Général Khaled Nezzar : l’homme qui a sauvé trois fois l’Algérie

Khaled Nezzar
Ces dignes soldats de l'ANP connaissent la valeur de leur chef. D. R.

Une contribution de Mourad Benachenhou – L’actualité est un fleuve torrentiel, qui ne s’arrête jamais, dont le cours charrie des faits divers, de tous types, des plus banals aux plus brutaux, et fait apparaître et disparaître des nageurs audacieux, qui tentent de remonter le courant, et dont certains survivent, et d’autres disparaissent sans laisser de traces. Dont les uns réussissent à rejoindre la rive, et dont les autres sont emportés par des flots impitoyables. Leurs noms sont oubliés et effacés définitivement des narrations historiques qui tentent de donner un sens aux événements et aux hommes emportés par ce fleuve.

Pourtant, parmi ceux qui ont su résister à ce fleuve puissant, qui semble condamner de prime abord à la défaite tous ceux qui osent le défier et le dévier de son cours, beaucoup sont oubliés, et peu d’entre eux reçoivent de leurs contemporains, comme de leurs compagnons, l’expression de la gratitude qu’ils méritent pour le rôle qu’ils ont joué dans l’histoire de leur pays. Souvent, ce sont des considérations de politique politicienne, des rancœurs personnelles créées par des ambitions frustrées, qui empêchent que soient rendus à ces hommes de valeur l’hommage et la reconnaissance nationale qui leur sont dus.

Khaled Nezzar fait partie de ces hommes qui ont changé le cours de l’histoire contemporaine de notre pays, dans la période la plus difficile qu’elle a traversée pendant la dernière décennie du siècle dernier et les premières années de ce siècle.

Comme l’a souligné Machiavel, l’être humain a une mémoire courte qui le pousse à l’ingratitude ; il vit dans l’instant et oublie rapidement les drames et les malheurs qu’il a vécus. Il est dans l’ordre de la nature comme de la société humaine d’effacer rapidement les traces douloureuses du passé et de ne retenir que les bonheurs vécus. Les hommes qui les ont aidés, à titre individuel ou à l’échelle de la société, pour ne pas dire de l’Etat et de la nation, replongent dans l’anonymat le plus total et ne se rappellent au souvenir des uns et des autres que par des détails et, évidemment lors de leur décès, pour, du moins, ceux et celles qui, d’une manière ou d’une autre, ont pu être témoins de leurs services rendus.

Il y a plus de vingt années, à l’exception de quelques informations de presse, que le regretté Khaled Nezzar a disparu de la scène politique.

Et, pourtant, sans lui, l’Algérie aurait eu un parcours autrement différent de celui qu’elle a connu, parcours plus ou moins chaotique, plus ou moins difficile, mais parcours où ont été évitées non seulement les interventions étrangères, mais également un désordre armé savamment entretenu de l’extérieur, où les principes moraux proclamés cachent difficilement les intérêts économiques et stratégiques régionaux et internationaux.

Les ennemis extérieurs ne manquent pas, et chacun d’entre eux a son idée de ce que les choses devraient être dans notre pays, pour mieux servir les intérêts de puissances extérieures barbares et inhumaines, qui cachent leur vraie nature en prétendant défendre les droits de l’Homme, la démocratie, la liberté d’expression, les droits des minorités, etc.

Par trois fois l’Algérie s’est trouvée à la croisée des chemins, et par trois fois Khaled Nezzar a joué un rôle crucial pour lui éviter le chaos et l’effondrement.

On ne peut que les rappeler de manière brève, en souhaitant que des historiens, mieux armés intellectuellement et disposant de plus d’espace, de temps, et de sources, que l’auteur d’un bref hommage funèbre, reviennent de manière plus profonde et plus détaillée sur le parcours de cet homme exceptionnel, grâce auquel l’Algérie a pu passer d’un système de parti unique et d’économie totalement étatisée à un régime politique ouvert et la libération de l’initiative privée individuelle.

 L’arrêt du processus électoral le 11 janvier 1992

Il n’y a pas de doute que la démocratie est le meilleur des systèmes politiques, car elle permet d’éviter que les élites au pouvoir oublient qu’elles ont pour mandat et pour responsabilité de servir le peuple, et de ne garder le pouvoir qu’autant qu’elles sont capables de trouver des solutions aux problèmes de la nation. Solutions qui ne peuvent évidemment pas satisfaire tout le monde, mais sont suffisamment acceptables parce qu’elles sont considérées comme globalement acceptables par la majorité des citoyens. La démocratie vise donc à l’amélioration des conditions de vie du peuple, et au maintien de la sérénité et de la paix permettant à chacune et chacun de vaquer à ses affaires, sans risques majeurs autres que les incidents et frustrations de la vie quotidienne.

Le programme des «islamistes» ayant déjà montré ses effets nocifs dans la manière dont ils ont administré les collectivités locales n’était pas de nature à donner au peuple algérien le futur qu’il attendait de ces élections pour lui et ses enfants. S’en tenir au formalisme de la démocratie, en oubliant son double objectif de progrès et de prospérité, et accepter les résultats d’un scrutin où la rancœur et la frustration circonstancielle l’ont emporté sur la raison, était tout simplement tomber de Charybde du mécontentement populaire, au Scylla du pillage et de la violence appuyée par l’appareil d’Etat au profit des tenants d’une conception fumeuse de la religion et de son rôle dans la politique. D’autant plus que cette conception mettait plus l’accent sur le respect des rites que sur le respect de la vie humaine, du devoir de solidarité, tout comme sur les valeurs morales qui font la force et la cohérence de la société.

