La France en otage

France sionistes Israêl
Bernard-Henri Lévy et l'ancien Premier ministre Manuel Valls. D. R.

Par Mrizek Sahraoui – Bien qu’elle ait payé sa dette et qu’elle se soit repentie, la France n’en finit pas d’être prise en otage, victime de son histoire.

Ils sont ministres de la République, grands patrons de presse, philosophes, écrivains, avocats, journalistes, humoristes, animateurs de radio ou de télévision, tous ont en commun un point : ils sont les phalanges d’une seule main au service d’intérêts occultes. Ils ont pris en otage la France qui a pourtant officiellement demandé pardon.

Leur mission : surveiller, veiller et protéger «leurs valeurs de la République», celles qui les arrangent dans une République, d’après eux, menacée et en danger existentiel. Ils mènent leurs combats culturel, journalistique et idéologique pour que nul n’oublie.

La levée de boucliers et l’hystérie qui ont suivi la parution de la contribution de l’académicien Youcef Benzatat sur le site Médiapart, intitulée Les vampires ne se nourrissent pas du sang des leurs, sont révélatrices de la puissance des groupes de pression et d’influence pro-sionistes dans le paysage politique et la sphère médiatique français. Aussitôt paru sur le site, l’article a suscité la rage des organisations sionistes de France, le Crif et la Licra, et des gardiens autoproclamés des «valeurs républicaines», intimant au site d’Edwy Plenel – site d’ordinaire rétif à toute injonction d’où qu’elle vienne, qui, cette fois-ci, a courbé l’échine – l’ordre de retirer l’article.

Une manifestation collective d’hostilité qui montre et démontre à quel point il est difficile de parler de liberté de presse et d’expression dans la France d’aujourd’hui, pays, quoi qu’on en dise, sous contrôle d’un communautarisme spécifique, jouissant de passe-libertés, protégé par la loi et suffisamment fort pour imposer (ses) règles.

Ils ont pour nom Jack Lang, Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, Gilles-William Goldnadel, Eric Zemmour (la liste étant longue comme un bras), se revendiquant français mais servant en réalité les intérêts de l’Etat d’Israël. Toujours à l’affût de la moindre critique à l’encontre de l’Etat hébreu pour lequel ils ont juré loyauté, même la plus petite d’entre celles qui condamnent les exactions de l’armée israélienne dans les territoires palestiniens, ou qui dénoncent les pratiques du sionisme à l’échelle de la planète, ces super-citoyens élus de Dieu et de la République sont partout en «Occident est grand et Bernard-Henri Lévy est son prophète», selon la prédiction du journaliste Benoît Rayski, l’autre compère franc-tireur qui a écrit en hurlant : «J’ai pour la France une étrange passion».

Les exemples sont nombreux pour illustrer leur capacité à mobiliser y compris au sommet de l’Etat. Le cas de l’humoriste Dieudonné, à bien des égards l’antithèse de l’affaire Dreyfus, en est la parfaite illustration. L’acharnement dont il fait l’objet dépasse tout entendement. Plusieurs communes annulent purement et simplement ses spectacles au motif qu’ils seraient antisémites. Personne ne s’est, en revanche, offusqué lorsque, il n’y pas si longtemps que ça, l’humoriste Michel Leeb s’était allégrement amusé et avait fait rire son auditoire à gorge déployée sur les «bamboulas». Les dreyfusards d’hier devenus les anti-Dieudonné d’aujourd’hui.

Plus marrant et plus parlant encore, il suffit d’une chamaillerie entre un gamin de confession juive et un autre d’obédience musulmane pour que les voix s’élèvent haut et fort pour dénoncer un acte antisémite, faisant de la petite dispute d’écoliers une affaire d’Etat, relayée en boucle par les médias «dominés».

M. S.

Comment (13)

    AL - HANIF
    20 avril 2018 - 23 h 06 min

    CONTRIBUTION

    RETOUR SUR AÏN FOUARA

     » Je ne puis faire comprendre à celui qui ne s’efforce pas de tout son coeur
    à comprendre.Je ne puis apprendre à parler à celui qui ne s’efforce pas de
    parler. Si je lui ai dévoilé un coin de la question et qu’il n’en pas vu les trois
    autres, je renonce à l’enseigner. » ( Confucius)

    Un monsieur échevelé, à l’âge incertain, vêtu d’une gandoura qui avait dû être blanche se lance à l’assaut d’une statue de marbre blanc à l’aide d’un marteau et d’un burin. Des citoyens tentent d’entraver le projet malgré les risques.
    Il s’acharnera surtout sur le visage et la poitrine comme s’il les rendaient coupables des malheurs du monde, de son monde ou de sa propre obsession.

    On décèlera chez lui une grave déficience mentale, mais ses pulsions destructrices ne firent pas chez certains, l’objet d’une condamnation pour avoir voulu faire disparaître un monument emblématique de la ville de Sétif.

    Des élus de la nation, recommanderont même au Ministre de la culture de convoyer la malheureuse statutaire au musée, vu que défigurée comme elle l’était, elle trouverait place au rayon des horreurs, et cesserait de choquer leurs chastes yeux et de concourir au trouble à l’ordre public.
    Le Ministre ne céda pas d’un pouce et fit diligence pour la restauration de la belle outragée.

