Le label «Kabyle AOC» : une appellation d’origine contrôlée

Paris AOC
Lors d'une marche du mouvement MAK à Paris. D. R.

Contribution de Boualem Snaoui – Initialement, je ne savais pas si j’allais intituler cette contribution «Comment le peuple kabyle fut inventé», avec le risque de plagiat du titre du livre de Shlomo Sand (Ed. Fayard, 2008), et puis j’ai finalement opté pour la voie du commerce des épiciers issus de l’élevage idéologique intensif, qu’on peut catégoriser en AOC – Appellation d’origine contrôlée. Comme tout le monde le sait, il s’agit d’un label permettant d’identifier un produit dont les étapes de fabrication (production et transformation) sont réalisées dans une même zone géographique et selon le savoir-faire de Nicolas Bibesco qui a conclu : «Est-ce trop présumer de la cause kabyle que d’y voir une cause féconde et juste ? A ceux sans doute qui ont la haute expérience et le maniement pratique des affaires de tracer, dans ce projet de kabyliser l’Algérie, les limites du possible. Pour notre part, nous croyons fermement qu’il n’y a pas là seulement une idée spéculative ; il y a une vérité applicable qui mérite de faire son chemin, et qui le fera.»

Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

Assis au coin de la table, en train de siroter ma «gnôle», mot non valide au jeu de scrabble, qu’un ami breton (lui qui est français) m’avait offert avant le confinement sanitaire et politique, pour faire passer «le conte» qui n’est pas bon de Benjamin Stora, je m’apprêtais à feuilleter, pour la deuxième fois, le nouvel «album photos» de flagellation du peuple algérien d’un des «guides démocratiques» du «Coran islamique». On aurait pu faire d’une pierre deux coups, sur ces deux bras (islamiste et berbériste) de «la régression féconde» des «savons» algériens qui veulent abattre l’Algérie et son peuple et, par la même occasion, battre des records de tragédies mais ce serait trop long pour le lecteur qui risque de se perdre dans le labyrinthe de ces spéléologues politiques des «Corans islamiste et berbériste». C’est ainsi que j’ai fait le choix de reporter la dissertation sur l’album photos (dont j’ai gardé une copie) sur cet autre expert démocrate, avant que «l’h auteur» ne fasse les corrections après publication dans sa maison d’édition en carton.

Pas le temps de finir ma douceur en cette soirée du 27 janvier 2021 qu’un ami m’alerte, à 22h58, du saut par le petit écran médiatique de France 5 (émission «C ce soir, le débat»), de celui qui a bondi par la fenêtre, alors qu’on l’attendait par la porte, pour la grande fête de la réconciliation entre les peuples d’Algérie et de France. On ne peut plus le retenir, Benjamin Stora, cet expert de l’histoire de la guerre d’Algérie, lui qui s’est engouffré dans l’expertise des «sauts» par les fenêtres, surtout médiatiques, par ces temps de pandémie, pour, nous dit-il, «apaiser le passé pour restaurer l’unité nationale». Je ne crois pas qu’il œuvre pour l’unité nationale en Algérie, bien au contraire, puisqu’il a sorti l’Appellation d’origine contrôlé (AOC) de Nicolas Bibesco sur «le Kabyle» et le régionalisme nourri et entretenu par les colons. Du coup, tu as l’impression que cet expert de l’histoire passée de la Guerre d’Algérie veut écrire à l’avance une nouvelle page de la prochaine guerre d’Algérie de troisième et de quatrième générations. Fait-il de la politique «identitaire» ou de l’Histoire ?

J’avais déjà relevé le jeu «trouble» auquel se livre notre historien, notamment en écrivant en page 3 de son rapport : «Au moment où la rédaction de ce rapport touchait à sa fin, des attentats meurtriers ont frappé la France, la décapitation du professeur d’histoire Samuel Paty et l’assassinat à Nice de trois fidèles dans une église, victimes du terrorisme islamiste…» Quel est le lien entre la mémoire, l’histoire de la guerre d’Algérie et la décapitation barbare de Samuel Paty ? S’il y a, dans ce rapport, un chapeau trop gros à faire porter au peuple algérien, qui m’a marqué et me marquera ad vitam æternam, c’est bien cette «reptation politique» dans un rapport qui se veut être l’histoire de la Guerre d’Algérie.

Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

Durant cette séance de sauts par la fenêtre médiatique sur France 5 (émission «C ce soir, le débat»), on fera appel à «la distribution de bananes» dans les rues de la ville de Tizi Ouzou (tiens, par hasard !) pour pratiquer le théorème de l’inversion des rôles et des valeurs à volonté. C’est ainsi qu’on nous «dés»informera que Abane Ramdane, l’un des architectes de la Révolution algérienne (la vraie, pas celle du fruit exotique appartenant à la guerre de 4e génération), n’est pas brandi par les manifestants qui scandaient «ouled frança – arew n’frança – descendants des colons» pour demander des comptes à la «France coloniale» mais pour critiquer le pouvoir en place. Tu comprends bien le théorème de «l’inversion des valeurs et des rôles» ou pas ? «Les Algériens appelleraient donc au retour du colon.» Et naturellement, il ne sera jamais question du fait qu’Abane Ramdane avait ordonné la liquidation des Berbéristes. Bien joué, surtout que l’informateur sur le plateau nous apprend que c’est ce qu’il a vu sur les réseaux sociaux. Un peu comme les délibérations du Parlement européen, votées sur la base des manifestations observées sur les réseaux sociaux par tous les députés de l’arc-en-ciel politique (de la gauche, en passant par la droite, les Verts et jusqu’à l’extrême droite).

Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

Comme si l’assignation à résidence ethnique du tribalisme «berbère», dont il nous a flagellés dans son rapport sur la «réconciliation des mémoires» remis au commandeur Macron le 20 janvier 2021, ne suffisait pas, il vient enfoncer le clou avec le «sujet kabyle AOC» de Nicolas Bibesco, alors que nous, nous croyons être des citoyens. Du coup, tu comprends que le mec qui bondit par les fenêtres, pour venir te renvoyer à l’employeur, vient de nous badigeonner d’une lecture ethnique et tribaliste «Kabyle AOC» qui nous exclut de notre citoyenneté. C’est drôle de voir celui qui prétend vouloir construire la «réconciliation» des mémoires d’ici et là-bas battre le briquet du tribalisme et du régionalisme en Algérie. On est renvoyés donc au «mythe berbère», décliné principalement en «mythe kabyle» sur les bases coloniales «racialistes» que les militaires coloniaux (dawla askaria, régime militaire), premiers Français à flirter avec les «indigènes», ont inventé dans leurs laboratoires de guerre pour étouffer toute forme de résistance à la domination des populations.

Yassine Temlali, dans La Genèse de la Kabylie. Aux origines de l’affirmation berbère en Algérie (1830-1962), 2015. Editions Barzakh (Alger), dans le chapitre «La politique berbère (kabyle) de la France en Algérie : mythes et réalités», dans l’Orient XXI, évoque les écrits du colonel Daumas et du capitaine Fabre (1847) sur la «race kabyle», du capitaine Ernest Carette (1848) ; d’Henri Aucapitaine, plus connu sous le nom du «baron Aucapitaine» (1857) ; du général Edmond Pélissier de Reynaud qui professait la fusion entre Européens et «Barbares kabyles» et de l’amiral Louis-Henri de Gueydon pour qui l’avenir était dans «l’assimilation du peuple kabyle» et qui, auprès de ses supérieurs, a défendu avec conviction le projet d’une entité administrative purement kabyle dans laquelle serait appliquée la justice française.

Il n’est pas compliqué, du coup, de se connecter directement aux questions sur les «Kabyles AOC» ((ici 1) et (là 2)) déposées à l’Assemblée nationale au gouvernement français, en défense de cette mouvance extrémiste, par Valérie Boyer, députée LR et peut être nostalgique de l’Algérie française. Valérie Boyer, c’est celle qui s’est opposée avec fracas au droit du sol, qui a fait beaucoup parler d’elle avec son tweet emprunté à JM Le Pen : «Le droit du sol est l’absurdité qui consiste à dire qu’un cheval est une vache parce qu’il est né dans une étable.» Voilà le retour à l’employeur colonial, où les affaires algériennes étaient traitées en métropole.

Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

Dans ce «conte» qui n’est pas toujours pas bon, il n’est pas possible d’échapper au piège du moine Ferhat Mendel Mhenni (FM2), roi de la tribu des «kabyles AOC», qui sélectionne «les petits pois kabyles lisses» et «les petits pois kabyles ridés». Il célèbre même son adversaire d’hier à la barre, Matoub Lounès, notamment grâce à la bénédiction de la municipalité de Saint-Etienne pour nous faire oublier le procès en diffamation, et l’ordonnance du 11 septembre 1997 de la 11e chambre du tribunal de Paris. Alors Matoub a-t-il organisé son rapt ou pas ?

Cet expert des spectacles (musicaux, politiques, judiciaire, mais aussi des réseaux sociaux) qui fabrique des «fosses» cartes d’identité, comme je l’avais indiqué dans le «Coran berbériste», s’est octroyé les droits de l’AOC sur «le sujet kabyle». Le commerce de ce label «kabyle» du régime militaire colonial rapporte gros, puisque même Idir Djouder, l’ancien détenteur des «bourses» du moine généticien Mendel, parle de 250 000 €/mois qui tomberaient du ciel monarchique de l’Ouest. A ce prix, tu peux même faire le «pangolin» dans cette épidémie identitaire du régime militaire de la France coloniale, reprise par l’historien B. Stora dans l’émission («C ce soir, le débat») de France 5 du 27 janvier 2021.

