Débat sur le Covid-19 – Le Dr Aziz Ghedia répond au Dr Abderrahmane Cherfouh

pandémie de Covid-19 crise
Le Covid-19 a provoqué une grave crise économique. Ici, queue pour s'approvisionner en lait. PPAgency

Par Dr Aziz Ghedia – Je ne suis pas un oiseau de mauvais augure, mais la crise économique qui nous attend fera probablement plus de victimes que cette pandémie de Covid-19. Le pétrole qui s’est vendu, il y a quelques jours, aux Etats-Unis, à des prix négatifs (-37 dollars) n’est qu’un avant-goût de ce qui attend notre civilisation consumériste. Aucun pays ne sera épargné par cette crise économique qui arrive tout doucement tel un tsunami qui a pris naissance au large et qui avance inexorablement vers le rivage pour tout engloutir.

C’est la fin d’un monde, certes, mais ce n’est pas la fin du monde. Loin s’en faut. L’humanité a déjà connu par le passé de nombreuses crises comme celle que nous vivons actuellement, mais elle ne s’est pas éteinte pour autant. Rien que durant le siècle dernier, il y a eu la «grande guerre» suivie d’une pandémie virale connue sous le nom de «grippe espagnole», en 1918. Cette grippe avait fait entre 50 et 100 millions de morts. Mais la plupart des décès étaient dus aux surinfections pulmonaires et non au virus lui-même. A l’époque, les antibiotiques que nous connaissons et utilisons aujourd’hui, souvent de façon abusive et inconsidérée, n’existaient pas.

Quelques années plus tard, c’était le krach boursier aux Etats-Unis qui avait fait des millions de chômeurs et de pauvres parmi les Américains. Cette crise économique sans précédent a eu des répercussions même en Europe. Elle était, pour certains historiens, le prélude au grand drame qui attendait le monde. En effet, en vertu de la théorie des «battements des ailes du papillon», ce qui s’était passé de l’autre côté de l’Atlantique, amplifié dans l’espace et le temps, s’était mué en une terrible tragédie opposant les armées de l’Europe les unes aux autres avec comme corollaire l’Holocauste. L’entrée en guerre des Américains contre les Japonais à la suite de «l’infamie» de Pearl Harbor, s’était soldée par le largage de la bombe atomique – une nouvelle arme à l’époque – sur les villes japonaises d’ Hiroshima et de Nagasaki. Il y eut plusieurs dizaines de milliers de morts. Et les conséquences des rayonnements ionisants se font sentir jusqu’à aujourd’hui. Durant cette Seconde Guerre mondiale, l’humanité avait frôlé son extinction. Il aurait suffi de quelques autres bombes nucléaires pour aboutir à une fin, non seulement des Hommes, mais de toute forme de vie sur la planète. Point d’exagération !

Voilà pour le préambule.

Un confrère vivant au Canada me reproche le fait d’avoir prôné l’immunité de groupe face à cette pandémie de Covid-19. Pour lui, cette solution est suicidaire. En fait, personnellement, je ne suis ni responsable politique ni une sommité médicale qui a de l’influence sur le pouvoir politique. Ce que j’ai dit et écrit est resté «confiné» dans un espace médiatique, qui plus est, fait l’objet d’une censure depuis plusieurs mois et n’est pas aussi consulté qu’avant en Algérie. Mes élucubrations ou mon «charlatanisme» – cela doit peut-être faire plaisir à certains commentateurs – n’ont donc pas d’impact médiatique au point de faire basculer la balance vers le non-confinement. Ma conscience est donc tranquille.

