Africa Inside révèle pourquoi la France fait autant de bruit sur l’affaire Sansal

Boualem Sansal
L'objet Boualem Sansal sert à cacher l'affaire Maâti Monjib au Maroc. D. R.

Nous reproduisons l’excellent article de nos confrères d’Africa Inside, qui révèlent pourquoi les médias et les responsables politiques français font du boucan autour du procès de Boualem Sansal en Algérie. Le but : détourner l’attention de l’opinion internationale du silence complice imposé par la France sur le traitement inhumain subi par le journaliste et historien franco-marocain Maâti Monjib, en danger de mort au Maroc, où il a entamé une grève de la faim pour protester contre le harcèlement dont il est victime de la part du régime despotique de Mohammed VI, allié du pouvoir français.

Maâti Monjib, historien franco-marocain de 63 ans, a entamé une grève de la faim le 3 avril 2025 pour briser le mur d’une interdiction de quitter le Maroc. Un acte désespéré, passé sous silence par une France hypnotisée par un autre écrivain : Boualem Sansal, star incontestée des cercles médiatiques de l’extrême droite. Pendant que l’un savoure les honneurs et les manchettes, l’autre joue sa vie dans l’indifférence parisienne, victime d’un oubli qui en dit long sur les priorités hexagonales.

Maâti Monjib n’est pourtant pas un inconnu pour qui s’intéresse aux combats pour la liberté d’expression dans le monde arabe. Né en 1962, cet historien et militant s’est imposé par ses analyses incisives de l’histoire politique marocaine. Son ouvrage La Monarchie marocaine et la lutte pour le pouvoir (1992), issu de sa thèse soutenue à Paris, décortique les rouages autoritaires du régime. Un thème qu’il n’a cessé d’explorer dans ses chroniques et articles, en français comme en arabe, dénonçant sans relâche le «Makhzen», ce pouvoir opaque qui verrouille le pays, et plaidant pour une démocratisation authentique.

Fondateur du Centre Ibn-Rochd pour promouvoir le journalisme d’investigation, Monjib s’est attiré les foudres des autorités marocaines. Ce combat pour une presse libre a un coût : interdit de quitter le Maroc depuis 2020 sous le prétexte d’une enquête pour «blanchiment de capitaux», il a vu ses biens confisqués, son poste universitaire suspendu et sa vie quotidienne entravée. Usé par des années de répression, il joue aujourd’hui sa santé déjà fragile, marquée par le diabète et des troubles cardiaques dans une nouvelle grève de la faim. Objectif : protester contre l’impossibilité de se rendre à une conférence à la Sorbonne. Ce n’est pas la première fois : en 2021 et 2022, il avait déjà mis son corps en péril pour les mêmes raisons. A 63 ans, chaque jour de jeûne est un défi à la mort, un acte de résistance face à un régime qui préférerait le voir s’éteindre plutôt que s’exprimer.

Un entrefilet dans Le Figaro le 3 avril 2025, vite noyé dans l’indifférence générale. Comparez cela au vacarme autour de Boualem Sansal, cet écrivain franco-algérien de 75 ans porté aux nues. Manifestations à Paris, déclarations d’Emmanuel Macron, éditoriaux enflammés, comités de soutien : tout un cirque pour un auteur dont les romans dystopiques caressent un public occidental avide de critiques de l’islam. Fraîchement naturalisé français en 2024, Sansal est devenu une cause célèbre, tandis que Monjib, franco-marocain de longue date, croupit dans l’oubli.

Le contraste est saisissant. D’un côté, un Sansal sanctifié, dont la rébellion littéraire sert les récits médiatiques français ; de l’autre, un Monjib discret, trop érudit, peut-être trop gênant pour les intérêts économiques et diplomatiques entre Paris et Rabat. Pas de cortèges devant l’ambassade marocaine, pas de pétitions en son nom. Les priorités françaises sont limpides : on célèbre un héros surmédiatisé à 75 ans, on ignore un martyr qui risque sa vie à 63 ans. Triste miroir d’une France qui sait fermer les yeux quand ses alliances l’exigent.

In Africa Inside

Titre originel : «Maâti Monjib : le Franco-Marocain sacrifié sur l’autel du silence français»

Comment (20)

    Ou est l’Avocat François Zimmeray ?
    11 juin 2025 - 11 h 10 min

    Que fait “l’Avocat des Droits de l’Homme” Anti-Algérien (Sansal , Bouraoui ,…) et ami de Netanyahu pour la libération des Français arrêtés Illégalement par les soldats de l’Occupation lors De l’opération de Piraterie sur la Flottille de la liberté dans les Eaux Territoriales de la Palestine 🇵🇸 Occupée au large de Gaza ?
    .
    Que fait François Zimmeray ?

    Brahms
    11 juin 2025 - 7 h 02 min

    Boualem Sansal était un petit espion, il aurait dû être arrêté depuis très longtemps.

