Ahmed Benbitour à Algeriepatriotique : «Le temps n’est plus au dialogue»

Interv Benbitour
L’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour. PPAgency

«Avec la rentrée sociale, on aura une explosion plus importante du mouvement populaire», prédit l’ancien chef du gouvernement. Pour Ahmed Benbitour, plus les symboles de l’ancien régime retardent leur départ, plus les exigences se multiplient et plus il sera difficile d’arriver à une solution. «Sans changement de tout le système de gouvernance, nous allons vers une catastrophe», alerte-t-il.

Algeriepatriotique : Différentes initiatives s’organisent pour enclencher le processus d’une sortie de crise. Vous en êtes absent. Pourquoi ?

Ahmed Benbitour : D’abord, il faut bien comprendre que je ne suis pas contre les initiatives. Toutes les initiatives sont bonnes, mais elles doivent converger vers une solution. A mon avis, pour que ces initiatives convergent, il faudrait qu’aussi bien les gens du hirak que les gens du pouvoir – ce sont les deux forces qui sont en présence aujourd’hui – désignent une équipe qui analyse ces différentes initiatives, pour mette en place une initiative optimale qui devrait déboucher sur une négociation des modalités de changement de système de gouvernance puisque c’est ce que demande le hirak depuis le 22 février. C’est le changement de tout le système de gouvernance qui est réclamé. Je ne suis pas présent parce que je n’en vois pas la raison, d’autant que j’ai expliqué ma propre vision des choses, donc je n’ai pas besoin d’aller vers une initiative.

Votre nom a été cité parmi la liste des 23 personnalités dont Karim Younès voudrait qu’elles rejoignent le panel proposé par Bensalah…

Que les choses soient claires. Je n’ai pas été invité, ni moi ni les personnes qui ont été citées dans la liste. C’est une liste qui a été rendue publique à la suite d’une réunion de ce panel, dont je ne me considère pas concerné. Non pas parce je n’ai pas été invité, mais parce que, encore une fois, je crois que le temps n’est plus au dialogue. Aujourd’hui, les positions sont claires. Le hirak demande le changement de tout le système de gouvernance. Le système de pouvoir n’a pas, jusqu’à aujourd’hui, répondu. S’il y a une réponse, ce sera pour une négociation sur les modalités de changement de système de gouvernance. S’il y a cette volonté d’aller vers une négociation des modalités de changement de système de gouvernance et que le hirak a besoin de conseils, de consultation, je suis prêt à apporter ma consultation et mon conseil, mais sans aucune manière me substituer au hirak. Le hirak est là, c’est lui qui monte en force. Il faut l’aider à monter en force et à concrétiser sa demande essentielle qui est le changement de tout le système de gouvernance.

Pensez-vous que l’objectif de ce panel n’est pas de changer le système de gouvernance ?

Vous pouvez avoir un objectif, mais en ayant les mauvais instruments. Aujourd’hui, le panel ne prend pas les instruments qu’il faut. Nous n’avons pas une idée ni de la finalité ni de l’objectif du panel. Nous ne savons pas qui est derrière : est-ce un panel qui a émergé comme cela où bien a-t-il été désigné par des autorités ? Nous n’en savons rien. S’il est désigné par les autorités, que les choses soient claires et, à ce moment-là, ce sera la négociation plutôt que le dialogue. S’il est sorti d’un quelconque groupe, quelle autorité, dans ce cas-là, aurait-il pour mettre en œuvre les solutions qu’il dégagera ? Je crois que, malheureusement, à cet instant où nous nous parlons, le panel n’est pas dans la voie de sortie de crise ; y participer n’apporterait pas grand-chose.

Le mouvement de contestation populaire en est à son cinquième mois et le pouvoir est toujours entre les mains des symboles de l’ancien régime. Comment expliquez-vous cela ?

Il faut bien comprendre que tous les gens qui sont au pouvoir aujourd’hui étaient pour un 5e mandat. Qu’est-ce qui a changé essentiellement ? C’est le 22 Février qui a tout basculé. Les gens sont sortis pour réclamer le changement de tout le système de gouvernance. Nous sommes en phase de construction de rapports de force et il arrivera un moment où le rapport de force sera en faveur du hirak et, c’est à ce moment-là seulement que se déclenchera le processus de changement de système de gouvernance. Il ne faut pas s’inquiéter. Il y a du travail bien fait par le hirak.

Exemple : si nous revenons en arrière et analysons la situation de la société avant le 22 février, nous dirons qu’elle souffrait de cinq maux : la perte de la morale collective, la violence qui devient un instrument privilégié de règlement de conflits entre les individus, entre des groupes d’individus et entre des individus et l’Etat, la corruption généralisée, l’individualisme et le fatalisme. Après cinq mois de hirak, nous pouvons dire aujourd’hui que ce dernier a démontré que ces maux ne sont plus là. C’est un élément très intéressant et très positif. Les gens, à travers le monde, disent que les Algériens se montrent très organisés, très disciplinés et unis, et cela est un point très positif en faveur de hirak. Il ne faut pas dire que le hirak n’a rien amené ; il a amené déjà cet élément important. Ce résultat positif, il faudra bien le comptabiliser en faveur du hirak, lequel doit être encouragé pour continuer, pour construire un rapport de force qui finira par amener les tenants du pouvoir à négocier le changement.

Le statu quo voulu par le pouvoir ne risque-t-il pas d’affaiblir le hirak, selon vous ?

C’est clair ! Nous sommes en construction de rapport de force, donc chacun veut affaiblir la force de l’autre et c’est normal. [Ils] (le pouvoir, ndlr) avaient espéré que le Ramadhan allait les affaiblir. Cela n’a pas marché. Ils espèrent que le hirak s’essoufflerait pendant cet été mais cela ne marchera pas, parce qu’à partir du moment où le hirak a imposé sa présence, le nombre de personnes, qu’ils soient un million ou neuf cent mille, n’est pas important. L’important est qu’ils soient là. Je suis persuadé qu’après les vacances et avec la rentrée sociale, on aura une explosion plus importante du mouvement populaire.

Des personnalités qui ont donné leur accord pour participer au panel sont jetées en pâture à la vindicte populaire alors même que leurs choix ne sont pas ceux du pouvoir. Pourquoi le fait d’être pour le dialogue est-il synonyme de trahison ?

Les points de vue sont divergents. Aujourd’hui, la difficulté est que nous avons deux rapports de force : le système de pouvoir et le hirak. Le hirak, jusqu’à aujourd’hui, n’a pas désigné d’une façon claire ces porte-parole, de ce fait, n’importe qui peut parler en son nom. Que des gens veuillent faire avancer les choses en participant à une discussion, c’est une bonne chose à enregistrer. Il faudrait juste analyser toutes ses initiatives, ses mouvements et dialogues pour en faire émerger la solution et faire aboutir la solution vers le changement de système de gouvernance.

On a l’impression que le mouvement populaire refuse de désigner ses représentants, refuse le dialogue…

Non, le hirak ne refuse rien. Aujourd’hui, il est en train de construire un rapport de force. Tant que le rapport de force n’a pas amené les tenants du pouvoir à dire qu’ils sont prêts à négocier, cela ne servirait à rien de choisir des personnes et les jeter à la vindicte populaire pour rien. C’est une très bonne stratégie du hirak de n’avoir pas encore désigné de représentants. Lorsque le pouvoir sera prêt, je suis sûr qu’à ce moment-là, le hirak désignera ses représentants.

Il y a plusieurs initiatives qui naissent chaque jour afin de trouver une solution acceptée par les deux parties. Pourquoi ces initiatives n’arrivent-elles pas à être regroupées en une seule pour leur donner plus de poids face au pouvoir ?

Je ne pense pas, non. Les initiatives, plus elles sont larges, mieux c’est. Il faudrait que le hirak, d’un côté, et les tenants du pouvoir de l’autre, désignent une équipe qui doit analyser toutes ces initiatives et en faire sortir l’initiative optimale qui servirait à un point de départ, à des négociations pour le changement.

Toutes les initiatives proposées par la société civile et les partis politiques posent des préalables non négociables avant tout dialogue avec le pouvoir en place qui les ignore. Comment expliquez-vous cette attitude des décideurs actuels ?

Tous les décideurs actuels étaient là avant le 22 février. Ils étaient là pour un 5e mandat. Aujourd’hui, il y a un changement imposé par le hirak et je pense qu’ils ne sont pas encore arrivés à la conclusion que leurs propres intérêts – ceux du pays sont clairs et nets – feraient qu’ils partiraient le plus tôt possible. Parce que plus on retarde [leur départ], plus les exigences se multiplient et plus il sera difficile d’arriver à une solution pour eux d’abord, avant de parler de solution pour le peuple. Pour ce dernier, sans changement de tout le système de gouvernance, nous allons vers une catastrophe.

L’état général du pays est inquiétant à plus d’un titre, alertent de nombreux observateurs : économie bloquée, droits de l’Homme bafoués, médias muselés… Quelle analyse faites-vous de cette situation ?

J’ai déjà expliqué que la société souffrait de cinq maux que j’ai décrits auparavant. Lorsqu’on regarde le système du pouvoir, ce dernier se caractérise par trois éléments. Le premier est l’autoritarisme : vous êtes avec moi en applaudissant sinon je vous considère contre moi et je mobilise tous les moyens pour vous faire taire. Ce qui fait que la hiérarchie de l’Etat n’est pas informée de la situation réelle du pays. Chose qui constitue un grand handicap pour la haute hiérarchie. Cela peut expliquer le comportement actuel de ceux qui étaient déjà là avant le 22 février et qui sont toujours là. Le deuxième élément est le patrimonialisme : il y a un chef entouré de cinq courtisans qui se font la guerre pour lui plaire et bénéficier de ses largesses. La société est considérée comme étant arriérée politiquement, par conséquent, un gap se creuse entre gouvernants et gouvernés. Le troisième élément est le paternalisme : le chef dit «je suis le père du peuple et en tant que père du peuple, ma relation sera avec le peuple». Ce qui fait que toute institution intermédiaire qu’il s’agisse du Parlement, du gouvernement ou des administrations, plus elles sont faibles, mieux le chef se comporte avec son peuple. Consciemment ou non, il affaiblit les institutions. Ces trois éléments sont dans la nature du pouvoir : manque d’information, gap entre gouvernés et gouvernants et institutions affaiblies et tout cela mène vers un Etat déliquescent.

Avant d’expliquer ce qu’est un Etat déliquescent, il faut dire que le hirak a amené des solutions au sujet de ces questions précises. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus parler d’autoritarisme. Nous avons le droit de parler et cela est un élément important en faveur du hirak qu’il ne faut pas négliger.