Ceci d’une part. D’autre part, il est de mon droit aussi de contester les chiffres qui nous sont présentés par des médecins qui n’ont aucune perception de la réalité des choses en Algérie. En Algérie, le confinement ne se passe pas de la même façon qu’en France ou au Canada. C’est un pseudo-confinement. Il ne pourra donc pas avoir le même résultat qu’ailleurs. Et, de toute façon, même dans ce «ailleurs», sous-entendu les pays de l’Europe occidentale et les Etats-Unis, le taux de mortalité par Covid-19 reste dramatiquement élevé malgré le confinement très strict imposé aux populations. Par ailleurs, le plus dramatique dans l’affaire c’est que cela risque, si le confinement se poursuit encore, de se solder par des émeutes de la faim. Ce serait notamment le cas des Etats-Unis où les gens ayant perdu leur emploi et n’ayant pratiquement plus rien pour nourrir leurs enfants commencent à contester de façon très sérieuse cette politique confinatoire. Ce n’est pas simple.

Il est vrai que l’Institut Pasteur est une référence en matière de maladies virales. S’il a annoncé un taux de mortalité de 0,5%, c’est que cela ne peut être que vrai et ne souffre aucune équivoque. Mais cela reste valable pour la France, à mon sens. Cela ne peut être une loi générale applicable en tout temps et en tout lieu. Faire des calculs à partir de ce pourcentage pour nous balancer ensuite un chiffre faramineux de 147 000 décès, c’est aller vite en besogne. A mon humble avis, et l’évolution de cette épidémie en Algérie nous le montre quotidiennement, ce chiffre est trop élevé, plus que celui de nos confrères du CHU de Blida, l’épicentre du Covid-19 en Algérie. Au rythme actuel de nos pertes en vies humaines (3 ce jour du 1er mai), il faudra 30 000 jours, soit presque un siècle pour atteindre ce chiffre. Malheureusement, dans un siècle, aucun de nous ne sera de ce monde pour confirmer ou infirmer ce chiffre. Les chiffres, on peut leur faire dire ce qu’on veut.

Par ailleurs, si on devait tenir compte de ce que vous suggérez dans votre conclusion, c’est-à-dire d’attendre jusqu’à ce qu’un vaccin soit découvert, chose qui ne pourrait avoir lieu «avant un ou deux ans», pour contrer le coronavirus, on appellerait donc la population à rester confinée pendant un ou deux ans encore. Est-ce vraiment possible et réalisable ?

Dans la pratique, voilà ce qui se passe en Algérie.

Le jour, les gens vaquent à leurs occupations le plus normalement du monde, aucune mesure de distanciation sociale n’est observée, aucune mesure barrière n’est respectée et, à partir de 15 heures, pour Alger, ou de 19 heures pour d’autres villes, ils sont sommés de regagner leur demeure. Et, mêmes à ces heures, les gens trouvent toujours le moyen de se rassembler au bas des immeubles ou… sur les terrasses pour une partie de dominos ou de Rami. Alors, croire que ce genre de pseudo-confinement pourrait infléchir la courbe épidémique, c’est croire au père Noël qui descend par la cheminée.

A. G.

 

 

Comment (19)

    Cherfouh
    6 mai 2020 - 2 h 03 min

    Mr Krimo , vous répondez au Dr Ghedia , « Du fin fond des temps un penseur a dit  » Ce n’est pas les médecins qui manquent, c’est la médecine » ….» .Je coupe le reste que chacun peut lire en bas .

    Je respecte entièrement votre point de vue , mais vous conviendrez avec moi que certains lecteurs ne voient pas les choses de la même façon que vous .

    J’estime qu’en tant que personnes nous avons le droit à un minimum de respect de votre part même si vous pensez que vous êtes d’un niveau supérieur.

      Krimo
      6 mai 2020 - 18 h 57 min

      M. Cherfouh,

      Deux posts a 1 jour d’intervalle : dans le premier vous me rappelez sur fond d’explication le cursus médical d’un spécialiste et dans le deuxième je serais condescendant, voire d’un niveau supérieur, et irrespectueux. Faudrait savoir.

      Cela je tiens a vous le rappeler, avec votre permission : d’une part la profession de médecin est aussi vieille que « le plus vieux métier du monde » pour dire depuis que l’homme est homme elle n’est pas une inconnue ni une nouveauté pour le quidam et d’autre part bienheureux que vous êtes d’avoir été épargné de la propédeutique durant vos études, la fameuse CPEM enseignée a la Fac Centrale d’Alger principalement. Première année qui préparait le futur médecin en vertu des obligations de la profession, dont le fin du fin, le code de déontologie. Si je ne suis pas assez clair, je vous inviterais à demander autour de vous, un de vos prédécesseurs.