    En effet, il s’est servi de l’Algérie, de ses institutions pour rendre service aux étrangers avec son complice (Abdeslam Bouchouareb) qui a enrichi l’entreprise Renault à coup de milliards d’euros de 2005 à 2019 en prenant 15 % de commissions occultes sur chaque contrat commercial donnant ensuite, la fameuse commission à 900 000 € pour Rachida Dati et la fuite de Carlos Ghosn.

    En clair, tout ce beau monde se connaissait parfaitement et forcément, Boualem Sansal était de mèche avec cette bande organisée d’aigrefins en cols blancs.

    Voilà, la réalité.

    issam
    9 juin 2025 - 19 h 34 min

    la france détient en prison depuis 45 jours une étudiante iranienne Mahdieh Esfandiari pour avoir dénoncer le génocide à Gaza sur les réseaux sociale personne n’en parle !Même pas la ligue des droits de l’homme ou l’ONU

    ONU : cessez-le-feu-entre-le-maroc-et-le-front-polisario
    9 juin 2025 - 13 h 36 min
    Chark
    7 juin 2025 - 19 h 09 min

    Ce triste personnage me rappelle la triste affaire Le 24 décembre 1994, quatre islamistes issus du GIA prennent le contrôle de l’avion d’Air France stationné à l’aéroport d’Alger. Un Airbus A300 composé de 220 passagers (dont 100 Algériens et 72 Français) et 12 membres d’équipage est immobilisé par les islamistes ,

    Cet avion n’aurait jamais du quitter l’aéroport d’Alger avec ferhat mehenni à bord , l’ancien président Algerien en exercice avait cédé face aux injonctions française cela fut pour moi à cette époque une véritable humiliation , aujourd’hui l’affaire sansal doit être traité en Algerie et ne plus jamais permettre à ce triste personnage de quitter le territoire national , et ce à n’importe quel prix !

    Brahms
    7 juin 2025 - 5 h 20 min

    Le Makhzen du Maroc c’est une vassalité (harki marocain) qui roule pour la France et les israéliens au détriment de la population qui vit dans une misère noire.

    Khaled
    6 juin 2025 - 20 h 49 min

    Totalement faux!! La France n’a rien a foutre avec ce journaliste marocain! je pense plutot que Sansal doit connaitre beaucoup de choses que la France ne veut pas que l’Algerie sache! et il n’y a pas que la France, il doit y avoir d’autres gens ou pays tel que l’entite sionistes et ses relais francais!!!!! cet article ci-dessus est tout simplement une diversion et un pare feu!!!! mais cela ne peut marcher avec les services algeriens qui sont aguerris et ne sont pas nes de la derniere pluie!!!!

      Anonyme
      7 juin 2025 - 12 h 10 min

      À la place de Tebboune, je regretterais l audience accordée à Y. Khadra.
      Sitôt l audience finie, il en profite pour se mettre en relief en appelant à libérer SanSal.
      Il doit avoir une mauvaise opinion de la justice de son pays, qu il appelle à court-circuiter, ainsi que de son peuple (le vrai plaignant) qu il ignore superbement et alimente en même temps les préjugés de nos ennemis qui parlent toujours de régime, justice aux ordres etc…

    Achour Bachir
    6 juin 2025 - 15 h 34 min

    A l’Intention de M. Moulessehoul,
    Permettez que l’on vous interpelle directement, non plus en tant que romancier respecté, mais en tant que citoyen algérien, détenteur d’une voix écoutée. Vous qui plaidez, avec émotion et empressement, pour la libération de Boualem Sansal, où étiez-vous lorsqu’il s’est agi de Georges Ibrahim Abdallah ? Ce militant libanais, le plus ancien prisonnier politique d’Europe, croupit dans les geôles du régime français depuis 1984. Libérable depuis 1999 selon les lois du régime français elles-mêmes, il demeure incarcéré à la seule exigence de puissances étrangères – Washington et Tel-Aviv.
    Vous, dont la plume sait se muer en cri d’indignation lorsque la cause vous paraît noble, avez-vous seulement envisagé de solliciter une audience avec les autorités du régime français pour évoquer ce détenu politique ? Avez-vous adressé la moindre lettre, le moindre article, la moindre phrase à ce sujet ? Il semble que non. Peut-être parce que Georges Ibrahim Abdallah n’est pas un écrivain, qu’il ne fréquente pas les salons parisiens, et qu’il n’offre donc pas cette proximité confortable avec le monde intellectuel occidental. Ainsi, à vos yeux, il ne mériterait ni votre engagement, ni votre compassion, ni votre intérêt.
    Quand l’éloge sert le mépris : l’affaire Sansal face au peuple algérien

