Le projet de «rupture» proposé par Ali Ghediri est-il salvateur pour le pays ?

Ghediri Ali
Le général à la retraite Ali Ghediri. PPAgency

Par Houria Aït Kaci – Le projet de «rupture» avec le système que préconise le candidat indépendant Ali Ghediri à l’élection présidentielle du 18 avril 2019 est-il salvateur pour le pays qui se trouve actuellement dans une impasse en raison du refus de l’alternance au pouvoir ? Le changement démocratique auquel aspirent les Algériens et auquel ont œuvré plusieurs générations de démocrates et de patriotes verra-t-il enfin le jour à travers le programme de ce candidat qui est en train de faire bouger les lignes ?

La candidature du général à la retraite Ali Ghediri bouleverse la donne sur l’échiquier politique national, tourné jusque-là autour du ronronnant 5e mandat pour le président sortant Abdelaziz Bouteflika que ses soutiens préparent activement alors que le concerné lui-même, très malade, n’a encore rien dit. Contrairement aux appels au boycott d’une partie de l’opposition qui estime que l’élection est «jouée d’avance», il soutient qu’il est «prêt à affronter Bouteflika». «Il n’y a de bataille perdue que celle qui n’est pas menée». Il appelle le peuple à s’impliquer dans le combat pour la «rupture» avec ce système bloqué, sclérosé.

Un candidat qui fait bouger les lignes

La déclaration électorale de Ghediri ne laisse pas indifférent. Par ses propositions radicales d’un changement démocratique citoyen pacifique, il suscite autant l’espoir à gauche que le rejet à droite chez les classes dominantes qui veulent, à la faveur de cette élection, préserver leurs privilèges. L’intrusion des forces de l’argent dans le système politique est devenue un fait avéré et des intérêts énormes sont en jeu.

«La rupture sans reniement» d’Ali Ghediri vise à mettre fin à «la corruption, à l’autoritarisme, au système rentier et clientéliste, celui des groupes d’intérêts et des oligarques». Ces derniers cherchent à accaparer le pouvoir politique pour consolider leur assise économique, obtenue grâce à leur proximité avec les décideurs qui les ont gratifiés de leurs largesses rentières, l’octroi de marchés et de crédits publics.

Le projet alternatif de ce militaire à la retraite comprend la construction d’une «IIe République, réellement démocratique et moderne, un Etat de droit reposant sur les libertés individuelles et les valeurs communes nationales où le citoyen sera le déterminant central». Son projet, il le conçoit «avec la participation du peuple aussi bien dans sa définition que dans sa mise en œuvre». Estimant que la rupture est un «combat d’idées», il fait appel au peuple pour le mener, «en indispensable jonction avec son élite». Cette dernière, disloquée, tétanisée, dévalorisée, entendra-t-elle cet appel pour sortir de cette léthargie consciemment entretenue par le système ?

Pour ce fils d’ouvrier, mineur de l’Ouenza, qui se dit le «candidat du peuple», la démocratie réelle n’a rien à voir avec la démocratie de façade actuelle, conçue au service exclusif des classes dominantes et du pouvoir en place. Elle pourra être reléguée au musée des subterfuges, des supercheries, du faux et usage de faux, mis au point par des groupes d’intérêt pour écarter le peuple de l’exercice de son droit à la souveraineté.

Il faut reconnaître que ce n’est pas la première fois qu’un projet de changement démocratique, de rupture, a été proposé par des partis et personnalités politiques mais sans succès. Comment alors Ali Ghediri pourrait-il y’arriver, là où d’autres démocrates ont échoué ? «Tout dépend du choix du moment, de l’instant T» pour engager un tel processus, a-t-il déclaré aux journalistes.

On peut déduire de cette réponse faite par une personne, qui, de par sa position, connaît bien la situation du pays, que le statu quo mortel actuel oblige à opérer maintenant un changement radical, pacifique, organisé, structuré. Car, au-delà, la situation pourrait conduire à une explosion incontrôlée, ouvrant la voie aux pires scénarios, au chaos qui se dessine.

Jusque-là, les Algériens, pour préserver la paix dans leur pays après la décennie du terrorisme, ont rejeté le recours à la rue pour porter leurs revendications démocratiques, même durant le fameux «printemps arabe» en 2011. Mais ils se rendent compte aujourd’hui que si leurs enfants ne meurent plus sous les balles terroristes, la mort a pris de nouveaux visages : harga, immolation, suicide, chômage, pauvreté, drogue, maladies, dépression, violence, etc. Face à cette mort lente, ils se disent qu’ils n’ont plus grand-chose à perdre avec un système qui génère la mort et le désespoir.

