Coup d’Etat planétaire ourdi par l’oligarchie financière

truisme confinement
Le confinement coûtera cher à l'économie nationale. PPAgency

Par Mesloub Khider – «Que chaque nation crèverait, qui cesserait de travailler, je ne veux pas dire pendant un an, mais pendant quelques semaines, chaque enfant le sait», Karl Marx, lettre à Ludwig Kugelmann, 11 juillet 1868. Comment les dirigeants les plus éminents, formés dans les plus grandes universités, ont-ils oublié ce truisme ? Quelles sont les véritables motivations de la stratégie politique de confinement totalement préjudiciable aux intérêts économiques et sanitaires des pays ? Aujourd’hui, il est clairement établi, eu égard aux conséquences catastrophiques provoquées par la décision d’arrêter la production (du moins certains secteurs secondaires), qu’il s’agit là d’un véritable sabordage généralisé de l’économie machiné par quelques fractions du capital financier aux intérêts menacés d’éclatement ces derniers mois, consécutivement à la fragilisation de la sphère spéculative.

Aussi ce sabordage de l’économie répond-il à un plan machiavélique et non à une «décision irrationnelle» des gouvernants, ces représentants des peuples censés défendre l’intérêt national et protéger les populations laborieuses des calamités économiques et sanitaires, mais en vrai entièrement soumis aux puissances financières. A l’évidence, les intérêts «sanitaires» ayant présidé à la stratégie de confinement sont totalement opposés aux intérêts vitaux des nations.

Une chose est sûre : le désordre et le cataclysme économiques actuels ne doivent rien au hasard. Ce désordre apparent s’inscrit dans la stratégie de la théorie du «chaos constructif» (ou «destruction créatrice», selon l’expression de Joseph Schumpeter) visant la mise en œuvre accélérée de la gouvernance mondiale du capital financier, dominé par la finance occidentale. A cet égard, dans un contexte de crise économique aiguë et de menace d’éclatement imminent de la «bulle financière», le Covid-19 a constitué, pour l’oligarchie financière, une opportunité inespérée pour accélérer ce processus de purgation de l’économie et de gouvernance mondialisée assurée par les banques centrales, désormais seules institutions capables de renflouer les trésors publics des Etats, devenant ainsi les nouveaux maîtres et décideurs du monde. En effet, ces récentes dernières années, le différentiel entre l’économie réelle anémiée et la sphère financière artificiellement gonflée menaçait d’éclatement. Par cette opération de purge économique, exécutée à la faveur de l’apparition du coronavirus, le capital financier escompte relancer l’économie à son profit, après avoir éliminé les secteurs et les entreprises insuffisamment adaptés à la globalisation contemporaine.

C’est dans cette perspective qu’il faut inscrire cette ultime tentative de sauvetage du capitalisme opérée par les fractions «modernistes» de la finance. Cette opération, effectuée dans une période de paix, donc sans conflits armées, a pour dessein la destruction simultanée d’une grande partie des forces productives (comme lors des deux Guerres mondiales) et d’une partie des capitaux financiers superflus, afin d’éviter, dans ce dernier cas, la réitération rapide de la constitution de la «bulle financière» susceptible de compromettre la reconstruction économique envisagée par les tenants de ce coup d’Etat financier.

De manière générale, le processus de financiarisation du capitalisme, en vigueur depuis plus de trois décennies, ne résulte pas d’un dévoiement politique opéré par des Etats malveillants ou par des investisseurs avides d’argent facile, mais de la chute de la rentabilité des investissements «productifs», autrement dit du secteur de l’économie réelle, seule activité productrice de plus-value. Cette baisse drastique de la rentabilité dans l’économie réelle est due à l’augmentation exponentielle de la rentabilité du travail, obtenue grâce à l’accroissement considérable de l’automatisation des entreprises et de l’extension de la robotisation. Cette augmentation de la rentabilité entraîne inévitablement la réduction de la main-d’œuvre et, corrélativement, la diminution du capital injecté dans le circuit de la consommation via les salariés du secteur productif désormais réduits à la portion congrue, détruisant ainsi la dynamique de croissance du cycle production-consommation. Aussi, faute d’une relance durable de l’économie capitaliste, devenue impossible dans le cadre du fonctionnement actuel du système sclérosé, les fractions les plus «modernistes» du capital financier, se sont-elles résolues à œuvrer à la refondation d’un nouvel ordre mondial entièrement dominé par leur classe financière dominante.