    Votre empressement à défendre Boualem Sansal, condamné par la justice algérienne, soulève des questions. Non parce qu’un écrivain ne doit pas être défendu, mais parce que celui-ci a méthodiquement insulté, dégradé et trahi son propre peuple. Avant d’en appeler aux plus hautes autorités du pays pour demander sa libération, il vous aurait été plus digne, plus respectueux, de solliciter d’abord et avant tout, au travers de votre plume, la clémence du peuple algérien – ce vaillant peuple que Sansal a piétiné verbalement, non pas par la finesse de l’écriture, mais par l’indignité de propos délibérément offensants. Vous auriez dû, avant toute autre initiative, faire le choix de cette démarche dont la noblesse aurait honoré votre position.
    Quand bien même le terme de “facilités” pourrait, à tort ou à raison, être accolé à votre nom, ni vous, ni l’infernal triumvirat politico-diplomatico-médiatique du régime parisien ne sauriez prétendre “liquider” l’affaire Sansal avec la désinvolture d’un nœud de chaise que l’on défait d’un simple geste. Une telle légèreté est inenvisageable.
    Non, l’affaire Sansal ne se résoudra ni par la pression médiatique, ni par les manœuvres d’influence, encore moins par la rhétorique compassionnelle distillée à des fins diplomatiques. Elle ne connaîtra d’issue que lorsque justice, pleine, sincère et souveraine, aura été rendue au peuple algérien, dont la mémoire, la dignité et l’histoire ont été bafouées. Et soyez-en assuré : les plus hautes autorités de l’État veilleront à ce que ce dossier soit traité avec la rigueur qu’exige la conscience nationale et la justice, quelles que soient vos agitations médiatiques ou les pressions extérieures. Le destin de l’Algérie ne se décide ni à Paris, ni dans les colonnes d’un journal complaisant, mais au sein de ses institutions légitimes, devant son peuple éveillé.
    Sansal n’est pas seulement un prisonnier. Il est devenu, par sa propre volonté, le vecteur d’un discours de mépris postcolonial, l’auxiliaire intellectuel des puissances dominantes, un relais servile d’une pensée qui nie la souveraineté, la mémoire et la dignité de son peuple d’abord et des peuples du Sud ensuite. Il ne critique pas, il désacralise. Il n’interroge pas, il accuse. Il n’éclaire pas, il insulte. C’est moins sa plume que sa posture qui est en procès.
    Le vaillant peuple algérien ne saurait ni oublier, ni absoudre, quelle que soit l’issue de l’affaire Sansal, y compris celle que vous appelez de vos vœux, tout comme le fait le régime français dans ses vaines tentatives d’ingérence.
    Une indignation calibrée selon les centres d’intérêt du régime français
    Vous reprenez, sans filtre, les doléances officielles du régime français dans toutes ses composantes – de l’Élysée au Quai d’Orsay, des ONG aux rédactions, des tribunes aux salons littéraires. Vous devenez ainsi l’écho docile d’une diplomatie sélective, qui pleure un intellectuel conforme à ses attentes, tout en laissant mourir à petit feu un militant arabe anticolonial dont la cause dérange l’ordre établi. Ce deux poids, deux mesures devient insupportable. Le régime français officiel défend ceux qui flattent ses récits et néglige ceux qui les défient. Et vous, dans votre démarche, semblez prolonger cette logique de hiérarchisation morale. Dans votre rôle d’écrivain, ce que vous défendez n’est pas la littérature ; c’est un symbole que le régime de Paris a choisi de célébrer.
    L’humanisme véritable ne choisit pas ses causes selon les projecteurs. Il ne peut être authentique s’il s’indigne pour un écrivain médiatisé tout en détournant le regard de détenus oubliés, moins prestigieux mais victimes.
    Défendre la liberté d’un penseur ne devrait pas se transformer en cautionnement de ses dérives idéologiques, surtout lorsqu’elles nourrissent le mépris de son propre peuple. L’intellectuel libre n’est pas celui qui plaît au régime de Paris, mais celui qui reste juste, même dans l’isolement.
    Il y a plus de grandeur à risquer la désapprobation des puissants pour défendre un opprimé oublié, qu’à embrasser les causes commodes qui confèrent des médailles et des tribunes. En vous engageant ainsi, vous ne vous alignez pas sur la conscience, mais sur la convenance. Cette posture, derrière le masque de l’humanisme, reproduit les mécanismes d’une servitude volontaire – celle d’un intellectuel qui ne remet jamais en cause les cadres d’appréciation définis par les puissances dominantes.
    Le devoir de mémoire, pas le devoir d’amnésie
    Il n’est pas question ici de souhaiter l’enfermement de quiconque. Mais il est nécessaire de rappeler que la liberté d’expression n’absout ni l’insulte, ni la trahison même symbolique. Boualem Sansal a tourné le dos à la nation algérienne avec un empressement cynique. Il a craché sur ses racines pour mieux récolter les éloges d’un public occidental ravi de voir un indigène vilipender les siens. Vous auriez pu, au nom de la dignité humaine, défendre aussi Georges Ibrahim Abdallah. Vous auriez pu dénoncer l’injustice des geôles du régime français. Vous auriez pu appeler à une justice universelle. Vous avez choisi l’oubli sélectif. Et c’est cela, M. Moulessehoul, que nous ne pouvons ni ignorer, ni accepter.
    Soyez pleinement rassuré : Boualem Sansal bénéficie de soins appropriés et d’une prise en charge optimale. Son état de santé ne suscite à ce jour aucune inquiétude particulière. Il est essentiel de ne pas confondre attention humanitaire et effacement des responsabilités. Être bien soigné ne dispense pas d’être jugé selon ses actes et ses prises de position publiques. Agiter l’état de santé d’un prisonnier médiatisé, déjà soutenu à l’international, ne doit pas occulter la violence symbolique qu’il a lui-même exercée sur son peuple par ses propos dénigrants. La liberté d’un écrivain n’est pas une immunité contre l’indignité. Si l’art doit être libre, il ne peut être dissocié d’un minimum de loyauté envers l’histoire et la mémoire des siens.
    La vraie grandeur d’un intellectuel ne réside pas dans sa protection par les puissants, mais dans sa capacité à rester digne aux yeux de ceux qu’il prétend représenter.
    Une posture publique en question
    Pour ce qui vous concerne, et contrairement a ce que vous avez publiquement déclaré, il semble que vous endossiez un rôle qui n’est pas le vôtre. Demeurez fidèle à ce que vous êtes au plus profond, au rôle qui vous sied le mieux : cet acteur culturel engagé, dont les compatriotes saluent non seulement le talent, mais aussi la voix singulière quand elle défend les valeurs collectives, la mémoire nationale et les causes justes. Seulement les causes justes.
    Enfin, une question s’impose avec une légitimité incontestable : quelle visée réelle poursuivait la divulgation des propos que vous avez tenus lors de votre entretien avec les plus hautes autorités de l’État au sujet de l’affaire Sansal ? N’eût-il pas été plus judicieux, plus digne même, d’observer le silence et de se conformer au devoir de réserve qu’impose une situation aussi délicate ? Dans toute interaction avec les plus hautes autorités d’un État, le devoir de réserve n’est pas un simple protocole : il est le garant de la crédibilité et de la loyauté dans l’échange. Le rompre sans nécessité, c’est exposer autrui et trahir la confiance implicite. Le silence, dans certains cas, est une forme de responsabilité : il protège les institutions, évite les malentendus, et laisse à la justice son autonomie sans pression médiatique ni récupération politique. Lorsqu’il s’agit de questions sensibles touchant à la souveraineté ou à la justice nationale, la discrétion n’est pas un effacement : elle est une élégance morale et une preuve de maturité intellectuelle. En rendant publics certains propos ou démarches, on alimente la surinterprétation, les instrumentalisations étrangères et les polémiques inutiles, au détriment de la sérénité requise dans les affaires de haute portée nationale.
    M. Moulessehoul, divulguer publiquement vos propos et intentions, était-ce là un souci sincère d’informer vos concitoyens, ou s’agissait-il, plus subtilement, de flatter qui de droit ?