      Un médecin répond a un médecin, par presse interposée, sur une thérapie …..elle est bien belle l’éthique. A croire que c’est au simple citoyen d’en être l’arbitre.
      Moi simple quidam dans l’espace public, je pourrais fabuler, élucubrer et jouer même a Faust …….. mais pas vous les médecins sur une question aussi vitale.

      Devrais-je vous rappeler le cadre ou cette question se doit d’être débattue ʔ

        Ghedia
        7 mai 2020 - 17 h 47 min

        A Krimo

        Merci de nous donner des leçons de déontologie. Fallait nous dire d’emblée que vous aviez fréquenté la Fac centrale bien avant nous. Peut-être du temps où les cours d’anatomie étaient donnés par un certain… prof syrien, je crois dont le nom rappelle un muscle de la partie supérieure du membre inférieur : le fameux couturier. Par ailleurs le reproche que vous ne faites ici n’a pas lieu d’être. Nous n’avons à aucun moment évoqué la thérapeutique de cette maladie virale qui reste malgré tout une simple grippe. Où est donc le mal d’en parler par presse interposée ? Tous les jours, de par le monde, les médecins s’expriment sur cette question par chaînes we télé interposées et il n »est venu à l’idée de personne de leur faire la moindre remarque. Alors….

          Krimo
          7 mai 2020 - 21 h 07 min

          Dr Ghedia,

          Je ne suis pas médecin et je n`ai fait aucune étude dans ce sens. En classe de terminale, a mon époque, moult enseignants nous prodiguaient conseil sur le choix des disciplines après bac et comme les etudes en médecine avaient pour conséquence un statut bien particulier dans la société, alors les prétendants ne se comptaient pas, néanmoins tous avaient incruste dans le crane ceci : n’est pas médecin qui veut.

          Vous dites : «Fallait nous dire d’emblée que vous aviez fréquenté la Fac centrale bien avant nous»

          Je ne l’ai pas fréquentée en tant qu’étudiant. Ce que j’en sais n’était pas une inconnue a tout futur lauréat du bac. Votre Syrien …… désolé la fac de médecine a été transférée si je ne m’abuse a La Perrine après 1974 suite a l’ouverture de l’Université Bab Zouar année ou Mahtar M’Bow (DG de l’Unesco) avait disqualifie le baccalauréat algérien et c’est quelques années plus tard que vous retrouvez votre prof Syrien et toute la cohorte des «  bach douktours’’qui ont investi le champ universitaire, en somme votre époque. Post 62 de création algérienne, pléthore d’Instituts, d’Ecoles n’avaient rien a envier a ceux de l’outremer (Enita, Epau, Ceri, ENV, Ena …. qui s’ajoutaient a plus anciens Ina et Polytech) que Babez a tué, sous les auspices du « grenouillage boulitik » mortifère de l’excellence.

          Je vous cite : «Merci de nous donner des leçons de déontologie».
          Sans pour autant remonter tous vos écrits, je me limiterai a ceux de cette communication : Covid-19 : un médecin algérien exerçant au Canada répond au Dr Aziz Ghedia et voila parmi vos interventions a certains internautes : «Oui, c’est ce que je compte faire ………. Et bientôt on saura que le médecin algérien d’Algérie avait raison …» et je fais fi du sous-entendu de l’opprobre usage de CanaRien. Je laisse a votre sagacité, s’il en est de …….. genre, vous me montrez votre doigt alors que « kaffez » comme vous l’insinuez, moi je regarde la Lune.

