13e Festival international de la danse contemporaine : la Palestine invitée d’honneur

dabkeh palestine
La Debkeh, la danse traditionnelle palestinienne. D. R.

Des troupes de danse contemporaine algériennes et étrangères issues de 8 pays dont la Palestine comme invitée d’honneur, animeront la 13ème édition du Festival international de la danse contemporaine (FCIDC), prévue du 18 au 22 septembre à Alger sous le slogan «Hymne la paix», ont indiqué samedi les organisateurs.

S’exprimant lors d’une conférence de presse au Théâtre national algérien (TNA) Mahiéddine-Bachtarzi, qui abrite cette année cet évènement dédié à la danse contemporaine, la commissaire du festival, Fatima Zohra Namous Senouci a affirmé que la 13ème édition mettra à l’honneur, la Palestine, en offrant une «fenêtre unique sur la richesse et la diversité de sa culture» à travers une performance vibrante et libre.

Ce choix, a-t-elle appuyé, traduit «l’empreinte profonde que la culture palestinienne laisse sur la scène internationale», invitant le public à un voyage artistique et surtout émotionnel.

Qualifiant de «riche et diversifiée» la programmation de cette édition, Namous a précisé, qu’outre l’Algérie, représentée par plusieurs troupes dont le Ballet de l’Opéra d’Alger, 7 autres pays (Chine, Syrie, Sénégal, Russie, Espagne, Italie et Tchéquie) prendront également part à cet évènement.

La cérémonie d’ouverture sera marquée par une création chorégraphique inédite algéro-palestinienne, intitulée «Ah ya Ghaza» (ô Gaza), mise en scène par Fatima Zohra Namous et une musique signée Mohamed Abdelouahab, de la chanson «Asbah andi el ane boundoukia» (J’ai maintenant un fusil), chantée pour la première fois en 1968 par Oum Keltoum, en hommage à la lutte et à la résistance des Palestiniens face à l’ennemi sioniste.

La participation algérienne sera marquée par des spectacles de plusieurs troupes notamment Lemsa de Annaba, Raks de la maison de la Culture Mouloud-Mammeri (Tizi Ouzou), KBS de Ain Defla et la troupe de l’Etablissement Arts et culture d’Alger, selon les organisateurs.

Parallèlement aux spectacles, un hommage à Sahra Khmida (1953- 2009), une des figures marquantes de la première génération du Ballet national algérien, sera rendu.

Chorégraphe et responsable de la troupe des arts populaires de l’ONCI (Office national de la culture et de l’information), «Sahra Khmida a œuvré à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine culturel algérien», a souligné la commissaire du festival.

Par ailleurs, des master-classes consacrées à la danse contemporaine et animées par des chorégraphes d’Algérie, du Sénégal, de Tchéquie et de Palestine, ainsi qu’une conférence académique, sont également au programme de cette édition.

Organisé sous le patronage du ministre de la Culture et des Arts, le Festival international de la danse contemporaine est un rendez-vous annuel artistique qui se veut un pont culturel entre l’Algérie et les pays du monde entier.

R. C.

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