    L'Inconnu
    5 juin 2025 - 17 h 46 min

    C’est vrai que l’on est en droit de se poser la question essentielle sur le pourquoi que la presse française et autre ont pratiquement concentré toutes leurs forces pour soutenir le vendu et traitre Sang…. Sale qui ne mérite, du reste, aucun respect et encore moins toute considération après ses sorties inimaginables et incroyables contre son propre pays, son peuple et tous nos martyres : c’est totalement IRRESPECTUEUX !

      Anonyme
      7 juin 2025 - 3 h 10 min

      Du con non connu, il me semble que vous êtes bien sectaire.

    Coq en foire
    5 juin 2025 - 16 h 38 min

    L’occident pense touriste ou les petits blancs exigent de l’option rêves des milles et une nuit qui reste bien entendu qu’une simple option. Le hmarrok des esclaves reste dans sa position de disposer quand l’autre impose.

    Anonyme
    5 juin 2025 - 16 h 17 min

    Yasmina khadra: je ne l’ai jamais lu, mystérieux personnage, ses déclarations sur son role durant a 10 noire m’ont tjrs intrigué . bref dieu reconnaitra les siens

    Achour Bachir
    5 juin 2025 - 11 h 14 min

    La « République » et ses préférés. Deux citoyens, deux justices : Quand le régime français sacrifie ses principes au royaume juif.

    Maâti Monjib, historien, journaliste et militant des droits humains franco-marocain, a été confronté à une série de mesures répressives de la part des autorités marocaines, notamment une détention arbitraire et un harcèlement judiciaire prolongé. Bien que les rapports disponibles ne mentionnent pas explicitement des sévices physiques tels que la torture, les conditions de sa détention et les violations de ses droits fondamentaux soulèvent de graves préoccupations.