Aujourd’hui, le manque de réactivité des Etats devant la pandémie du Covid-19 s’éclaire à la lumière de l’actualité a posteriori moins dramatique en matière de mortalité que les prévisions catastrophistes annoncées par les médias inféodés aux puissances financières (l’Impérial Collège annonçait insidieusement, au début de l’épidémie, pour créer un climat de psychose légitimant les mesures de confinement et d’arrêt de l’économie, des millions morts).

Tout s’était passé comme si toutes les conditions avaient été délibérément réunies pour favoriser la stratégie de confinement avec son corollaire d’arrêt de l’économie. Ces «défaillances» sanitaires programmées, illustrées notamment par les carences en matière d’urgence médicale et l’absence d’équipements médicaux, dévoilent la stratégie du chaos fomentée par les différents gouvernements inféodés aux puissances financières. L’absence d’adoption de mesures sanitaires précoces, telles que les contrôles aux frontières et aux aéroports, la défaillance des masques, tests, gants, gels hydro-alcooliques, respirateurs, les campagnes de dénigrement à l’encontre du professeur Didier Raoult constituent des preuves irréfutables de la volonté des pouvoirs (contrôlés par les puissances financières) de saborder délibérément la «santé» économique et sanitaire des pays occidentaux (et, par extension, des autres pays dépendants, notamment les pays pauvres, entraînés malgré eux dans cette débâcle), aux fins d’enclencher cette «mutation» du capital financier, ce virus plus dangereux que le coronavirus. Cette stratégie criminelle dévoile la nature perverse des classes dirigeantes contemporaines.

Le Covid-19 n’a constitué qu’un prétexte opportun à la mise en œuvre de cette politique de sabordage économique, opérée «au nom de la sauvegarde sanitaire». Or, d’un point de vue purement comptable, cette stratégie de confinement est dramatiquement coûteuse. Si l’on met en balance le coût de fabrication ou d’achat des matériels sanitaires et médicaux et de construction d’établissements de soins complémentaires, même réalisés dans l’urgence, et le coût économique d’un arrêt complet de la production avec ses désolations collatérales en matière de chômage pandémique et de faillite d’entreprises, on constate immédiatement que la première option d’investissement urgente est plus rationnellement adaptée aux intérêts du pays, tant au niveau sanitaire qu’au niveau économique.

Aussi, compte tenu de ces éléments, il est manifestement évident que le sabordage généralisé de l’économie constitue bien une planification ourdie par les élites financières et non l’œuvre d’une décision «irrationnelle» politique. C’est l’oligarchie financière mondiale dont les capitaux étaient menacés par l’éclatement imminent de la «bulle financière» qui a actionné cette opération de sabordage pour accélérer en sa faveur le processus de financiarisation de l’économie. Cette mutation économique était devenue la priorité primordiale pour les grands financiers mondialistes, bien avant l’intérêt national. Pour preuve de la mainmise des financiers dans ce coup d’Etat économique mené sous couverture sanitaire, la faiblesse de la perte du capital financier enregistrée au niveau des bourses, depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19 : comparativement à la crise de 2008, aujourd’hui les pertes sont plus faibles. Et comment expliquer cette faiblesse en matière de pertes boursières ? La réponse est dans la question.

En tout état de cause, cela prouve une chose : l’intérêt du capital financier est radicalement distinct des nations et des peuples.

Le capital financier est, sous le rapport de la «valeur», un capital factice, mais aux capacités réelles de domination économique et politique. Actuellement, placé devant une crise insurmontable, le capital financier, dirigé par une élite cynique, a décidé de régler à sa manière les contradictions du capital. Quitte, comme on l’observe aujourd’hui, à tenter des «solutions» dramatiquement préjudiciables pour les économies nationales et les populations, les premières condamnées à la faillite, les secondes à la famine.