Mais la presse reste muselée…

Muselée, peut-être, mais il y a quand même des modes d’expression. Ce n’est plus comme auparavant ou lorsque vous parliez, vous étiez totalement écarté. Aujourd’hui, nous pouvons parler dans certaines conditions et c’est déjà un point acquis. Le deuxième point en faveur du hirak est celui-ci : qui pourrait venir aujourd’hui dire qu’il est le père du peuple ? Personne.

Il faut bien considérer le travail qui est fait en faveur du hirak, aussi bien dans la société que dans le système du pouvoir, mais un travail qu’il faudra capitaliser.

Je reviens à la situation du pouvoir. L’état de ce dernier fait que nous sommes arrivés à un Etat déliquescent. Les critères scientifiques définissant un Etat déliquescent sont cinq. Le premier est l’institutionnalisation de l’ignorance scientifique et de l’inertie. Moins vous avez de savoir scientifique, moins vous êtes capable d’engagement et plus vous avez de chance de monter dans la hiérarchie de l’Etat. Le deuxième critère d’un Etat déliquescent est le culte de la personnalité. Le troisième est l’institutionnalisation de la corruption. Cette dernière devient une institution et non un comportement. Ce qui fait qu’on ne peut ne pas lutter contre la corruption sans changer les institutions. Le quatrième critère est le nombre restreint d’individus qui prennent des décisions stratégiques au téléphone à la place des institutions habilitées. Le cinquième et dernier critère est l’émiettement des pôles au sommet de la hiérarchie de l’Etat. Ils sont d’accord pour le gâteau mais pas sur son partage. Malheureusement, ces cinq critères sont bien présents. Nous sommes dans un Etat déliquescent par définition scientifique.

Je viens à l’économie. L’économie algérienne fonctionne essentiellement avec les recettes de l’exportation des hydrocarbures. Le budget de l’Etat fonctionne avec la fiscalité ordinaire et la fiscalité pétrolière laquelle est plus sur les recettes d’exportation des hydrocarbures. La Banque centrale a un monopole sur l’exportation des hydrocarbures. Pour bien clarifier la question, disons qu’une société pétrolière nationale exporte pour 100 millions de dollars de pétrole. Le client enverra un chèque de 100 millions de dollars une fois son pétrole réceptionné. La Banque centrale a le monopole sur la devise. Le chèque va directement à la Banque centrale qui va le transformer en dinar. Si nous avons un dollar à 70 DA, 100 millions de dollars donneraient 7 milliards de dinars. Si nous avons un dollar à 110 DA, les 100 millions donneraient 11 milliards de dinars. Le fait de changer le taux du dinar donnerait l’illusion que les recettes sont passées de 7 à 11 milliards alors que c’est toujours la même chose. Cette méthode qui a été utilisée un certain temps donnait des prix élevés à l’importation. Comme nous importons 75% des calories que nous consommons, ce que nous importons à 1 dollar, nous la payions 70 dinars, aujourd’hui, nous la payons 110 dinars. Cela [leur] a paru difficile et ils ont décidé de passer à une autre formule. On est passé à une loi qui amène la Banque centrale à honorer les chèques du Trésor sans considération de ses avoirs. C’est ce qu’on a appelé la loi du financement non-conventionnel. Si les produits sont disponibles sur le marché, il y aura moins d’inflation. Mais lorsque les produits ne seront plus disponibles, cela donnerait une grande inflation.

Maintenant, qu’en est-il de la situation économique en général ? L’Algérie a connu une aisance financière exceptionnelle. Nous avions des réserves de change pour couvrir trois années d’importation sans rien à exporter. Nous avions un taux d’épargne de 50% du PIB, c’est-à-dire que lorsqu’on produit 100 dinars, 50 dinars restaient en épargne. C’était un chiffre extraordinairement élevé. Nous avions un taux de thésaurisation de 20%. Ce qui veut dire que lorsqu’on produisait 100 dinars, 20 dinars restaient dormants. C’était une situation exceptionnellement favorable à l’investissement. Nous avons utilisé beaucoup plus pour les importations pour faire en sorte que l’économie devienne dépendante de l’extérieur.

Gardez à l’esprit que la facture d’importation est passée de 12 milliards de dollars en 2001 à 68 milliards de dollar en 2014, ce qui nous donne un taux de 560 % d’augmentation. Auxquels il faut ajouter les 8 milliards de dollars de bénéfices des sociétés étrangères, ce qui fait que nous sommes à 76 milliards de dollars. Or, nous sommes en baisse de volume d’exportation des hydrocarbures en production, avec pour conséquence une baisse des volumes d’exportation depuis 2006. Entre 2006 et 2011, le volume d’exportation a baissé de 25% alors que les prix ont augmenté de 77%. La facture était en augmentation, ce qui donnait l’illusion qu’on était dans l’aisance financière. Depuis 2014, nous continuons à être dans la baisse du volume et du prix également. Ce qui fait que les recettes en 2013 étaient de 63 milliards de dollars. En 2016, elles étaient de 27 milliards de dollars. Elles resteront au niveau de ce chiffre.

Notre dépréciation est à 76 milliards de dollars, quel que soit l’effort qui va être entrepris, nous arriverons peut-être à 5 ans, il restera un déficit annuel de 20 à 25 milliards de dollars qui est pris sur les réserves de change. Ce qui fait qu’en 2022, les réserves de change seront épuisées et nous aurons un très sérieux problème d’importations pour couvrir les besoins de consommation et de fonctionnement de l’économie. Et, à ce moment-là, le financement monétaire devient très fortement inflationniste.

Percevez-vous des indicateurs qui montreraient que les initiatives politiques pourraient déboucher sur des solutions sérieuses de sortie de crise ?

Je pense que le hirak est là pour le changement de tout le système de gouvernance et le changement de système de gouvernance viendrait par une négociation et non pas par un dialogue. C’est une négociation entre deux rapports de force. Essayons de revenir à 1961. Si le FLN avait dit aux Français «on va dialoguer» ou avait accepté l’idée de dialogue proposé par le général De Gaule, on ne serait pas indépendants. Le FLN a dit non, «nous allons négocier l’indépendance ; on négocie avec vous les modalités de votre départ». Et c’est ce qui s’est passé. Il y a eu un départ par étapes. Celui de l’administration, de l’armée et ainsi de suite. Quand vous voulez changer, il faut négocier les modalités de changement.

Propos recueillis par Mohamed El-Ghazi

Comment (90)

    Anonyme
    30 septembre 2019 - 8 h 03 min

    tu va faire quoi?? bendemitour

    Anonyme
    5 août 2019 - 22 h 06 min

    Na Na Na, j’veux pas de dialogue!!
    Laissez-moi jouer ou je vous empêcherai de le faire ( nal3ab oualla nh7aram).
    L’ANP est une institution énorme, efficace et hautement scientifique. Si le peuple ne veut pas aller au dialogue qui n’est qu’un consensus vers une sortie de la crise actuelle, pour aller de l’avant, il ne s’en prendra qu’à lui-même, traînant avec lui des âmes innocentes, comme ce fut le cas, il n’y a pas si longtemps. Les économistes du haut de leur non-science n’ont jamais pu prédire les crises, ni locales, ni mondiales.

    Mouloud
    1 août 2019 - 10 h 33 min

    Que monsieur benbitour assule et vienbe auder le huraj ou qu il s arrete de faire dabs la phraseologie..certes le pays a besoin des elites jusqye la absentes..mais que ce qu on appelke les personnalites..benbitour hamrouche..sifi..etc..y compris les tetes pe sabtes qui noys abreuvent d analyses et de terles ronflants sachent qu ils ne detiennent bulle science infuse ni la cle du hirak..ils sont peut etre necessaires syr certains volets..mais nullement indispensables..ou ils s engagent a cote du peuple ou su ils se la mettent en veilleuse..on n ira pas les supplier de faire..leur devoir..si on en a marre du systeme. Des partis des islamistes and co..le peuole nacceptrnera jalais de confier kes renes de la nation a des aventuriers ou a des 18 mars du hirak fussent ils des pontes!!!.alors messieurs..ou vous allez au charbon avec le peuple..ou faites nous la grace de vous taire..on reglera cette situation.mais vous resterez en marge de l algerie nouvelle….des personnalites..des messieurs je saistout….le train est en marche messieurs…… hakmin laassa min ennous walla..?il n y a aucun divide de a tirer du hitnrak..seule l algerie gagnera..

      Maori
      2 août 2019 - 18 h 43 min

      Ta logorrhée et ta phraséologie montrent que tu es loin de tout ya si Mouloud!

        Elan Brise
        8 août 2019 - 0 h 41 min

        Mouloud, vous n’avez rien compris de ce que dit Benbitour, et c’est dommage.

    Chelabi
    31 juillet 2019 - 23 h 04 min

    On me demande de me taire parce que je décourage les propagandistes / kachiristes qui aimeraient bien pouvoir distiller leur poison en toute tranquillité, usant et abusant de mensonges ( …) pour contrer le mouvement citoyen.
    Eh bien, je suis content de vous décevoir. Je ne me tairai pas. Surtout quand je lis certains qui attestent que le fait de me lire leur enlève le sommeil. Wallah que je suis content que vous ne dormiez pas !
    Moi je dors bien! Alhamdu lillah aala niaamihu.

      Vroum Vroum ????..
      1 août 2019 - 10 h 33 min

      @Chelabi…arrête de jouer la victime , encore , tu as osé rendre Appostat le Président Essebsi Tunisien Mr Essebsi !!.. Les Islamistes Frères Musulman Wahabites dit Salafistes du FIS ont déclaré Appostat le Président Essebsi !! Et toi @Chelabi tu soutient que Mr Essebsi est Appostat est Appostat , dont tu soutient les Égarés Wahabites du Fis , sous prétexte que le Coran te permettrais de rendre Appostat Mr Essebsi ou autre !!.. tu l’a dis dans tes Post sur l’article de AP Les Residus du FIS déclarent Appostat le Président Essebsi Tunisien…. » . .Allah dit dans le Coran : Pas de contraintes en Religion . . Seul Allah est jugé. . Si Allah avait voulu Il n’aurait fait qu’une seul Communauté de Croyants . . Donc liberté de conscience de croire ou pas et Diversité voulue par Allah en laissant le choix personnel à chaque humain de croire ou pas. .Et Toi @Chelabi et tes Amis Islamistes Wahabites du Fis vous apostasiez au Nom de Allah !!.. Donc selon votre raisonnement d’Apostasier , alors l’Etat Algérien pour vous Islamistes , est Appostat car il a décrété 3 jours de Deuil et Drapeaux en berne pour le décès du Président Tunisien Essebsi !.. Et toi @Chelabi à quoi tu joues , Islamiste Wahabites ou Démocratie ..?.. Islamiste déguisé selon moi …Aller passe ta route .