Ali Ghediri, dont la candidature dérange les intérêts des classes dominantes qui bénéficient de la distribution généreuse de la rente pétrolière, subit déjà les tirs groupés des partis de l’alliance présidentielle qui revendiquent la «continuité» du système, qui refuse l’alternance, à travers la reconduction du Président sortant, Abdelaziz Bouteflika, en dépit de son âge et de son état de santé. Leur discours sur la nécessaire «stabilité» ne sert en réalité qu’à préserver leurs intérêts matériels avant l’intérêt bien compris de la nation.

Un militaire démocrate pour changer un système autoritaire civil ?

Ali Ghediri, ce militaire qui veut une rupture démocratique avec le système autoritaire mis en place par un gouvernement civil, est le premier officier dans l’histoire de l’Algérie à briguer un poste de Président par la voie des urnes, sans être le candidat de l’armée et sans arriver sur un char. Titulaire de plusieurs diplômes universitaires et militaires, il donne une autre image d’une armée respectueuse de la démocratie, elle qui a été souvent qualifiée de «putschiste». Les militaires algériens ne forment pas une classe sociale à part, et la dichotomie entre civils et militaires est artificielle, a estimé Ghediri devant les journalistes qui voulaient savoir si son passé de militaire ne le handicapait pas pour briguer un mandat présidentiel.

Il existe plusieurs expériences de changements menées par des militaires qui ont piloté des transitions démocratiques comportant une période de construction des institutions républicaines qui ont été abolies ou affaiblies sous les régimes autoritaires ou dictatoriaux. Son projet de IIe République entre-t-il dans ce cadre-là ? On se souvient de la période du Haut Comité d’Etat (HCE) sous la présidence de Liamine Zeroual, en plein terrorisme, avec le Conseil national de transition (CNT). Cependant, celle-ci n’a pas été menée jusqu’au bout, sans doute en raison du manque de vision des dirigeants de l’époque et de la pression internationale que subissait l’ANP (qui tue qui, menace du TPI etc.), ce qui l’a poussé à retourner dans les casernes, sans avoir achevé la transition.

Dans le monde, on peut citer parmi les cas de transition réussie celle de «la Révolution des œillets» au Portugal, dirigée par le Mouvement des forces armées (MFA), après la chute du dictateur Salazar (un civil qui a régné près de 40 ans). A sa mort, en 1970, son successeur désigné, Marcelo Caetano, qui poursuivra la même politique, sera renversé le 25 avril 1974 par le MFA, qui aura le soutien du peuple, des organisations socio-professionnelles et des partis de gauche (socialistes et communistes). Le MFA, avant de se dissoudre, a piloté une transition qui a duré deux ans, avec un programme dit «trois D» (démocratisation, décolonisation et développement économique), comprenant la mise en place d’un gouvernement civil, l’organisation d’élections libres et la décolonisation des anciennes colonies portugaises en Afrique.

Plus loin dans l’histoire, il y a l’exemple de la Turquie avec Mustapha Kemal Pacha, dit Atatürk, militaire de carrière, qui a renversé la monarchie ottomane le 1er novembre 1922. Il s’est révolté contre le passé impérial de son pays et fondé la première République moderne dont il assurera la présidence de 1923 à 1938. Il entreprit des réformes radicales comme la laïcité (séparation entre le pouvoir politique et religieux), une première dans le monde musulman.

La transition démocratique est un processus politique courant dans l’histoire des sociétés, permettant de remettre de l’ordre dans la façon de diriger une nation, de gouverner un pays, en assurant le passage progressif de régimes autoritaires (monarchie, aristocratie, oligarchie, théocratie, dictature) à la démocratie, un système politique dans lequel la souveraineté émane du peuple et qui reste le meilleur système de gouvernance depuis sa naissance à Athènes (Grèce) durant l’Antiquité.

En Algérie, le choix entre la rupture ou le statu quo fait ainsi son intrusion dans la prochaine élection. Le programme d’Ali Ghediri mérite d’être connu, débattu par les Algériens qui revendiquent un changement démocratique car il apporte des réponses et propose des solutions aux problèmes restés en suspens, comme une épée de Damoclès. Il offre une alternative sérieuse au système sclérosé en place qui bloque toute avancée.

