Le «jornalest dou fistigaciou» Bourokhs et la France héroï-comique de Macron
Par Karim B. – Amir Bourokhs, alias Amir DZ, qui arrondissait ses fins de mois difficiles à Tiaret, tantôt en jouant à la diseuse de bonne aventure, tantôt en se faisant emmener dans un pick-up bâché de marque nippone au fond des buissons alentours pour vendre du plaisir à des clients pervers attirés par la hideur, a connu une ascension fulgurante, jusqu’à devenir le centre d’une crise diplomatique inédite. C’est une première dans les an(n)ales de la politique en France, où les décisions se prennent au gré des sensibilités de la portion terminale du gros intestin, au point de voir des lobbies puissants se former pour défendre la liberté de ressentir les «effets positifs» des conquêtes «côloniales».
La majorité silencieuse française se rend-elle compte que son freluquet de président sacrifie ses intérêts pour un guignol, «jornalest dou fistigaciou» [journaliste d’investigation], se vante-t-il dans un français acquis, comme on le voit, à la Sorbonne, que la seule galerie qu’il amuse est celle des sujets du roi du Maroc ? Un roi du Maroc qui inonde la France de drogue et qui forme désormais des cartels devenus si puissants qu’ils peuvent se permettre même d’organiser une série d’attaques chronométrées contre des centres pénitentiaires dans plusieurs villes françaises.
La majorité silencieuse française se rend-elle compte que les tire-au-cul qui la gouvernent, marmaille dissipée parvenue au pouvoir par on ne sait quelle mauvaise fortune, ont rabaissé la France au niveau d’un vulgaire amuseur de cirque ? A-t-elle conscience qu’ils en ont fait un héros dont le nom est additionné à ceux des deux scribouillards de pacotille franco-algériens à qui des prêtes-plume réécrivent les torchons caviardés pour éviter de choquer les acheteurs abusés de leur camelote littéraire transformée en œuvre accomplie ?
La majorité silencieuse française se rend-elle compte que son élite politique loge, nourrit et blanchit des terroristes islamistes imberbes, pour mener à son terme le projet inachevé de François Mitterrand qui voulait installer les Abou Mohamed Al-Joulani algériens de l’époque au pouvoir, mais qui s’est cassé les dents devant la résolution d’une armée algérienne foncièrement républicaine et d’un peuple algérien soudé autour de sa puissante institution militaire ? Sait-elle que ce projet n’a jamais été enterré et que les successeurs du ministre-tortionnaire durant la colonisation s’emploient à le réactiver, maintenant que le plan d’installation d’Al-Qaïda au pouvoir par le sang en Syrie a réussi ?
La majorité silencieuse française se rend-elle compte que ses journalistes ont été vaccinés contre la vérité et que ses médias expérimentent sur elle la fameuse théorie du consentement d’Edward Bernay, le neveu de Sigmund Freud, et lui appliquent l’expérience de Pavlov et ses réflexes conditionnés testés sur les chiens, et le libre arbitre de Spinoza, en lui faisant croire qu’elle a conscience de ses actions tout en la détournant des causes véritables qui la déterminent à agir inconsciemment ?
La majorité silencieuse française va-t-elle recouvrer sa conscience et sa sensibilité perdues, et se réveiller du long coma dans lequel ses suzerains l’ont plongée, ou va-t-elle continuer à laisser faire sans rien voir, rien entendre et rien dire, la tête plantée dans le sable ?
K. B.
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