        Chelabi
        1 août 2019 - 16 h 49 min

        Je vais faire mieux Vroom Vroom. Je vais dire des mots que je n’ai jamais dits auparavant.
        Écoute moi bien pour qu’il n’y ait aucun doute dans ton esprit.
        Par Dieu le tout puissant, si tu soutiens que Essebsi n’a pas attenté au Coran quand, il a proposé législations sur le mariage, l’héritage, et l’homosexualité alors tu es un apostat comme lui.
        N’essaie pas de dire des choses dont tu n’es pas convaincu. Si tu es pour les décisions prises par Essebsi chiche dis-le sans détours sinon t’es amis vont douter de toi. C’est un défi que je te lance. Relève le ou tais-toi à jamais!
        Quant à moi , je me retire de ce forum.
        A trop côtoyer des menteurs, des fossoyeurs de l’ideal démocratique, des lèche-Rangers, DES RACISTES, on finit par désespérer de l’homme . Et je n’ai pas envie. Pour moi, tout est clair. Le hirak va bien. Le peuple est formidable. La démocratie prévaudra insha Allah! Avant de quitter, j’ai en tête la chanson magnifique de notre regretté Farid Ali: Ayemma Aazizen Ouretsrou ma dhatsar amthi dheragh. Je la dédie à tous mes frères kabyles et à tous les algériens patriotes qui peuvent avoir une version traduite en arabe. C’est une chanson qui date de l’aube de la révolution de 54 faite par des hommes qui mangeaient un morceau de galette à tous les 2 jours. Écoutez – la, méditez en les paroles. Dzayar ats nehyou insha Allah

          Vroum Vroum ????..
          2 août 2019 - 1 h 01 min

          Oh ! que vais te répondre @Chelabi…Ce que à dit Mr Essebsi c’est entre lui et son créateur et ni entre Toi ni moi ou autres . . Toi même @Chelabi tu rendra compte seul de ta vie et intentions devant Allah qui dit dans le Coran : Chacun sera jugé en fonction de ces actes , et ne portera la charge de personne .. et chacun sera rétribué en fonction du Bien qu’il a fait , ou rétribué en fonction du mal qu’il a fait !.. Donc Mr Essebsi est mort , entre les « Mains » de Allah sont créateur, seul à pouvoir le juger . .Et toi @Chalabi tu t’associe à Allah pour juger Mr Essebsi !!?.. et en plus tu prends la responsabilité de déclarer Appostat autrui !!?.. Coran : Seul Allah lis ce qu’il y a dans les Coeurs et rien ne se passe sans que Allah le sache … .Et toi @Chelabi le voyant deviné ce qui se cache dans les Coeurs , juge Appostat un Être humain selon ton interprétation en t’associant à Allah dans le Jugement de qui ira ou pas au Paradis , car quand tu déclaré untel Appostat , tu le declare pour l’enfer , Toi @Chelabi et tes Amis Salafistes ou Frères Musulman Wahabites avez la clé du Paradis et le Titre de Juges en place de Allah , vous vous associés à Allah alors que Allah l’interdit !!.. Allah est seul Juge.. Chacun portera sa charge.. de quoi tu te mêlés @Chelabi toi et tes Amis Salafistes Takfiriste..?.. Voilà @Chelabi , j’essaie de te raisonner et te remettre dans le droit chemin , mais ton orgueil t’aveugle et t’enfonce encore plus , @Chelabi , tu as l’apparence du Musulman mais rien à l’intérieur , le Coeur dur , Orgueilleux , car un Musulman souhaite le bien et s’obstinent du Mal , et moi jamais je te traiterai d’Apostat sinon pour te faire comprendre que ne fait jamais à autrui ce que tu te refuse à toi Même… Il est probable que Mr Essebsi que tu traites d’Appostat soit meilleur que toi dans ces actions envers les Êtres humains ou animaux.. Quand à sa Croyance c’est entre Allah et Lui seulement , Toi @Chelabi tu n’est que de trop dans l’affaire . . Voila j’ai fait ce que j’ai pu pour te raisonner @Chelabi , et demande Pardon à Allah … Jugé toi avant de juger les autres , l’ignorance ça se soigne @Chelabi …et l’hypocrisie est une maladie du Coeur , soigne toi @Chalabi . Mes condoléances à la Famille de Mr Essebsi et que Allah ai son Âme, dont il est seul juge .. Tout comme toi tu seras jugé et nous tous ,.. . Soigne toi @Chalabi , soigne ton Coeur .

        Mouloud
        1 août 2019 - 17 h 38 min

        Wallahi vroum vroum…baraka allahou fik pour la reponse concernant les residus du fis..il n y a rien a attendre de ces nouveaux mouchrikine bi allah..ils ont ete la base de 220000 morts et ils n ont plus de pnace dans l algerie de demain..ou ils se comportent comme des algeriens musulmans..ou alors c est a leurs risquues et perils..autant avec le peuple qu avec l armee ou les services de securite..la peur a change de camp..et pas question de les tolerer ou de les laisser faire…..

    salim31
    31 juillet 2019 - 21 h 57 min

    J ai remarque que Mr benbitour parle de #changement de systeme de gouvernance# plus de 10 fois dans cet interview il a raison quant on sait qu il ya eu plus de 3000 emeutes pendants les maudits mandats , un record pour un pays non colonise et peut etre meme pour ceux colonises . Nous remarquons encore plus ce drame de _ systeme de gouvernance _au niveau local ou les populations de tout le pays ont ete livre et le sont toujours a des dictateur administratives locaux avec une milice local apele service de securite oui comme les bey et dey othoman _ les wali et chef daira sont designe par le pouvoir d alger pour devenir par coup te telephone des commandeur supremes de populations locales et de leur elus et se voit du jour au lendemain confie des villes alors qu il ne connaissent cette ville que le trajet de l aeoroport ou le front de mer ,pour l exemple d oran _ le but de ce systeme est de mettre les region du pays sous domination du pouvoir centrale et mettre les richesse locales a la disposition de la mafia centrale par
    l intermediare des wali executants plus place pour servir le pouvoir centrale que de servire la population local completement assome et desarme par ce pouvoir qui a la milice la justice les politiques et les medias et qui se fera un plaisir de jeter un max de personne en prison _ maitenant le peuple est traumatise par ce systeme de gouvernance local limite colonialiste aucune chance pour une credebilite miraculeuse donc vous avez raison qu il est urgent de changer de systeme et laisser les gens s autogerer par eux meme plus jamais de wali ni chef de daira qui n est pas de la ville _ plus jamais de dictact du wali sur les maire elus par le peuple et
    d aileur changons ce systeme jacobien de prefet et sous prefets une mauvaise imitation francaise depasse meme en france _ a mon avis il est temps de
    s inspirer des pays qui ont des simulitudes culturelle et dont le systeme de gouvernance a reussi a l exemple de l allemagne ou la belgique ect..et mettte notre diversite comme des atout regionaux et non une division ou une imposition conformiste et generaliste qui ne produira que la confrontation .

    Karamazov
    31 juillet 2019 - 20 h 02 min

    Ah, vous chassez en meute ? Je suppose que vous êtes des élèves de l’école fondamentale , les rejetons ou les héritiers que le butin de guerre a francisés. Des ayant- droits , des algériens congénitaux mioches des gardiens du temple avec le pouvoir d’excommunier tous ceux qui ne psalmodient pas les litanies nationalistes.C’est vous dont Y. Khadra disait que vous ne cherchez que la coquille.Plus français que Voltaire , plus Zemmourien et plus Finkielkrautien que Zemmour et Fikenkrault réunis.

    Il y avait trois frères qui se disputaient un héritage autour d’une table basse en verre. Le plus jeune s’énerve donne un coup sur le bord de la table , un morceau se détache et se brise en mille morceaux.

    Le plus âgé s’emporte: spice d’aghyoul tu as cassé la table que nous a laissé notre père….. iksitira iksitira !

    Le jeune regarde son frère et lui dit :

    Ya khouya la3ziz , la tour… 3alaya, prends une règle et mesure et tu verras que ce n’est que ma part que j’ai cassée.

    Alors vous autres ikouti tous: ldzeyer hadi matchi ta3 « ….. » comme dirait Sellal, un ami à moi, j’ai un empan là-bas. Si j’ai envie de pisser dessus je pisserai.

    Pour le reste je crois que vous m’avez lu en arabe.

    Ipi, je paghle et jikri koum je veux, car moua je n’ai pas le rapport de butindeguerristes que vous avez avec la langue française !

      eleveur de caribou
      1 août 2019 - 9 h 41 min

      YA si karamazov , karama wakha!! comme diraient nos frères de l’ouest ( je sais je vais essuyer une volée de bois yabess) ! zov pourquoi ? si ce n’est may be de profil anar et de face Illuminati …!?

    « Fuite en avant"
    31 juillet 2019 - 19 h 03 min

    Qui aurait cru, il y a quelques mois l’ex- Président Bouteflika quitterait amoindri un pouvoir qu’il a lui-même et sa bande façonné pendant 20 ans pour durer encore. Il s’agit de l’Algérie, et de son Peuple. Cela n’implique-t-il pas la responsabilité collective de chacun. Quel que soit x, c’est le Peuple, et lui seul qui aura avec toutes les conséquences qui en découlent, le dernier mot, et punira certainement, ceux qui seront à l’origine de toute imprudence ou faux pas.
    Si chacun campera sur ses positions et prétendra que sa propre solution est la meilleure pour la sortie de crise, les quelques semaines qui nous séparent de la rentrée sociale décideront si M. Benbitour a eu ou non toujours raison dans ses mises en garde. «Sans changement de tout le système de gouvernance, nous allons vers une catastrophe», alerte-t-il cette fois-ci.
    N’avait-t-il pas précisé à une certaine époque que si le pouvoir ne changerait pas de politique de gouvernance le peuple se soulèvera en 2019. Ce qui fut fait. Est-il un « mage » ce monsieur ou bien il base ses analyses sur des évaluations logiquement scientifiques « Cf. les précédentes interventions du Premier, et du dernier chef du gouvernement démissionnaire de l’ex-Président de la république déchu. Souhaitons qu’il a tort cette fois-ci…

    Observateur
    31 juillet 2019 - 17 h 43 min

    « …. je crois que le temps n’est plus au dialogue. Aujourd’hui, les positions sont claires. Le hirak demande le changement de tout le système de gouvernance. Le système de pouvoir n’a pas, jusqu’à aujourd’hui, répondu. S’il y a une réponse, ce sera pour une négociation sur les modalités de changement de système de gouvernance. …. »

    L’Algérie fait face un problème de leadership… Au contraire monsieur Ahmed Benbitour, le temps est au dialogue…À défaut du dialogue c’est malheureusement la confrontation avec toutes les consequences néfastes pour l’avenir du pays…L’urgence, c’est élire démocratiquement un président de la république et mettre fin à cette période de transition constitutionnelle. En suite, le président de la république entame des reformes nécessaires du « système de gouvernance » avec un nouveau parlement démocratique et un nouvelle élite politique…

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 17 h 35 min

    Le problème posé est essentiellement d’ordre économique et sa solution est d’ordre politique. Pourquoi continuer à gaspiller des parts importantes de nos ressources en pétrole et en gaz alors que des solutions techniques éminemment rentables et faciles à mettre en oeuvre existent pour les éviter?
    La vérité est que nos gouvernants se complaisent dans un gaspillage insensé de nos ressources en hydrocarbures et refusent de faire appel à nos ingénieurs et chercheurs pour sortir du sous-développement.
    Ces traitres préfèrent se soumettre à la volonté des compagnies pétrolières françaises qui ne pensent qu’à se venger d’avoir eu à confier le transport de leur propre pétrole dans un oléoduc que SONATRACH avait réalisé avec brio et contre vents et marées au lendemain de l’indépendance.