    Arrestation arbitraire et détention sans garanties légales

    Le 29 décembre 2020, Maâti Monjib a été arrêté sans mandat par des agents en civil alors qu’il déjeunait dans un restaurant à Rabat, la capitale du royaume juif pour ceux qui ne le savent pas encore. Il a ensuite été transféré à la prison d’El Arjat, près de la capitale du royaume juif, dans le cadre d’une enquête pour blanchiment de capitaux. Les accusations portaient sur des transferts de fonds et des biens immobiliers prétendument disproportionnés par rapport à ses revenus déclarés, bien que ces allégations aient été qualifiées de montées de toutes pièces par ses soutiens.
    Procès entaché d’irrégularités et condamnation in absentia :
    Le 27 janvier 2021, Maâti Monjib a été condamné à un an de prison ferme et à une amende de 15 000 dirhams pour « atteinte à la sécurité de l’État » et « fraude ». Cette condamnation est intervenue sans que lui ou ses avocats n’aient été informés de la tenue de l’audience, violant ainsi son droit à un procès équitable. Le procès, initialement ouvert en 2015, avait été reporté à plusieurs reprises, et la décision finale a été rendue en son absence, ce qui a été largement critiqué par des organisations de défense des droits humains.

    1. Conditions de détention préoccupantes et grève de la faim

    Durant sa détention, Maâti Monjib a entamé une grève de la faim de 20 jours pour protester contre son incarcération arbitraire. À sa libération provisoire le 23 mars 2021, il était visiblement affaibli et amaigri. Bien que les rapports ne détaillent pas de sévices physiques spécifiques, les conditions de détention, combinées à l’absence de soins médicaux adéquats et à l’isolement, ont été dénoncées par plusieurs organisations internationales.

    2. Harcèlement médiatique et restrictions post-libération

    Après sa libération provisoire, Maâti Monjib a continué de faire l’objet de harcèlement, notamment par le biais de campagnes de diffamation dans les médias proches du pouvoir. De plus, son passeport a été confisqué, et il est soumis à une interdiction de quitter le territoire du royaume juif, limitant ainsi sa liberté de mouvement et sa capacité à poursuivre ses activités professionnelles et militantes.
    Le cas de Maâti Monjib illustre les défis auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains au royaume juif, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression et le droit à un procès équitable. Bien que les rapports disponibles ne mentionnent pas explicitement des actes de torture physique, les conditions de sa détention, les violations procédurales et le harcèlement continu constituent des formes de répression graves. Les organisations internationales continuent de plaider pour l’abandon des charges retenues contre lui et pour la cessation de toute forme de harcèlement à son encontre.

    3. Un honteux deux poids, deux mesures : Le régime français face aux cas de Maâti Monjib et Boualem Sansal

    3.1. Maâti Monjib : Un silence assourdissant qui trahit les principes :

    Malgré sa nationalité française, les autorités du régime français sont restées silencieuses sur son cas, sans réaction officielle ni soutien public notable. Malgré sa double nationalité, Maâti Monjib n’a bénéficié d’aucun soutien explicite ou concret de la part du régime français. Depuis son arrestation arbitraire, sa détention injustifiée, sa condamnation prononcée en son absence, jusqu’à son harcèlement judiciaire et médiatique continu, aucune voix officielle de l’Élysée, du Quai d’Orsay, de l’Assemblée nationale ou du Sénat n’a été entendue pour dénoncer ces violations flagrantes de ses droits fondamentaux. Ce mutisme est d’autant plus choquant que Monjib est non seulement un intellectuel reconnu, mais aussi un défenseur des droits humains dont l’engagement pacifique est salué à l’international.
    Le régime français, qui se targue d’être « la patrie des droits de l’homme », se montre ici spectaculairement incohérent, voire coupablement complice. Comment justifier que l’un de ses citoyens, emprisonné pour ses opinions, soit ignoré par les institutions qui prétendent défendre la liberté d’expression à travers le monde ? Ce silence sélectif révèle une diplomatie à géométrie morale variable, où les principes ne s’appliquent que lorsque cela n’incommode pas les alliances stratégiques ou les intérêts économiques. N’avons-nous pas entendu les officiels du régime français clamer haut et fort « un journaliste ou un écrivain ne doit jamais être emprisonné » ? allusion faite à Boualem Sansal.
    Il est essentiel de rappeler que Maâti Monjib a été poursuivi non pour des délits de droit commun avérés, mais pour avoir critiqué ouvertement le Makhzen judaïque, dénoncé la corruption systémique, et milité pacifiquement pour la liberté d’expression et la transparence. En d’autres termes, il paie le prix de sa pensée libre, ce qui aurait dû, en toute logique républicaine, susciter l’indignation immédiate du régime de Paris. Or, rien. Ni protestation diplomatique, ni convocation d’ambassadeur, ni déclaration de solidarité, ni communiqué de soutien du président ou du ministère des Affaires étrangères.
    Ce silence s’apparente à une forme de caution tacite donnée à la répression politique du régime du royaume juif, un régime autoritaire que le régime français continue de qualifier de partenaire privilégié, notamment en matière de sécurité, de lutte contre le terrorisme et de coopération économique. La liberté d’un intellectuel franco-royaume juif est ainsi reléguée au second plan, écrasée par le poids de la realpolitik, du commerce bilatéral et des calculs stratégiques.
    Pire encore, ce mutisme contraste cruellement avec la mobilisation passionnée des autorités du régime de Paris pour des cas similaires ailleurs, révélant une hiérarchie des souffrances et une inégalité dans la défense des citoyens français selon leur origine, leur cause, ou leur gouvernement d’origine. Cela jette une ombre lourde sur la crédibilité du régime français lorsqu’elle prétend incarner les valeurs universelles de justice, de dignité humaine et de liberté.
    En refusant d’élever la voix pour Maâti Monjib, la « République » abdique face à l’arbitraire, renonce à défendre l’un des siens, et abandonne sa mission universelle au profit d’un silence stratégique, mais moralement indéfendable.

