L’UDS empêchée de tenir son congrès constitutif

Prévu le 30 mai dernier à la Mutuelle générale de Zéralda, le congrès constitutif de l’Union démocratique et sociale (UDS) n’a pas eu lieu pour cause de non-autorisation de la tenue de ses congrès régionaux, comme l’exige la loi, a-t-on appris de source digne de foi. Notre source explique que l’administration a empêché l’organisation de ces assises régionales, en application d’une instruction du ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz, enjoignant à tous les walis de ne pas autoriser l’organisation des regroupements de ce nouveau parti, alors que tout était prêt pour finaliser ces actes de formalité. Au sein du parti, on ne s’explique pas une telle attitude de la part du gouvernement et de l’administration, qui paraît en totale opposition avec les engagements et les promesses du pouvoir, notamment à travers le projet de révision de la Constitution, de déverrouiller un peu plus le champ politique, de promouvoir la participation politique et de faciliter la création de nouveaux partis. Mais d’aucuns ne se sont pas empêchés d’y voir des signes de représailles contre ce parti, dont le chef de file, Karim Tabbou, dissident du FFS, a joint son nom à la liste des fondateurs de l’Alliance nationale pour le changement, lancée fin avril dernier par d’anciens dirigeants du FIS dissous en exil, à l’image d’Anouar Haddam et Mourad Dhina, en prônant, entre autres, l’instauration d’une «véritable réconciliation nationale». Créée en septembre 2013 par un groupe de dissidents du FFS, conduit par le député et ex-premier secrétaire Karim Tabbou, l’UDS ambitionne de concurrencer le FFS dans son fief traditionnel, la Kabylie, et de récupérer tous les mécontents de ce vieux parti d’opposition parti en lambeaux.
R. Mahmoudi
 

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