    Plus loin dans le temps, quelques jours après l’indépendance du pays, des patriotes de la région eurent toutes les peines du monde à convaincre la hiérarchie militaire du nouvel Etat, à ne pas lui faire prendre la destination des réserves d’un quelconque musée.Et à la condamner à l’oubli.
    Loin des yeux, loin du coeur dit-on dans ces cas! Mais le coeur des Sétifiens en pinçait pour la belle de la fontaine jaillissante et ne l’associait ni à une relique du colonialisme, ni à un outrage aux bonnes moeurs.

    Leurs arguments surmontèrent l’interdit attaché à la nudité et les seuils de la pudeur publique pour plaider que la statue et l’environnement de la fontaine jaillissante étaient éléments identitaires d’une sociabilité. Cet habitus que n’arrêtait aucune obligation prohibitive, faisait accourir toutes les jeunes filles, postulantes au mariage dans l’année, munies de henné dont elles enduisaient les mains et les pieds de l’élégante en tenue de Hawa au son des youyous stridents que l’on dit être une spécialité régionale..

    Aucun fait, n’étant isolé, il faut toujours le situer dans son contexte. Et le contexte actuel, est fait d’une religiosité , qui sans être discursive, ou en l’étant mal car non argumentée, fait peser sur la présence de la statutaire des risques aussi lourds que des nuages menaçants ou le saccage de Palmyre.

    La statue et la fontaine déploient tout un imaginaire et font référence pour les gens de la région d’étapes de la socialisation qui rendent la centralité de ce monument et son maintien évidents. Différenciée, repérable, la statue appartient à l’inconscient collectif de la ville et de la région. Statue et fontaine font corps avec leur ville.
    Le rapport à la nudité est bien sur un phénomène éminemment social et culturel mais les crispations sur la question de la statue sont un révélateur de notre régression et de la capacité de certains groupes vocaux à intimer la société.

    Rien ne nous interdit de penser le territoire central de la statutaire comme espace d’urbanité et lieu de civilisation car il ne nous viendrait pas à l’idée de rapprocher le marbre blanc de la statue, ni ses formes, d’une femme en chair et en os. Et de lui prêter la noirceur de nos pensées !

    Il n’en reste pas moins que la statutaire publique, et cela est vrai sous toutes les latitudes,a toujours été un enjeu de violence symbolique. La statue de Aïn Fouara reste héritage scripturaire et la nudité figurée, réinterprétée à l’aune d’une interprétation littéraliste de la religion, est surtout dévoilement de nos obsessions et de l’avancée des thèses les plus obscurantistes.

    Faut-il remonter aussi loin que dans la Bible et ne retenir que cette indication capitale en Genèse 3,21:  » Le Seigneur Dieu fit pour Adam et sa femme des tuniques de peau dont il les revêtit »?
    Bien sur que dans notre aire culturelle la nudité intégrale des personnes constitue un interdit majeur et cet interdit est commun aux trois religions monothéistes . Cham, fils de Nouh, est maudit pour avoir vu son père nu.
    Moïse, notre Sidna Moussa, se voit enjoindre par son Seigneur de ne pas monter l’autel pour que sa nudité ne soit pas découverte.

    La nudité de la statue, fut-elle de marbre est ‘nuditas virtualis’ ou symbole d’innocence, celui d’un symbole figuré lavé de tous les péchés et en état d’innocence. Et il faut être bien tendre à la tentation pour s’en prendre à la statue de Aïn Fouara pour ne pas dévoiler son côté Tartuffe dans un duel où chacun cherche à culpabiliser l’autre.

    Nous réclamant de la religion du juste milieu, nous devrions être capable d’actions justes et opportunes et le temps, chronos,entendu au sens chronomantique, est mutation, transformation et permanence. Il est écoulement et peut-être éternel retour.
    Retour à la raison? On l’espère.

    Kenza
    20 avril 2018 - 20 h 51 min

    Les sionistes et ses larbins comme Manuel valls veulent assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme de sorte que, par exemple, critiquer l’état criminel d’Israël serait un délit, donc puni par la loi, comme l’est l’antisémitisme….

    Nayla
    20 avril 2018 - 20 h 39 min

    La France n’est plus qu’une monture, montée par les juifs sionistes. Dans le fond, avec tous les crimes à son actif, la france a bien mérité cette déchéance car un pays qui se fait confisquer le pouvoir par les juifs signifie qu’il a atteint la plus profonde des déchéances. La différence avec la Palestine c’est que la Palestine est occupée et les palestiniens n’ont jamais cessé de combattre l’occupant et le jour de sa libération est proche.

    7
    20 avril 2018 - 16 h 18 min

    Les francs-maçons sont autant intéressés par le Temple de Salomon que les sionistes…ceci explique cela.

    Anonyme
    20 avril 2018 - 15 h 51 min

    Quel gâchis! Sarkozy, Hollande et Macron ont fait de la France des droits de l’homme, un comptoir de l’import export du sionisme et du djihadisme wahabo salafiste, avec la bénédiction du Qatar et de celle du roi bédouin sale man. Le CRIF veille sur tout, et partout. Voilà le vrai visage de la France d’aujourd’hui.