    Lyes-DZ
    31 juillet 2019 - 17 h 22 min

    C’est aux Algériens toutes couches sociales confondues de décider mais si la solution constitutionnelle fait craindre un manque de rigueur, compte tenu de l’implication de nombreux membres du pouvoir sortant, toute autre solution, sans tolérance de l’armée, risque d’ouvrir un cycle de violences .
    Ce serait catastrophique alors que la révolution en cours a fait preuve de pondération et d’efficacité sans trop de drames pour le moment.
    Souhaitons que la sagesse et la patience des hommes se poursuivent et permettent les véritables changements sans dérapages.
    Par la suite la justice remplira son office.

    Lyes-DZ
    31 juillet 2019 - 17 h 00 min

    Sur le plan économique, Benbitour est un libéral sans idéologie, qui prône l’austérité que pour les pauvres, il a oublié une chose pour avoir l’adhésion du peuple algérien et rééquilibrer l’assiette fiscale, il faut une justice sociale,( Aller voir dans le sud du pays, une pauvreté galopante), ayant des prémices en politique, tout en souhaitant surfer sur le vide pour s »engouffrer, il propose plutôt une négociation et déconseille le dialogue, c’est du « Border line » dangereux, il est fascinant que pour la classe intellectuelle algéroise car il tient un langage scientifique, et les classes populaires dans tout cela ????, Monsieur Benbitour a omis de mentionner que la libéralisation soudaine de l’économie algérienne a généré la naissance de certains oligarques comme Haddad, Takhout et Kouninef qui ont fait mal à l’Algerie.

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 19 h 31 min

      «Sur le plan économique, Benbitour est un libéral sans idéologie, qui prône l’austérité que pour les pauvres»
      ———————————————————–
      C’est la preuve que tu ne connais pas du tout, mais vraiment pas du tout, Benbitour pour te permettre ainsi de lui attribuer, avec la plus osée des légèretés, des positions aux antipodes des siennes !
      Le fait de lui reprocher l’apparition de l’oligarchie Bouteflikienne est, par ailleurs, une méconnaissance totale de la réalité.
      Pour ta gouverne, Benbitour a été chef du gouvernement durant à peine une année, au tout début du «règne» sans partage de Bouteflika.
      Alors, un peu de sérieux STP !

        Lyes-DZ
        31 juillet 2019 - 22 h 04 min

        j’ai fait les mêmes études que lui, une thèse en économie à Paris, je note un jugement trop hâtif, un peu de décence cher Monsieur, on ne peut dire à une personne ‘ la preuve tu ne connais rien du tout’, je parle d’un homme politique qui n’est ni affilié ni de gauche, ni de droite selon la pensée économique, donc Monsieur BENBITOUR est un penseur libéral qui prône une économie d’austérité préjudiciable et nocive pour les faibles, je confirme et j’insiste , il prône un modèle anglo-saxon ou scandinave inapplicable en Algérie ,
        il considère que les investissements sur les infrastructures n’est pas un investissement productif ou d’opportunité de travail sauf dans le privé,
        il considère qu’un dinar surévalué n’encourage pas les importations
        il veut réduire les dépenses à tout prix et les importations alors que l’Algérie ne produit rien Nada, rien, Oulaou sauf le pétrole, donc le déficit est toujours présent !!!!!,

          Anonyme
          1 août 2019 - 19 h 28 min

          Et en plus, tu lis mal ce qui est pourtant… clairement écrit !
          Il est bien écrit : «C’est la preuve que tu ne connais pas du tout, mais vraiment pas du tout, Benbitour […]» et non pas, comme tu l’écris : «on ne peut dire à une personne ‘ la preuve tu ne connais rien du tout’». Tu déforme complètement ce que j’écris et, donc, le sens même de ce qui est écrit.
          Par ailleurs, je ne vois pas en quoi on peut se permettre d’accuser quelqu’un et de le déclarer «coupable» de ne pas partager les mêmes approches que tu as étudié en… France !?! Libre à toi de penser que l’école française est meilleure que l’école anglo-saxonne. Il s’agit là d’un jugement de valeur sans aucun fondement (en passant, tu semble être un des rares à penser que l’économie française surpasse celle des pays dits anglo-saxons).
          Plus concrètement, et loin de moi l’idée d’engager un débat là-dessus, je crois que tu ne devrais pas ignorer – en tous cas je l’espère pour toi ! – que dans les théories économiques modernes, notamment celles fondées sur le libéralisme, il y a des approches aussi bien de «droite» que de «gauche». Je te renvois, à titre d’exemple, à «l’ordre étendu» de Frederich Hayek et à «la théorie de la justice» de John Rawls. Deux économistes, des références et des sommités mondiales en la matière, qui représentent malgré tout les deux extrêmes et les deux faces du libéralisme dans ses tendances «gauche» et «droite». Je présume qu’on doit certainement les étudier à Paris aussi.

          Anonyme
          1 août 2019 - 19 h 41 min

          P.S.:
          «Benbitour est un libéral sans idéologie»
          ———————————————————–
          On ne peut pas être un «libéral sans idéologie». Parce que ce serait comme si on disait «être communiste, socialiste voire croyant ou non croyant… sans idéologie». C’est un non-sens ! Et je serai d’ailleurs bien curieux de savoir ce que peut bien signifier pour toi une… «idéologie».

        Lyes-DZ
        31 juillet 2019 - 23 h 03 min

        Quelques pistes de réflexion sur le pouvoir d’achat et fiscalité imaginés par mes soins pour ta gouverne !!!!!

        1) Mettre en place un abattement forfaitaire généralisé des cotisations salariales, (de l’ordre de x dinars par arbitrage) par an par salarié.
        2) Relever progressivement le plafond du quotient familial (de l’ordre de x dinars par arbitrage) pour réduire l’impôt sur le revenu des familles.
        3) Mise en place de l’impôt sur la fortune pour des grosses fortunes et réduire l’impôt des entreprises artisanales de 30% du montant investi dans une PME.
        4) Augmenter de deux points le taux normal de la TVA pour financer la baisse des charges des entreprises.
        5) Mettre en place un taux unique d’imposition des revenus du patrimoine de 25 %
        6) Nous devrions considérer que les investissements sur les équipements et les infrastructures sont productifs aussi bien dans le privé que dans le public
        7) Surévaluons le dinar algérien et renforcer la bourse d’Alger
        8) Création de fonds de pensions algériens à vocation investissement dans le monde.
        9) Création de Banques d’affaires pour encourager les investissements

          Anonyme
          1 août 2019 - 17 h 24 min

          @ Lyes-DZ
          ton commentaire résume toute la schizophrénie de certains cachiristes.
          Tu reproches à Benbitour d’avoir une vision libérale de l’économie, mais ton programme est clairement économiquement libéral.

    Moubatihane !
    31 juillet 2019 - 15 h 03 min

    @Karamazov tu continues à gesticuler sur Algérie Patriotique ! Arrête de nous saouler avec ton aplat-ventrisme aveugle ! On sait que tu es fait pour exécuté l’ordre militaire  » moubatihane khou’th », et donc ce n’est pas la peine d’en faire plus ! Tu jouis à vivre dans un pays dirigé par des militaires dictateurs et autocrates ! Tu as besoin de soins, à mon avis ! Tu oublies que la dictature, l’autoritarisme, l’aplat-ventrisme, le culte de la personnalité, c’est dépassé alors que le Hirak te le prouve chaque jour.

    J’ai l’impression que tu vis la même aventure que Louis de Funès dans le film de science fiction « Hibernatus » où il a été conservé dans de la glace durant plusieurs années et quand il s’est réveillé il était étonné par l’évolution et le changement du monde ! je ne sais pas si tu as vu le film sinon je te le conseille ou continue de dormir, c’est mieux pour toi.

    PS : Le jour où tu atteindras le niveau intellectuel, académique et technique de Benbitour, ce jour là on t’écoutera !

      Karamazov
      31 juillet 2019 - 15 h 27 min

      Dizouli , mais ici nous ne sommes pas dans un club de sachants ! Le jeu est ouvert à tous ! Benbitour n’est pas dans un symposium réservé exclusivement aux lumières comme lui ni dans sa zaouia en train de professer à ses bigots comme vous ..

      C’est confrontées au terrain qu’on voit ce que valent les théories.

      Pour le reste chacun son domaine et vous ne savez pas qui je suis !

      Karamazov
      31 juillet 2019 - 15 h 48 min

      Slimane 3azem dans ya Madème encore à bwar , disait à le serveuse:

      Zikh enni asmi elligh d’oufhim qvel ad ellid imim zrigh achou ad innigh.

      Safidir :

      J’ai anticipé votre réaction et je vous ai envoyé ma réponse avant que vos petits neurones n’aient eu le temps de l’élaborer.

      Dans mon domaine ton Benbitour woullah ma ifhem fiha welqa !

        Moubatihane !
        31 juillet 2019 - 16 h 08 min

        @Karamazov, en tout cas on ne t’a jamais vu intervenir , en dehors de ton à-plat-ventrisme pour AGS , afin de développer ton avis, tes idées sur la situation politique, économique, institutionnelle ou même historique de notre pays !

        Tu es un laudateur aveugle, un apologiste, un encenseur, un brosseur e Gaid Salah et c’est tout ce que tu sais faire ! Laisse Slimane Azzem de côté car tu aggraves ton cas !

          Karamazov
          31 juillet 2019 - 16 h 44 min

          Pourquoi, Slimane 3azem, aussi, vous voulez vous l’approprier ? Il ne chante que pour vous ?

        Chelabi
        31 juillet 2019 - 17 h 37 min

        c’est bien dommage qu’un algérien fasse allégeance aux Rangers. Et c’est encore plus dommage, pour un kabyle comme moi, de constater que les kabyles de services sont encore nombreux .
        Je pensais que Ouyahia a asséché le marais tellement il en a fait ( de pas beau) que tous les prétendants à l’à plat ventrisme y renonceraient à jamais . Mais visiblement, je me trompe.
        Sachez seulement que ce type de posture n’a pas d’avenir.
        Enfin qui que vous soyez, vous resterez, pour le commun des mortels un algérien lambda.
        Si vous pouvez, cependant, écrire en bon français ça serait mieux. Le picitou et autres balivernes n’ajoutent pas à la clarté du propos. Ils ne font que pointer du doigt la mesquinerie de votre âme qui se tape la tête de nos vieux kabyles dont le français parlé est approximatif. Ils ne l’ont pas appris à l’école comme toi qui en fais mauvais usage.