Après la formule d’Hegel «l’Homme africain est insuffisamment entré dans l’Histoire» reprise par N. Sarkozy le 26 juillet 2007, à l’université de Dakar, voilà que le moine généticien Mendel s’est permis de traiter «les pays africains de déchets» (vidéo à la 2’34’’) à Quimperlé le 8 novembre 2015. Imbibé par La Matraque coloniale. Le Code de l’Indigénat en Algérie de Samira Benhaddou (qui a consacré de nombreuses années de recherches dans les Archives nationales, contrairement à Rachida El-Azzouzi du site Mediapart qui se consacre au directeur des Archives en Algérie). Ed. Albouraq, 2020, Mendel n’hésite pas à menacer publiquement en France les Kabyles qui ne veulent pas de son «label AOC de camelotes». Il a été reçu mardi 19 janvier 2021, à 17h, au salon Victor-Hugo du Sénat pendant une heure par Richard Yung, sénateur des Français de l’étranger. Tout un symbole, n’est-ce pas ? Et puis, à y regarder de près, notre sénateur, qu’il ne faut pas confondre avec l’autre sénateur romain, Salluste, qui disait de nous «… rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l’herbe comme des bêtes…», aurait pu repérer ce commerçant clandestin du «Kabyle AOC», puisqu’il est expert de la «contrefaçon» (le Sénat avait adopté sa proposition de loi sur la «contrefaçon» en 2014) et a été même directeur de l’administration générale de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à Genève.

Si l’on en croit le compte rendu du mouvement de notre moine Mendel, Richard Yung, le sénateur des Français de l’étranger et des «Kabyles AOC», a promis d’en parler autour de lui. On dirait qu’il a une voix qui porte.

Il faut dire que le sénateur R. Yung est, entre autres, membre de la Commission de la défense (ou de l’attaque ?) et des forces armées françaises qui avaient publié sur Twitter une photo «pour garder le cap». En effet, sur la photo, on voit un soldat en train de clouer des panneaux directionnels, portant le nom de villes et de pays, dont l’un mentionne «DZ» (Algérie) et Tizi-Ouzou (Bylka) (Kabyle en verlan). Du côté de nombreux promoteurs israéliens, on trouve notamment Jacques Kupfer, ex-président du Likoud mondial, auteur de la Place de la République remplie de «Nuit Debout», est la parfaite illustration de cette inculture et d’un antisémitisme socialiste avéré par l’abyssale imbécilité des propos tenus, qui avait organisé la visite «officielle» de notre moine généticien en Israël et qui a dévoilé son «rêve d’un Etat Kabyle face aux Arabes». Salah Guemriche, dans sa lettre ouverte à notre moine Mendel, exprime publiquement ce que beaucoup d’observateurs attentifs de ce mouvement «Kabyle AOC» déduisaient implicitement : « (…) Il y aura une base militaire israélienne en Kabylie, si jamais cette région arrivait à obtenir son détachement de l’Algérie (…)» Du coup, tu te poses la question de l’attribution du portefeuille d’ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée à Karim Amellal, celui qui serait donc proche de l’extrême droite du MAK, détentrice du sujet «Kabyle AOC», et qui, lui aussi, a été consulté par Benjamin Stora pour l’élaboration de son rapport.

Il n’est pas inutile de rappeler ici les propos de Bernard Emié, ancien ambassadeur de France en Algérie, aujourd’hui à la tête de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), accusé de discrimination en 2016 sur les visas octroyés principalement aux «Kabyles AOC».

Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

Comme la langue s’écrit avec tarwiht (l’âme en kabyle), selon notre Hugo Daoud à nous, alors Kamel, celui qui loge dans un média génétiquement identifié, s’est mis à la recherche des «petits pois kabyles lisses de type AOC». Il ne rencontre pas d’êtres humains, non, non ; il rencontre des «Kabyles AOC» à Philadelphie, à Times Square et il nous a même trouvé un shérif «Kabyle AOC» en Californie. Son collègue de chaîne, Mohand Kacioui, a trouvé, lui aussi, en 2016 un premier maire «Kabyle AOC» en France. En revanche, Azzedine Taïbi, maire de la ville de Stains depuis 2014, n’est pas un «maire Kabyle AOC». Tu vois ou pas le truc de l’information ? On veut même te faire croire que 2014 vient après 2016, au moyen du théorème de l’inversion des valeurs et des dates, ce qui a facilité la compréhension de notre avance (souterraine) sur l’humanité – on est en 2971. Azzedine Taïbi, ce maire citoyen, engagé contre le racisme et les discriminations, défendant les établissements scolaires de sa ville, des chômeurs, des sans-logis, des sans-culottes, est victime d’injures racistes (on doit tous vous assassiner et vous déloger, vous jeter à la mer et retour en Afrique (…), on doit vous trancher la gorge au katana (sabre japonais), bougnoules, profiteurs, sale race, parasite, terroriste, «retourne au bled, de menaces de mort (regarde bien sur les côtés, en haut et en bas, car on va venir te crever quand tu ne t’y attendras pas, espèce (…) de ta race). Il est même poursuivi par l’Etat, patrie des «droits de l’Homme», comme un délinquant, pour son soutien indéfectible affiché en faveur justement du «droit et de la justice» aux côtés du peuple palestinien. Par conséquent, on peut en déduire qu’Azzedine Taïbi n’est pas une «Tuile», comme la Karine qui siégeait à côté de B. Stora à l’émission «C ce soir, le débat», puisqu’il a eu le courage de rendre hommage au grand militant Fernand en inaugurant un square dans sa ville portant son nom en 2015.

Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

Il y a aussi Slimane Zeghidour, ce Kabyle d’Elie Barnavi (ambassadeur d’Israël en France de 2000 à 2002), «son ami de plus de trente ans», qui loge à TV5 monde, et qui est aussi de la partie ; Il est sorti, la route l’attend (Editions des Arènes, 2017), comme je le disais précédemment, et comme il l’écrit : «Géographie équivoque s’il en est, puisque, aujourd’hui encore, je ne peux m’empêcher d’éprouver un moment d’hésitation chaque fois que je dois remplir la case pays de naissance d’un formulaire. Si j’indique Algérie, c’est vrai mais inexact ; si j’opte pour France, c’est exact mais caduc ; et si je mentionne Algérie française, c’est plus précis mais un peu ringard…» Il n’est pas beau son poème ?

Comme dirait Elie Kakou, après j’t’explique.

A voir les titres et les décorations de François-Aïssa Touzi, ce «Kabyle AOC» de l’Echo Républicain, tu peux en déduire que ce mec peut faire voler même les poissons. Avec ce titulaire de la Légion d’honneur, qui est régulièrement consulté par l’Elysée et Bercy, il y a l’interdit à dire et il y a le «terdit» à dire. Ce qui est «terdit» : «Cofondateur du think tank CAPmena et du Mena Economic Forum, conseiller du fonds d’investissement Ardian (ex-AXA Private Equity – société d’investissement privée mondiale avec 110 milliards de dollars d’actifs) et ancien conseiller Afrique du Nord – Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères, vice-président du conseil France-Pays du Golfe du Medef international et spécialiste des pétromonarchies.» Ce qui est interdit de dire, c’est son appartenance au cœur de la filière «France-Algérie» ; Marc Endeweld parle d’un «parrain kabyle à la manœuvre» dans son livre Le Grand Manipulateur. Ed. Stock-2019,

https://books.google.fr/books/about/Le_grand_manipulateur.html?id=GeyUDwAAQBAJ&printsec=frontcover&source=kp_read_button&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

et cite, entre autres, nommément son ami Issad Rebrab, l’une des plus grande fortune d’Afrique, qui aurait bénéficié, selon Belaid Abdeslam, ancien Premier ministre, de privilèges «grâce au zèle interventionniste dans les ministères tenus par «Saïd Samedi». Tiens, «Saïd Samedi», après que j’eus rendu publique sa «génétique familiale (non kabyle)» originaire de Biskra, le 16 septembre 2019, cette mention s’est volatilisée comme par miracle de sa biographie, sur sa page Wikipedia, le 17 septembre 2019, à 3h20 du matin. C’est pour dire l’importance du label «Kabyle AOC» dans la construction politique du berbérisme.

Même dans la galaxie de la diplomatie du «Quai d’Orsay», on te fait tourner le film du label «Kabyle AOC». Sinon, comment peux-tu comprendre l’attelage d’un moteur à hydrogène pour la carrière fulgurante de François-Aïssa Touazi, le «Kabyle AOC» de l’Echo Républicain, et «le stéréotype de classe Pas d’Arabe au Quai» porté par Zaïr Kédadouche, ce Franco-algérien, ambassadeur de France à Andorre, dans sa lettre du 18 juin 2013 (adressée à Laurent Fabius, son ministre de tutelle, au président F. Hollande, au président du Sénat, au président de l’Assemblée nationale et à la présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’AN) ? Il faut dire que cet ambassadeur de France, qui pointe le «racisme» et déclare à la barre : «Il n’y a pas un jour où je n’ai pas souffert, où on ne m’a pas fait sentir le poids de mes origines. C’était une violence permanente, qui passait par les silences, une humiliation que je n’avais jamais ressentie ailleurs», n’était pas porteur du label «Kabyle AOC». Xavier Driencourt était dans le coup, et accédera au poste d’ambassadeur de France à Alger entre 2008-2012 et 2017-2020, avec un cortège inégalé de tensions entre les deux rives, des embuscades politiques, des croche-pieds, des distributions de «bananes» et des affaires d’espionnage. Du bon boulot quoi ! Avec les honneurs d’un canard connu pour être proche de François-Aïssa Touazi.

Ah ! J’oubliais : Elie Kakou, qui n’est plus là pour t’expliquer que ce «Coran berbériste» t’a déjà identifié génétiquement comme un nazi, car il te fait porter le même code génétique qu’Hitler (http://www.slate.fr/story/26491/adn-hitler-juif-berbere-science). Et moi, qui suis un citoyen, je ne suis pas mécontent, bien au contraire, que le moine généticien Mendel m’ait excommunié de son label «Kabyle AOC» le 1er novembre 2017, par la voix en burka, dans le canard des ténèbres (appelé «Le Matin DZ»).

B. S.

Comment (56)

    Kahina-DZ
    15 février 2021 - 4 h 26 min

    Anonyme
    11 février 2021 – 16 h 38 min

     »Inculte Simone Zeghidour? Tout ce qui est excessif est insignifiant ya si Hocine ».