Cependant, il appartient à cet ancien militaire, qui fait son entrée dans la lutte politique, de rassurer les citoyens qui ont été trompés par les promesses non tenues de politiciens véreux. Il doit s’engager, en cas de son élection, à appliquer son programme et offrir des garanties pour empêcher un retour en arrière, notamment en matière de respect de la limitation des mandats présidentiels et des contre-pouvoirs garants de tout régime démocratique.

H. A.-K.

Journaliste

Comment (37)

    Anonyme
    16 février 2019 - 14 h 47 min

    malgré que je vais voté j ai quant même un petit doute faute de l inconnu de M, Ali

    INCONNU AU BATILLON
    15 février 2019 - 8 h 06 min

    l’union fait la force. SOYONS TOUS UNIS POUR LE 18 AVRIL 2019 IN CHA ALLAH, le résultat se fera de lui même.
    à cœur vaillant rien d’impossible!
    Votons pour le changement, votons pour notre dignité souvent bafoué par les gens qui gouvernent notre cher pays en ce moment, il n’ont pas de NIF comme on dit couramment, ils ont détruit l’industrie industrie industrialisante « la S.N.V.I, la SONITEX, la SONIPEC, LE COMPLEXE D’EL HADJAR, LA SONIC, l’ENIEM,entre autres… » mais il n’est jamais trop tard, notre jeunesse vaincra pour peu qu’elle aille voter juste pour ce changement.
    rendez-vous au 18 AVRIL 2019 voter « ALI GHEDIRI » lui qui est le premier miitaire a défier la minorité qui croit en ce portrait qu’il trimbale dans l’espoir perdu d’avance « du 5ème mandat ».
    aprés le 18 avril 2019 cette minorité devra soigner sa …
    VIVE LE PEUPLE UNI ET SOLIDAIRE. VIVE LE NOUVEAU PRESIDENT Ali GHEDIRI.

    Ziri
    14 février 2019 - 23 h 11 min

    ils doit faire d’enorme reforme:
    – privatisation de toutes les entreprise d’etat(sauf armée et banque) au entrepreneur algérien
    -les investisseur etranger peuve invessiteur jusqu’a 50% maximum
    les entreprise etrangére doive obligatoirement employer des algérien
    – pret sans interet au pme
    creation de bureau de liaison entre invesstiseur et entrepreneur local
    – creation de societe militaire privée national
    -reformée l’armée en armée de milice sur le modéle suisse
    – prioriser le marcher national au exportation notamemnt agricole
    – revaloriser les entreprise textile traditionnel
    – supression de tous les accord de libre echanges
    – supression de double nationalité
    -obtention de la nationalité par filliation paternélle
    -naturalisation pour les femme etrangére uniquement
    – interdiction au femme d’algerie d’etudier a l’etranger
    -interdiction au homme etrangé d’etudier en algerie seul les femme etrangére
    -ecole non obligatoire ecole payante privée
    – legalisation de permis port d’armes
    – creation de centre de formation pour metier manuelle

    MELLO
    14 février 2019 - 19 h 39 min

    Merci pour tous ces eclaircicements , sur la candidature de Ali Ghediri, qui nous ouvrent davantage de compréhensions sur un homme , antérieurement militaire, qui connaît très bien les rouages du système. Un programme assez ambitieux mais dont il manque le processus de mise en place et les délais d’exécution.
    L’accompagnement de sa candidature par un vrai democrate et defenseur des droits de l’homme qu’est Mokrane Ait Larbi , une grande personnalite, impacte démocratiquement sur le caractère militaire de Ali Ghediri. Bravo Monsieur Ghediri pour cet espoir de changement.

    ELBIOR
    14 février 2019 - 15 h 23 min

    J’AI LU ET RELU TOUS LES ARTICLES CONCERNANT MR ALI GHEDIR ET EN ESSAYANT DE FAIRE MON PROPRE BILAN,J’AI LU TOUT LES COMMENTAIRES DES ARTICLE DE PRESSE LE CONCERNANT ET JE SUIS ARRIVE A LA CONCLUSION QUE MR GHEDIRI ME SEMBLE ETRE LE PLUS DISANT POUR FAIRE LA RUPTURE AVEC CE SYSTEME.JE SUIS DÉCIDE ET JE DEMANDE A TOUT CITOYEN DE SAVOIR CHOISIR ET QUE PEUT ETRE IL Y AURA UNE BONNE FAÇON DE CONTRER LA FRAUDE SOUS TOUTE SES FORMES.VIVE LA LIBERTÉ VIVE LA DÉMOCRATIE VIVE LE PEUPLE ALGÉRIEN DE NOTRE CHÈRE ALGÉRIE QUI NE MÉRITE PAS TOUTES CES TRACTATIONS PAYÉES PAR SON PEUPLE AU PRIX DE SON SANG.VIVE L’ALGÉRIE ET GLOIRE A NOS MARTYRS .