          Anonyme
          31 juillet 2019 - 19 h 38 min

          En lisant lès comment j’étais bien dans ma pesu une fois arrivé a ton nom de chelabi je me suis dis ça y’est c’est bon hada il va gacher la soirée,tu t’exprime bien en langue française ça ne veut pas que tu t’es intelligent ou un ange,les autres s’expriment avec autres langues,yablatif nta (k..A)wach dakhal le kabyle sur ce sujet?asskout chwiya .

        Anonyme
        2 août 2019 - 19 h 04 min

        Et toi dans son domaine tu ne pipes rien qui vaille un sordi.

      Karamazov
      31 juillet 2019 - 16 h 48 min

      Louis de Funès? Quelle culture !

        Moubatihane !
        31 juillet 2019 - 17 h 47 min

        @Karamazov , il ne s’agit pas de l’acteur Louis de Funès en tant que tel mais du contenu du film de science fiction « hibernatus » ! C’est du thème du film et non de l’acteur qu’il s’agit ! Toi, comme hibernatus, tu as hiberné et tu viens de te réveiller, tu vois devant toi le hirak et tu n’y comprends rien de rien à ce qu’il fait, à se qu’il est en train de démontrer au yeux du monde , pas seulement à l’Algérie. Tu confonds tout , tu ne comprends rien et ce n’est pas étonnant de ta part ! …

    MELLO
    31 juillet 2019 - 14 h 48 min

    Correctif : A chaque intervention d’une personnalité qui va a contre courant des désirs de notre Kaid , c’est l’effervescence des cachiristes qui ont une seule idée en tête : la solution ne peut provenir que du pouvoir et dirigée par le seul pouvoir. Mais la ou le régime et ses relais se trompent , c’est qu’il y a un avant et un après 22 Février. Ainsi, s’il était possible de designer des membres acquis a la cause du régime, le peuple veille a ce que LEUR ALGERIE ne retombe pas dans l’escarcelle des escros qui manipulent l’argent sale. Donc si le regime continue a tromper encore , il ne fera que perdurer la crise. Pourtant un exemple , pas si lointain , 1974 au Portugal , le Chef d’Etat Major avait démissionné pour donner le pouvoir au peuple . Si l’on veut construire un pays sur des bases solides , c’est a dire que les institutions soient supérieures aux hommes , l’armée doit accompagner le peuple et le peuple le lui rendra, car ce peuple n’est pas un kheda3 . Jamais un peuple ne peut tromper son pays.

    Antisioniste
    31 juillet 2019 - 14 h 30 min

    Je n’ai rien à ajouter à l’analyse lucide de Monsieur Ahmed Benbitour, à l’exception d’une seule question que notre ami karamasov a posé avec un peu plus de lucidité « personne n’est capable de nous dire comment arriver à négocier le départ du Système »
    Oui je sais, il n’y a pas de point d’interrogation, mais croyez moi c’est une question de poids à laquelle il faudra répondre.

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 15 h 17 min

      Mais par le maintien de la pression sur le système pardi !
      C’est pourtant clairement dit dans l’interview proposée si dessus, et à plusieurs reprises en plus.

    Karamazov
    31 juillet 2019 - 14 h 28 min

    Ow ! Ardjaw daghen ! Vouzinirvi pas ! Il faut lire au troisième degré , Ce n’est qu’à ce niveau que vous pourriez vous rendre compte de l’hommage que je lui rends. Si l’ascenseur neuronale est en panne prenez le skali . Yennamar de baisser à chaque fois le nivou pour que vous puissiez nous comprendre ?

    Criptez ça ya AP. Ou au moins faites payez l’entrée a Si !

    Non sek j’voulais dire dire , c’est que les contributions de nos grands savants qui ont rendu d’immenses services à l’humanité ne devraient pas être gaspillées au moment ou la populace est occupée à faire des processions.

    Nos grands scientifiques à qui la patrie est reconnaissante pour tout ce qu’il lui ont apporté depuis swassatedou dans l’opposition mais pas que car aussi dans le pouvoir car leur science leur procure un don d’ubiquité , devraient attendre qu’on ait besoin d’eux pour nous vendre leur science.

    Là , leurs interventions ont tout l’air d’être intempestives alors que le Hirak lui bat le pavé. Et l’un des plus grands économistes que l’humanité ait connu à ce jour vient d’en faire l’expérience. Ni le peuple ni le pouvoir n’ont su mesurer la condescendance dont il ont pu faire preuve et ne leur ont témoigner que de l’ingratitude.

    Un homme de cette immensitude ne peut pas se permettre de s’abaisser à la vulgarisation d’une science quasi ésotérique qui ne s’acquiert que par des dons d’élévation et non dans des amphis délabrés de nos universités ouvertes à tous les manants.

    Nos insignifiantes petites personnes ne sauraient vous reconnaître votre générosité et votre abnégation. Vous donnez votre sang pur à des gueux et pour eux ce n’est que de l’eau ( je paraphrase Aragon). Votre contribution suinte la frustration qu’ils disent, les envieux !

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 14 h 24 min

    À mon avis, si le hirak avait regardé plus loin que le bout de son nez, ca fait belle lurette que chaque wilaya aurait choisi ses délégués.
    La somme de tous ces délégués auraient élu, après débats, une poignée d´entre eux pour se présenter devant GS pour négocier au nom du hirak le départ du système et, sous quelles conditions.
    GS ne prend pas vraiment au sérieux le hirak, parce ce dernier est incapable de choisir ses représentants.
    Ce point faible du hirak a rendu GS fort.
    Les forces qui constituent actuellement les parties en jeu ont une somme nulle, c a d sont en équilibre.
    C´est la raison pour laquelle ca dure encore cette crise, on est devant un statut quo.
    Le hirak devrait à mon avis changer de tactique et avoir le courage et la confiance de désigner ses représentents le plus vite possible.
    Une dégringolade de l´économie jouerais en sa défaveur, il aurait alors la majorité silencieuse sur le dos.

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 14 h 22 min

    À mon avis, si le hirak avait regardé plus loin que le bout de son nez, ca fait belle lurette que chaque wilaya aurait choisi ses délégués.
    La somme de tous ces délégués auraient élu, après débats, une poignée d´entre eux pour se présenter devant GS pour négocier au nom du hirak le départ du système et, sous quelles conditions.
    GS ne prend pas vraiment au sérieux le hirak, parce ce dernier est incapable de choisir ses représentants.
    Ce point faible du hirak a rendu GS fort.
    Les forces qui constituent actuellement les parties en jeu ont une somme nulle, c a d sont en équilibre.
    C´est la raison pour laquelle ca dure encore cette crise, on est devant un statut quo.
    Le hirak devrait à mon avis changer de tactique et avoir le courage et la confiance de désigner ses représentents le plus vite possible.
    Une dégringolade de l´économie jouerais en sa défaveur.

      karimdz
      31 juillet 2019 - 15 h 10 min

      Je partage ton avis, çà critique le pouvoir en place, dont on sait pertinemment qu il est provisoire, mais çà ne fait aucune démarche pour pouvoir aboutir au changement par le dialogue qui est la voie sine qua non.

      Je suis en train de me poser la question, finalement, le Hirak n est il pas instrumentalisé par des personnes de mauvaise augure qui maintienne le statut quo et veulent justement aboutir à l échec total.

      Il faut que le peuple algérien se libére de cette passivité, c est bien beau de manifester chaque vendredi pour crier des slogans fabriqués par certains à tort ou à raison, mais il serait plus judicieux de mettre en avant des femmes et des hommes nouveaux qui puissent incarner le mouvement et surtout etre force de propositions.

    karimdz
    31 juillet 2019 - 13 h 59 min

    Benbitour veut il encourager par ces propos incendiaires, pousser les algériens au chaos, et nous renvoyer à une situation lybienne ou soudanaise ?

    Comment un ancien du système, peut il avoir le culot de s ériger en moralisateur !

    Votre intervention n est elle pas plutot un auto plebisciste de votre personne, un rien modeste… N est ce pas quelque part, la manifestation de votre frustration, car vous n êtes pas le favori du peuple algérien, vous appartenez au passé.

      2ème république
      31 juillet 2019 - 15 h 11 min

      Ce qui est incendiaire c’est plutôt votre entêtement à vouloir prolonger la dictature alors que 20 millions de personnes demandent son arrêt…

        karimdz
        31 juillet 2019 - 15 h 47 min

        Adresse toi à qui de droit, mais toi et benbitour faisaient la paire, des gros parleurs, et petits faiseurs de l ancien système.

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 15 h 11 min

      Si, comme tu l’affirmes faussement, il était du système, il y serait encore, tout comme ceux qui y sont encore et cherchent à s’y maintenir !
      Autre précision : C’est Benbitour qui a décidé de démissionner en toute indépendance, notamment après avoir compris que Bouteflika était trop petit et n’avait pas l’envergure, ni l’intention d’ailleurs, de mener l’Algérie à bon port au vu de l’immensité de ses capacités, de ses ressources et de ses ambitions légitimes.

        karimdz
        31 juillet 2019 - 16 h 37 min

        Les exigences de benbitour devaient très certainement être exorbitantes, l ancien système lui a proposé une louche, lui voulait la marmite, forcément, il a démissionné…

          Anonyme
          31 juillet 2019 - 19 h 54 min

          Tes attaques infondées et gratuites contre Benbitour – à la limite de la méchanceté – démontrent clairement que tu ne connais même pas l’homme et que tu ne sais finalement rien de lui.
          De ce fait, les grossières critiques que tu formules à son encontre son nulles et non avenues. Tout comme tous ce que tu écris d’ailleurs.
          En effet, la crédibilité des hommes n’a jamais été, et jamais ne sera, une affaire de «tayabettes el hammam»… avec, bien entendu, tout le respect que je voue aux vraies tayabette el-hammam !

    Zoheir
    31 juillet 2019 - 13 h 46 min

    «Avec la rentrée sociale, on aura une explosion plus importante du mouvement populaire», prédit l’ancien chef du gouvernement. Pour Ahmed Benbitour, plus les symboles de l’ancien régime retardent leur départ, plus les exigences se multiplient et plus il sera difficile d’arriver à une solution. «Sans changement de tout le système de gouvernance, nous allons vers une catastrophe».
    Ce que vous cherchez donc c’est ça, des chiens Affamés qui vont chercher a se nourrir et quand il vont pas trouver ils vont semer le chaos, c’est pour ça que vous dites NON a tout.
    Finalement vous avez jamais cru a un peuple avisé qui est capable de choisir un président.
    parceque ça parait évident aller vers un dialogue et demander le maximum de garanties pour un scrutin libre y compris une commission d’organisation des élections et une loi électorale pour rentrer dans la légalité.
    Je me demande qui distribue les cartes de  » chakhsya watanya  » en Algerie.