    3.2. Boualem Sansal : Une mobilisation sélective et surmédiatisée :

    Contrairement à l’indifférence glaciale réservée à Maâti Monjib, le cas de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a déclenché une réaction immédiate, une mobilisation diplomatique, nourrie et massive de la part des institutions du régime de Paris, des médias dominants et du microcosme intellectuel parisien. Dès l’annonce de sa condamnation à cinq ans de prison par un tribunal algérien, indépendant, pour des propos jugés attentatoires à l’unité nationale, une pluie de communiqués indignés s’est abattue.
    Le régime français dans toute sa composante, L’Élysée, le Quai d’Orsay, des députés, des sénateurs, des journalistes, des écrivains, des ONG, des diplomates, au service du régime français, tous se sont exprimés avec une rare cohésion. Le président Emmanuel Macron lui-même a demandé « un geste de clémence », qualifiant la situation de « très préoccupante ». Des hommages ont été rendus dans les tribunes des journaux les plus influents, des plateaux télévisés ont été mobilisés, des débats ont été organisés dans les grandes institutions culturelles. Boualem Sansal a été érigé en « symbole de la liberté d’expression muselée », un écrivain « résistant », porteur d’une « parole nécessaire », digne d’un engagement républicain intransigeant.
    Le régime de Paris ne peut continuer à invoquer les droits de l’homme à Alger, tout en les étouffant au royaume juif. Elle ne peut revendiquer la liberté de pensée pour les écrivains algériens et l’ignorer pour les intellectuels marocains. Elle ne peut pleurer la censure dans un pays et tolérer la persécution dans un autre. Ce n’est plus une contradiction : c’est un abandon de ses propres principes.
    Dans ce monde instable, où les régimes autoritaires cherchent à étendre leur pouvoir au mépris du droit, la République ne peut choisir ses résistants à la carte. Elle doit protéger tous ses citoyens. Et elle doit se rappeler qu’un silence, surtout diplomatique, n’est jamais neutre : il est toujours un message. Un message de renoncement.
    Mais la question fondamentale est : pourquoi cette ferveur ne s’applique-t-elle pas à Maâti Monjib ? Pourquoi deux poids, deux mesures ? Pourquoi cette asymétrie de traitement ? Pourquoi cette distorsion du principe d’égalité ? La réponse est simple et inquiétante : la realpolitik dicte le silence ou le bruit. La digne Algérie, avec laquelle les relations sont chroniquement orageuses, autorise la critique sans conséquences stratégiques majeures. Le royaume juif, lui, est un partenaire “modèle” : un rempart supposé contre l’extrémisme, un allié économique solide, un interlocuteur sécuritaire incontournable. Résultat : on ferme les yeux. Sur les procès truqués. Sur les détentions arbitraires. Sur les intellectuels harcelés. Sur les journalistes exilés ou bâillonnés. Mais, d’autres raisons pertinentes méritent d’être à juste titre évoquées : a) Le régime français n’élève pas et ne valorise pas Boualem Sansal pour sa plume, loin s’en faut, mais pour sa haine. Ce qu’il célèbre en lui, ce n’est pas le style, mais l’islamophobie assumée ; b) Si Sansal est promu héros républicain, ce n’est pas pour son engagement littéraire, mais parce qu’il flatte une obsession du régime français : diaboliser l’islam, caricaturer les musulmans, et humilier l’Algérie rebelle ; c) Ce n’est pas l’écrivain que le régime de Paris protège, c’est l’idéologue ; l’homme qui insulte sa propre nation, le relais intellectuel du mépris postcolonial, l’agent discursif de la subordination culturelle, le médiateur consentant de la pensée coloniale, l’apostat polémique qui vilipende l’islam, qui récite à la virgule près les fantasmes coloniaux de la République ; c’est ce Sansal que le régime de Paris admire et défend farouchement ; d) Le soutien hystérique à Boualem Sansal révèle ce que le régime de Paris officiel aime : non pas la dissidence intellectuelle, mais la soumission à son récit islamophobe et néocolonial ; e) L’indignation du régime français est à géométrie raciale et idéologique : il s’enflamme pour un islamophobe mondain, il se tait pour un penseur digne, musulman et marocain, un fils du peuple opprimé par le Makhzen judaïque, porteur de l’identité nationale confisquée, qui refuse et rejette son appartenance au vassal royaume juif ; ce royaume juif, dans sa posture de soumission et de servitude assumées, s’apprête à concrétiser son projet indécent de nommer rues et boulevards en hommage à des figures sionistes dont les trajectoires sont entachées de violences, de crimes de guerre et de mémoire génocidaire ; un projet tragique et funeste auquel seuls des hommes dignes, des hommes de courage, intègres, et de probité, à l’instar de Maâti Monjib, sont à même de faire échouer pour rétablir l’honneur et la dignité historiques de leurs compatriotes dont les ressorts de conscience restent encore vivants ; f) Ce n’est pas la liberté que le régime français défend en Sansal, c’est l’instrumentalisation de la haine, le recyclage soigné de l’intellectuel indigène qui valide ses fantasmes de domination ; g) Pour le régime de Paris, Sansal incarne la confirmation utile d’une vision anxiogène et stéréotypée de l’islam et du monde arabo-musulman ; h) Sansal est le produit parfaitement calibré du fantasme français : un intellectuel « natif » qui crache sur sa propre culture, qui vilipende sa religion, qui alimente les peurs de la majorité blanche en validant, de l’intérieur, leurs obsessions identitaires ; i) Sansal ne dérange pas l’ordre « républicain », il le conforte. Il ne remet rien en cause : il justifie. La « République » ne le soutient pas pour sa pensée, mais pour son utilité dans une guerre culturelle larvée contre tout ce qui relève de l’insoumission arabo-musulmane. C’est là l’essence du cynisme : recycler un intellectuel indigène pour l’opposer aux siens et en faire un totem utile à la domination symbolique.