      chakiris
      14 février 2019 - 21 h 31 min

      peut être notre ATTATURK

    EL BIOR
    14 février 2019 - 14 h 36 min

    J’AI LU ET RELU TOUS LES ARTICLES CONCERNANT MR ALI GHEDIR ET EN ESSAYANT DE FAIRE MON PROPRE BILAN,J’AI LU TOUT LES COMMENTAIRES DES ARTICLE DE PRESSE LE CONCERNANT ET JE SUIS ARRIVE A LA CONCLUSION QUE MR GHEDIRI ME SEMBLE ETRE LE PLUS DISANT POUR FAIRE LA RUPTURE AVEC CE SYSTEME.JE SUIS DÉCIDE ET JE DEMANDE A TOUT CITOYEN DE SAVOIR CHOISIR ET QUE PEUT ETRE IL Y AURA UNE BONNE FAÇON DE CONTRER LA FRAUDE SOUS TOUTE SES FORMES.VIVE LA LIBERTÉ VIVE LA DÉMOCRATIE VIVE LE PEUPLE ALGÉRIEN DE NOTRE CHÈRE ALGÉRIE QUI NE MÉRITE PAS TOUTES CES TRACTATIONS PAYÉES PAR SON PEUPLE AU PRIX DE SON SANG.VIVE L’ALGÉRIE ET GLOIRE A NOS MARTYRS .

    ZORO
    14 février 2019 - 13 h 22 min

    Les Algeriens ne sont pas dupes pour aller voter pour un candidat entouré de transfuge du RCD ,un parti qui n a jamais pesé sur l echiquier politique et dont les militants responsables sont connus pour etre des opportunistes qui ne ratent aucune occasion pour trahir leur parti et s offrir au plus offrant.
    SigneZORO. …Z….

    Bedrouvsky
    14 février 2019 - 11 h 29 min

    Bonjour
    Je veux juste savoir s’il y a des antennes à l’étranger pour nos ressortissants
    Merci

    Zaatar
    14 février 2019 - 8 h 47 min

    La rupture ne peut venir que du peuple. Le reste, tout le reste ne sera qu’un écran de fumée initié par H’mida. Tant que H’mida est sur ses deux pattes, ne pensez à aucun moment qu’il puisse avoir une rupture et un changement ou une transition. Cet événement n’est possible qu’après l’éviction de H’mida. Et H’mida ne peut être évincé que par le peuple…. Toute discours ou suggestion n’est que péroraison et peu importe son auteur.

    Clovis
    13 février 2019 - 18 h 20 min

    Il n’y a plus le choix. Si on veut un changement et l’espoir d’une algerie nouvelle il faut aller voter et nenpas se dire que toit est perdu d’avance. Meme si les resultats sont truques ceux qui feront le decompte verront qu’ils sont minoritaires et que le peuple ne les suit pas. Ce sera quand meme une victoire. Pour qui voter ? Parmi les candidats seul Ghediri semble porter cet espoir.

    Merci Mon Général
    13 février 2019 - 17 h 50 min

    Nous attendons de vous une dictature digne de ce nom sans état d’âme. Les extrémistes, les corrompus, les délinquants doivent être internés dans des camps de rééducation du Sud du Sahara. Mais aussi nous mettre une économie compétitive digne de ce nom. Merci d’avance mon Général, le peuple est à derrière vous, à vos côtés, nosu vous emmerons à la victoire. Tahiya Djeich, Thaya Dzajair, Tahya El Chahb et Gloire aux Martyrs.

    Anonyme
    13 février 2019 - 16 h 22 min

    Le problème de l´Algérie n´est pas seulement d´ordre politique et économique, il est surtout d´ordre psychologique et moral.
    Le systéme actuel a fait tomber le peuple algérien dans une grande léthargie.
    Les Algériens ont besoin de voir une tete nouvelle à leur tete, quelqu´un qui leur redonnerait confiance et espoir, pour amorcer un nouveau départ sur des bases saines.
    Avec tous les ingrédients que possède l´Algérie, le succès est garanti, à condition d´avoir un bon meneur
    d´hommes. Un homme honnete, de bonne foi et patriote et, cet homme, je ne le vois pas dans le paysage politique que nous connaissons, que ce soit dans l´opposition ou les alliés du pouvoir.
    Moi, je voterai Ghediri et espère que tous les Algériens iront voter:

      VOTONS POUR GHEDIRI
      13 février 2019 - 16 h 35 min

      Notre issue pour une Algérie rénovée c’est Mr Ghediri mais il doit comme même faire l’effort d’apprendre les outils de la communication avec le peuple.

