le tribunal de Sidi M’hamed à compétence territoriale étendue porte à la connaissance de l’opinion publique que dans le cadre de la lutte contre les crimes de drogues et de blanchiment de leurs revenus criminels et après sa notification par le parquet de la République près tribunal de Chéraga, le pôle pénal spécialisé a traité une affaire relative à la saisie au niveau de la ville d’Ouled Fayet d’une quantité de substances psychotropes, estimée à plus de 965 000 comprimés de type Prégabaline», selon la même source.

Il a été également procédé à la saisie de «5 véhicules, de plus de 3 milliards de centimes, de montants d’argent en devises, ainsi que de faux billets», précise le communiqué.

«L’enquête préliminaire a permis l’arrestation de 5 suspects qui ont été présentés devant le parquet de la République, le 28 novembre 2024», ajoute la même source.

Une enquête judiciaire a été ouverte à leur encontre pour les délits de détention et d’achat pour la vente, le stockage, la distribution et le transport de produits psychotropes dans le cadre d’un groupe criminel organisé, d’importation illicite de produits psychotropes, de falsification de monnaie ayant cours légal dans le territoire national, ainsi que pour délit de blanchiment d’argent dans le cadre d’un groupe criminel organisé».

«Après avoir été soumis à un interrogatoire par le juge d’instruction, les cinq mis en cause ont été placés en détention provisoire», a conclu le communiqué.

R. N.

 

Comment (8)

    Mohamed El Maadi
    29 novembre 2024 - 16 h 48 min

    Il est désolant de constater l’ampleur du phénomène lié à la consommation de drogues et aux réseaux criminels en Algérie. Les récentes saisies de psychotropes mettent en lumière un fléau qui touche nos jeunes et qui a des conséquences dévastatrices sur leur santé physique et mentale. L’accoutumance à ces substances peut vraiment détruire des vies, et il est essentiel de sensibiliser la population aux dangers qui en découlent.

    Je suis conscient que certains médicaments, bien qu’ils soient légaux, sont souvent obtenus sans ordonnance, ce qui alimente un marché noir dangereux. Cela pose la question de la responsabilité des autorités face à ces laboratoires clandestins qui, motivés par le profit, mettent en danger la vie de tant de jeunes. Il est impératif d’améliorer la réglementation et de renforcer la surveillance pour protéger notre jeunesse.

    En réfléchissant à pourquoi tant de jeunes se tournent vers la drogue, il est clair que le manque d’opportunités et l’isolement social jouent un rôle clé. Dans un environnement où il est difficile d’établir des relations saines, certains cherchent des échappatoires dans la consommation de substances. C’est pourquoi il est crucial de créer des lieux de rencontre et des activités qui permettent aux jeunes de s’épanouir et de tisser des liens.

    Je pense également que des relations stables et respectueuses peuvent offrir un soutien émotionnel précieux. Avoir une partenaire ou un ami qui pose des limites peut réellement aider à prévenir les comportements destructeurs. Il est important d’avoir un dialogue ouvert sur ces sujets pour mieux comprendre les défis auxquels nos jeunes font face et les accompagner vers des choix plus sains.

    En fin de compte, lutter contre la drogue et le crime ne doit pas se limiter à la répression ; cela nécessite une approche holistique qui aborde les causes profondes et un engagement collectif pour bâtir un avenir meilleur pour notre jeunesse.

      DZ
      29 novembre 2024 - 21 h 57 min

      cette une declaration de guerre aux algeriens non par des armes letales mais par la drogue pour zombifier la jeunesse c est un projet qui date depuis des annees c est une nouvelle forme de terrorisme planifie car ce nest pas du droit commun c est des terroristes l algerie doit appliquer la loi contre le terrorisme c est a dire prison a perpete la situation est tres grave

    Perfect ! Well Done !
    29 novembre 2024 - 15 h 31 min

    Où sont donc passés les féministes de zbl fourest franchouillards de pacotille delahousse zemmour polony lugan charlie hebdo de zbl MLP merdiapart MMLP zbl et cie …. aux abonnés absents « ÉTONNANT NON ? »…

    DZ
    29 novembre 2024 - 13 h 37 min

    le laxisme de la justice dans trois ans ils serons dehors et ils pourront recommencer leur mefait la justice algeriene n est pas crainte pour les voyoux sinon comment expliquer ces crimes il faut peut etre donner un exemple tres dur je pense a la peine capitale ou trente ans de prison minimum faut frapper durement

    percuteur
    29 novembre 2024 - 12 h 27 min

    A fusiller avec des balles rouillés pour qu’ils meurent du tétanos…!

    Nas'R
    29 novembre 2024 - 9 h 14 min

    La peine de mort.
    L’Algérie doit construire des prisons dans désert loin des villes pour des criminels comme ceux là. Les prisonniers doivent payer leur prise en charge dans les prisons en les obligeant à travailler (construction de routes , barrage vert, agriculture….)

      Anonyme
      29 novembre 2024 - 13 h 03 min

      En plus de la prison aux travaux forcés la confiscation de tous les biens détenus par leurs proches qui sont complices autant qu’eux puisqu’ils profitent de l’argent de la drogue en plus de l’empoisonnement de nos enfants .
      Les juges doivent protéger notre jeunesse là trop c’est trop .

    Bravo
    29 novembre 2024 - 5 h 07 min

    Ces dangereux voyou devront passer le reste de jours derrière les barreaux, bravo à aux forces de l’ordre et j’espère que ces assassins et leurs familles payeront une grosse amende à l’état.

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