Championnat d’Afrique «jeunes» de tennis de table : 92 pongistes en course

Quatre-vingt-douze pongistes de dix pays dont l’Algérie prendront part du 9 au 14 avril 2012 au championnat d’Afrique «jeunes» (cadets et juniors/garçons et filles) de tennis de table que va abriter la salle omnisports de Staoueli, pour essayer de s’adjuger un des titres mis en jeu.

Quatre-vingt-douze pongistes de dix pays dont l’Algérie prendront part du 9 au 14 avril 2012 au championnat d’Afrique «jeunes» (cadets et juniors/garçons et filles) de tennis de table que va abriter la salle omnisports de Staoueli, pour essayer de s’adjuger un des titres mis en jeu.
Ces joueurs et joueuses représentent l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, l'Angola, le Congo, la RD Congo, la Côte d'Ivoire, Djibouti, l'Afrique du Sud, Maurice et la Libye qui n’était pas prévue et dont l’arrivée est annoncée pour cet après-midi. Tandis que le Nigeria, le Cameroun et les Seychelles, qui avaient confirmé leur participation, seront absents pour des raisons non connues, selon les organisateurs.
Selon le système de compétition en vigueur, les pays pourront engager un maximum de 10 juniors garçons et 10 filles, 8 cadets et 8 cadettes. Pour les épreuves par équipes et simples en cadets (garçons et filles), deux étapes seront organisées : la première se jouera en mi-championnat, et la seconde se fera par élimination directe. Tandis que dans les cinq épreuves individuelles dans la catégorie d’âge des juniors (garçons et filles) ça sera le système d’élimination directe qui sera appliquée.
En individuels juniors, les feux seront beaucoup plus braqués sur le jeune pongiste tunisien Adem Hmam (champion d’Afrique en titre chez les juniors à Cap Town en Afrique du Sud). En venant en Algérie, et sans se fixer l’objectif de défendre son titre, Hmam sera le joueur à battre par ses concurrents à partir du premier tour et qui seront connus après le tirage au sort prévu dimanche à l’hôtel Mehdi de Staoueli.
Pour sa dernière année en juniors (17 ans), Hmam ne compte pas lâcher. «Je suis ici pour un seul objectif : conserver mon titre africain, et faire mieux encore. Je sais que cela ne sera pas facile en présence des Egyptiens, Angolais, Nigérians et autres, mais je ne suis pas prêt à lâcher prise. Je veux quitter la catégorie junior avec un titre supplémentaire», a déclaré le pongiste tunisien.
Il aura beaucoup d’adversaires, mais comme principal, ça sera l’Egyptien Omar Bedair, vainqueur du circuit mondial «junior» en simple, en double et par équipes. C’est dire que le titre de cette catégorie sera rudement disputé.
Pour la catégorie des juniors (garçons et filles), le tournoi par équipes se jouera selon le format des championnats du monde, à savoir trois pongistes dans chaque équipe, tandis que pour la même épreuve chez les cadets (garçons et filles), le tournoi comportera quatre matchs en simple et un double.
Ce championnat d’Afrique sera qualificatif au Championnat du monde, prévu au Cap Town en décembre prochain.
L’Algérie table sur la médaille d’or par équipe en juniors filles, où elle compte battre la seule rivale, l’Egypte, championne d’Afrique en titre.
La direction technique nationale (DTN) de la Fédération algérienne de tennis de table (FATT) compte beaucoup sur ces championnats d’Afrique pour obtenir des titres. «On a de grands espoirs de médailles. Il faut que nos pongistes jouent sans complexe. Les juniors filles viseront à détrôner leurs homologues égyptiennes, qui dominent le niveau africain», a expliqué le DTN, Mounir Bessah.
Au plan continental, les pongistes algériennes (juniors filles) sont secondes après l'Egypte et devant le Nigeria, également un des ténors du tennis de table en Afrique ainsi que la Tunisie.
Pour les minimes et cadets (garçons et filles), la DTN s’est dite «très impatiente» de les voir évoluer dans le tournoi, après les quelques satisfactions au circuit mondial. «Aucune pression ne sera sur les épaules de ces jeunes pongistes qui découvrent à l’occasion la haute compétition», a estimé M. Bessah.
De son côté, le vice-président de la FATT, Lyès Khenniche, a beaucoup d’espoir de voir les juniors filles monter sur le première marche du podium africain. «Cet espoir est surtout né de la bonne représentativité de nos juniors au dernier championnat d'Afrique au Cap Town (médaille d’argent) et la médaille d'or lors de la dernière coupe arabe en Jordanie. L'actuelle équipe nationale junior est composée de joueuses cadettes et juniors. Elles évoluent très bien et l'espoir de médaille existe», a-t-il souligné.