        Anonyme
        13 février 2019 - 17 h 06 min

        En homme averti, Mr Ghediri sait très bien que rien ne marchera plus sans le peuple,
        Il apprendra très vite à avoir les mots justes pour motiver un peuple qui en a vu de toutes les couleurs.
        Fini la langue de bois, les discours infinis et les promesses envoutantes. ca ne rapporte rien.
        Redonner aux Algériens le gout au travail, avec de mots justes et en donnant le bon exemple.

    Anonyme
    13 février 2019 - 14 h 51 min

    Pour l’instant le programme urgent , c’est la chasse à ce gouvernement et à ce système pourri. Donc Ghediri ou Benflis ou… peut importe,celui qui veut nettoyer je l’aide.
    Je ne peux plus supporter ce portrait qu’on voit dans les administrations.

    DZA
    13 février 2019 - 14 h 30 min

    Lorsqu’on veut quelque chose, on fini par y arriver. Il faut juste de la détermination. On a rien sans action et organisation, qu’importe le temps si on travaille pour le pays.
    Mr Ghédiri, dit clairement, qu’il s’inspire des hommes de novembre 1954. Ces héros qui ont fait de l’action leur politique.
    Sans ces hommes, ni vous ni moi ne serions là parler d’Algérie. Pour mémoire, nous n’étions que des indigènes franco-musulmans, vivant dans la misère dans un département d’outre-mer.
    Quels choix avons-nous le 18 avril ?
    1 – votez pour le candidat Bouteflika, qui finalement reconnaît qu’il est malade. Dont nous connaissons les 20 années de  »gouvernance », une Algérie à la dérive, les jeunes rêvent d’aller ailleurs, et prennent le large en affrontant la mort plutôt que de se battre chez eux.
    2 – Boycotter, nous disent certains démocrates. Action respectable, mais quel résultat ? Du vent, beaucoup de vent.
    Je pense qu’ils ont trouvé du confort dans cette position plutôt ambiguë.
    3 – Votez pour Ali Ghédiri, un candidat plutôt original. Des études, une brillante carrière militaire, ne traîne aucune casserole. Dépourvu de passé politique, sans parrainage aucun, avec pour arme son courage qui n’a d’égal que sa détermination pour la rupture avec le système politique que nous connaissons. Il veut représenter la voix du peuple.
    C’est au peuple de lui accorder sa confiance peuple. La balle est dans le camp des électeurs.
    S’il y a un vote massif pour Mr Ali Ghédiri, même avec résultat négatif du scrutin, c’est une victoire. Le peuple aura un représentant légitime, fort et crédible.
    Qui ne tente rien, n’a rien, parait-il.

    Thebest
    13 février 2019 - 14 h 11 min

    Qui a écrit cet article, ghediri ou son conseillé en communication ? Ce type nous propose de revenir au système des généraux qui contrôlent tout et il nous parle de rupture avec le systèmes dont il faisait partie????? Ce type est une menace même vde la stabilité de l’Algérie puisque il défie notre institution militaire et laisse présager une lutte intestine au sein de notre armée et c’estt exactement ce que cherchent nos ennemis.

    anonyme
    13 février 2019 - 13 h 43 min

    Madame Ait Kaci, quand vous parlez de démocratie, voulez-vous dire « démocratie populaire » ou « démocratie bourgeoise » ? Et demandez donc à M. Ghédiri ce qu’il entend par « rupture sans reniement » … On fait dire ce que l’on veut aux mots, lorsque rien n’est clair. Nous vivons dans une démocratie bourgeoise, au sein de laquelle les bourgeois compradores, les bourgeois administratifs et les chefs de guerre sont unis par mariages et intérêts communs. Seul un peuple conscient pourra les chasser du pouvoir; ce n’est pas demain, car le peuple non instruit s’est embourgeoisé comme ses maîtres et le peuple instruit a fui …