    OUI, c’est un GRAND INCULTE !!
    Je suis prête pour un face à face là où il veut, pour lui donner un cours sur son Indice d’Acide et le remettre à sa place scientifiquement !!! Ras Le Bol de ces charlatans de France 24 qui se font une carrière sur le dos de l’Algérie…

    Hocine-Nasser Bouabsa
    13 février 2021 - 11 h 23 min

    @Kamarazov

    Je ne pense pas que vous l’ignorez, mais je vous le rappelle. Le terme « Kabayel » est un mot arabe. Ibn Khaldoun l’a utilisé pour désigner toutes les tribus qui habitaitaient la région située entre l’ouest de Skikda et l’est d’Alger, et au nord de la ligne Constantine – Setif – Bouira. Du terme « Kabayel » les Francais ont dérivé celui de la « Kabylie », qu’ils ont divisée en « grande » et « petite ». La « petite » Kabylie est aussi appellée Kabylie « orientale » et s’étend géographiquement jusqu’au massif de Collo. Dans l’est algérien on parle de « Kbayel nighasse » et « Kbayel elhadra ». Comme je suis né dans la tribu des Ouled Anane, qui elle fait partie de la grande tribu des Ouled Aidoune (El-Milia/ Jijel) dont le territoire est situé en Kabylie orientale, et que l’architecture des maisons de mes grands-parents est totalement identique à celle des maisons plantées sur les sommets du Djurdjura, je ne peux être ni Oranais, ni Algérois, mais Kabyle.

    En Algérie, les statistiques parlent de 12 millions de Kabyles. Mais seulement 4 millions habitent encore la Kabylie, petite et grande. Les autres sont les déscendants de migrants qui furent obligés de quitter les montagnes kabyles pour s’échapper à la famine et à la pauverté. La très grande majorité des enfants de ses migrants ne parlent plus kabyle, mais ils se disent « Kabyles », bien qu’il soient avant tout Algériens et qu’ils se sont métissés (la force de l’Algérie post-indépendance est justement son métissage, qui s’est transformé en immunité efficace et naturelle contre les virus de séparation et division que les labos outre-mer essayent quotidiennement d’injecter par des techniques et les mécanismes usés, afin d’affaiblir la nation algérienne).

    Concernant Marie-Antoinette, vous avez risqué et perdu. La parole des anciens Kabyles, c’est comme la balle qui sort du canon. Elle ne revient jamais. (Je garde toujours l’image racontée par Mouloud Feraoun concernant l’homme qui s’est rasé la moitié de sa moustache). Mais rassurez vous, je ne vais pas vous exiger d’aller acheter une perruque pour faire une photo et la publier sur le web. Une chose est néanmoins sûre, vous n’avez ni le droit, ni l’autorité, ni la compétence pour décreter un tel, Kabyle, et l’autre non.

    Anonyme
    12 février 2021 - 16 h 29 min

    La Kabylie n´est rien d´autre qu´une région de l`Algérie et le Kabyle un habitant de cette région.

    Certes elle a ces particularités et spécifités mais quelle autre région d´Algérie ne l´a pas!?
    Des spécifités dues essentiellement aux conditions géographiques et environnementales et non à l´ADN.

    Nos ennemis ont joué sur ces différences pour nous diviser et nous définir par opposition aux Algériens des autres régions. Mais les Francais eux-memes se disent Francais d´abord!

    Je comprends la réaction de certains Algériens qui se sont sentis dévalués et méprisés par une arabisation forcée mais, tous les Algériens l´ont subie, comme on a aussi subi la langue du colon aussi.

    Mais c´est le passé et, tamazight est reconnu officiellement come langue nationale et, tant mieux comme ca.

    Je trouve aussi ridicule les Algériens qui prétendent etre Arabes (AOC) juste parce qu´ils parlent dardja dérivée de l´Arabe entre autres. Le peu d´Arabes venus avec l´Islam se sont assimilés à la population autochtone.

    Il est vrai que c était chic de dire etre Arabe du temps de nos ailleux, pour dire son appartenence à la civilisation musulmane comme actuellement beaucoup d´Algériens des grandes villes parlent le Francais en famille pour se sentir de la civilisation occidentale.

    Ceux qui parlent francais, ca ne fait pas d´eux des Francais et, ceux qui parlent arabe ne sont pas pour cette raison Arabes.

    Nord-africain
    11 février 2021 - 17 h 04 min

    @TAMAZGHA PAS,pourquoi Tamazgha pas?!Et pourtant des berbères en majorité et des arabes vivent sur la même terre autre que l Arabie!Si on tait l identité de cette terre nous tombons dans l ethnicité arabe!!Je n aime pas trop le mot Kabyle,je lui préfère le qualificatif berbère!Vous prennez cette région,lle MAK veut en faire une terre à part et les arabistes veulent en faire une Arabie-bis!!Elle n est ni l un ni lautre,c est toute l Afrique du Nord qui est unique et s appelle Tamazgha!Elle est habitée par des berbères en majorité et des arabes qui sont des citoyens qui doivent s entendre pour éviter la fracture!La France est la France,elle est habitée par plusieurs communautés mais elle reste la France!!Si un jour Benbadiss,par emportement avait émis une certaine phrase,il faudrait pas prendre son coup de tête pour une vérité absolue comme on fait pour tout l héritage des arabes,l héritage du Salef Essalih!!Benbadiss était surveillé il a du faire des déclarations pour plaire,sauver sa peau et celle des siens!!Il n est ni salef salih ni prophète!Même chose pour Abelkarim Khattabi et El Mokhtar Soussi et j en passe!Aujourd hui l arabité a fait faillite et le monde entier veut la descendre,mafiha bass n changiw de notre fusil d épaule

      loklan
      11 février 2021 - 23 h 21 min

      Le vrai nom des Kabyles en Kabyle est  » agawa » ou  » igawawen  » et non berberes. Certes leur origine est Amazigh mais leur nom est « agawa ». Il y a la racine, l’ origine ( Amazigh) et le nom de famille ( Agawa ou Kabyle) et ce nom de famille est sacré. La Kabylie ne peut ni se noyer nominalement dans l’ Algérianisme ni dans le Tamazighisme comme il est impossible d’ enlever, remplacer ou autre le nom Algérie pour le noyer nominalement dans Tamazgha ou dans le saoudistan. Tout cela n’ est que de la chimère utopie, passons. Encore des farfelus qui me font dire que le MAK a de beau jour devant lui…

      Tamazgha pas
      12 février 2021 - 10 h 21 min

      Va produire des satellites pour voler dans le ciel, au lieu de forer des trous dans le sol.

      Benali
      13 février 2021 - 5 h 49 min

      Si Loklan: Voici qui est Marmok : La célèbre histoire du Maghreb de Luis del Marmol Carvajal (1520-1600), historien réputé par l’Ainsiexactitude et le sérieux de ses recherches. Luis de Marmol Carvajal, natif de Grenade, prit part à la campagne de Tunis sous Charles Quint. Il passa plus de 22 ans en Afrique du Nord dont 7 ou 8 en tant que captif au Maroc, à Fez et à Tunis. Il profita de ses années de captivité pour apprendre l’arabe. Dans son ouvrage, il fait un compte rendu historique des nombreux conflits entre les Chrétiens et les Infidèles, ainsi qu’entre les Musulmans eux mêmes depuis l’époque de MahometPersonnellement, je fais plus confiance a un tel historien qu’à Camps et compagnie, historien du 20 ème siecle fortement inscrit dans l’histoire de l’ex puissance coloniale en Afrique..

        loklan
        13 février 2021 - 21 h 52 min

        Je te conseil de lire ceux qui ont du recul notamment sur ce sujet comme Jacques Lanfry dans son livre  » Les Zwawa (Igawawen) d’Algérie centrale (essai onomastique et ethnographique) « . Tu y verras sans doute plus claire… Soit crédible quant à tes sources non colonial et cesse de me citer Ernest Carette capitaine du Génie de l’armée française, bref.
        Dans la genèse de la Kabylie  » Aux origines de l’affirmation berbère en Algérie (1830-1962) », du journaliste et chercheur Yassine Temlali, parut aux éditions Barzakh (Alger), nullement inscrit dans l’histoire de l’ex puissance coloniale en Afrique, il dit à propos de Diderot et d’ alembert reprenant Marmol :  » Les deux philosophes français confondaient les Kabyles dont certains chefs en Grande-Kabylie, ont porté, en effet, le titre de « roi de Koukou » — avec les Zouagha, une tribu berbère dont le territoire, au XVIIIe siècle, était à cheval entre la Tunisie et l’Est algérien mais qui, quelques siècles plus tôt, s’étendait, selon les chroniqueurs médiévaux, de la Libye au Maroc, d’où probablement la mention des provinces de Tlemcen et de Fès. Cet article de L’Encyclopédie peut être tenu pour une ébauche sommaire du discours colonial sur les Berbères, plus particulièrement les Kabyles ». Voici ce que dit encore le Professeur T. Lewicki :  » Quant à la question d’Azuagos, tribu que Marmoî-Carvajal localise dans le pays même de Zawâwa, il me paraît que le
        rapprochement de ces deux noms serait un peu risqué. A mon avis, Azuagos correspond plutôt à l’ethnique berbère Azuagh ou Azawagh dont la transcription moyen-âgeuse, bien connue de plusieurs sources arabes provenant du IXe au XVIe s. de JC. est Zawagha. Il serait inutile de pousser plus loin, après ces réponses fort compétentes « .

    Karamazov
    11 février 2021 - 14 h 04 min

    Ceci dit, pendant que j’onanisais à propos pour la postériorité, je pensais que le mot » inventé » n’est pas approprié , c’est le mot « créé » qui convient ici. Le peuple Kabyle est un produit de la PMA que Fafa cette mère infidèle n’a pas reconnu . Une grossesse extra-utérine pour autrui , une insémination artificielle. Sans la Kafala des Zarabo-musulmans qui nous ont adoptés nous autres kabyles nous ne serions que des apatrides . Ou plus exactement des OGM au lieu d’une AOC.

