Université de Sidi Bel Abbes : vers la création d’un centre algéro-italien dans la formation agricole

terres décollage agricole
Le développement de l'agriculture en Algérie est possible. D. R.

L’université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbes a accueilli, récemment, une délégation italienne avec laquelle un accord de principe a été conclu en vue de la création d’un centre algéro-italien de formation dans le domaine de l’agriculture, a -t- on appris, mercredi, auprès de la cellule de communication de cet établissement.

Selon la même source, la délégation italienne était composée du directeur de l’Agence italienne pour la coopération et le développement, Marco Riccardo Rusconi, de l’envoyé spécial du ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Massimo Riccardo, ainsi que de responsables des ministères italiens de l’Agriculture et de l’Environnement. La délégation italienne était accompagnée de Hamid Ould Youssef, sous-directeur au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, ainsi que de Fatima Helouane, représentante du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérale entre l’Algérie et l’Italie, notamment dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a été consacrée à l’Institut des sciences agronomes de l’université de Sidi Bel Abbes.

Elle a donné lieu à une série de rencontres entre la directrice de l’institut, Dr Amina Khaldi, des responsables universitaires, des enseignants et les membres de la délégation italienne.

Ces échanges ont porté sur les moyens d’élargir la coopération scientifique et pédagogique, et ont abouti à un accord de principe pour la création d’un centre de formation et de recherche algéro -italien dans le domaine agricole, qui sera implanté au sein de l’Institut des sciences agronomes de Sidi Bel Abbès.

R. E.

Comment (3)

    Erayeh
    1 mai 2025 - 16 h 25 min

    je ne connais pas les détails de cet accord, cependant, je peux dire que nos fruits et légumes non seulement, peuvent rivaliser et même dépasser ce qu’on produit en Italie et ailleurs aussi bien pour le goût que pour la qualité.
    Cet échange ne peut être que bénéfique, dans la mesure ou l’agriculture algérienne peut profiter d’expérience différentes et peut être utiles.
    ceci dit, j’invite les intéressés avant de prendre des décisions qui pourraient être désastreuses et irréversibles, de goûter nos produits et ceux cultivés ailleurs puis de comparer. Ce qui se cultive en Europe est presque totalement hybride. Fruit et légumes de laboratoire, sans goût ni saveur. Je vis à l’étranger et je suis souvent en Algérie; Ce qui me manque le plus, entre autres, ce sont les parfums qui se dégagent de tous les fruit et légumes de chez nous. Quoi qu’ on trouve dans nos marchés depuis quelques années des fraises à titre d’exemple, qui de la vraie fraise n’ont que le nom et la couleur, qu’on peut exposer au soleil plusieurs jours et qui ne sont pas meilleures que les navets.
    il est vrai que nous avons beaucoup à apprendre de ce qui se fait ailleurs, aussi faut-il savoir distinguer et ne prendre que ce qui est vraiment utile.

    Z
    30 avril 2025 - 20 h 39 min

    meme pour l agriculture nous avons besoin de formation la ca craint quand meme pour des formations de formation de pointe c est comprehensible mais l agriculture c est la base

    Lahouaria
    30 avril 2025 - 20 h 19 min

    Papa avait étudié à l’ITMA de Sidi Bel Abbès et il est sorti ingénieur agronome et expert financier, par la suite
    il a travaillé à l’ONRA de la révolution agraire de Terga wilaya Ain Témouchent, et à la banque agricole la CACG de Rio-Salado des AUDITs des fermes agricoles de wilaya de Ain Témouchent
    Il a participé au Congrès alimentaire de Ernesto Che Guevara à Alger en 1965
    Papa était Directeur de fermes autogérées de la Révolution Agraire. Puis, il a émigré en France en Janvier 1970

    L’école de l’agriculture ITMA est devenue un Musée Agricole Sidi Bel Abbes ex ITMA
    S’il pouvait me parler de papa?

    Rabi Yarhmek papa, tu étais très intelligent et intellectuel à ton époque entre 1962 et 1970 quand tu avais étudié et bossé comme les bosseurs.

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