    Sicut Neutrum
    13 février 2019 - 13 h 13 min

    J’espère que Monsieur Ghediri avec son gouvernement rétablira l’ordre et la fraternité et d’engager le pays dans la construction d’une nouvelle ère démocratique. Oui pour la proclamation d’une deuxième république.
    Les algériens ne sont pas les partisans du chaos, mais les artisans d’une transition pacifique et responsable qui ait toutes les chances de réussir.
    (…) Notre mission en tant que patriote est de tranquilliser l’opinion, surtout sur la sécurité et de sortir le pays de la gueule du loup. Et en envoyant un message fort en s’unifiant pour dire non un 5 e mandat. Nous espérons que cette démarche aboutisse à des élections libres où le peuple pourra choisir son président en toute liberté pour pouvoir donner naissance à une république radicalement nouvelle qui sera l’oeuvre de ses enfants.
    Tahya el Djazeir Hora Moustakila

    marri
    13 février 2019 - 12 h 28 min

    pour que Mr Ghediri puisse vaincre la mafia politico-financière qui « dirige » le pays, il faut absolument qu’il s’entoure de gens probes, intègres qui ne se sont pas impliqués dans le système mafieux, tels que Mr Mokrane Ait Larbi. Il doit s’attendre à ce que les chaînes de TV , tant publiques que privées, ne lui seront pas ouvertes et pas d’embûches, comme les camions, seront posées sur son chemins. Il doit absoluansment investir la rue, les quartiers, les placettes et les reseaux sociaux qui sont très porteurs. Ils doit prendre des gens jeunes et vieux qui parlent un langage populaire, honnête, mesuré dans les promesses. il doit surtout mettre l’accent sur les échecs du pouvoir depuis 20 ans, sur la corruption et l’enrichissement des gens sans l’apport d’une production en contre-partie. Bref, il faut faire un grand travail de communication, qui ne sera pas facile n’est-ce pas?

    À coeurs vaillants .....
    13 février 2019 - 11 h 49 min

    Alors, Algériennes, Algériens, votez massivement pour Ali Ghediri afin que cette lueur d’espoir pour un avenir meilleur, devienne réalité.

    On reproche à Ali Ghediri ( certains journalistes compris ) de ne jamais avoir fait de politique pour prétendre à la présidence de la république.
    Boumedienne était il politicien lors de son accession?
    Ben Bella était il politicien ?
    Chadli était il politicien ?
    Zeroual était il.politicien ?
    Bouteflika était il politicien en 1962 ?

    Non !!!