          Dr Ghedia au risque de me fourvoyer, pour THERAPEUTIQUE, voici quelques définitions simples glanées sur des dico dont le médical :

          1. ENSEMBLE DES MOYENS PROPRES à lutter contre les maladies, à rétablir, préserver la santé. La bactériologie dispose (…) de techniques et de méthodes (…) qui assurent une efficacité indiscutable à la thérapeutique

          2. La thérapeutique, partie de la médecine qui a pour objet le traitement des maladies, c’est-à-dire qui donne DES PRÉCEPTES sur le choix et l’administration des MOYENS CURATIFS des maladies et sur la nature des médications.

          3. Partie de la médecine qui s’occupe DES MOYENS – médicamenteux, chirurgicaux OU AUTRES – propres à guérir ou à soulager les maladies.

          Intervenir dans les médias, bien sur et avec force mais a l’Unisson et d’une meme voix pour distiller la même information au grand public relative a cette pandémie et sans controverse aucune. Les préalables, les a priori, les idées préconçues, les gueguerres d’école et autres vous avez un cadre bien defini non public pour les discuter. Pandémie, autrement état de guerre, et c’est le médecin et seulement le médecin qui est chef d’état-major

          Ghedia
          7 mai 2020 - 22 h 37 min

          A Krimo

          Je ne répond qu’à un seul point. Oui, le temps, l’évolution de la grippe Covid-19 en Algerie (peu de décès, Dieu merci) sont entrain de me donner raison. Il n’ y aura pas l’hécatombe en Algérie comme prédis par certains éminents épidémiologistes….

          Krimo
          8 mai 2020 - 5 h 54 min

          Dr Ghedia,

          Votre reponse, a votre guise.

          Dr de vous a moi, prenez un peu de votre temps et relisez-vous.

    Cherfouh
    5 mai 2020 - 18 h 50 min

    @ Krimo

    La chirurgie générale et la stomatologie sont entre autres des spécialités médicales.Pour pouvoir aspirer à devenir spécialiste en médecine, il faut avoir le diplôme de médecin généraliste .L’étudiant en médecine doit avoir une formation de base portant sur des matières comme la biologie cellulaire , la biologie moléculaire , la génétique , la biochimie , l’épidémiologie etc…je ne vais pas donner tout le programme..Je pense qu’un spécialiste en médecine a suffisamment de connaissances modestes certes -comparativement aux spécialistes en virologie , en épidémiologie et en infectiologie – pour pouvoir donner son point de vue sur l’immunité collective ou le confinement.Et puis , il faut noter que même un profane en la matière et qui a des connaissances générales peut contribuer et enrichir le débat. J’ai lu des commentaires très intéressants sur ce sujet parmi la plupart des intervenants d’A.P . Personnellement , j’ essaie toujours d’écrire pour apporter autre chose qu’une simple appréciation personnelle .Je n’investis pas mon temps pour venir manquer de respect aux personnes que je ne connais pas.

    moncef
    3 mai 2020 - 17 h 58 min

    Ghedia repond a Cherfouh,Cherfouh repond a Ghedia, et moi je fais appel a Hafid Derradji pour commenter tout ca,ils sont trop forts nos douctours quand meme, hein.

    memona
    3 mai 2020 - 12 h 23 min

    ne vous laissez pas manipulez le docteur ghedira a raison regardez:GARE AU QUATAR ET ARABIE SAOUDITE
    https://www.youtube.com/watch?v=iPXUmFph8e0&t=205s

    Zaatar
    3 mai 2020 - 11 h 56 min

    Tres honnêtement cela devient lassant…..

      Krimo
      3 mai 2020 - 22 h 45 min

      Zaatar,

      Une joute verbale entre non inities (dans le sens profond du terme) la medecine comptant plus de 50 specialites, un chirurgien et un dentiste (odonto-stomathologue) sur une question qui les depasse de tres loin, on assiste ……. pour ne pas reprendre une expression de fakhamatou a l’encontre des journalistes.

      Certes ils ont droit a l’opinion comme tout un chacun, mais de s’arroger un droit d’initie dans le fin du fin comme avis autorise, ne suppose que les feux de la rampe pour ces deux personnes.

