Algérie-Maroc : un agent marocain piégé par les Sahraouis crache le morceau
Par Kamel M. – Les services secrets sahraouis ont piégé un agent marocain de la DGED qui a révélé la nouvelle stratégie du Makhzen vis-à-vis de l’Algérie depuis le dernier discours lu par Mohammed VI. C’est lors d’un échange téléphonique que cet élément des services marocains en charge de la propagande sur les réseaux sociaux a craché le morceau, en indiquant que les nouvelles instructions des autorités marocaines consistaient à changer radicalement de discours et d’abandonner le ton insultant et provocateur à l’égard du voisin de l’Est.
Cette nouvelle stratégie est censée accompagner la «main tendue» du roi, laquelle, a confirmé cet agent qui chapeaute une nuée de moucherons électroniques, était «une offre empoisonnée». C’est la même attitude que les agents de la DGED ont été chargés d’adopter à l’avenir pour gagner la sympathie des Algériens, la première tactique ayant démontré son inefficacité.
Pour justifier ce retournement, le régime de Rabat a expliqué à ses agents que la question du Sahara Occidental – le Makhzen utilise la formule «nos territoires du Sud» – «ayant été réglée» (sic), il est temps désormais de se tourner vers «le Sahara oriental», c’est-à-dire Tindouf et Bechar. Pour ce faire, la technique est simple : appâter les Algériens en distillant un discours mielleux pour les attirer dans le piège. La première étape a été exécutée par Mohammed VI qui, dans son intervention télévisée, s’est adressé directement au peuple, ignorant les dirigeants du pays.
Les internautes remarqueront dans les jours à venir des appels du pied de la part des «influenceurs» les plus en vue du Makhzen et leurs acolytes algériens, une poignée de traitres rémunérés, dont le nombre de vues est artificiellement gonflé pour donner l’impression d’une large audience, alors qu’il n’en est absolument rien. Preuve en est les appels à la «reprise du Hirak le 8 août», à partir de Rabat et de Paris, qui se sont soldés par un fiasco monumental, les Algériens les ayant ignoré totalement, conscients de la manœuvre visant à déstabiliser le pays et convaincus de l’origine de ces gesticulations téléguidées par les services français, marocains et israéliens.
Entretemps, c’est au Maroc que les choses bougent réellement, les sujets de Mohammed VI n’en pouvant plus de la situation apocalyptique qui règne dans ce pays livré à Israël, au point qu’André Azoulay, le gouverneur général de ce protectorat français, a ordonné une série de mesures pour faire reculer l’islam dans le royaume, désormais phagocyté par le lobbys sioniste, dont le «conseiller du roi» est l’ambassadeur. En effet, après la prohibition de l’appel à la prière de l’aube et l’interdiction du sacrifice rituel de l’Aïd, les Marocains se sont réveillés, il y a quelques jours, en découvrant des enseignes écrites en hébreu et des rues envahies par l’étoile de David.
Cette politique de domination de la majorité musulmane par une minorité adoubée par Israël et la France sera la goutte qui fera déborder le vase. Le Maroc est assis sur un volcan dont l’irruption est une question de temps.
K. M.
Comment (7)