Le capital financier est sans foi, ni loi. Pour pérenniser sa domination de classe au moyen d’une restructuration du capitalisme, il est disposé à sacrifier des pans entiers de l’économie planétaire et à réduire à la misère des centaines de millions de personnes. Quitte à financer la «nouvelle économie», reconfigurée selon les intérêts du capital financier, par les Etats, autrement dit avec l’argent des contribuables (des travailleurs) et l’endettement. Or, l’endettement de l’Etat est assuré par les banques centrales. Aussi, avec l’expansion actuelle de l’endettement des Etats, se profile inéluctablement la perte de contrôle sur le développement de leur économie, aujourd’hui plus que jamais obéré par la crise précipitamment enclenchée par le capital financier. Avec l’aggravation de la crise économique, ces mêmes Etats sont condamnés à recourir au crédit pour renflouer leur trésorerie anémiée afin de subventionner leurs rares survivantes entreprises, assurer la survie de leurs populations affamées par le nouvel ordre économique génocidaire qui se dessine. Inexorablement, pour bénéficier des crédits, les Etats doivent passer sous les fourches caudines des banques centrales. Autrement dit, les Etats vont devoir capituler devant le capital financier, abandonner leur indépendance.

Lentement mais sûrement, le pouvoir de l’oligarchie financière étend sa domination sur tous les pays, y compris contre une grande partie de la petite et moyenne bourgeoisie, aujourd’hui précarisée, paupérisée, prolétarisée, néanmoins toujours pleine d’illusions sur les magnificences du capitalisme.

Qui a dit que le prolétariat avait disparu ? N’est-ce pas plutôt à la disparition définitive des «classes petites et moyennes bourgeoises» que nous assistons. A leur prolétarisation rampante, à leur précipitation irréversible dans la misère et la mendicité, à leur clochardisation. Aujourd’hui, Marx a gagné contre ses détracteurs qui encensaient le capitalisme triomphant, assurant éternellement bonheur et prospérité, élévation constante du niveau de vie, ascension définitive sociale, disparition de la paupérisation, le triomphe irréversible des classes moyennes, signant la fin de l’histoire, etc. (sic). Aujourd’hui ne subsiste sur la scène historique que deux classes antagoniques : la bourgeoisie et le prolétariat. La première nous mène vers l’hécatombe. Le second doit empêcher cette perspective par son devoir de s’atteler à remplir sa mission historique d’émancipation de l’humanité, autrement dit la fin de la société de classes.

M. K.

 

Comment (15)

    1commentaire
    24 avril 2020 - 1 h 57 min

    Une nouvelle aire stratégique non pas de la finance mais plutôt du comportement vue qu’ils ce dont aperçue que les peuples ont ouvert les deux yeux grand ouvert qu’il ya danger pour eux ils veulent maintenant mettre à genoux les dirigeant donc les peuples à la paupérisation et enfin avoir le monde à leurs pieds pour de bon pour cela crée le corona etc etc mais qu’ils comprennent bien qu’il ya un créateur et à lui on ne lui a fait pas il et la malgré tout leurs complots…

    Elephant Man
    23 avril 2020 - 19 h 02 min

    Contribution qui fait suite à votre précédente sur la peur de la mort.
    Destruction de l’économie mondiale pour instaurer un nouvel ordre mondial ce dont Kissinger sous couvert d’humanisme a fait la promo afin d’installer une technocratie mondiale.
    Je conclus encore une énième fois par @Tin-Hinane : « Au delà du fait que c’est le système le plus injuste que la terre ait porté c’est un système obsolète, il se mord la queue, comme avait prédit Marx il est arrivé à son aberration. »

    Ravis
    23 avril 2020 - 17 h 54 min

    Tout simplement Fabuleux. Bravo pour cette explication brève, claire et astucieuse. J’espère que les lecteurs y prendre conscience et comprennent bien la suite et surtout le but du coronavirus.

    Zombretto
    23 avril 2020 - 16 h 58 min

    Salut, Abou Stroff et Karamazov!… Les ouragans, les typhons, les sécheresses, et les éruptions volcaniques sont, c’est un fait reconnu scientifiquement, des plans ourdis dans les laboratoires du Capital Financier International. Même la météorite qui a causé la disparition des dinosaures était un plan de ces mêmes laboratoires, connus de tous. Ne le saviez-vous donc pas?

      Zaatar
      23 avril 2020 - 20 h 50 min

      Salut Zombretto,
      Je n’ai pas voulu lire l’article. J’ai voulu lire vis commentaires a vous trois, toi, Abou Stroff et Karamazov. Et comme d’habitude, il faut trucider ce capital financier… il ne changera pas MK.