      Ce que j’en retiens l’un fait sa politique et l’autre du nouveau monde nous demontre « j’existe chez les autres  »
      Bien a toi

        Ghedia
        4 mai 2020 - 7 h 03 min

        @ Krimo. Tu as tout à fait raison. Effectivement ni médecin canadien (ou canaRIEN d’après toi) ni l’auteur de ces lignes ne sont habilités à parler de ette histoire. Notre a is compte pour des prunes. Mais tu oublies une chose : le monde est fait de deux catégories de personne s : celles qui font l’histoire et celles qui la subissent. Nous, nous faisons partie de la première catégorie.

          Krimo
          5 mai 2020 - 16 h 34 min

          Dr Ghedia,

          Du fin fond des temps un penseur a dit “ Ce n’est pas les medecins qui manquent, c’est la medecine “ tant vos sorties es-qualite font “ l’actualite “ (pour rester dans les regles de la bienseance) que vous confondez avec l’Histoire. L’histoire recente elle a deja ete entamee, le drabki, Ould Abbas et consorts en ont deja ecrit quelques pages ……. dans le cas ou vos pretentions s’y preteraient. Alors subir, quelques lignes de plus, ce n’est pas une fin car voyez depuis bien long j’en suis vaccine et l’inoculation a ete faite non a la seringue mais au trocard.
          Dr pour les feux de la rampe je vous suggere le visionnage de film (c’est moins astreignant que la lecture) Limelight ou Sunset Boulevard disponibles sur internet pour en avoir un apercu sur le prix qu’exige l’Histoire.
          Voir l’immense et regrette Idir, un monument, se faire villipendier par des trous du Luc (clin d’oeil a Karama) oui c’est dans l’air du temps “ el guedra oualet keskes “ alors vos pretentions a l ‘ histoire la porte est deja defoncee. Bienvenue .

          P.S. M. Ghedia, une remarque, votre condescendance a l’usage du ” tu “ est une grave erreur de communication, je parle d’ethique alors pour le “ nous “ c’est la deonthologie qui vous rattrappe, c’est parfois salvateurs

        Anonyme
        4 mai 2020 - 9 h 53 min

        Quelle ingratitude ! Ces deux génies ne sont pas en train de déblatérer entre eux sur un sujet qu’ils ne connaissent pas mieux que n’importe quel quidam, ils sont en train de faire l’Histoire, ils n’ont que faire de votre reconnaissance. Dans peu de temps , l’humanité toute entière leur rendra hommage et les reconnaîtra alors que vous
        les Zaatar, les Karamazov, et les Krimo, elle vous ignorera.

    Karamazov
    3 mai 2020 - 11 h 04 min

    Le Dr est enfermé dans un raisonnement autiste où il s’est complètement pommé. Il a ses certitudes alors que tout le monde rame en vérité. Et si je pouvais lui passer un peu de la modestie dont la nature m’a suffisamment pourvu, moua, il se rendrait compte que lui aussi il ne fait que patauger dans les … heueu ! « le » sel et qu’il prête allègrement le flanc aux critiques du Docteur algérien « Exerçant » et non pas réfugié au Canada comme il le laisse sournoisement entendre.

    S’il est contre le confinement et pour le dépistage c’est parce qu’il redoute les conséquences « économiques » du confinement. Je l’aurais compris s’il ne faisait pas valoir de sa « qualité » de médecin pour faire valoir.

    Pour ma part je n’ai jamais considéré le confinement comme un traitement mais seulement comme un palliatif faute d’autres réponses pertinentes. Et combien même j’étais pour ce confinement je n’ai pas dit que c’était une solution universelle adaptée à toutes les situations. Le confinement était pour moi une mesure immédiate , temporaire et transitoire et surtout rigoureusement respectée , qui permettait en quelque sorte de gérer en attendant une solution l’épidémie. On fait ça ,parce qu’on ne sait rien faire d’autre. Array d’amchoum ma3ni athnekhdem, on dit chinou à Guezgata. C’est une très mauvaise solution mais c’est la meilleure.
    Les effets secondaires d’un traitement sont souvent insupportables pour un malade dont sa maladie risque de le tuer. C’est au malade que revient en dernier le choix de le prendre ou non. Mais quelle est la position du « Docteur » Ghedia ?