    Felfel Har
    20 avril 2018 - 14 h 58 min

    Ce que la classe politique française finira par réaliser, en s’alignant bêtement sur le SIONISME, c’est de courir le risque de faire ressusciter les idées antisémites de Charles Maurras et d’Action Directe. Ils ont nombreux, ces politiciens versatiles et opportunistes, qui ont fait allégeance aux organisations d’obédience juive et qui sont prompts à voler au secours d’Israël, quitte à escamoter les principes dont ils se gargarisent pour nous faire la leçon de la démocratie et de la liberté, notamment la liberté d’expression. Il suffit d’émettre la moindre critique à l’égard d’Israël pour que tous, rivalisant d’ardeur et de zèle, comme les abeilles affolées et excitées, se mettent en mode Attaque pour faire payer à l’auteur ce qui serait pour eux, une hérésie. On peut critiquer la France, mais pas Israël! A force d’idéaliser Israël et le sionisme, ces inconditionnels laquais vont entretenir l’antisémitisme, rendu responsable de tous les problèmes que le bon peuple franchouillard vit au quotidien. « Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin, elle se casse ». Méfions-nous de l’eau qui dort ». Voilà deux proverbes du terroir qu’il faut méditer.

    Shoahananas !!! lol
    20 avril 2018 - 14 h 52 min

    Bernard-Henri LV ? Manu la Valse , Finkelcrotte de ch…, et tant d’autres : juste des cas psychiatriques qui ont eu àun moment donné la chance d’accéder à de hautes fonctions ,sans plus . pour moi ce sont juste des ch…qui aboient comme tant d’autres au sein d’autres cercles d’influence partout dans le monde …

    naim
    20 avril 2018 - 14 h 50 min

    Devenus à l’image des palestiniens, les intellectuels défendant une France libérée de l’emprise des sionistes, comme BHL, Zemmour et toute l’armada sayan (sayan est le pluriel de sayanim, en hebreux ce sont les fidèles à la cause biblique et talmudique de la terre promise, ce sont en somme des agents du Mossad), sont vite mis au banc des accusés. Le cas de Dieudonnée est emblématique à cet égard. La domination talmudiste de la France n’est plus une fiction. La preuve qui ne se dément pas est Macron. Voilà un piètre personnage, sans substance, un esprit médiocre dont le seul mérite est d’avoir travaillé comme caissier chez les Rothschild, qui brusquement se retrouve à l’Élysée, à la commande d’un peuple français zombifié par les médias aux mains des Sayanim (Patrick dragui est un israélien qui détient à lui seul 40 pour cent de la part du marché médiatique). Les Arabes n’échappent guère à l’empire sayan. Mais là c’est une autre histoire.

    mhh
    20 avril 2018 - 13 h 31 min

    Exemple, Karim Matmour n’a pas chercher à s’accrocher, et a signé à Fribourg des les années 2000.

    Anonyme
    20 avril 2018 - 10 h 29 min

    les personnes citées dans cette article,paradoxalement a chacune de leurs interventions font pousser l’antisemitisme dans les banlieux et ailleurs, car comme dans les années 30,ces personnes a travers les médias stigmatissent a longueur de journée les memes populations responsables a leurs yeux de tous les maux de la societé,comme le faisait jadis le tristement journal « je suis partout » mais pour une autre population

    Abou Stroff
    20 avril 2018 - 9 h 15 min

    il est tout à fait inutile de discourir sur le sujet. en effet, il suffit de remarquer que nos « cousins » sont surreprésentés au niveau des media (et dans tous les domaines qui comptent, la finance, et la médecine, entre autres), particulièrement les télés françaises (en suivant les télés françaises, un non-initié croirait facilement que le peuple français est, en majorité, de confession juive). le reste découle de source: nos cousins contrôlent tous les leviers de commande et impose la feuille de route de l’entité sioniste qu’ils défendent bec et ongles.
    moralité de l’histoire: les sionistes ne sont pas forts, ce sont nous qui sommes faibles parce que nous passons notre précieux temps à écouter des charlatans au lieu de retrousser nos manches pour TRAVAILLER.

      Anonyme
      20 avril 2018 - 9 h 49 min

      Dés 1948, bengourian a demandé aux juifs américains qui lui proposaient de l’argent, de mettre la main sur les médias du monde. C’est ce qu’ils ont fait et le résultat est là. Ils dominent le monde avec les informations qu’ils veulent bien distillées, ils possèdent la banque centrale (fédérale) américaine et le fmi est à leurs bottes pour mieux nous étouffer. Pendant ce temps-là, nous autres et spécialement les enturbannés du monde arabe leur remettant nos richesses « naturelles » par divers canaux. Et ce n’est pas fini…

    awrassi
    20 avril 2018 - 6 h 52 min

    L’important est de veiller à ce que la sangsue sioniste n’enfante pas une engeance algérienne ou africaine qui nous ramène au colonialisme et à l’esclavage !

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