    Nous avons aujourd’hui un Algerien, qui au travers de ses interventions, certes timides, démontre clairement qu’il aime son pays, qu’il aime ses concitoyennes et concitoyens, qu’il veut du bien pour son pays, qu’il veut le faire sortir du sous développement, diversifier son économie, rendre fier les Algériens, les faire sortir de la sclérose que le système sclérosé nous à imposé. Oui il faut y croire car à coeurs vaillants rien d’impossible. C’est comme ça que les grandes nations se sont faites : À la force du cerveau et des bras!
    Ce Monsieur est diplômé, polyglotte, connaisseur du système de par ses fonctions. Militaire diplômé et formé durant les années 70 par l’Algérie et la Russie, il maîtrise la stratégie. Il est objectif.
    Certains lui reprochent de parler en langue française. Oui, il parle français et alors ? Il parle Russe aussi et arabe et berbère. Et c’est une plus value pour les algériens d’avoir un polyglotte comme président. Je préfère au pire qu’il parle français et qu’il ait le sens de la patrie plutôt que la racaille politique qui forme le système qui parle l’arabe littéraire et enfonce le pays dans l’obscurantisme et la médiocrité et qui le pille en faisant des algériens des moutons.
    Le changement est une question de vie ou de mort pour l’Algérie. Oui une deuxième République s’impose, dynamique, démocratique, travailleuse, émancipée. Rentrons dans le 21ème siècle.
    Aux Algériens de décider. S’ils veulent se hisser parmis les grandes nations où s’ils veulent rester dans le trou noir. Dans ce dernier cas, s’ils ne veulent pas le changement, ma foi, ils confirmeront leur masochisme et n’auront finalement que ce qu’ils meritent. Un peuple n’a que les dirigeants qu’il mérite. Ils continueront leur descente aux enfers avec les mêmes visages qui sont en train de les spolier, de les abrutir et de les maintenir dans le sous développement intellectuel , économique et culturel tout en continuant a piller le pays de ses richesses naturelles, en faisant fuir la matière grise algerienne et en assassinant la jeunesse dans des embarcations de fortune au milieu de la méditerranée. Mon pays peut devenir la Californie pour peu que les Algériens aient un minimum de conscience, de maturité, de dignité , d’amour propre, d’amour du pays et la volonté de sortir de l’obscurantisme et de la médiocrité. Il faut y croire et y travailler. Rien ne se donne, tout s’arache , surtout la liberté et l’émancipation.
    Nos aïeux n’ont quand même pas résisté 125 ans et fait la guerre pendant 7 ans pour le resultat qu’on voit aujourd’hui : sous développement, harraga, rente, tchipa, chkara, hogra, corruption, autoritarisme, médiocrité intellectuelle, économie rentiere de bazar, dictature, obscurantisme, islamisme, école détruire… À noter que tous ces phénomènes se sont accentués ces 20 dernières années. 1000 milliards de dollars pour qu’en 2019 on ai encore des jeunes algériens qui se font bouffer par des poissons en méditerranée alors que d’autres baignent sans mérite dans l’opulence grace à la rapine et à l’allégeance à un système fermé, maffieux!!
    Ghediri veut rendre l’Algérie aux Algeriens
    Ghediri veut rendre la fierté aux Algeriens
    Ghediri veut faire rentrer l’Algérie dans le concert des grandes nations
    Ghediri veut rendre l’école algerienne performante
    Ghediri veut rendre l’économie algerienne diversifiée, concurrentielle et performante
    Ghediri veut faire de la matière grise un atout, une puissance
    Ghediri veut rendre le système de santé algérien performant et développé
    Ghediri veut rendre la justice algérienne indépendante
    Ghediri veut donner la place qui lui est due au sud algérien
    Ghediri veut rendre les institutions algériennes aux algeriens
    Ghediri veut permettre la création de richesses en poussant à l’initiative et à l’entreprise
    Ghediri veut développer le tourisme comme le font toutes les grandes nations
    Ghediri veut donner la voie aux citoyens et rendre compte aux citoyens
    Ghediri veut donner au passeport algérien le rang qui doit lui être dû
    Ghediri veut bannir la tchipa, la chkara, la chiata, la hogra, l’autoritarisme, la corruption, l’arbitraire
    La meilleure richesse d’un pays c’est son peuple. C’est grâce à ce principe que les grandes puissances se sont faites. Elle ne se sont pas faites par la rente et par les comportements indignes et peu honorables de ceux qui forment le système algériens et ses parasites.

      anonyme
      13 février 2019 - 12 h 27 min

      Ghediri est flanqué par les hommes de l’argent sale… sans parler de la mouvance Berberiste qui trouve là un candidat ideal. et il ya encore plusieurs points , on peut dire Ghediri «  » chabaatna khorcheff «  » avec tes slogans
      Conclusion : NIET, Ghediri n’est pas a la hauteur

        Anonyme
        13 février 2019 - 14 h 07 min

        @Anonyme 13 février 2019 – 12 h 27 min,pour ta gouverne,il faut que tu saches que la mouvance berbériste comme tu dis est moderniste dans son ensemble et patriote.Elle ne cherche que l’intérêt de l’Algérie car elle n’a pas de pays de rechange contrairement à d’autres qui veulent faire de nous tout sauf des Algériens libres.

        Amenass
        13 février 2019 - 17 h 13 min

        @ Anonyme 12h27

        El khorchef bnine ou ghali . Ma yéchéb3ouh ghir les parasites li twékélhom el houkouma bétchipa. C’est à dire l’argent sale. chba3t en khorchef mala !!!????
        Quant aux slogans, il n’y en a pas dans le commentaire. Il y’a une « réalité » malsaine crée par un système pourri . Toutefois, la majorité des algériens vaumissent ce système et ceux qui le composent…Et il y’a de « l’espoir « , une bouffé d’oxygène car ton système nous pompe sérieusement l’air.
        Enfin, tu parles des berberistes. Eux, comme beaucoup d’Algeriens, ont au moins le sens de la partie, de la dignité et ils n’acceptent jamais l’humiliation. Chez eux ils disent : anaréz wala néknou. C’est un dicton que malheureusement tu ne peux pas assimiler.
        Conclusion : YES Ghediri et non aux bricoleurs incompétents mais non moins « sarakine » qui gouvernent depuis 20 ans. Eux, ce n’est pas qu’ils ne sont pas à la hauteur, c’est que même une cheville est trop haute pour eux.

        TARZAN
        13 février 2019 - 19 h 27 min

        tu exprimes la pensée de la rue algérienne, mais ici tu es en terre hostile, ce que tu dis est très vrai mais bon on les laisse parler et leur bla bla n’est reçu que par leur proche, on est en démocratie.