    Donc Fafa nous a créés pour frelater la zarabo-islamité de l’Algérie sans laquelle elle ne serait jamais une grande nation.

    Sek je veux dire c’est que malgré ma kabylitose je ne souffre d’aucune topicité . La Kabylitose est une maladie génétique acquise et non une monomanie. Par ailleurs il est inutile que ceux qui la redoute en soit vaccinés , elle n’est pas contagieuse . Elle est congénitale et héréditaire. Mais je ne suis pas plus attaché à mes origines qu’à mon dernier caleçon. Je suis ce que je suis,ipicitou.

    Mais ontarnou ontarnou kane, quand je lis cet article et certains commentaires, je me sens génétiquement , intellectuellement et culturellement plus proche d’un pangolin que de certains de mes compatriotes. Et avec ça il y en a qui diront que je ne suis pas un Kabyle AOC ?

      Karamazov
      11 février 2021 - 17 h 19 min

      Mais non je n’ai pas dit acquise . »génétique acquise , alors je voulais dire acquise génétiquement.

      Comme lors d’une mutagenèse nagh dans des labos , comme les OGM ih .

    Karamazov
    11 février 2021 - 12 h 35 min

    Bounichette,

    Jusqu’à la lecture de cette article j’étais en rémission. Car j’avais arrêté d’être kabyle depuis lonta. Ou est-ce seulement Azheimer qui m’a fait oublier ma maladie ? Je ne sais pas non plus pourquoi je fulmine , si c’est ma kabylitose qui me récidive ou ai-je attraper la rage . Car je ne suis pas seulement furieux contre cet article et certains commentaires qui ont fait son éloge, je suis enragé !

    Ma colère m’aveugle , et je suis furieux , je n’ai pas suffisamment de vinaigre et ma mikhrayeuse s’est enrayée.

    Je suis Kabyle mais je me soigne . Et croyez moi ce n’est pas facile. Mon pronostic vital est engagé depuis que le rouleau compresseur de l’arabo-islamisme a atteint ma région et que désormais Tabou, de souffle , et Mohcine Bellabes parlent un arabe photovoltaïque plus sophistiqué que celui de Tourabi., et que Sadi est plus musulman et nationaliste que Belhadj et Belkhadem réunis. Ceux-là ont réalisé que la kabylitose est une tare dont il ne faut pas se vanter.

    Moua j’ai admis que la kabylitose est une maladie congénitale à rémission transitoire et récidivante qui sévit à l’état endémique depuis des siècles dans la région qui porte son nom et qui a donné le non générique d’ethnose. Le syndrome de la kabylitose est constitué du déni de son acculturation et de son arabité, et d’un attachement viscéral à son origine, et de certains atavismes persistants.

    Ayavavaaa ! Ce n’est pas possible on ne pas parler de Kabyle sans que les gène récessifs sommeillant chez les héritiers des gardiens du temple ne se réactivent. Et pourquoi donc ? Parce que le sujet c’est les kabyles et Sansal KD et Zaoui sont les seuls écrivains d’origine non Kabyle qui ont un brin d’empathie pour les Kabyles.

    Sansal , K.D  et Zaoui , radhia allahou 3enhoum , je ach’hadou que ce sont les plus grands écrivains algériens de la galaxie dont la biologie nous a généreusement gratifiés depuis le Big-Bang.

    Ils sont les seuls électrons libres qui nous ont sortis du ronronnement soporifique de la pompeuse littérature butindegueriste gloriolente et taharou3etarienne , à la gloire de papa. Sansal , K.D. Et Zaoui sont la preuve qu’une individuation est possible , les symboles d’une littérature émancipée du complexe de koulounizi conforme aux fantasmes de la société et à l’idéologie nationaliste.
    Voilà, ahaba men ahaba wa karaha men karaha.

    Par ailleurs j’affirme être Kabyle originaire de Guezgata de la confédération des iflisssen umellil , que je suis un Kabyle AOC certifié par l’anthropologie et l’ethnologie qui nous ont trouvé et pas inventé, et pas que . Je suis aussi reconnu comme tel par les arabophones eux-mêmes comme ils savent distinguer zit zitouna et ztit leqbeyel et comme l’a magistralement certifié la grande Diva oranaise qui a reconnu notre spécificité en chantant à qui veut l’entendre que lbira 3arbiya ou lwiski qbayli.

    Ceci dit , je ne revendique pas cette appartenance, je n’en suis ni fier ni triste je l’assume comme la tortue sa carapace. Mais dites-moua donc : si je ne suis pas Kabyle qui suis-je ?

      Anonyme
      11 février 2021 - 15 h 28 min

      Kateb Yacine (en arabe dans le texte) a longtemps été pris pour un kabyle et ce n’est pas vrai bien sur. Il a rejeté les « arabes » et les « islamistes » et a fini par écrire ses pièces en arabe algérien (derja).
      Son camarade de combat (pas seulement « littéraire ») Malek HADDAD a rejeté la langue française et tout ce qui était français, dès l’indépendance. Il a fait un « suicide littéraire » en 1968 (j’ai assisté à sa prestation), un arrêt officiel d’écriture en langue française et comme il ne savait pas l’arabe … Malek HADDAD est d’origine kabyle né à Constantine et grand ami d’Issiakhem.
      Il était aussi, après l’indépendance, un proche politiquement de Boumédienne. Comme par hasard, il est adulé à Constantine et Kateb pas du tout. Comme quoi.
      Un arabe de service et un kabyle de service très proches ?

      ZORO
      12 février 2021 - 19 h 37 min

      @ Karamazov
      Cheikha Rimiti , n a jamais chanté El bira arbia wel whisky kbaili , c etait plutôt elbira arbia wel whisky gaouri .d ailleurs en oranie avant les annees 70 le mot kbaili designait les berberes marocains , quand aux kabyles on les appelait zwawas.
      SigneZORO. ..Z…

    Anonyme
    11 février 2021 - 12 h 06 min

    Par ces temps difficiles de chômage et d’augmentation de la précarité que cette pandémie aggrave dans notre pays, il fallait bien trouver un sujet qui nous mette tous d’accord. Donc parlons du « kabyle AOC », objet de tous nos malheurs et des traîtrises que subit l’Algérie.
    En définitive, après avoir lu et relu cette très longue contribution, on se demande ce qu’elle peut apporter sur cette question « Kabyle » qui est posée depuis 58 ans.
    Comme il est de coutume dans nos mœurs et débats politiques, il semble qu’on se plaise à humilier et à mépriser l’autre qu’on habille, pour la circonstance, en adversaire en lui affublant tous les vices possibles existants sur la terre sans vouloir aborder le fond du problème posé.
    Car il faut bien se rendre à l’évidence, depuis 1962 et bien avant, les habitants de la région de Kabylie présentaient des caractéristiques dans leur mode de vie, dans leur coutumes et organisation sociale, et dans leur langue. Et depuis 1962, cette particularité contribue à controverses. L’auteur de la contribution « Kabyle AOC » a pris le partie d’ignorer cette réalité pour ne considérer que les répercussions que cette crise d’identité pose à notre société, et à ses retentissements en France où vivent une forte communauté d’algériens originaires de Kabylie.
    Si le terme AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) est réservé à déterminer la qualité et l’origine d’un produit agricole, attribuer cet acronyme à un ensemble d’êtres humains vivant dans une région particulière de l’Algérie, trahit déjà le dédain qu’il a envers le fait de se sentir kabyle.
    Il aurait été plus décent de prendre de la hauteur en visant autant que possible à faire une véritable A.O.C. (Analyser le problème, Opinion de l’auteur, Critique) qui aurait alors structurer le débat et aurait pu faire ressortir les tenants et les aboutissants de la réalité kabyle.
    Pour comprendre le problème que soulèvent les algériens originaires de la Kabylie, il faut être à la fois ethnologue, historien, linguiste, patriote et surtout un homme sincère avant d’être un polémiste et un censeur. Relever des bribes d’opinions d’étrangers, ici ou là, pour démontrer sa vérité ne fera jamais avancer la solution à cette question qui parait complexe mais qui se résoudrait simplement avec de la bonne volonté et… de l’humanité.
    M. Snaoui relisez le tweet de Karamozov. Tout est simplement dit et bien exprimer.

      malcomX
      11 février 2021 - 16 h 20 min

      je cite Hend : « si je ne suis pas Kabyle qui suis-je ? » et mwa j’pourrais même aler plus loin : Si je suis kabyle, qui suis-je?

    Souk-Ahras
    11 février 2021 - 9 h 08 min

    Ethnie ?
    Ethnicité ?
    Ethnicisation ?
    Nous voila devant une aporie doublée de polysémie. C’est une problématique insondable. Une absurdité congénitale. Un désastre neuronal. Une catastrophe sociale. Un rétrécissement de l’intelligence humaine. Un spasme génétique. Un handicap intellectuel .

    L’ethnicisme est une maladie symptomatique, facilement repérable, pouvant entraîner, très souvent, un dysfonctionnement de la raison. Le signe fonctionnel distinctif de cette pathologie se trouve dans la propension du patient à décliner son appartenance ethnique en premier. Pour ce genre de patient, la notion de citoyenneté et d’appartenance à une nation dite est synonyme de soumission à un ordre exogène qui doit être combattu car déclaré non applicable à son ethnie pour cause de spécificités et/ou singularités de celle-ci en rapport aux autres de voisinage.

    Ce dilemme est souvent rencontré chez les peuples ayant subit la colonisation.

    Dans les États anciennement colonisés, tout se passe comme s’il y avait à choisir entre deux modes de lien politique : celui de l’ethnie et celui de L’État.
    D’un côté, la grande difficulté de ces États vient du fait que leurs structures et fondements sont fragilisés par les dysfonctionnements opérationnels en tout genre.
    D’un autre côté, leurs structures ethniques ne conviendraient plus à la Modernité.

