Les ports de la mort
Par Mohamed El-Maadi – Les ports marocains sont devenus les artères d’un crime contre l’humanité. Chaque jour, dans l’ombre des nuits méditerranéennes, les quais de Tanger se transforment en scènes du crime où des navires, ventres gonflés d’armes de destruction massive, accostent dans un ballet macabre.
Le royaume, dans une danse mortelle avec l’entité sioniste, ouvre ses eaux territoriales aux vaisseaux de la mort. Ces géants d’acier, chargés jusqu’à la garde d’arsenal meurtrier, traversent impunément les eaux marocaines, laissant derrière eux un sillage de complicité qui pourrait bientôt se transformer en preuves accablantes devant les tribunaux internationaux.
Le complexe portuaire de Tanger-Med, devenu plaque tournante de l’extermination palestinienne, pourrait valoir au Maroc une place sur le banc des accusés. Les juristes internationaux rassemblent déjà les preuves de cette complicité maritime dans le génocide palestinien. Chaque autorisation d’accostage, chaque document portuaire, chaque manifeste de cargo devient une pièce à conviction potentielle.
La présidence marocaine du Comité Al-Qods prend désormais des allures de mascarade sanglante. Comment un pays peut-il prétendre défendre Jérusalem tout en facilitant l’acheminement des armes qui déciment ses défenseurs ? Cette duplicité pourrait bientôt être exposée devant la Cour internationale de justice.
Les conséquences juridiques s’annoncent dévastatrices. Le Maroc s’expose à des poursuites pour complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Les conventions internationales sur le transit d’armes et le droit humanitaire se dressent comme autant de chefs d’accusation potentiels contre le royaume.
Les organisations internationales de défense des droits humains constituent déjà leurs dossiers. Les preuves s’accumulent : dates d’accostage, manifestes de cargaison, témoignages portuaires. Chaque élément renforce le lien entre les facilités portuaires marocaines et les massacres perpétrés à Gaza.
Le compte à rebours judiciaire a commencé. Les instances internationales pourraient bientôt exiger des comptes sur cette complicité maritime dans l’extermination systématique du peuple palestinien. Le Maroc devra alors répondre de ce rôle d’arrière base logistique de la machine de guerre israélienne.
La mer ne pourra pas laver le sang qui souille désormais les quais marocains. L’histoire retiendra que ces ports sont devenus les complices silencieux d’un des crimes les plus odieux du XXIe siècle. Et la justice internationale pourrait bien se charger de transformer cette complicité en condamnation historique.
M. E.-M.
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