    L’ignorance globale concernant ce virus ne laisse de choix contre des mauvaises solutions. Ne dit-on pas parmi deux maux, il faut choisir le moindre ?

    En France toute l’activité économique ne s’est pas arrêtée , beaucoup de secteur économiques essentiels ont continué à fonctionner. Il est encore trop tôt pour en mesurer les conséquences mais on ne peut pas déjà dire que le confinement a ruiné l’économie.

    Le Dr A.G ne jure que par le dépistage comme si cette solution était aussi facile que ça à mettre à l’œuvre. En France au début de l’épidémie on pouvait à peine faire 1500 tests par jour, puis quand on a pu le faire il n’y avait pas assez d’écouvillons pour faire tous les prélèvements. Il faut ajouter à cela que les tests ne sont pas fiables à 100%, une bonne partie ,30% des positifs, pourraient passer au travers. Et que faire de tous les positifs et de l’augmentation des cas graves générée par la circulation plus rapide et plus large du virus. ? Qui dit qu’un dépistage massif ne conduirait pas finalement aux mêmes conséquences que le confinement à la fin car il faudrait bien isoler les positifs et s’en occuper ? Le dépistage ne fera au bout du compte qu’un surplus de travail que le confinement était sensé éviter . Sauf s’il faut dépister et laisser filer le virus . Alors dans ce cas pourquoi dépister ? Dépister pour dépister dans l’absolu à quoi ça servirait ?

    Puisqu’il s’est remis à l’aise dans les chiffres le Dr Ghedia a-t-il calculé le coût et les besoins en moyens non pas financiers ,mais matériel et humain et si ceux-ci sont disponibles alors que partout on peine à gérer quelques milliers de malades en soins intensifs y compris dans les pays les plus pourvus ?

    Avant de se raviser, Boris Johnson avait eu cette formule churchillienne : Avec l’immunité collective il faut s’attendre à ce que chaque anglais perde un membre de sa famille ou que chaque famille perde un des siens , enfin un truc de ce genre.

    Si c’était le cas , le Dr Ghedia serait-il toujours pour l’immunité collective ? S’accrocherait-il toujours à l’idée que les conséquences économiques du confinement seraient pire que celles du Covid ,alors mieux vaudrait accepter ce que Johnson redoute ? ?

    Anonyme
    3 mai 2020 - 0 h 13 min

    C’était vraiment utile de redire la même chose que la semaine dernière Mr Ghedia?? Vous ne m’avez pas convaincu la dernière fois, vous pensez y arriver avec les mêmes arguments??

    Djemel
    2 mai 2020 - 17 h 16 min

    On parle de plusieurs mutations de ce virus depuis le mois de décembre 2019, alors à quoi servira le vaccin?
    Pourquoi ces médecins parlent de vaccin?

      Réponse
      2 mai 2020 - 17 h 58 min

      à remplir les poches de Bill Gates.

    Kararamazov
    2 mai 2020 - 17 h 13 min

    « Mes élucubrations ou mon «charlatanisme» – cela doit peut-être faire plaisir à certains commentateurs ». Pas du tout, je n’aime pas qu’on me plagie.

    Awah ! J’espérais une réponse du tac au tac fulgurante. Avec le temps que vous avez pris pour lui répondre je me suis dit que c’est chez Poséidon que vous avez été la chercher pour faire abattre la foudre sur lui. Résultat même pas alouette ; et la tête et la tête …. Vous vous êtes revenu comme ce puceau de Guezgata qui a été à Blida acheter une faucille . Il est revenu sans faucille et sans se déniaiser. D‘où le célèbre dicton : Am winna isewqen ar Blida our d’yetchi our d’yough amgar.