    L’État anciennement colonisé -comme le nôtre- arrivé en même temps que la colonisation, n’est pas né d’un processus par lequel un peuple, à un moment donné de son histoire, se donne une institution possédant le pouvoir nécessaire et le « monopole de la violence légitime » pour assurer sa survie contre la violence de la nature et celle des autres États. Engageant au forceps des communautés différentes dans une unité factice.

    Ce type d’État, ne peut réussir à se montrer comme un lieu où les individus et les groupes auraient véritablement eu intérêt à se détacher de leurs appartenances ethniques pour s’investir dans une société plus englobante.

    Comment, dés lors, parvenir à mettre ensemble l’ethnie dont on est membre sans l’avoir choisi (et qui nous relie au passé) avec L’État dont on est citoyen comme figure d’avenir ?

    Et c’est justement parce que tout ce mic-mac est insondable que moi, souk-ahrassi de naissance, j’ai entrepris d’aller chercher la tranquillité là où il n’y a ni arabe, ni berbère, ni kabyle, ni…, ni…, dans un endroit où ne se croisent que les descendants d’une mutation bactérienne survenue il y a très très très très très…………….. longtemps, dont je tire ma seule vraie appartenance. Mon principal habit est ma citoyenneté, débarrassée depuis fort longtemps, des charges ethniques négatives qui oblige d’avoir à se retourner vers le passé avant d’accomplir un pas vers l’avant, vers la citoyenneté pleine et assumée.

      loklan
      11 février 2021 - 23 h 48 min

      Maladie et remède. S’ il n’ y avait pas de volonté d’ effacement et d’ assimilation arabiste hybride à ce dire uniquement Algérien ou arabe ( maladie), il n’ y aurait pas de repli ethno- nominal relié naturellement au caractère identitairo-nominal prioritariste ni de repli sur soi ( remède)… Il y aurait eu seulement une affirmation fier de ce qu’ ils sont, en l’ occurrence, des Kabyles Algériens ou des Algériens Kabyles sans se définir Kabyles uniquement comme c’ est le cas depuis une dizaine d’ années.

        Souk-Ahras
        12 février 2021 - 10 h 44 min

        « … S’ il n’ y avait pas de volonté d’ effacement et d’ assimilation arabiste hybride à ce dire uniquement Algérien ou arabe ( maladie)… »

        « …  une affirmation fier de ce qu’ ils sont, en l’ occurrence, des Kabyles Algériens ou des Algériens Kabyles… »

        Pour vous, se dire être Algérien tout court en se présentant comme tel est une maladie ? Supposée être plus grave encore en ce qui concerne l’arabe ?

        J’ai éprouvé un dégoût amer en vous lisant car on se rend compte combien le « travail » de séparatisme ethnique effectué par les « Pères Blancs » colonisateurs perdure à nos jours et a pris racine. Dans votre cas, vous n’êtes malheureusement pas seul à penser de la sorte, s’en tenir à évoquer la seule notion de rejet de l’autre ne suffirait pas à caractériser votre attitude pathologique anti algérienne arabophone – il n’y a pas d’arabes en Algérie – irrationnelle, visiblement enracinée au plus profond de vous. La haine de l’autre, l’Algérien différent de vous, vous submerge et vous inscrit dans son annulation et son assassinat virtuel, non pas un assassinat qui se fait d’un coup, plutôt celui que vous exécutez sans relâche sous différentes formes.

        Je suis fier d’être Algérien d’Algérie.

        «  « Il est important de distinguer l’agressivité, qui est une pulsion de vie, de la haine, qui est une force de dépersonnalisation… La haine peut prendre les formes les plus socialisées ; elle refuse le nouveau, tourne vers le passé, produit la répétition et dépersonnalise. » M-C Defores, psychanalyste.

          Anonyme
          12 février 2021 - 15 h 16 min

          Bravo souk ahras merci de montrer la haine de tout ce qui est différent d’eux des servants de benet

    DZ
    10 février 2021 - 23 h 40 min

    Beaucoup n’ont pas compris la démarche ou travaillent pour Momo. Qui pourrait penser qu’on attaque des algériens parce qu’ils sont ethniquement identifiés ? Cela n’a pas de sens
    L’auteur ne parle pas du « Kabyle » mais du « Label Kabyle AOC ». Il dénonce justement la politisation des ethnies et l’usage abusif de cette ethnicisation par des personnes dites publiques. Et puis, il dit lui même qu’il est Kabyle, alors il ne faut pas chercher une aiguille dans un tas de foin,mais regarder en face les agitateurs qui se nourrissent sur le dos du « Kabyle » en déclarant AOC.

      Nord-africain
      11 février 2021 - 11 h 56 min

      C est beau tout ce que vous dites ya souk-ahrassi,mais votre citoyenneté ne suffit pas il faut bien qu elle baigne dans quelque chose!Ce quelque chose c est Tamazgha et non pas l Arabie!!Quand vous mettez une olive dans la gaine d un pois chiche,c est une extravagance!!Mais quand vous apportez des pois chiches et vous les mettez coté à cote dans une oliveraie,vous avez des pois chiches dans l oliveraie!Les olives et les pois chiches sont bercés par le même vent qu est la citoyenneté!!C est une question de maladresse et jamais une question d ethnicité!

        Tamazgha pas
        11 février 2021 - 15 h 08 min

        Restes tribaliste tout seul. Les nations organisent la citoyenneté et non l’identification ethnique.

        Souk-Ahras
        11 février 2021 - 17 h 19 min

        « ….. ,mais votre citoyenneté ne suffit pas il faut bien qu elle baigne dans quelque chose!Ce quelque chose c est Tamazgha et non pas l Arabie!! »

        1/ Que vient faire l’Arabie ici ? Vous avouez sans le savoir la teneur de votre rejet de l’autre. L’Arabie —–> la langue arabe —-→ l’arabe ……

        2/ La citoyenneté est à la base de l’État-nation. Elle n’a nul besoin de l’apport ethnique pour fertiliser le sol sur lequel elle s’implante. La seule irrigation qui lui convienne est contenue dans l’accomplissement citoyen de ses droits et devoirs. Je suis Algérien avant d’être souk-ahrassi.

        3/ S’ethniciser signifie quitter le domaine de l’universel. Or, il se trouve que l’universel ne peut être cloisonné dans des murs, des frontières, des ethnies. L’ethnicisme ouvre la porte à des dérives de toutes sortes dont certaines sont dangereuses qui font appel à la violence irréfléchie.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    10 février 2021 - 22 h 34 min

    Je suis Kabyle. En lisant le texte, je n’ai senti ni de haine, ni de l’animosité de l’auteur envers les Kabyles. Il explique juste certains mécanismes de division et diversion de la France coloniale et colonialiste envers l’Algérie et a focalisé sa plume sur une petite partie des vendus. Bien que j’ai l’impression qu’il a oublié le Sansal et le Daoud.

      Trinita
      10 février 2021 - 23 h 08 min

      Bonjour. Je suis kabyle également et moi j’adore lire Kamel Daoud et Boualem Sansal. Il faut de tout pour faire un monde, il faut l’accepter. Je crois véritablement qu’il y a une différence historique à etre kabyle. Il ne s’agit pas d’un avantage ou d’une qualité supérieure, mais l’histoire récente de l’Algérie, après le prise de pouvoir en 63 le prouve. Les aspirations de liberté, de démocratie, l’égalité, ce sont les kabyles (le peuple) et les intélectuels algériens qui les ont portées. Beaucoup sont mort pour ces combats. Maintenant le peuple algérien descend dans le rue mais peu de personne sont descendu en 1981 et 2001. Je crois qu’il y a une différence réelle sur l’avenir que l’on espère pour l’Algerie. Nous sommes tous des soeurs et des frères mais cela ne suffit pas pour faire une Nation. Peace.

        karimdz
        11 février 2021 - 21 h 23 min

        Je suis algérien, je n avance pas contrairement à vous mon arabité car je me considère comme citoyen d’une république et non comme une personne repliée, c’est déjà une différence en soi, je suis ouvert, tu es fermé.

        Je haï des individus comme sansal ou mehanna, car ce sont des néo harkis, et l histoire de mon pays me rappelle qui sont mes ennemis.

        Les revendications des kabyles pour mémoire étaient avant tout culturelles, régionalistes, la liberté, la démocratie et bla bla bla, ce n est que plus tard.

        Qui plus est, que ces idéaux sont partagés par la totalité du peuple algérien. Si vous étiez effectivement seuls à manifester en 1981 et 2001, c’est parce que vos revendications régionalistes n’intéressaient pas les algériens, citoyens d’un état et non d’une région.

        La nation algérienne ne vous en déplaise existe, nous avons une langue que tous les algériens parlent du nord au sud et de l est à l ouest et qui nous permet d échanger, nous avons un drapeau vert blanc frappé de l étoile et du croissant rouge frappés en son centre, nous avons une armée, un pays qui fait presque 5 fois la France, el Hamdoulilah.

        Tu as une chose que nous n avons pas, et nous ne t envierons pas, c ‘est le sectarisme.

      Karamazov
      11 février 2021 - 14 h 20 min

      Je ne pratique ni l’exclusion ni l’excommunication car pour moua c’est çuilà qui l’dit qui l’est. mais si vous êtes Kabyle vous l’êtes comme Vel3id 3evdeslam qui a dit : je suis Zarab parce que je suis Kabyle ou inversement. Ontoulika vous n’êtes pas un kabyle AOC. Et moua je suis prêt à mettre mes nouilles à couper si vous êtes Kabyle.
      Si vous vous êtes Kabyle alors moua je suis Marie- Antoinette !