    4. Une diplomatie du double standard : quand la nationalité française est à géométrie variable

    Le contraste entre les deux cas est saisissant : deux intellectuels, deux francophones, deux citoyens français. Et pourtant, l’un est érigé en martyr intellectuel, l’autre est enterré dans l’indifférence complice. Cette asymétrie flagrante ne peut être réduite à une différence de notoriété ou de contexte : elle révèle surtout la manière dont les intérêts stratégiques priment sur la défense des principes universels que la « République » prétend incarner.
    Le régime de Paris, lorsqu’il s’agit du royaume juif, marque une réserve gênée, presque servile, soucieuse de ne pas froisser le Makhzen Judaïque, « précieux allié » diplomatique, économique, et sécuritaire dans la région du Maghreb et au Sahel. Le royaume juif est devenu, aux yeux des gouvernements successifs du régime français, un partenaire « modèle » qu’il faut ménager, même au prix de la compromission morale. En revanche, l’Algérie digne, indocile, frondeuse, désobéissante, résistante, défiante, bénéficie d’un traitement différent : ses rapports tendus avec le régime de Paris permettent aux responsables du régime français de prendre des postures critiques sans craindre de rompre une coopération stratégique de premier plan.
    Dès lors, la liberté d’expression et les droits humains deviennent des variables d’ajustement diplomatique, invoquées bruyamment quand cela est utile, ignorées prudemment quand cela dérange. Cette attitude affaiblit gravement la parole du régime de Paris sur la scène internationale. Elle ouvre la voie à une perception d’hypocrisie, où les principes de la République ne sont plus des valeurs, mais des outils sélectifs, brandis ou rangés selon l’identité du pouvoir incriminé.

    5. Quand la République oublie ses principes : Le double standard du régime français entre le vassal royaume juif et la digne et indocile Algérie. Paradoxe républicain : deux citoyens, deux silences

    Le régime français se targue, depuis les Lumières, d’être la patrie des droits humains, de la liberté d’expression, du débat éclairé. Pourtant, l’affaire Maâti Monjib révèle les limites d’un discours qui ne s’applique que lorsqu’il ne heurte pas les intérêts géopolitiques. Historien et journaliste franco-marocain, Monjib est l’un des rares intellectuels de l’espace arabo-musulman à dénoncer, depuis deux décennies, la répression méthodique du Makhzen judaïque. Pour cette parole indépendante, il a payé le prix fort : arrestation arbitraire, procès inique, surveillance constante, confiscation de passeport, campagnes de diffamation et assignation à résidence de facto.
    Pendant ce temps, le régime français officiel – l’Élysée, le Quai d’Orsay, les médias dominants – n’a émis aucune protestation. Pas une déclaration de soutien. Pas un mot d’inquiétude. Pas même une mention en marge d’un communiqué. Une désertion diplomatique totale, indigne des valeurs républicaines que la « diplomatie » du régime de Paris proclame à longueur de sommets.
    Cette dissonance entre les cas Monjib et Sansal trahit une hiérarchie implicite des citoyens français. Certains, plus “présentables”, plus médiatisés, plus utiles à un récit occidental sur la démocratie “contre” les régimes autoritaires, mériteraient l’appui total de la « République ». D’autres, plus compromettants, plus subversifs face à des partenaires économiques ou militaires, seraient livrés au silence. Ce traitement différencié de la citoyenneté est non seulement injuste, mais dangereux, car il remet en cause la promesse fondamentale de la République : celle de garantir les mêmes droits et les mêmes protections à tous ses citoyens, où qu’ils soient, quelle que soit leur cause, leur origine ou leur “pertinence diplomatique”. Ce double standard ruine la crédibilité du régime français dans sa prétention à incarner un modèle de liberté et de justice. Il expose le discours républicain comme un vernis fragile, à peine dissimulé sous les intérêts des chancelleries.