    “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”.

    Chelabi
    31 juillet 2019 - 13 h 45 min

    Certains, dont on connaît les accointances avec le pouvoir, disent et répètent, à qui mieux mieux, que le pouvoir est prêt à négocier et que si les négociations achoppent, c’est parce que le Hirak est incapable de désigner ses représentants.
    Cet argument est faux pour deux raisons:
    1) Le pouvoir ne veut rien négocier et le discours de Gaid Salah est venu le confirmer hier. Le pouvoir veut uniquement des élections présidentielles, le plus tôt possible, encadrées par la présente administration. Ni plus, ni moins.
    2) le pouvoir choisit ses interlocuteurs. Il désigne ses panélistes pour les imposer au hirak et faire en sorte qu’ils fassent converger les points de vues vers la seule feuille de route acceptable par le pouvoir.
    Ceci n’est pas de la négociation. C’est une attitude belliqueuse qui veut imposer un point de vue minoritaire à la majorité. Et de cela, nous n’en voulons pas.
    Nous voulons que Gaid Salah dise dans un de ses discours du mardi ceci: ‘peuple algérien, je vous ai compris! Moi, chef d’etat Major, de l’armée nationale populaire, déclare sur l’honneur m’engager à ce que l’armée ne s’occupe plus de politique et retournera à ses missions constitutionnelles. Je vais travailler de concert avec les représentants du hirak pour faire aboutir les revendications populaires que je considère légitimes. Je suis prêt à recevoir une représentation du hirak pour négocier les modalités d’organisation des étapes futures devant amener à l’émergence d’un état de droit, civil et démocratique’.
    S’il dit cela, une formidable dynamique naîtra et je suis prêt à jurer que dans moins d’une semaine nous aurons des représentants du Hirak dont les noms seront cités dans les 48 wilayas du pays lors des marches du mardi et du vendredi .
    C’est ainsi que prend fin le rêve. Gaid Salah ne fait pas rêver . Hélas!

    Chelabi
    31 juillet 2019 - 13 h 26 min

    Certains, dont on connaît les accointances avec le pouvoir disent que le pouvoir est prêt à négocier et que c’est la faute au Hirak qui est incapable de désigner ses représentants.
    Cet argument est faux pour deux raisons:
    1) Le pouvoir ne veut rien négocier et le discours de Gaid Salah est venu le confirmer hier. Le pouvoir veut des élections présidentielles encadrées par la présente administration. Ni plus, ni moins.
    2) le pouvoir choisit ses interlocuteurs. Il choisit ses panélistes pour les imposer au hirak et faire en sorte qu’ils fassent converger les points de vues vers la seule feuille de route acceptable par le pouvoir.
    Ceci n’est pas de la négociation. C’est une attitude belliqueuse qui veut imposer un point de vue minoritaire à la majorité.

    Karamazov
    31 juillet 2019 - 12 h 51 min

    Jusqu’à présent une foultitude d’analyses et de théorisations du problème sont venus expliquer la situation. On a dit une chose et son contraire.

    Avec autant d’expertise les uns et les autres réfutent ou défendent le dialogue sans que leur propositions n’aboutissent à quoi que ce soit pour l’instant. Certains y ont été sans préalables , d’autres avec , d’autres pas du tout .

    Alors que le problème est tout simple : le Système ne sait pas s’enrichir autrement qu’en siphonnant la rente , et la Populace, le Hirak si vous voulez, ne sait pas vivre autrement que de ce qu’on lui distribue.

    Si le Hirak veut transférer le monopole de distribution de la rente , le Système ne veut pas le lâcher.

    Or le problème est transféré sur le terrain de la présidentielle : Le système veut l’organiser mais hélas il ne peut pas le faire sans le peuple , le Hirak veut et peut l’en empêcher.

    Moi , si le Hirak , me demandait conseil, je le le lui donnerais en toute modestie et humilité qui m’ont toujours caractérisé.

    Je lui dirais : ya Mes3oud, oui Mes3oud c’est affectif : Ya Mes3oud fixe-toi sur un seul slogan et ne t’éparpille pas . A l’impossible nul n’est tenu : par exemple les dégager avec les processions incantatoires du vendredi . Contente-toi d’une seule résolution réaliste et largement à ta portée  : Makech el intikhabate m3a l3issabate, ipicitou !

      Karamzov
      31 juillet 2019 - 13 h 03 min

      Et vous autres , chekhsiyates el wataniyates, de tous acabits, arrêtez de vous faire mousser au dépend du Hirak, de lui entraver la voie , de lui polluer l’atmosphère avec vos contributions totalement inutiles et de lui parasiter la voix.

      Dites seulement: il faut répondre au Hirak , ipicitou !

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 12 h 17 min

    Tres belle analyse et maintenant que M. Benbitour s est exprime d une facon claire qu il est avec le peuple , il pourra etre choisi parmi les futurs membres qui representeront le peuple pour negocier le depart de ce systeme mafieux et criminel. Un position ambigue de qui que ce soit face a ce pouvoir criminel sera un critere essentiel pour etre elimine pour pouvoir participter aux negocitions pour le changement radical du systeme et pour le depart de tous les gens qui en font partie. oui le temps n est plus au dialogue mais au rendement de compte des crimes commis depuis 1957 a ce jour.

    Arius
    31 juillet 2019 - 12 h 03 min

    Je suis étonné par l’analogie de M.Benbitour, entre ce qui se passe maintenant et l’Indépendance du pays !!!???
    Sa comparaison ne fonctionne pas, puisque là le problème est uniquement entre algériens, si l’on veut faire abstraction du jeu de puissances étrangères forcément intéressées par ce qui se passe actuellement en Algérie !
    Donc négocier le départ d’une puissance occupante étrangère au pays, ça ne peut pas être appliqué à l’actuelle situation cette vision est simpliste !
    On prend les gens pour des idiots, comme si au sein du « hirak » (comme vous l’appelez, pour moi ça n’est qu’une énième « révolution colorée »), il n’y avait pas d’enjeu idéologique !?
    Allons bon, tout ça n’est que spontané ! On prend les gens pour qui ?!
    Ce qu’on ferait pas, hein benbitour pour 1 petit siège au pouvoir (même factice, du moment que ça rapporte)

      Constant
      31 juillet 2019 - 15 h 45 min

      Vous n’avez rien compris à l’analyse et vous la disqualifiez d’un revers de la main. Par cette analogie, Benbitour a fait oeuvre pédagogique pour aider des simples d’esprit comme vous est à comprendre. Je vous ré-explique: le mouvement populaire est dans un rapport de forces avec les tenants du pouvoir, tout comme les combattants de l’indépendance (confisquée) l’étaient face au système colonial. Le FLN historique (pas cachériste) était résolu à faire dégager le système colonial. Le mouvement populaire d’aujourd’hui est résolu à faire dégager les tenants du pouvoir. Dans ce schéma, on ne dialogue pas, on négocie la sortie. Capisci ? NOTE: ce commentaire a été malencontreusement posté sous l’intervention de « Anonyme ».

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 11 h 35 min

    Selon la constitution le président est le détenteur du pouvoir. Or l’état major vient de le remettre à sa place et lui infligé une énième humiliation. C’est une occasion en or pour Bensalah de démissionner, car nous savons qu’il n’a jamais voulu de ce poste. Avec ça il défendra son honneur, se débarrassera se son lourd fardeau et rendra service au peuple qui ne cesse de demander son départ.

      Constant
      31 juillet 2019 - 13 h 18 min

      Vous n’avez rien compris à l’analyse et vous la disqualifiez d’un revers de la main. Par cette analogie, Benbitour a fait oeuvre pédagogique pour aider des simples d’esprit comme vous est à comprendre. Je vous ré-explique: le mouvement populaire est dans un rapport de forces avec les tenants du pouvoir, tout comme les combattants de l’indépendance (confisquée) l’étaient face au système colonial. Le FLN historique (pas cachériste) était résolu à faire dégager le système colonial. Le mouvement populaire d’aujourd’hui est résolu à faire dégager les tenants du pouvoir. Dans ce schéma, on ne dialogue pas, on négocie la sortie. Capisci ?

    Chelabi
    31 juillet 2019 - 11 h 29 min

    Yal khawa, le hirak n’est pas là pour détruire le pays. Il tient collectivement à ce pays plus que ne le ferait individuellement une personne, même si cette personne est la meilleure des nationalistes. Pourquoi?
    Parce que cette personne, si ça va mal dans le pays, peut trouver asile dans n’importe quel autre pays du monde, surtout si elle a de l’oseille.
    Cependant, 20 millions de personnes ne peuvent aller nulle part si cela tourne au vinaigre. Ce sont ces gens-là qui ont le plus intérêt à ce que ça aille bien en Algérie
    Cette évidence rappelée, que dit le hirak? Rien de compliqué. Nous avons eu la dictature pendant 57 ans, nous voulons essayer la démocratie. Est- ce trop demandé? Est-ce insensé?
    Le hirak a démontré sa mue. D’habitude les algériens sont nerveux, casseurs, iconoclastes, aujourd’hui, ils sont pacifiques, organisés, plus suggestifs et moins instinctifs. Ils demandent au pouvoir de faire sa mue également. Quoi de plus naturel!
    Maintenant, certains ne comprennent pas pourquoi le hirak est devenu pacifique. Ils le veulent violent car ils ne savent pas régler les problèmes pacifiques. Ils ont l’habitude de gérer la violence. Donc, on va rester pendant un bon bout de temps dans le statu quo car je ne vois pas comment le haut commandement de l’armée va accepter de faire sa mue comme le hirak l’a faite. Il attend qu’on arrive à la violence pour faire ce qu’il sait faire le mieux. Mais nous n’allons pas leur donner satisfaction. C’est le rapport de force basé sur la stratégie de l’actIon pacifique qui finira par donner ses fruits. C’est absolument garantie. Si on verse dans la violence, le rapport de force sera de leur côté.
    Je n’arrive vraiment pas à me mettre dans la lettre de certains. Comment croire que 20 millions de personnes sont dans le faux et seulement 20 Personnes sont dans le vrai?
    Allah yastar.