        Trinita
        11 février 2021 - 15 h 33 min

        Je suis Kabyle et fier mais je confirme que cela n’est pour moi ni un avantage, ni un inconvénient. C’est ce que je suis, c’est tout. Je n’aurais pas la prétentention de vous dire ce que vous etes, contrairement à vous. Je suis désolé, je ne veux pas rentrer dans des polémiques stériles. Je dis simplement, qu’en Algérie, il y a une spécificité à etre kabyle. Ce n’est pas une supériorité humaine, loin de la mais il y a malgré tout une différence dans la manière dont nous abordons certains sujets, comme la religion, la démocratie, la situation de la femme (meme si c’est pas la Suede). Le nier, c’est se mentir à soit meme. Peace.

    karimdz
    10 février 2021 - 21 h 02 min

    Texte très long, mais combien intéressant, éclairant et instructif avec ses pointes d’humour. La division du peuple algérien, a toujours été un instrument de la politique coloniale, les kabyles contre le reste de la population algérienne, les harkis contre les patriotes, les juifs contre les musulmans etc.

    Et dans le contexte actuel de rappel de l’histoire, de ce génocide que la mémoire française ne veut pas entendre, l’ancien occupant, mais non moins néocoloniale, tente de faire diversion avec les même outils que durant la colonisation, à savoir diviser, cette fois ci, non pas pour mieux régner, mais pour éloigner la vérité sur les crimes de l Etat français en Algérie.

    Il est clair, que l’agitation depuis l’indépendance de l’ Algérie, la Kabylie a toujours été une région rebelle, au début, avec des revendications culturelles, qui ont été satisfaites. Malgré tout, la contestation évolue et de nouvelles revendications apparaissent, à croire que cela ne va pas en finir. ET comment en serait il autrement, quand on sait que les agitateurs des marionnettes telles que mahanna (déformation volontaire) et autre zeghidour, sont des sionistes qui ont depuis l’occupation, nourrit des velléités sur notre pays, rêvant d’un grand israeheil qui irait non pas du nil à l euphrate, mais de l’océan atlantique à l euphrate.

    Pour tenter de parvenir à leurs desseins funestes, machiavéliques, ils utilisent les armes de la division, de la désinformation et de la manipulation. Ils sont les amis des peuples arabes, dont ils ont encouragé la révolution pour semer le chaos et la mort.

    L Algérie est la dernière forteresse qu’ils ont du mal à conquérir, ils tentent de l’affaiblir de l intérieur sauf qu’ils ne connaissent pas ou ignorent l histoire, la Kabylie a été une région de résistance contre l’occupant français. Si effectivement il y a une minorité complexé et instrumentalisé, il n en demeure pas moins que la majorité des algériens issus de cette région, sont des patriotes, lucides qui ont compris le jeu perfide de nos ennemis de toujours.

    Anonyme
    10 février 2021 - 20 h 57 min

    Ces Faux Débats de DIVERSION ne m’intéresse plus pas plus que la Majorité des Algériens de Kabylie ou d’autres Regions.
    Je ne réagis pas a cette diatribe sur des individus originaires d’une belle region d’Algerie qui vivent a l’Etranger, qui ne représentent qu’eux-memes..qui peuvent dire ce qu’ils souhaitent.
    Cela peut m’attrister mais ces personnes ne m’intéressent pas vraiment.
    Ce qui m’intéresse plus c’est ce qui se passe dans la Vraie Vie, pas sur Facebook ou a la Tele..
    Parmis les Exploitants du FILON Régionalistes, il y a de TOUT:
    Une Meute heteroclite de la DIVISION qui aboie des qu’ils voient que L’Algerie avance en Paix avec toutes ses variations et dans l’Unite Citoyenne.
    On y voit de TOUT:
    Il y a des Islamistes arabisants forcenés, des identitaires tribalistes convaincus, des anthropologues du Dimanche, des Anciens militants d’une cause, des laics, des Gauchistes déçus, des Anti-Sionistes, des soutiens du Pouvoir en place, des Opposants au pouvoir en place, des racistes, de faibles d’esprits qui souhaitent s’intégrer dans leurs pays d’accueil et se croit oblige de cracher sur les tombes de leurs parents…ect…
    Alors, vraiment, Aucun Commentaires..
    Toute cette Faune Exploite le Filon Régionaliste.
    Il me semble que pendant la Revolution, ce type de derives etait Sévèrement Condamne.
    Je croyais qu’en Algérie une Loi existe aujourd’hui.
    Donc, Sans Moi et RIEN A DIRE DE PLUS.

    La preuve par l'absurde
    10 février 2021 - 20 h 51 min

    A lire certains commentaires, tu vois que les démocrates Kabyles n’aime pas les Kabyles qui critiquent leurs allégeances aux colons. Elle est bizarre cette démocratie: soit tu es comme moi, soit tu n’es pas Kabyle.
    La danse du ventre au profit des maîtres, c’est tellement beau.

    Benali
    10 février 2021 - 20 h 41 min

    Ya si Zoubir vous avez raison de dire que la Kabylie est spécifique mais quelle Kabylie ? Celle du Djurdjura qui a été peuplée par la tribu des Zouaoua venue des confins du Sahara tunisien et algerien au 16ème siècle et qui ont fondé le royaume de Kouko ? Ou celle des ath Abbas qui se rattachent plutôt aux Koutama qui ont donné les Fatimides lesquels ont fondé le Caire, ou la Kabylie de la province d’Alger qui a été peuplée par les Beni Mesghana tribu sahadjienne appelee almoravides venus du Sahara occidental ? Ou est la spécificité puisque les « Kabyles » sont pluriethniques ?

      Trinita
      10 février 2021 - 23 h 14 min

      Bonjour. Tout cela est intéressant mais sans importance pour celui qui se vit et qui se sent kabyle. Convenez simplement qu’il y a une particularité particulière de la Kabylie en Algerie dans la mesure ou nous en parlons tout le temps, que politiquement elle déchaine les passions, que certains se considèrent kabyle avant d’etre algérien devrait nous faire réfléchir sur ce qui n’a pas fonctionné en Algérie depuis l’indépendance. Peace.

      loklan
      11 février 2021 - 3 h 08 min

      Il y a une seule Kabylie, que ce soit celle du royaume de kouko ou du royaume des Aït Abbes, la petite, la grande, la haute ou la basse Kabylie, dhiqveyliyen inela ouk, nous sommes tous des Kabyles, Matoub a chanté pour nous. Puis concernant tes affabulations que tu sais erronées, sache que les zouaouas ou plutôt igawawen sont les Jubaleni issue des Quinquegentiens décrit par Amien Marcelin au IVème siècle Ap j.c, ils ne viennent ni de ton confins saharien Algérien ou tunisien, ni de merikh ni de sidi zekri. El Mokrani se disait Sanhadji sidhkich et non pas kutama. Ibn khaldoun (même s’ il raconte beaucoup de conneries relevées par Razika Adnani) déja en son temps (13eme siècle), ne cite t’ il pas les zouaouas à multiples reprises ?? Les zouaouas étaient donc déjà attestés au IV siècle Ap j.c et confirmé du temps d’ ibn Khaldoun, donc tes histoires fantasques et farfelues d’ une venue des zouaouas aux 16eme siècles de je ne sais où ne sont que des balivernes…

        Benali
        11 février 2021 - 9 h 33 min

        Avant de traiter de balivernes les informations sur l’origine des Zouaoua, je vous conseille de lire l’ouvrage de E.Carette en 1842 qui s’appelle : Origine et migrations des principales tribus de l’Algérie lequel rapporte les écrits de Marmol sur ce problème. Cet ouvrage est disponible sur internet. Si comme vous le dites les Zouaouas etaient dans le Djurdjura dès le 4ème siècle comment se fait il qu’ils n’aient fondé une confédération qu’au 16 ème siècle ? D’autres part les Kabyles de la province d’Alger sont bien venus au 10 ème siècle et sont des Mourabitoune appartenant a la tribu des Sanhadja cousins des Touaregs qui étaient établis en Mauritanie et ont formé les Beni Mseghena qui ont fondé Alger qui etait appelée Mesghena où l’on observe une terme dérivé de Mazigh donc les Amazigh. Les Beni Djaad sont une partie de cette tribu. Concernant les sud tunisien et la region de Gafsa il était peuplé de Berbères dont la langue était très proche de celle de Bejaia et qui sont un rameau des ancêtres de la préhistoire que sont les Capsiens. Ceux ci vivaient au voisinage du chott Melghir au sud de Biskra qui etait il y a 6000 ans in lac que Herodote appelait le lac Triton. Il est une zone favorable aux peuplements préhistoriques car l’eau était disponible en abondance. En fait la majeure partie des berbères Kabyles et Mozabites descendent des Capsiens.

          loklan
          12 février 2021 - 2 h 28 min

          Sauf votre respect. Je ne suis pas d’ accord même si je vous remercie d’ avoir sourcé qu’ une seule source même si je la conteste du haut de ma petitesse me référant à d’ autres sources non qu’ elles me soient plus subjectives mais qu’ elles me semblent bien plus intelligibles dans le rapport et la narration, factuelles dans les preuves et concordantes dans l’ espace temps. Les Kabyles sont des Ibéromaurusien ( homme d’ afalou) et non pas des capsiens. Ensuite vous posez la question suivante : Si comme vous le dites les Zouaouas étaient dans le Djurdjura dès le 4ème siècle comment se fait il qu’ils n’aient fondé une confédération qu’au 16 ème siècle ? Premièrement je n’ ai pas dit que les zouaoua étaient dans le Djurdjura dès le 4 eme siècle, j’ ai dit que les zouaouas était dans le Djurdjura  » dèja » au 4eme siècle, ce qui atteste de leur antériorité dèja. Laissez moi vous répondre en vous faisant découvrir  » Faraxen » roi des Jubalensis ( actuel Zouaouas) qualifié de  » Famosus Dux  » (Fameux roi) par Amien Marcelin, célèbre pour s’être révolté contre les Romains en 253 ap. J.-C et qui les inquiéta sérieusement (Revue archéologique, Volume 3). Ils n’ ont donc pas attendu le 16eme siècle pour se constituer en confédération. Il y a des incohérences qui ne correspondent pas du tout avec les réelles datations factuellement historiques. En 960 Bologhine fonda la capital de thziri Aït Mezghen ou dziri Beni Mezghena, ils étaient établis dans la Mitidja déja sous Mensous père de Ziri père de Bologhine et on trouve des traces de leur présence même sous les Romains déjà, ils aidèrent Firmus à saccager Césarée. Ils ne viennent pas du Sahara, ne sont pas arrivés lors de la venue des Almoravides, ils ont de tout temps était des habitants du tell descendants des Branes. Les Sanhadjas sont originaire de l’ atlas tellien ( ibn hawkal).On pourrait donc retenir que le pays d’origine des Berbères Masûfa, peuplé au XIIe siècle d’« une multitude de tribus appartenantà la confédération des Sanhadja », a pu faire partie dans l’Antiquité à la province romaine de Maurétanie césarienne.Il est permis de le penser d’autant plus qu’une inscription latine d’époque d’époque sévérienne, trouvée à Saneg (en Algérie) et plusieurs fois commentée, est venue apporter, à mon avis, un indice décisif sur l’ancienneté du peuplement Sanhadjite dans le Djebe
          sévérienne, trouvée à Saneg (en Algérie) et
          plusieurs fois commentée, est venue apporter,
          à mon avis, un indice décisif sur l’ancienneté du peuplement Sanhadjite dans le Djebel Titerri ( Ahmed M’ Charek ). Revois certaines de tes sources camarade car rien n’ atteste ce que tu affirmes. Concernant ces gafsiens de tunisie, il est écrit absolument nul part et il est mentionné nul part d’ une venue de ces gens là sur quelconque littoral Algérien ni celui de Bejaïa ni autre même pas sous l’ époque hafside et dont il n’ y a aucune référence existante et ni preuve tangible avec cette proximité linguistique.

