Le mourant roi du Maroc transféré en urgence en France dans un état végétatif

Mohammed VI
Mohammed VI inaugurant des projets pour les expatriés français. D. R.

Par Karim B. – Le roi du Maroc a été transporté en urgence en France après un malaise, suite à sa sortie forcée à Casablanca où il devait s’afficher, contre l’avis de ses médecins, pour montrer qu’il est toujours aux commandes. Cette apparition publique, mise en scène dans un contexte de tension interne, visait à rassurer une population de plus en plus sceptique face au silence et à l’absence prolongée du monarque. Mais son état s’est dégradé après cet effort supplémentaire que lui a imposé André Azoulay, le conseiller influent du palais, qui avait besoin de calmer les esprits le temps de régler les problèmes de succession qui le font suer sang et eau. Le stratège du Makhzen, sentant les secousses internes au sommet du pouvoir, tente tant bien que mal de préserver une façade d’unité au moment où tout s’effrite en coulisses.

Mohammed VI, atteint d’une sarcoïdose pulmonaire, a été transféré dans un hôpital parisien à bord d’un avion médicalisé. L’absence de communication officielle, tant de la part de la France que du Makhzen, alimente les rumeurs les plus folles autour de l’aggravation de l’état de santé de celui qui représente la continuité du colonialisme français dans ce pays du Maghreb, livré à la rapine d’une famille royale qui se crêpe le chignon pour le trône sur fond de vengeance et de règlements de comptes. L’instabilité sanitaire du souverain relance les inquiétudes en France et en Israël concernant une transition de pouvoir qui semble loin d’être sereine.

On apprend, en effet, que l’ex-épouse de Mohammed VI prépare activement son retour au Maroc, qu’elle a été forcée de quitter par ses belles-sœurs, dont l’une, mariée à un ponte du Makhzen, Fouad Al-Hima, compte bien prendre les rênes sur instigation de son mari qui lorgne le pouvoir. Les querelles internes à la famille royale ne se limitent plus aux rumeurs mondaines, mais prennent une tournure politique inquiétante, révélant des ambitions personnelles nourries de rivalités anciennes et d’un appétit insatiable pour le contrôle des richesses du royaume pillé.

Si bien, d’ailleurs, que le patron de la DGST, Abdellatif Hammouchi, l’a dans son collimateur. Ce dernier, garant de la sécurité du régime, observe avec inquiétude les mouvements de coulisse qui pourraient déstabiliser davantage un système déjà affaibli par la maladie du roi et les conflits de succession. Rien ne va plus au royaume du kif et de la prostitution, où les tensions sociales atteignent un point critique.

Et pour camoufler cette atmosphère délétère de fin de règne, marquée par des manifestations qui deviennent de plus en plus violentes, le Makhzen oriente les regards des Marocains affamés, assoiffés et brimés vers l’Algérie, dans une berceuse chantée par la cigale de Londres, Larbi Zitout, et les autres hémiptères répandues à Paris et Rabat, destinée à l’endormissement des sujets marocains. Cette diversion médiatique ne parvient toutefois pas à cacher les signes évidents d’un régime à bout de souffle, tiraillé entre la maladie d’un roi absent, les luttes de pouvoir internes et la colère d’un peuple en quête de justice, de liberté et de dignité.

K. B.

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