        Zombretto
        23 avril 2020 - 21 h 28 min

        Salut, Zaatar! Tu auras compris, évidemment, que je ne défends pas le Capital International, loin de là, très loin de là. Je l’accuse de la plupart des maux socio-économiques sur terre. Mais dans le cas du covid-19 il y a tout de même de l’abus. Quel pays représente le mieux le Capital et est représenté le mieux par lui? Les USA, bien sûr. Or, les USA sont frappés de plein fouet par ce virus. Il risque de faire perdre son hégémonie mondiale au pays. Plus que les USA, les états les plus frappés à l’intérieur des USA sont parmi ceux dont Trump a le plus besoin pour sa ré-élection novembre prochain. Trump est le Grand Sorcier du Capital mondial, alors s’il avait quelque chose à voir dans la propagation de ce virus, premiérment aurait épargné les USA ou au moins il les aurait frappés moins fort, et deuxiémement il aurait ciblé les états qui sont clairement anti-Trump. Or, ce virus a tout l’air de condamner Trump à perdre en novembre et il a beaucoup à perdre personnellement, car toute sa fortune est dans l’hôtellerie, et l’hôtellerie est quasiment à l’arrêt pour cuase de confinement en ce moment.

          Zaatar
          24 avril 2020 - 4 h 11 min

          Salut Zombretto,
          Oui, moi je faisais bien allusion à MK, pour qui le capital financier est source de tous les maux sur la planète….même du coronavirus si ça se trouve.

    SONIA
    23 avril 2020 - 16 h 03 min

    Vous nous avez donné là, un véritable cours magistral, MR. Khider MESLOUB. Merci infiniment. Personnellement, vous m’avez instruite sur des choses que je ne connaissais point.

    Abou Stroff
    23 avril 2020 - 14 h 41 min

    « Coup d’Etat planétaire ourdi par l’oligarchie financière » titre M. K..
    désolé, mais cette argumentation n’a aucun sens.
    selon Marx que l’auteur cite dès le début de son pamphlet, la crise est une partie intégrante de la dynamique du capitalisme en tant que système et si le covid-19 n’était pas apparu, « on » lui aurait inventé un clone, une guerre dévastatrice en moyen-orient ou en afrique ou en asie, par exemple.
    en effet, à chaque phase de sur-accumulation du capital doit succéder une phase de destruction du capital pour permettre au capital de se régénérer en entamant une nouvelle phase d’accumulation. d’ailleurs tout observateur avisé aura remarqué que le capitalisme est jalonné de guerres et seuls des abrutis font intervenir des histoires de morale, d’éthique ou de sentiment pour soi disant expliquer les « méfaits » du capitalisme.
    moralité de l’histoire: nous les algériens, avons besoin de nous débarrasser du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation pour instaurer un capitalisme « national » dominé par une bourgeoisie au sens historique du terme quitte à ce que l’instauration se fasse contre les intérêts du capital mondial dominé au moment présent par le capital financier.
    PS: quant à la scène historique au sein de laquelle ne subsisteraient que la bourgeoisie et le prolétariat, je pense qu’il faut porter de drôles d’oeillères ou des oeillères drôles pour pouvoir observer, au moment présent ces classes fantomatiques.

    TOLGA - ZAÂTCHA
    23 avril 2020 - 12 h 06 min

    Toutes mes félicitations pour votre brillant article, Mr. Mesloub KHIDER. Un article très instructif et hautement académique. Vous avez dit TOUTE la VÉRITÉ. Merci.

    Brahms
    23 avril 2020 - 12 h 00 min

    Les coffres sont remplis d’or en barre de 12,5 kg ?

    Ne vous inquiétez pas, pour les grandes puissances :

    – PAYS BAS : Réserves officielles d’or : 612,5 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 65,9%.
    – JAPON : Réserves officielles d’or : 765,2 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 2,5 %.
    – SUISSE : Réserves officielles d’or : 1 040 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 5,5%.
    – CHINE : Réserves officielles d’or : 1 874,3 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 2,5 %.
    – RUSSIE : Réserves officielles d’or : 2 150,5 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 19,1%.
    – FRANCE : Réserves officielles d’or : 2 436 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 61,1%.
    – ITALIE : Réserves officielles d’or : 2 451,8 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 66,9%.
    – ALLEMAGNE : Réserves officielles d’or : 3 369,7 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 70,6%.
    – ETATS – UNIS : Réserves officielles d’or : 8 133,5 tonnes, Part d’or dans les réserves de change du pays : 74,9%.