    Karamazov
    10 février 2021 - 20 h 03 min

    Quoi que je n’aime pas pas du tout qu’on me parle de ma kabylitose sur ce ton , je ne vais pas faire comme Goering et sortir ma mikhrayeuse.

    Sauf que je ne vais pas vous la faire à la Proust ,sa madeleine , ni comme Jean Amrouche qui ne sait chialer qu’en kabyle même si quand on me parle de Kabylie sur ce ton ça me les remue , je parle de souvenirs bien entendu. Et maintenant que je suis devenu vieux et acariâtre et qu’il ne me reste que du vinaigre a pisser sur mon passé même si je n’en tire ni tristesse ni fierté je n’aime pas qu’on s’attaque ainsi à ma kabylitose et qu’on me la récidive pour remuer le couteau dans la plaie.

    J’y vais sans lyrisme ni poésie , ni vaseline non plus comme dirait Céline. Surtout que là-bas aussi tout a changé sous le rouleau uniformisateur de l’arabo-islamisme. Tout a changé sauf quelques récalcitrants indécrottables, bien entendu.

    Donc ne comptez pas sur moua pour vous la faire comme tout ces imbéciles heureux qui son nés quelque part comme Proust et sa madeleine ou Jean Amrouche qui ne sait chialer qu’en kabyle. Ou comme Enrico qui a emporté un peu de sa ville au talon de ses souliers. Heureux ceux qui comme YB et BS qui sont nés nulle part.
    Quand j’ai quitté Guezgata je n’ai rien emporté , pas un crottin de cheval sous mes chaussures ou de quoi me rappeler ma misérable enfance. J’ai tracé tout droit sans rien voir au dehors , sans entendre un seul bruit, qvala ur siwlegh ar la Maison Blache , comme dirait Hesnawi. Surtout que je ne puisse pas dire que c’est à Guezgata que j’ai vécu les meilleurs moments de ma vie.

    Quand j’étais mioche , j’ai été Kabyle et j’ai vécu en quasi autarcie à Guezgata . A part quelque escapade à Blida , Oran , Constantine pour m’acheter une faucille et au passage pour me déniaiser je n’ai pas quitté mon village. je causais un jargon vernaculaire incompréhensible par l’Algérien lambda dés que je m’éloignais de quelques encablures de Guezgata. Je ne sais pas d’où me venait cette maladie ,mais j’ai appris que ma mère aussi causait comme moua, alors j’ai conclu que c’était congénital.
    J’ai consulté dans ma région où beaucoup habitant en étaient atteint , et on m’appris que c’était incurable.

    Je peux dire que jusqu’à vinta apipri j’ai été un Kabyle AOC , Surtout par le « C » , cause qu’à l’époque être kabyle vous valait l’excommunication.
    Donc AOC ? Que oui, que oui!

    Après j’ai voyagé à travers l’Algérie où j’ai rencontré d’autres qui parlaient apipri le même ramage iporta je n’avais pas de fromage à me faire subtiliser. Ceux-là on les appelait des chaouis , des mozabites, des chleuh . Je les comprenais à peine même s’il s’agissait du même mal selon certains otorhinolaryngologistes. Comme si ma fourche languait , ou est-ce la leur? ou , s’agissait-il de métastases d’une dyslexie envahissante ? Un mutant de langage ?

    Quoi qu’il en soit j’ai dû faire avec . j’ai vécu avec ma kabylitose congénitale à travers le pays où à une ceraine époque il était interdit de parler ce ramage en dehors de certaines limites territoriales où elle était cantonnée .
    J’ai essayé de cacher mon handicap mais comme je ne parlais pas la langue des autres on me reconnaissait dès mes premiers mots: toi tu es kabyle me disait-on.

    J’ai essayé d’arrêter d’être kabyle en apprenant la langue des autres, qui eux nageaient dans le bonheur d’être arabes et musulmans. mais après quelques rémissions transitoires ça me récidivait.

    Avec l’âge , ma misanthropie s’est aggravée , et je n’ai plus personne à qui parler kabyle, mais ils y a les souvenirs, la pire des inventions disait Gide. Je ne dis pas que je les entretiens ces souvenirs , car Alzheimer se charge de tanzanta de me formater la mémoire. Il y a aussi l nostalgie cette foupiasse qui quand elle radine me fait reparler kabyle. La langue maternelle c’est comme le vélo , ça revient dès qu’on s’y remet.

    Alors si le kabyle n’est pas une langue AOC kiskici?

      malcomX
      11 février 2021 - 9 h 57 min

      Merci à Hend pour cette réplique intelligente (si,si..). Cela m’a évité de déverser mon épitre aux …).

    Anonyme3.
    10 février 2021 - 19 h 52 min

    Les communautés de tout lès pays sortent avec leurs drapeau officiel pour dénoncé les ingérences et défendent leurs pays,les nôtres sortent pour demandé a la France et L’UE à laver leurs linge sale et les invités à libyeniser leurs pays. En France ou ailleurs leurs citoyens qui critiquent ou insultent leurs pays dans lès télévisions étrangères et invitent l’ingérence sont considérés traîtres.

    Kahina-DZ
    10 février 2021 - 18 h 22 min

    RÉPONSE:

    Enfin ! J’ai une occasion pour répondre au journaliste novice de l’huile d’olive… dit Slimane Zeghidour

    Slimane Zeghidour s’est transformé en expert de la transformation alimentaire et le contrôle de qualité, juste pour dénigrer l’Algérie sur France 24 !!
    Dans une posture qui prend l’allure d’une courbette, Slimane l’olive était tout content de déclarer sur France 24 que l’huile d’olive Algérienne est trop acide… il a même osé nous expliquer le pourquoi de cet indice d’Acide élevé (IA)…Je m’attendais même à ce qu’il aille plus loin dans sa chimie alimentaire, pour nous expliquer les réactions de la dégradation enzymatique/d’hydrolyse, les propriétés physico-chimiques …ainsi que les mécanismes des réactions d’oxydation et de thermo-oxydation de l’huile d’olive algérienne…Mais, son savoir dans le domaine est limité aux commérages des coulisses ténébreuses …Sa mission aussi était limitée à dévaloriser l’huile d’olive Algérienne et faire de la publicité aux huiles d’autres pays, afin d’assurer son pain noir imbibé dans son acidité infinie envers l’Algérie.
    Ma réponse à ce clown de son Acidité envers l’Algérie…
    1-Que connais tu de l’indice d’acide (IA), pour que tu te permettes une déclaration dénuée de toute base scientifique ??
    2-J’ai goûté à toutes les sortes d’huiles d’olives qui puissent exister sur Terre…Avec une conviction scientifique, je déclare que l’huile d’olive de ma Grand Mère Algérienne est la meilleure au monde, n’en déplaise à ton acidité et l’aigreur de tes nourriciers.
    CONSEIL : Ne jamais marcher sur une piste que tu ne connais pas…Tu risques de devenir le clown de l’émission… L’indice d’acide est un chapitre de base dans la chimie des huiles alimentaires …

      Hocine-Nasser Bouabsa
      10 février 2021 - 22 h 21 min

      Ce que vous écrivez est le plus beau et le plus juste de tout ce que j’ai lu depuis des années.

      Avec ma femme nous consommons plus de 3 litres d’huile d’olive par mois, et comme vous, j’ai goutté l’huile d’olive des plus de 10 pays. Oui, l’huile d’olive de nos grandes-méres algériennes est la meilleure du monde.

      Je doute que l’iinculte Slimane Zeghidour connaisse les différences de qualité de l’huile d’olive. Honte à ce vendu!

        Anonyme
        11 février 2021 - 16 h 38 min

        Inculte Simone Zeghidour? Tout ce qui est excessif est insignifiant ya si Hocine

    Ammi Rabah
    10 février 2021 - 18 h 01 min

    « Il y a aussi Slimane Zeghidour, ce Kabyle d’Elie Barnavi (ambassadeur d’Israël en France de 2000 à 2002), «son ami de plus de trente ans »: Et vos frangins arabes qui ont des ambassades au caire, rabat, khartoum, aman, les emirate et qui GERENT nos ports et ont des tas d’autres affaires en algérie, qu’en pensez vous ? Ah pour ceux la on sait, pour vos frangins c’est halal.