    Anonyme
    13 février 2019 - 11 h 38 min

    Toute stratégie est bonne pour changer ce système…il faut seulement beaucoup beaucoup de bonnes volontés !!!

    Anonyme
    13 février 2019 - 10 h 44 min

    En tout cas , on a pas d’autre choix. in changement radical ou une continuité de chaos. On rève d’un vrais changement. On a assez

    Anonyme
    13 février 2019 - 10 h 41 min

    Le porteur du programme monsieur Ghediri a au moins les capacités physiques et morales et l’âge pour prétendre à la magistrature suprême, les grandes lignes déjà diffusées semblent répondre aux attentes du peuple.

    Séhab
    13 février 2019 - 10 h 36 min

    BRAVO très bon article riens a dire vous avez tout dit) aux algériens de bougie et dires ce qu’ils veulent pour le pays et ça il faut le faire sans dardé il faut s’impliquer riens ne tombes du ciel!! tout s’arrache riens n’est gratuit!
    allez y Main dans la Main l’union fait la force comme en 54!!!
    vive l’Algérie vive le peuple algérien libre libérons nous comme en 54 mais pacifiquement sans dommages pour notre beau pays.
    CORDIALEMENT
    Séhab un algérien qui aime son pays

    L'Algérie Avant Tout
    13 février 2019 - 10 h 15 min

    Oui, sans aucun doute, il connait parfaitement le système pour le réformer, mais pour cela il a besoin du soutient de tous le monde, en plus il dispose de beaucoup de personnes engagées pour la surveillance de la majorité des bureaux de vote, en avant pour une Algérie nouvelle et forte!

      Ouiiiiiiii new Algeria
      13 février 2019 - 11 h 08 min

      TOUS pour le neuf.

    Zone D'urgence
    13 février 2019 - 9 h 59 min

    On a plus le choix nous sommes au bord de la faillite, économique, morale, historique,et indentitaire,il un faut un changement rapide et chassé les coupables,et puis redresser le pays et changer la constitution faites par les hors la Loi,et limité la présidence a deux mandats, traduire les traîtres et pileurs en justice, condamnés les corrompus et les corrupteurs,une enquête approfondie sur les candidats aux élections législatives et sénatoriales, sélectionner des Walis par apport a leur compétence, ainsi les autres hauts fonctionnaires, juste un rêve mais je ne crois pas trop

    Anonyme
    13 février 2019 - 9 h 38 min

    Il faut absolument aider le général Ghediri à renverser – démocratiquement s’entend – ce régime mis en place en 1962 par le clan et l’armée des frontières.Le projet d’Ali Ghediri est fiable à condition que notre peuple réponde à son appel comme un seul homme. Il y va de la survie de l’Algérie et de son développement harmonieux que l’actuel régime n’a pas été capable de faire, miné comme il est par ses contradictions et gangrené par des clans mafieux de rentiers égoïstes et d’incompétents notoires.
    Cette chance ne se reproduira pas une autre fois et j’ai bien peur que si on la loupe,l’Algérie risque tout simplement de disparaître au grand bonheur de nos ennemis séculaires.

    AIT MAZIGH
    13 février 2019 - 9 h 31 min

    LA GRANDE DIFFÉRENCE AUJOURD’HUI, c’est les réseaux sociaux et surtout l’implication des jeunes. Ghediri nous propose une rupture radicale et sans chasse aux sorcières. Ils nous a jamais menti et n’a jamais joué les lièvres ou baissé les bras comme la classe politique. Votons pour lui et protégeons les urnes.
    Même s’il n’est pas connu, il est entouré de militants de la première heure compétents, comme lui, et intègres. Donnons lui, donnons nous, cette chance et s’il nous ment nous le remettrons à sa place comme nous allons le faire le 19 avril avec la mafia qui a ruilé, humilié le pays et tué même l’espoir.

    le niveau
    13 février 2019 - 9 h 28 min

    j’ aurais aimer etre a la retraite ( comme toi) et profiter de la vie .
    pour changer un systeme il te faut au moins 40 ans ( pour changer le systeme faut passer par la france ,usa,l’ angleterre )..trop tard les loups ont grandi dans notre pays. l’ epidémie a envahi le pays tu peut rien faire et tu fera rien, walou!
    va te reposer, rak en retraite …

      Les loups n'approchent pas le feu
      13 février 2019 - 11 h 17 min

      Un loup mourra bien un jour et ses petits survivront

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