      MELLO
      31 juillet 2019 - 14 h 15 min

      Entièrement d’accord , mais j’ajouterais , sans complaisance , que seuls ceux qui ont vécu la violence de ce pouvoir, savent que cette violence est destructrice. Le pacifisme n’est pas tombé du ciel pour une société qui ne vivait , pourtant, que de la violence : violence dans les stades, violence a l’école , violence dans la famille , autant de sujets qui avaient donné du tournis aux spécialistes. Depuis le 22 Fevrier , ce peuple a muri en écoutant des politiciens , hors pairs, faisant du PACIFISME ,leur cheval de bataille.
      Ahmed Benbitour a saisi le sens que lorsque le peuple veut , le peuple l’obtient.

    kaddourbenali
    31 juillet 2019 - 11 h 26 min

    Heureusement que les décideurs n’avaient pas écouté ceux qui appelaient à cesser de pomper le pétrole pour le laisser aux générations futures plutôt que de constituer des réserves de change au moment où le prix était très élevé . ces réserves de change nous ont permis de faire face a la baisse des prix et à la crise depuis 2014 et pourront tenir jusqu’en 2022 !!! Esperons que d’ici la , les prix remonteront , conjugués a de nouvelles découvertes et techniques plus performantes d’exploitation etc…
    Mr Benbitour , qui n’était pas intéressé par faire parti d’un directoire de transition préférant se projeter pour une présidentielle , a changé d’avis , probablement inspiré par l’exemple soudanais raison pour laquelle il se propose en négociateur pour le compte du hirak sur une demande forte du hirak , le changement du système ( de gouvernance) qui nécessité la durée d’ un mandat présidentiel . une autre manière d’y aller sans passer par des élections.

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 11 h 14 min

    Bon dieu, pour négocier, il faut au moins deux parties. Si le hirak demande au tenant du pouvoir de négocier, la moindre des choses est que le hirak désigne ses représetants.
    On voit mal tout le hirak prendre place dans une salle de négociations! Et si le hirak a la trousse de désigner ses représentants, Qu´il accepte alors que des gens de bonne foi le fasse pour lui, C´est simple à comprendre non!
    Sinon, on est dans une stratégie de chaos, ce que le majorité du hirak refuse catégoriquement.

    ABDEL1
    31 juillet 2019 - 10 h 56 min

    comme nous l’avons dit a plusieurs reprises,le chef des armées ne fait qu’appliquer la feuille de route décidée par le clan bouteflika…autrement dit , faire élire un président compatible avec leurs intérerets !! MR HAPPY est totalement en accord avec avec GS , pour mener ce projet a terme !!! et une fois de plus, le peuple est invité a passer son chemin et laisser un groupe d’invididus décider a sa place! bref,seuls les naifs,ne voient pas cette double face se déroulait devant eux,une dictature remplace une autre, a moins que ce soit la meme qui confirme cette malédiction qui poursuit le pays depuis 62 !!

      Cases toi
      31 juillet 2019 - 18 h 05 min

      Va dire ça a ton nouveau chikour qui se croit dans une caserne. Le hirak est très clair et ils reconnaîtra ses représentants ils suffit juste de répondre à ses doléances. Libérer nos enfant et YETNAHAW gaa.

    FAUX DIAGNOSTIC
    31 juillet 2019 - 10 h 50 min

    MR BENBITOUR QUI A FAIT UNE ANALYSE PARFAITE, A DIT UNE CHOSE QUI PEUT PASSER INAPERCUE MAIS QUI EST FONDAMENTALE.
    L’ETAT MAJOR EST-IL BIEN INFORME DE SE QUI SE PASSE.
    J’EN DOUTE. C’EST TOUJOURS LES MËMES HOMMES ET LES MEMES PRATIQUES QUI REGISSENT LA SECURITE ET LA JUSTICE.
    JE PARTAGE AVEC VOUS LES CONFESSIONS SUR UNE CHAINE OFFSHORE D’UN ANCIEN MAGISTRAT AUJOURD’HUI EN FUITE. IL AVAIT AVOUE, QU’ETANT EN POSTE A L’EST DU PAYS DURANT LES EVENEMENTS DE KABYLIE DE 2001, IL RECEVAIT CHAQUE JOUR DES RAPPORTS OFFICIELS DES SERVICES DE SECURITE (DRS-GN-POLICE) QUI DISAIENT TOUS QUE CE MOUVEMENT ETAIT DIRIGEAIT PAR DES MAINS ETRANGERES DONT ISRAEL ET QUE CES JEUNES ANTI-NATIONAUX VEULENT DETRUIRE LE PAYS. TOUS Y AVAIT CRU.
    JE SUIS SÜR QU’AUJOURD’HUI LES GOUVERNANTS RECOIVENT LES MEMES RAPPORTS COPIER-COLLER EN CHANGEANT KABYLIE PAR HIRAK. CE QUI EXPLIQUE LE LANGAGE SURREALISTE DE GAID SALAH ALORS QUE POUR LE COMMUN DES ALGERIENS LES CHOSES SONT TRES CLAIRES.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    31 juillet 2019 - 10 h 17 min

    Monsieur Benbitour construit la logique de son analyse, comme si le Hirak était une force structurée avec une organisation et un commandement unifié. Si ce n’est pas le cas, son analyse perd toute sa substance. Si c’était le cas, les Algériens seraient heureux de connaitre les noms de ses leaders, pour juger s’ils mériteraient la confiance du peuple algérien.

    Pour le moment tous les critiqueurs du commandement militaire, ne donnent aucune solution détaillée et praticable comme alternative à celle que propose ce dernier et qui consiste à aller à des élections présidentielles, le plutôt possible.

    L’Algérie n’a pas seulement besoin de visions et de grandes lignes, mais surtout de programmes et solutions détaillées avec points et virgules, qui englobent particulièrement, d’une part la sécurité nationale, en raison des enjeux et périls géostratégiques existentiels, et d’autre part, l’économie en raison de l’impact du chômage sur la stabilité intérieure et le développement national. Monsieur Benbibour a les capacités. Qu’il mette alors en place une « task force » pour livrer ce que les Algériens attendent avec impatience.

      Hibeche
      31 juillet 2019 - 12 h 11 min

      Ya si Nasser, beaucoup de propositions et de solutions ont été présentées par différentes équipes et différentes personnalités, mais le généralissime n’accepte rien. Des menaces, rien que des menaces et des ordres que personne n’applique sauf la justice aux ordres. Le peuple a déjà fait avorter l’élection du 04/ juillet, et isole gouvernement. Donc, toute action qui ne répond pas aux attentes du Hirak est nulle et non avenue. Quand bien même on bloque Alger, on emprisonne quelques personnes, on ferme les médias, mais toute mesure qui n’a pas l’adhésion populaire ne mène nulle part si ce n’est la dégradation de la situation.

    Kenza
    31 juillet 2019 - 10 h 15 min

    Si ça explose, Gaïd Salah doit en porter l’entière responsabilité. Car, au lieu d’être la solution, il est devenu, au fil des marches du vendredi, le véritable problème et la principale entrave à une sortie de crise qui réponde aux revendications du peuple.
    La meilleure solution et pour lui et pour l’Algérie, est qu’il prenne sa retraite…et le plus tôt possible ! D’ailleurs, il devrait déjà être, et depuis belle lurette, à la retraite. C’est quand même pas croyable que l’avenir de toute une nation dépende d’un seul homme qui a déjà sa vie derrière lui !

    GAÏD SALAH DÉGAGE ! ALLAH YA3DIK !

    Karamazov
    31 juillet 2019 - 9 h 58 min

    Monsieur Benbitour, avec un didactisme époustouflant, nous a signifié que si son savoir est complètement inutile dans notre situation , ce n’est pas parce qu’il ne suffit point de comprendre le problème pour le résoudre , mais parce que nous, ingrats que nous sommes, nous ne la lui avions pas suffisamment reconnu.
    Sauf qu’il ne s’agit pas de nous spliker la situation mais de la transformer.

    On revient donc à la manière dont le problème se pose dans la réalité et non à la manière dont on le conçoit..

    Monsieur Benbitour qui vient de nous asséner un cour magistral m’a court-circuité les trois derniers neurones qui me servaient jusque-là cogiter..

    Je ne sais plus s’il nous a complexifié le problème pour nous le rendre inaccessible ou sous il a seulement voulu nous poser le problème dans sa complexité pour qu’on renonce à toute tentative de le comprendre.

    Ou est-ce l’inverse? il nous avoue tout simplement , que lui aussi il est comme nous autres , au fond il ne sais pas plus que nous ce qui se trame au delà des apparences.

    Mais je suis arrivé kamim a saisir quelques mots au passage à niveau de la compréhension lambda.

    Il y a le Hirak il y a le Système. Ce sont là les deux éléments du rapport de force. Le Hirak veut dégager le Système et lui demande de rendre le pouvoir, et le système qui a le pouvoir et qui n’entend point le lâcher lui répond: vient le chercher si tu peux.

    Monsieur Benbitour semble nous dire que c’est parce que d’une part ceux qui détiennent le pouvoir ne comprennent rien à la situation ou qu’ils sont top bêtes pour trouver une solution pour rendre le pouvoir et d’autre part le hirak non plus ne sait pas comment convaincre le système de rendre le pouvoir que nous sommes toujours au stade de la confrontation.

    Pour l’heure l’un et l’autre pensent que l’autre finira par abdiquer Le Système dit qu’il faut que le Hirak négocie l’arrêt de ses revendications et le Hirak lui pense que le Système doit négocier son départ.

    Si tout le monde conclu qu’il faut sortir de ce rapport de force parce que nul ne saurait où il nous conduira sinon au chaos, personne n’est capable de nous dire comment arriver à négocier le départ du Système. En excluant bien entendu l’autre branche de l’alternative, c’est à dire la fin du Hirak.

    Djamel
    31 juillet 2019 - 9 h 52 min

    Nous sommes a un point de non retour, Le Vis-Ministre de la Defense defend l’idée d’aller aux Election Présidentiel coûte que coûte, il n’a que a les organise avec ces consorts et qu’il se présentera comme president et que tous les gens de issaba voteront pour lui point barre, si non il n’a qu’a ce retire de la scene politique ce n’est pas son domaine.
    Tous ces discoures de chaque mardi se ressemblent et il dit la meme chose, son objectif et de ce maintenir au poste et de protege les siens, tot ou tard il finira comme les autres….

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 9 h 48 min

    Chapeau bas Monsieur Benbitour, vous avez tout dit. Économiste de renom, et patriote, on retiendra toujours de vous que vous avez ( à propos des capitaux marchands) envoyé paître le cabotin Abdelaziz Bouteflika avec son économie de bazar du moyen-âge fondée sur les importations surfacturées ( bakchich, rapine et corruption tous azimuts ( de la gaufrette à la voiture de grand luxe ).

    Ni dialogue, ni ammi Ali
    31 juillet 2019 - 9 h 30 min

    Désormais il faut arrêter tout dialogue, tous scénario ou toutes propositions de sortie de crise pour hurler un seul slogan durant les marches : « Gaid Dégage », »Etat major dégage » !

