Mémorandums d’entente entre Sonelgaz et General Electric Vernova pour l’exportation vers de nouveaux marchés

turbine à gaz GEAT
Turbine fabriquée à l'usine de General Electric Algeria Turbines (GEAT), de Batna. D. R.

Le groupe Sonelgaz a signé, mardi à Londres (Royaume-Uni), plusieurs mémorandums d’entente avec la société General Electric Vernova visant à exporter des équipements électriques et gaziers de l’usine, General Electric Algeria Turbines (GEAT), de Batna vers de nouveaux marchés internationaux, indique un communiqué du groupe.

La signature de ces mémorandums d’entente s’est déroulée entre le groupe Sonelgaz représenté par son P-dg, Mourad Adjal et General Electric Vernova représentée par son vice-président chargé de l’énergie gazière, Joseph Anis, ainsi que le P-dg des systèmes électriques de l’entreprise, Philippe Piron, lit-on dans le communiqué.

Ces mémorandums d’entente prévoient l’exportation d’équipements électriques et gaziers, particulièrement les turbines à gaz et les équipements de réseau nécessaires au transfert d’énergie, a-t-on précisé de même source.

Le groupe Sonelgaz considère que ces mémorandums d’entente constituent «un nouveau pas franchi avec « General Electric Vernova» en matière d’exportation des turbines à gaz et d’équipements pour centrales électriques à haute et très haute tension, à travers leur projet commun, à savoir l’usine GEAT de Batna, soulignant que cette initiative «vise à conforter la présence de Sonelgaz sur les marchés internationaux des industries énergétiques».

Ces mémorandums d’ententes traduisent «la volonté des deux parties de développer leur partenariat et constituent un pas important vers la réalisation des objectifs nationaux de développement industriel, l’optimisation de la valeur ajoutée locale et le gain de parts sur les marchés internationaux», ajoute le communiqué.

Les mémorandums d’entente signés portent sur la fabrication locale des équipements au niveau de l’usine GEAT à Batna, la commercialisation de plusieurs types de turbines à gaz et des équipements de centrales électriques de haute et très haute tension, avec un taux d’intégration à hauteur de 35% de la capacité globale pour celles dépassant les 20 GW, selon les précisions de Sonelgaz, qui souligne que la destination d’exportation sera un pays du Moyen-Orient.

Les mémorandums d’entente prévoient également l’exportation de deux turbines à gaz vers un autre pays du Moyen-Orient, au cours du 4e trimestre de l’année en cours, lesquelles seront accompagnées d’équipements nécessaires au transport d’énergie. Il s’agit également de planifier des formations sur site, en vue de bénéficier des expertises en matière de supervision et de maitrise.

Cette collaboration permettra à Sonelgaz de conforter sa position et son rôle en tant qu’acteur clé dans le renforcement des capacités industrielles nationales en matière d’énergie, ainsi que de consolider sa présence aux niveaux régional et mondiale, selon le texte.

Ce partenariat fait suite aux initiatives récemment lancées par le groupe, en phase avec la vision des hautes autorités du pays, visant à promouvoir une industrie nationale compétitive, à soutenir la diversification économique, et à contribuer activement à l’exportation des produits hors hydrocarbures, rappelle le communiqué.

Ce partenariat reflète également «l’engagement de Sonelgaz à créer de l’emploi, à renforcer les compétences des ressources humaines et à encourager une économie plus diversifiée et ouverte sur les marchés extérieurs», conclut le communiqué.

