L’apostasie

Mohammed VI
Mohammed VI souille le Saint Coran avec ses mains maculées du sang des martyrs palestiniens. D. R.

Par Anouar Macta – Il fut un temps où le Maroc s’inscrivait dans la civilisation musulmane. Aujourd’hui, ce temps est révolu. Par ses choix politiques et culturels, le royaume a trahi les principes mêmes de l’islam et s’est rapproché d’un modèle d’autorité non musulmane.

Normaliser avec Israël, c’est reconnaître l’occupation et le vol de terres palestiniennes. L’islam condamne le vol, l’injustice et la trahison. Le Maroc, en légitimant cette spoliation, se rend complice d’une injustice que Dieu Lui-même interdit. Cette action marque une rupture fondamentale avec l’éthique islamique.

Le titre de «commandeur des croyants» n’est pas une décoration symbolique : il engage une responsabilité religieuse et morale. Pourtant, Mohammed VI reste silencieux face à l’occupation de la Palestine. Si ce titre ne concerne que le peuple marocain, pourquoi alors ne pas enseigner à ce peuple la désapprobation de l’injustice commise par l’ennemi des musulmans ?

Quand Mohammed VI s’absente ou ne prend pas position lors de commémorations, André Azoulay, conseiller d’obédience non musulmane, agit à sa place. Qu’un non-musulman puisse se substituer à l’autorité du «commandeur des croyants» sur un peuple musulman est une aberration religieuse et morale.

Livrer des opposants palestiniens à Israël est inconcevable pour un Etat musulman. Fournir des armes, faciliter la répression, collaborer avec l’ennemi des musulmans : autant d’actes qui déshonorent l’islam et trahissent la fraternité musulmane.

Au Maroc, l’héritage islamique est progressivement effacé. Le royaume s’éloigne de l’orthodoxie musulmane et dilue l’identité du pays.

L’Algérie se retrouve voisine non plus d’une autorité musulmane, mais d’un Etat dont les pratiques rappellent celles d’Israël : un pouvoir non musulman exerçant une influence sur un peuple musulman.

A. M.

Comment (3)

    🇩🇿 Fodil Dz
    17 septembre 2025 - 10 h 56 min

    Avant de traiter quelqu’un d’apostat, il faut d’abord avoir eu affaire à un musulman. CQFD. Simple question de logique.

    Ni Peuple , Ni musulman
    17 septembre 2025 - 10 h 42 min

    “Peuple” ?
    Je suis pas sur que le mot “peuple” s’Applique – On a à faire à une Peuplade conglomérat de Tribus plus ou moins soumises aux maîtres du moment.
    “Musulman” ?
    Je pense que les pratiques de Débauche , Pedophilie , prostitution , Sorcellerie …dans les tribus de cette Peuplade sont des déviances Ancestrale avérées qui perdurent depuis des Siècles et la religion n’a rien pu y changé…(Le protectorat n’y est pour rien et le tourisme a juste exploité la prédisposition à la Débauche).
    .
    Le Destin de Cette Peuplade est de SERVIR et ASSOUVIR ses maîtres et les visiteurs de passage.
    C’est comme ça !
    Il faut les traiter comme tels.
    Ni plus , Ni moins.

    naim
    17 septembre 2025 - 10 h 38 min

    L’invention du pays Maroc par le protectorat financier fut l’éléphant dans la pièce historique. On a galvaudé par la suite le terme d’indépendance pour qualifier la naissance de cette nuisance nord africaine. Même les plus souverainistes parmi la classe politique hybride et protéiforme de cet étrange pays avaient fini par croire au récit de l’indépendance avant de se rendre compte du piège scellé dans cette supercherie. Mehdi Ben Barka fut de ceux qui avaient fini par comprendre l’arnaque franco bancaire, mais c’était à la fois une révélation et un hybris aux yeux des auteurs de l’ombre, les calculateurs des dividendes pécuniers et géostratégiques. Son élimination permet au récit frauduleux sur l’engagement prétendument organique du Palais d’être consacré comme axiome historique intangible. La vérité historique sur les accords d’Aix Les Bains validant le placement en guise de satrape royal le grand père de l’actuel monarque, Mohammed Ben Youssef avec un cahier de charge impératif. La trahison en est le maître mot confiné cependant sous la cosmétique de la commanderie des croyants, la fausse authenticité qui a pris l’accent du folklore pour les touristes coloniaux en mal d’exotisme. Si la supercherie était peu repérable car souterraine et sournoise sous le règne de Hassan II, aujourd’hui, sous le signe de l’homosexualité patente du roi Mohammed VI, le voile est levé à la fois sur les secrets d’alcôve orgiaques et sur la traitrise politique de la créature sordidement politique du colonialisme financier. Le Maroc est bel et bien une colonie sioniste depuis 1912, date à laquelle les traîtres de la famille satrape actuelle vendirent la terre et ses habitants à la Banque. Et c’est ainsi que le peuple de Palestine vient encore une fois nous libérer de nos illusions aliénantes.

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