      Benali
      12 février 2021 - 16 h 24 min

      Si Loklan : Voici ce que rapporte Carette (page 278) en 1840 :
      « Les écrivains du XVIe siècle, et particulièrement Marmol, mentionnent, d’une manière toute spéciale, une peuplade africaine qu’ils désignent par le nom d’Azuagues, et qui paraît avoir joué à cette époque un rôle important. La région occupée par ces Azuagues s’étendait depuis la limite orientale du Zibân jusqu’au golfe de Gabès. En 1500 de notre ère, ils se révoltèrent contre les rois de Tunis et marchèrent vers Constantine, et remportèrent un avantage décisif sur le gouverneur de cette ville. Les insurgés poursuivirent leur marche au delà de
      Constantine, pénétrèrent dans le massif actuel de la Kabylie, et allèrent s’établir dans les montagnes du Jurjura, où ils fondèrent une principauté que Marmol appelle le royaume de Cuco. Cette désignation s’applique évidemment à la confédération actuelle des Zouaoua, qui renferme, aujourd’hui encore, la montagne et la ville de Koukô.  »
      En ce qui concerne les Fraxa, ils étaient connus dans les Bilans de El Hachimia (Sour el Ghozlane) où existent des sources thermales dont Hammam Fracsa. Il serait plus logique de les rattacher aux Ait Abbas puisque le fief des Mokrani était dans les Bibans.
      Enfin les Ibero Maurusiens avaient été largement remplacés par les Capsiens il y a 10000 ans.
      Wikipedia: la civilisation capsienne, ancêtre des Berbères, apparaît avec la révolution du Néolithique entre 9 000 et 7 500 av. J.-C. et dure jusqu’à l’apparition de l’âge du fer vers 2000 av. J.-C. Les Capsiens, ancêtres directs des Berbères, apparaissent d’abord à la ville de Gafsa en Tunisie, avant de se répandre dans l’ensemble de l’Afrique du Nord.

        loklan
        12 février 2021 - 20 h 16 min

        Mon ami, je connais ces livres. C’ est une spéculation comme il y en a tant d’ autres parmi les historiens, Carette le dit indirectement par ses affirmations basées en réalité sur des approximations de Marmol. Ni Gabriel Camps, ni Charles farine, ni Masqueray, ni lorel ni autres ne parlent de cette immigration supposée basée sur des ressemblances nominales. Même Bekri ne fait pas allusion à cela.

    loklan
    10 février 2021 - 17 h 58 min

    Après cet article obnubilé et le nombre de fois où le nom Kabyle est employé, j’ au l’ ultime conviction, d’ après la hantise que cette région suscite, que le pays Kabyle existe bel et bien.
    Qu’ est ce qu’ un KDS ? ( Politique) C’ est celui qui accepte d’ être le jouet d’ une chose qui l’ humiliera tôt ou tard pour peu d’ attention et de prestige et qui se met en porte à faux avec les valeurs et la position belliciste de sa région d’ origine envers un gouvernement profond profondément hostile à eux. ( Service de sécurité) C’ est un genre de complexé par la haine qu’ on lui procure pansé par l’ octroie d’ une valorisation temporaire ou d’ un besoin de trop faire dans l’ extériorisation affirmative mais qui est toujours dans le besoin de, se sent obligé d’ en faire plus pour plaire à ceux qui lui ont fait croire qu’ ils sont les détenteurs de la vraie Algérianité, qu’ ils en sont les actionnaires moraux l’ attribuant au plus offrant notamment à ceux qui les satisferons le plus, avec pour obligation perverse d’ attaquer sa région d’ origine et les siens afin de prouver à ses ordonnateurs le haïssant pour ce qu’ il est et l’ adorant pour ce qu’ il fait, son non régionalisme.
    Qu’ est ce que le peuple Kabyle ? Celui qui écrase orgueilleusement ces agissants et ces khortis détenteurs et qui est avec arrogance au dessus de tous ça.
    Le MAK n’ est plus berbériste car le berbérisme est par essence et par nature Nationaliste Algérien, le MAK est donc Kabyliste si je puis dire. Les berbéristes sont ces Algerianistes fier patriotes qui continuent à lutter pour l’ identité Amazigh dans le cadre National Algérien.
    Donc si nous comprenons bien, vous êtes contre les indépendantistes et contre les Algérianistes luttant pour l’ Amazighité authentique Algérienne ( berberiste) que vous essentialisez à la cause berbère et que confondez par perfidie et malhonnêteté intellectuel avec les islamistes ? Pas étonnant qu’ ils s’ unissent objectivement aujourd’ hui…
    Vous êtes pour qui alors ? Vous êtes donc contre ceux qui prônent l’ indépendantisme Kabyle et vous êtes aussi contre ces fiers patriotes Algériens qui luttent pour l’ Amazighité du pays et que vous appelez berbéristes ( terme arabistes essentialistes) . Vous êtes pour qui alors ?? Etant donné que vous êtes contre les indépendantistes Kabyles et étant donné que vous aussi paradoxalement contre les Algérianistes identitaires berbères réactionnaires (depuis l’ apparition de l’ arabisme) que vous appelez berberistes pour faussement identitairo- sectariser leur vision juste et objective Algérienne par le fait que de tout temps prôné la pluralité Algérienne qui sont d’ ailleurs, il faut le rappeler, les créateurs du slogan  » Algérie Algérienne », (par opposition à l’ orientalisation arabiste de Messali, à l’ assimilation islamiste de Ben Badis et à l’ occidentalisation de l’ Algérie de Ferhat Abbes ) et qui ne sont pas sécessionnistes.
    Vous êtes pour qui alors ??? La réelle question est : Vous êtes contre qui et pour quoi alors ? La réponse est toute faite. L’ arabiste est très facile à déceler, il parle toujours de berbérisme en l’ alliant malhonnêtement et paradoxalement à l’ islamisme ( l’ un toujours avec l’ autre) qui révèlent leur frasques ou en alliant arabité et islamisme ( là encore toujours l’ un avec l’ autre) mais il ne dénonce jamais l’ ARABISME seul.
    Le MAK n’ est pas né de nul part, il n’ est pas le fruit du hasard, il est l’ effet d’ une cause. Comment un Mhenni Algerianiste au possible est il devenu indépendantiste Kabyle et a crée le MAK ? De l’ effet je m’ en fou, je veux connaitre les causes. Il faut accorder que très peu d’ intérêts à ceux qui s’ attardent sur les effets et non les causes. Pour le MAK en bien ou en mauvais ces interventions sont bénite pour lui.
    Quel est le personnage de la révolution Algérienne en long en large et en travers qui m ‘inspire le plus ? Amar Imache.

      Anonyme
      10 février 2021 - 20 h 42 min

      Tu dois percevoir une partie des 250 000€/mois que ton tonton ferhat perçoit de Momo.

        loklan
        12 février 2021 - 2 h 41 min

        Anonyme
        10 février 2021 – 20 h 42 min
        Non j’ aime trop l’ Algérie pour ça. Quelle était ta question déja ? Ai je perçu un dollar des 1000 milliards de dollars dilapidés c’ est ça ? Non, dieu soit loué …

    DRapeau mzewaR.
    10 février 2021 - 17 h 34 min

    Les drapeaux sont la fierté dès peuples qui ont versé leurs sangs pour défendre leurs terres,leurs maisons et protégé leurs familles. Le départ de ces connards du MAK et autres haineux qui ont abandonné leurs terre et même leurs enfants pour se réfugiés chez leurs maîtres est faux .le peuple kabyle est conscient du danger qui peut venir de cette secte du mal qui veut lès divisés et lès colonisés une deuxième fois.j’en suis sur qu’un jour les patriotes kabyles qui sont une majorité silencieuse se lèvent contre ces diables qui ont terni leurs image en commençant par créé un parti politique unificateur et patriote.toute cette mascarade avait commencé après la création du RCD qui à diminué l’influence du FFS et donné naissance au berbères extrémistes ,complexés et lès haineux du mak de Fernand Mehenni.

    Elephant Man
    10 février 2021 - 17 h 09 min

    J’ai passé une bonne partie de mes vacances durant mon enfance du côté de Kherrata et Béjaïa je n’ai jamais vu ce drapeau de ….mot de cambronne…
    Uniquement en France « ÉTONNANT NON ? » pour reprendre le cultissime Desproges.
    Je ne reviens pas sur ce que j’ai déjà écrit à maintes reprises si ce n’est :
    Quand notre Président défunt Si El Houari Boumedienne Allah Yarhmou a nationalisé les hydrocarbures la France a tenté de recoloniser l’Algérie via la Kabylie création du drapeau Jacques Bénet (OAS mossad) fourchitta et elle a envoyé des armes aux kabyles par avion depuis le makhnaz…. pour que révolte sauf que les kabyles ont gardé les armes en cas de nouvelle invasion de la France et échec total de la France.

    NORA
    10 février 2021 - 16 h 55 min

    La chose principale qu’on a compris est que tu n’aimes pas les kabyles. Ca ne fait rien car ils n’ont pas besoins d’amis. Le HIRAK va commencer bientot et les kabyles seront minoritaires.

      Anonyme
      11 février 2021 - 16 h 10 min

      Encore une personne qui n’a pas compris le texte.

    Anonyme
    10 février 2021 - 16 h 51 min

    Le kabyle te derrange car il ne te laisse pas dilapider sans retenue.

    Lghoul
    10 février 2021 - 16 h 49 min

    Votre « taquinage » ne marche pas. Les Kabyles ne mordent plus aux provocations du pouvoir. Ils le connaissent depuis 1963. Je vois qu’il ne vous reste aucune munition a balancer avant le 22 février prochain.

    Belveder
    10 février 2021 - 16 h 47 min

    Dire que ces … qui brandissent ce Fanion ont eu leur papiers en France en crachant sur leur Pays

    Zoubir
    10 février 2021 - 15 h 49 min

    Je ne vois pas pourquoi quand l’Algérie a des problèmes politiques on se retourne contre la Kabylie. Veux veux pas la Kabylie est le coeur de l’Algérie, Elle est spécifique et unique historiquement, linguistiquement et par rapport a sont organisation social et politique. Laisser la Kabylie et le Kabyle tranquille.

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