R. E.

Comment (3)

    Sprinkler
    30 avril 2025 - 20 h 19 min

    Bonne nouvelle pour notre économie, amère pour nos ennemis ! Qui eût dit qu’un jour l’Algérie, même à un taux d’intégration de 35 %, construirait des turbines à gaz ! Cap sur le nucléaire, civil et…militaire !

    ce projet algéro américain des turbines à gaz a rendu la france furax
    30 avril 2025 - 16 h 17 min

    ce projet des turbines à gaz a tellement dérangé la france au plus haut point que macron veut en faire pareil. la france qui n’a jamais apporté la moindre technologie à l’algérie, contrairement au maroc. la france, qui nous déteste profondément, ne veut que notre argent et un marché des produits qu’elle fabrique en france et au maroc. quand des ministres algériens (comme bouchouareb voleur pourri qui est protégé en france) corrompus par la france, et qui ont saigné les finances de l’algérie au bénéfice de la france, la france parlait de l’algérie comme une démocratie modèle. le hirak populaire algérien avait dénoncé le hizb frennssa en algérie que la france protégeait. l’algérie nouvelle, avec un président qui obéit aux revendications du peuple, la france parle d’une dictature, d’un régime, d’un État voyou!!!
    oui, on doit remercier les américains qui ont toujours été présents quand on avait besoin de l’aide. cette technologie des turbines est l’avenir, et l’algérie est déjà leader africain. tout comme ils étaient derrière le rachat d’augusta en italie, dans l’espace schengen, convoitée par beaucoup de pays dont l’arabe saoudite prete à payer 5 fois plus pour l’acheter et la russie. tout le monde en algérie critiquait cet achat, car, immatures et non formés en manipulations, en communication, aveuglés par chakib khelil pourtant l’instigateur de cetet affaire, ils lisent la presse française jalouse de cette acquisition. aujourd’hui augusta est la plus rentable. et j’étais le seul à être content de cette acquisition ultra stratégique, ici même dans AP.
    macron est anti algérien à 1000%, cnews, arcom qui laisse les mensonges et la haine anti algérienne s’installer en france par la désinformation (affaire sarah knafo), retailleau, etc TOUS SUIVENT LES DIRECTIVES DE MACRON.
    quand macron autorise la marche (fantoche de 300 personnes tous des agents et espions) du MAK (création française et inexistant en algérie) à Paris dans des quartiers fortement touristiques pour une sensibilisation internationale, reconnait la marocanité illégale du sahara et qui touche la sécurité nationale immédiate de l’algérie, quand il dit que l’algérie n’a pas d’histoire, ni civilisation avant la colonisation française (des mùensonges historiques honteux pour une chef d’Etat), quand il dit que toutes les dynasties algériennes et tous les guerriers algériens sont marocains et l’andalousie qui a toujours été sous domination algérienne des zirdes entre autres, quand il donne constamment des coups bas à l’algérie, trahit sa parole et ses engagements, ce président est un ennemi profond de l’algérie. l’algérie doit couper tout lien et ecomemncer à porter plainte contre cetet france pour les crimes contre l’humanité qu’elle a commis depuis1830 à 19621 et surtout pour la restitution de nos archives et livres qui étaient dans nos bibliothèques et sciemment pillés, et objets et oeuvres d’art d’avant 1830/. il faut que nos autorités comprennent que la france veut effacer notre memoire et notre histoire, ce qui est un crime contre l’humanité, et comme l’a si bien dit l’ancien ministre algérien benabi, un pays sans l’histoire et sans culture c’est sa viabilité qui est menacée.

      Chelieth
      1 mai 2025 - 1 h 28 min

      Sans vouloir vous contredire, voilà les zones d’ombre qui ont poussé certains d’entre nous à avoir une opinion bien contraire à la vôtre.

      La raffinerie d’Augusta, acquise par Sonatrach est une infrastructure ancienne, datant des années 1950. Sa vétusté implique des coûts constants de remise à niveau pour satisfaire les normes européennes, toujours plus strictes, notamment en matière environnementale et de sécurité. Située dans l’une des zones les plus polluées d’Europe, elle présente aussi un risque écologique majeur, en plus d’un passif juridique que l’Algérie pourrait avoir hérité en l’achetant. Toute défaillance technique pourrait entraîner des coûts financiers et environnementaux considérables pour le pays. Enfin, au-delà de ces contraintes, se pose une question de pertinence stratégique : l’Europe bascule rapidement vers la voiture électrique et des technologies propres. Le raffinage risque ainsi de devenir une activité obsolète à moyen terme, mettant en doute la rentabilité et même l’utilité future de cette raffinerie.

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