    Woullah que vous me faites penser au « Timide » de Brel. « Un soir d’audace Devant leur glace Rêvant d’espace Mettent leur cuirasse Et alors place Allons Paris Tiens-toi bien »». Puis finalement  » Ça se tortille Ça s’entortille Ça sautille Ça se met en vrille Ça se recroqueville Ça rêve d’être un lapin » .

    Je m’attendais à plus de punch, je suis déçu que vous ne lui ayez même pas rendu la moitié de ce qu’il vous a prêté . Lui il vous a donné une leçon de méthode en insinuant clairement que vous pratiquez une médecine rudimentaire et empirique et que vous n’avez aucun sens de l’analyse. Et pourtant c’est à vous que la rédaction d’AP fait des titres élogieux et aguichants qui feraient se pâmer les Chimène les plus coincées alors que lui il n’a le droit qu’à des titres qui le font prendre pour un intrus. Là vous répliquez comme un élève pris en train de copier sur son camarade. Croyant bien faire vous vous êtes pris à son jeu sans vous rendre compte que vous avez pris à votre compte les chiffres que vous lui contestiez . Au lieu de lui balancer tout le bois vert et le manuel d’ornithologie, que je vous ai envoyé, dans les plumes, vous vous vous complaisez dans un jeu de boqala. Alouette !

    Vous savez pourtant que les chiffres que vous avancez ne sont en vérité que des approximations sorties des calculettes. Dans la réalité rien ne leur correspond. C’est kamilm effarant qu’on nous balance avec une précision qui décoiffe des chiffres du genre 0,5 – 0,6.

    Voila un virus dont on ne sait pas grand-chose qui n’en fait qu’à sa guise dont la moitié des malades admis en soins intensifs, oui : « intensifs » meurent, contre lequel on ne peut pas grand-chose dont tout ce qu’on nous débite sort tout droit des élucubrations souvent fantasques de sachants qui en vérité ne font que surfer sur la vague pour se faire mousser mais nos Douctour voudraient qu’on se pâme devant leurs déblatérations.

    Si on considère l’immunité collective qui serait obtenue avec un taux 70% de contaminés dans une population donnée pour espérer l’extinction de l’épidémie , cela n’est vrai qu’en théorie et il ne s’agit que d’une hypothèse tirée d’extrapolations et de modèles mathématiques. Pour cela il faudrait que tout le monde se laisse contaminer ou encore mieux : se fasse inoculer, sinon je ne vois pas comment ce serait possible. Avec un confinement partiel et des mesures barrière pas respectées on n’a pas atteint le taux de 6% de contaminés.

    Comme on le voit avec le confinement qui a limité les dégâts sans régler le problème , que se passera-t-il si on laissait filer le Covid sans atteindre ces 70 % ?

    Et à l’inverse qu’est-ce qui prouve que le nombre de morts n’est pas limité ? On le voit bien à travers le nombre de morts dans les EHPAD, tous les mortables sont morts. Qui peut me prouver qu’il n’y a pas un seuil de mortabilité ? Et même un quotta ? Sinon c’est quoi ce chiffre de 0,5 % de taux de létalité ? Un R-Zéro à 0,6 ?

    Le résultat de tout cela c’est que la population ne prend plus au sérieux ce qu’on lui raconte au sujet du Covid. Les gens ont décidé de vivre leur vie comme si le Covid n’existait pas dans plusieurs régions du globe au risque d’aggraver la situation.

    Té, en v’la des chiffres !
    Le nombre de contaminés , de contaminés seulement, dans le monde , rendu par les chiffres les plus officiels est de 3 millions (thlatha thmelyounine dirait Hannachi) . Cela représente 3 divizi par la population mondiale au dernier comptage du 2 mais 2020 soit 7 721 617 433 ,safi à peine 0,00038855070 % apipri- on va dire 0,0004- des habitants de cette planète. Quelle distorsion ! Est-ce que ça mérite tout ce foin et cette psychose globale ?

    Pendant ce temps moua je reste dans mon scaphandre et que chacun fasse ce qu’il veut .

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