    L’Algérie n’a que 173,6 tonne d’or étant précisé qu’avec 210 milliards de dollars de réserves de change en 2014, l’Algérie aurait pu acheter 127 tonnes d’or pour à peine 5 milliards d’euros afin de porter notre stock à 300 tonnes, le lingot était à l’époque à 30 000 €. Mais, la ISSABA a préféré tout dilapidé dans des KITS SKD de montage automobile afin de toucher des commissions occultes dans le but de s’acheter des appartements à l’étranger. A ce jour, Le lingot d’or est aujourd’hui à 53000 €.

    Karamazov
    23 avril 2020 - 9 h 19 min

    Je crois que MK est complètement enfermé dans sa bulle où le « Capital financier » l’a quasiment assigné et d’où il peine à sortir malgré une imagination débordante de délires et d’accusations.

    Sa hantise : le capital financier et le confinement dans lesquels il ne voit que la spéculation et l’enfermement. Il oublie que tous les pays ne conçoivent pas le confinement de la même manière et que celui-ci n’affecte pas les économies uniformément.

    Et pour donner un maximum de crédit à son délirium il pousse son angoisse à l’extrême et le truffe de mots terrifiants en excluant la réalité du danger pour la santé de cette épidémie et en oubliant que dans toutes les situations les chats restent des chats , les loups des loups, les hyènes des hyènes , et les agneaux des agneaux.

    Comme s’il ne savait pas que le Capitalisme n’a jamais été un fleuve tranquille et qu’il s’est toujours nourri des crises qui lui sont naturellement consubstantielles.

    Bien sûr que cette épidémie laissera pas mal de travailleurs sur le carreau. Bien sûr que les masses laborieuses en feront plus les frais. Mais est-ce nouveau ?

    La distorsion n’est pas qu’entre le capital financier et l’économie réelle. Depuis des lustres on enfume les gens avec toutes sortes de niaiseries qui demeurent plus fortes que jamais. Et comme par hasard au lieu d’être remises en question elles sont renforcées.

    Non, le capitalisme n’a pas encore inventé la corde qui le pendra. Ce n’est la qu’une crise , du moins pour ce qui le concerne, et il s’en remettra.

    Quant aux peuples , comme on dit chinou à Guezgata : tawassaw bi essebri : icheddou fi rebbi oula fi afous nsirth !

    Chaoui
    23 avril 2020 - 9 h 02 min

    En voilà un papier aussi instructif et avisé qu’intelligent !
    Juste un bravo à Mesloub Khider pour permettre au plus grand nombre de s’instruire de LA RÉALITÉ du monde et de ce qui se joue…
    Une synthèse, pour brève qu’elle soit, illustrant parfaitement l’ordre sataniste qui se met en place sous nos yeux par les « mondialiste » (entendre : sionistes) pour régenter le monde…Un plan ourdi depuis ces derniers siècles par la même entité…(comme aux bêtes de somme, aux gens on leur met des œillères pour n’avoir qu’une vue parcellaire…Il en est ainsi dans les pays dits ‘démocratiques’ où, alors que le droit de la liberté d’expression est pourtant paradoxalement érigé en principe Premier, on censure des ouvrages dont on assorti de sanctions pécuniaires et d’emprisonnement toute publication et/ou commentaire ! On en veut pour exemple : « Les Protocoles des Sages de Sion » – écrit il y a plus d’un siècle – où TOUT ce qui se passe de nos jours y est écrit noir sur blanc…).
    Pour une catégorie d’êtres, il y a sur terre les…humains – entendre : EUX – et les « goyims » – le reste de l’humanité…(tout un programme écrit dans leurs « saintes écritures »…).

      oeil de faucon
      22 mai 2020 - 16 h 57 min

      Voir ma réponse sur Spartacus 1918
      Critique des concepts de « Coup d’ Etat mondial des banques centrales « et « Coup d’État planétaire ourdi par l’oligarchie fina

    ferial
    23 avril 2020 - 8 h 55 min

    « Autrement dit, la mondialisation n’est pas morte mais elle va prendre une forme beaucoup plus liberticide en s’inspirant du modèle chinois. Les gouvernements ont pour mission, de la part des leaders des sociétés occultes qui les ont installés, de constituer un régime autoritaire en essayant graduellement de tester la servilité des masses, tandis que les instances mondialistes supranationales vont mettre en œuvre le Nouveau Monde ou Nouvel Ordre antichristique, qui sera boosté avec leur vaccin. Bien évidemment, les esclaves politiques ou grands industriels n’auront pas le même vaccin que le peuple de moutons… mais cela, vous l’aviez sûrement deviné. »
    Liesi 23 avril 2020

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