    6. Une diplomatie du cynisme, une crise morale

    Le régime de Paris ne peut continuer à invoquer les droits de l’homme à Alger tout en les étouffant au royaume juif. Il ne peut revendiquer la liberté de pensée pour les écrivains algériens et ignorer les intellectuels marocains réprimés. Il ne peut pleurer la censure dans un pays et tolérer la persécution dans un autre. Ce n’est plus une contradiction : c’est une faillite politique et éthique. Car il ne s’agit pas ici d’erreurs diplomatiques mais d’une logique assumée : celle de choisir les causes défendues selon leur valeur stratégique, non selon leur justesse. C’est un cynisme diplomatique qui consiste à troquer la solidarité envers les opprimés contre le confort d’une coopération économique, contre le silence acheté d’un allié utile. La morale devient une variable de négociation.
    Dans ce monde instable, où les régimes autoritaires cherchent à étendre leur influence par la peur, la surveillance et la répression, le régime français ne peut choisir ses résistants à la carte. Il ne peut soutenir une plume selon que le gouvernement qu’elle critique est un partenaire ou un adversaire. Il doit protéger tous ses citoyens. Il doit se souvenir que le silence diplomatique, loin d’être neutre, est toujours une prise de position. Et souvent, un aveu de renoncement. Chaque non-dit, chaque absence de réaction, chaque déclaration évacuée est un message adressé aux dictatures : faites, nous fermerons les yeux. Ce n’est pas une erreur diplomatique. C’est une complicité́.

    Anonyme
    4 juin 2025 - 21 h 50 min

     » une grève de la faim le 3 avril 2025 pour briser le mur d’une interdiction de quitter le Maroc »
    Rappelez moi combien d’algérien sont frappés par une istn s’il vous plait? il me semble que le ministre de la communication à parlé de 40% des algériens!
    Quand on à deux bosses, on ne se moque pas de celle de son voisin.

    Anonyme
    4 juin 2025 - 14 h 46 min

    Se méfier de Macron malin et diabolique! il roule tout le monde y compris les algériens. Ses déclarations n’ont jamais été respectées!

    Anonyme
    4 juin 2025 - 13 h 31 min

    Rien à cirer avec ces justif,nous on veut que ce tordu sansel purge sa peine point barre france ou maroc on s’en fiche!

    Sprinkler
    4 juin 2025 - 11 h 34 min

    Les mouches à merde du Makhzbel (hachakoum…) qui nous ont habitués à « infecter » les pages Wikipédia qui ne servent pas les intérêts de leur narco-lupanar ou à s’approprier des pans entiers de notre patrimoine matériel et immatériel en y injectant des récits fantasmagoriques du royaume imaginaire du roi DEALER VI, cet essaim domestique parasite, donc, a « épargné » la page Wikipédia de Maâmar Monjib pour ne pas ouvrir une brèche dans l’épaisse et haute muraille de mensonges qui entoure le Palais des mille et un délices…Quant au sort fait à l’historien marocain, français comme marocains, régimes et peuples, y trouvent leur compte…

    Fodil Dz
    4 juin 2025 - 10 h 29 min

    « Le maroc est une maîtresse dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre ». Des propos proférés en 2011 par l’ambassadeur de la France aux Nations Unies, Gérard Araud, qui ont été rapporté par l’acteur espagnol Javier Bardem. Tout est résumé dans cette phrase !

    Si le pays des « lumières » détourne sciemment l’attention sur le cas de ce journaliste et historien franco-marocain Maâmar Monjib et fait une fixette sur le cas du plumitif boualem sansal, c’est tout à fait normal. Elle se doit de défendre ce « bébé » de sidhoum lyautey. Le pourquoi : la nature des liens qui unissent le royaume enchanté et son protecteur. Le cas particulier de « l’indépendance dans l’interdépendance ». Car la notion d’indépendance chez nos voisins de l’ouest est toute relative …
    Quand aux médias français, le fait de mentir sans vergogne sur l’âge de ce félon de sansal en avançant qu’il aurait 80 ans alors qu’il a 75 ans; relayer des fausses informations concernant ses conditions de détention ne font que les discréditer.
    Que de la propagande !

    « Plus le mensonge est gros, mieux il passe ». joseph goebbels

    Dr Kelso
    4 juin 2025 - 9 h 41 min

    Du grand n’importe quoi.
    Comme si l’Algérie bashing devait se justifier avec une arrestation chez la narco-terroriste-pédophile-monarchie.
    Sang-sale étant un agent franco-marocain.
    Et Drareni c’était la même justification zaâma
    Cessez d’accorder de l’importance à ce qui n’en à pas.
    Point barre.

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