    On peut désormais affirmer que cette crise politique et institutionnelle catastrophique créée par le pouvoir (et non le hirak), est un stratagème de tout l’Etat major de l’armée et pas seulement Gaid Salah seul. Si l’Etat Major a accepté le discours de Gaid d’hier soir cela veut dire qu’il est lui même complice et qu’il est adhère à son offre politique. Beaucoup nous a roulé en nous faisons croire que quelques généraux n’étaient pas d’accord avec la position de Gaid Salah, mais finalement ils sont tous complices et y compris tous les nouveaux Commandants des forces terrestres, navales, aériennes, de défense aérienne du territoire, de gendarmerie nationale et de garde républicaine, et chefs de région militaires ! Dégager tous bande d’irresponsable !

    PS : j’ai écouté hier soir Sofiane Djilali sur une chaîne TV privé, j’étais offusqué ! Il a plus critiqué et montrer du doigt le hirak et certains partis politiques qui n’ont pas voulu se montrer plus clément (jouer à la serpillière et à la courbette à la carpette) et qui ont refusé d’être plus à l’écoute du pouvoir ! Ahurissant ! Merci de me publier,

    Elephant Man
    31 juillet 2019 - 9 h 08 min

    Ma question pourquoi lorsque l’on se revendique soi-disant démocrate on empêche un citoyen Algérien un PATRIOTE de vouloir participer à l’édification de son pays et la sortie de crise : Mr Smaïl Lalmas a décidé de se retirer (cf. du panel) suite aux reproches des manifestants « vu les pressions que j’ai subies j’ai décidé de me retirer et de démissionner de cette commission de dialogue à partir de cet instant. J’ai essayé de toutes mes forces d’aider mon pays à sortir de la crise mais cette tâche est au dessus de mes capacités »…Exemple parfait de démocratie mise en application par le hirak.
    Pour reprendre @Ras El Kabbous il est temps de sonner la fin de la récréation parce que ces énergumènes comme le sieur Belabbes veulent plonger l’Algérie dans une autre décennie noire rien que vous faire plaisir à leurs maîtres français et makhNazis sionistes.

    L'unique au bled Eleveur de caribou
    31 juillet 2019 - 7 h 53 min

    Monsieur AHMED BENBITOUR s’exprime avec un CAPITAL MODESTIE RARISSIME!!! qui enveloppe HUMILITÉ, COMPÉTENCE, SENS de la PROSPECTIVE, OUVERTURE d’ESPRIT mais aussi SENS de l’ENGAGEMENT et de l’INTERÊT COMMUN, FIDÉLITÉ aux PRINCIPES et au PAYS dans toute sa DIVERSITÉ socio-culturelle, linguistique, en HOMME LIBRE il est respectueux des LIBERTÉS FONDAMENTALES et ne CESSE d’en ÊTRE le PROMOTEUR!! UN HOMME DE CEUX (nous sommes des millions) QUE L’ALGÉRIE ENFANTE et qui en aurait tant besoin AUJOURD’HUI…enfin HÉLAS on s’y attendait LA CLAQUE du sergent garcia à droopy (AGS to AB cartoon factory)

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 14 h 16 min

      Méfiez vous de Benbitour ,c est l eau qui dort!!!
      Il a fait partie du système autant que Karim Younes…

    Patriote
    31 juillet 2019 - 7 h 47 min

    Une vraie analyse politique, économique et sociale, contrairement aux autres pseudos politiciens belabbes, said saadi, karim tabou………(les oiseaux de mauvaises au augures). Pour moi l’une des rares personnalité présidentiable en algérie.

      Vroum Vroum ????..
      31 juillet 2019 - 10 h 05 min

      Merci AP de nous dénicher ce genre d’analyse qui de cape les plus récalcitrants , Mr Benbitour à parfaitement analysé la situation si bien Financière alarmante , que sur le tenants du Pouvoir en déliquescence très bien résumé…ce que j’ai compris est très alarmant est vient essentiellement des tennants du Pouvoir qui perenisent la situation chaotique , car Mr Benbitour qui sais ce qu’il dit , montre bien que des favorables au Cinquième Mandat sont toujours au Pouvoir et s’accroche dont Mr Gaid Sallah principalement qui en prenant le poul du Hirak à ces début est passé du contre le Hirak au pour le Hirak mais à sa condition …et sa condition fait qu’on est à cinq mois , c’est jouer avec le feu …Donc l’analyse de Mr Benbitour est très pertinente et ne me laisse pas indifférent et j’adhère à sa conclusion… A mon sens le problème est dans la tête du « Pouvoir  » inadapté à l’urgence de la Situation.. Un Homme ou quelques Hommes en déliquescence têtus.. pour moi j’aime notre ANP , précieuse , et c’est pas elle la cause mais celui qui en a pris la tête entouré de quelque courtisans…les Experts Économique tirent la sonnette d’alarme , Le Hirak appelle au changement pour le bien de l’Algérie , et les emblématiques du Cinquième Mandat bidon ,certains sont à la tête du Pouvoir..voilà ce que j’en tire …pourquoi s’accrochent-t-il ou ils ..???..Notre ANP est notre protection , la Colonne Vertébrale du Pays , le problème se situe au niveau du Pouvoir actuel qui dirige l’Algérie concentré entre Une ou quelques personnes , les courtisans..il s’agit de l’avenir du Pays , le Hirak…mais ce ou ces tenants du Pouvoir freinent par peu de devoir rendre des comptes à leur tour et aussi côté Hirak on veut pas sortir du bois , par stratégie , car c’est à celui qui lâchera le premier, un rapport de force.. Le Hirak c’est le Pays , et tout dirigeants Corrompus devra y passer !!. .on y mettra le temps qu’il faut puisque c’est le bras de fer , avec le temps on y voit plus clair..Merci Mr Benbitour pour votre Analyse pertinente , en plus par un connaisseur venu du coeur nucléaire . . Vive Notre ANP..

        Chelabi
        31 juillet 2019 - 11 h 02 min

        Wallahi je tombe des nues ! Vroom Vroom est devenue clairvoyant comme quoi, il ne faut désespérer de rien. Marhaba!

    Hibeche
    31 juillet 2019 - 7 h 45 min

    Tout d’abord, je parie que Gaid Salah, même s’il lisait 100 fois l’interview, il ne comprendra rien. Lui, vieux pépère et vieux bidasse, sait donner et recevoir les ordres.
    Toutes les analyses scientifiques sont trop longues et ennuyeuses pour lui.
    La seule chose qu’il connaisse c’est « oui mon général « , ou de préférence « Dégage « .

    2ème république
    31 juillet 2019 - 7 h 06 min

    Un homme très intelligent qui a finalement compris qu’il n’y avait pas d’autre solution autre que le départ de tout le système. Il ne nomme jamais le chef d’état major, mais il l’a pulvérisé mieux qu’un missile sol-sol. Le coup de grâce, c’est quand il dit qu’il faut négocier le départ du système comme on a négocié le départ des français en 61!!

    karimdz
    31 juillet 2019 - 6 h 35 min

    J aime bien, benbitour ne participe pas au hirak mais il donne des conseils non sans une touche de pessimisme.

    En tout cas tu ne fais pas partie de ceux qui prendront la relève.

      2ème république
      31 juillet 2019 - 8 h 35 min

      On sent beaucoup de déception chez Karim!! Benbitour à cru un certain moment que le dialogue pouvait être une solution. Il a fini par se rendre compte (comme beaucoup) que ce n’était pas suffisant de dialoguer avec le même système mais plutôt de négocier son départ. Espérons que toi aussi tu finira à arriver à la même conclusion, mais je parie que ce ne sera pas le cas pour toi…et tu sais ce qu’on dit de ceux qui ne changent jamais d’avis…

        karimdz
        31 juillet 2019 - 10 h 41 min

        Benbitour n est pas ma tasse de thé, donc aucune déception, il fait partie de l ancien système.

        Le dialogue est la seule solution, à moins que tu ne nous propose une solution à la soudanaise.

        Et à mon avis la majorité des algériens n en veulent pas. Comme quoi ne pas changer d avis c est aussi parfois faire preuve d intelligence…

          Sniper
          31 juillet 2019 - 13 h 39 min

          Benbitour n’est intéressé que par la Présidence de la République, mais pas une participation au dialogue, donc à la formulation de solutions. Il se voit en messie, en sauveur, mais rien ne me dit qu’il donnera satisfaction aux revendications du Hirak. Il ne participe même pas à ses marches hebdomadaires. Il se contente de commenter et d’expliquer la situation actuelle, chose que tout Algérien sait déja. Son passé le disqualifie. Les Canadiens de l’ACDE (Agence Canadienne du Développement Économique) se rappelleront vite à son bon souvenir. Toute une batterie de casseroles.

          Elephant Man
          31 juillet 2019 - 16 h 31 min

          @Sniper
          Ceci explique cela.
          Il prône le libéralisme, c’est sûr que les classes populaires vont trinquer.

    Mouloud
    31 juillet 2019 - 6 h 00 min

    Ce qui explique tout le blocage c est que les renants du pouvoir sont du systeme et sont les acteurs des mandats de boutef..y compris le 5 eme..tout ce qui se passe aujourd hui est le resultat d un pouvoir boutef..sans boutef…nous en arrivons aux menaces.a des termes qui n honorent pas l algerie..il y a 2 solutions..ou on met tout le peuple en taule..ou on l envoie au cimetiere…le peuple refuse le systeme..et personne ne peut representer le mouvement pour 2 raisons..il peut etre desavoue par un hirak incapable de s organiser..ou reduit au silence par le systeme..tres bonne analyse de benbitour..il attend que le hirak le plebiscite pour apporter son concours ou quoi?…le temps n attend pas..et la planete entiere est avec le peuple algerien

    AmiAhmed
    31 juillet 2019 - 5 h 32 min

    Ce qui arrivera au peuple Algérien est déjà inscrit dans le livre d’Allah, la seule force appartient à Allah, rien d’autre, nous seront tous jugés par le Créateur et toutes les personnes répondront de leur comportement devant Allah, les honnêtes, les mal honnêtes, ceux qui rusent, ceux qui veulent du bien et ceux qui cherchent le mal, pensez au jour où vous serez ramené devant Allah et oubliiez un moment la vie d’ici-bas, oh, gens de ce monde pourri.

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 6 h 49 min

      Et après avoir dit ça on peut connaître votre avis sur ce que dit Benbitour??

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 9 h 35 min

      En somme toi tu veux un peuple de moutons qui obéit au doigt et à l’oeuil à Dieu et à son représentant ici bas.Ne serait-tu pas du makhzen par hasard?

      Anonyme
      31 juillet 2019 - 11 h 23 min

      Les dictateurs arabes ne te connaissent pas sinon ils mettraient les mains et pieds pour t’avoir comme ministre de la propagande pour entretenir l’abrutissement de leurs peuples.

    Anonyme
    31 juillet 2019 - 5 h 30 min

    Enfin ! une analyse intelligente.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.