Nezzar a pris sur lui de rejeter ce qui équivalait à entériner la fin de l’expérience démocratique en acceptant de laisser accéder au pouvoir un groupe politique, non seulement rétrograde, mais également acquis aux intérêts étrangers qui n’ont jamais voulu, et ne voudront jamais, du bien à ce pays.

Les réactions des pays impliqués dans cette tentative de tuer une fois pour toutes l’expérience démocratique algérienne ont prouvé plus la frustration d’avoir raté leur tentative de dicter au peuple algérien son futur au service exclusif de leurs intérêts, que leur amour pour «une démocratie jeffersonienne». On a vu alors se déverser sur cette opération de sauvetage du processus démocratique un flot de critiques et de condamnations, d’autant plus cynique, malhonnête intellectuellement, et de mauvaise foi que les conceptions idéologiques des islamistes étaient et sont en opposition totale avec les propres principes proclamés par ces critiques extérieures.

On ne saurait trop insister sur le leadership de Khaled Nezzar dans cette décision historique qui a sauvé l’Algérie du chemin dangereux de la radicalisation suicidaire et anachronique d’une tendance idéologique exclusivement encouragée par certaines puissances étrangères parce qu’elle servait leurs intérêts stratégiques et leur donnait l’excuse d’intervenir en flux continu dans les affaires intérieures tout comme dans la politique étrangère algérienne.

 La lutte contre le terrorisme islamiste soutenu et armé par l’étranger

A partir de janvier 1992, les islamistes, tout comme leurs alliés extérieurs, ont décidé de répondre à l’entreprise de sauvetage de la démocratie et de maintien de l’indépendance nationale, par la violence totale, barbare, sanguinaire et sans pitié, déchaînée contre toutes les forces vives de l’Algérie et tous les acteurs du changement politique, social et culturel. Changement indispensable pour mettre le pays au niveau de défis du monde contemporain, des intellectuels, des professeurs, des instituteurs et des institutrices, en passant par les journalistes, les femmes au travail, les médecins et les dentistes, les fonctionnaires de l’Etat, quelle que fût leur activité, les agents et membres des forces de l’ordre, etc. Même les mœurs ont été attaqués, les enlèvements de femmes de tout âge, les viols collectifs, les meurtres d’écolières sont devenus «halal» et sacralisés par des fatwas donnant force de loi religieuse au stupre et à la fornication.

Pourtant, au lieu de condamner ce nihilisme et la criminalisation de la sainte religion musulmane, la transformation du Saint Coran en manuel du «parfait mécréant», voilà que ces mêmes bonnes âmes, pourtant exprimant à tout instant leur défense fanatique de la «laïcité», se demandent, à haute voix, «qui tue qui ?» et mettent tout le blâme de la violence sans limites déchaînée par ces hordes de criminels sur les héroïques forces de l’ordre et les volontaires. Ces derniers se sont courageusement attaqués à ces groupes de tueurs, de violeurs, de voleurs et de tortureurs.

Les forces armées algériennes se sont retrouvées frappées d’embargo et empêchées d’acquérir l’armement nécessaire pour la lutte contre ces criminels à la religiosité douteuse et dont la complicité avec les forces étrangères n’est plus un secret.

Là aussi, Nezzar a su mobiliser toutes les forces vives du pays pour affronter l’hydre islamiste et lui briser les reins. La détermination du peuple algérien à défendre ses acquis politiques, sociétaux et culturels a été incarnée et renforcée par la détermination avec laquelle l’ANP, en coordination avec toutes les institutions de maintien de l’ordre et la société civile, a mené le combat contre ces hordes criminelles qui voulaient, avec leurs complices et soutiens étrangers, faire de l’Algérie un second Afghanistan. On sait à qui est revenu le dernier mot, et c’est le peuple qui a récolté le fruit de cette détermination.

Il est vrai que la guerre civile est toujours cruelle. Ceux qui, avec l’encouragement et le soutien médiatique, matériel et financier venu de l’étranger, ont, au lieu de tenter de passer par le chemin de la politique et du compromis et d’éviter cette terrible tragédie, pris la responsabilité de choisir cette voie aventureuse et doivent en assumer les conséquences.

Nezzar a fait son devoir et a totalement assumé ses responsabilités dans cette époque terrible. Il est tout de même curieux que les mêmes Etats qui n’hésitent pas à défendre les régimes d’oppression et les Etats coloniaux, comme Israël, à planifier la destruction d’Etats membres de l’ONU jouent aux donneurs de leçons et pointent du doigt des actes de défense légitime d’institutions étatiques et de leurs responsables, qui ne font qu’accomplir leur devoir moral et constitutionnel de défense de la nation.

Le redressement financier et économique de l’Algérie

Il y a un aspect de la carrière politique de Khaled Nezzar qui est totalement ignoré, ou délibérément passé sous silence, c’est son rôle crucial dans le programme de sortie de la grave crise économique, financière et sociale dans laquelle est tombée l’Algérie entre 1986 et 1993. L’excessive dépendance du secteur des hydrocarbures, une politique d’endettement extérieure irresponsable ont conduit, à partir de 1986, le pays à une situation de cessation de paiement, aggravée par l’incohérence dans la solution de sortie de cette crise adoptée par les «réformistes» qui ont exacerbé la situation financière extérieure du pays en se lançant dans une frénésie d’emprunts à court terme pour financer les importations essentielles.

Le refus de recourir à un programme systématique de restructuration de la dette extérieure, accompagné de mesures de réformes cohérentes et d’une gestion stricte des finances publiques, a abouti à une impasse périlleuse, malgré les changements d’équipe gouvernementale et la mise en place d’institutions de transition au niveau national, et a rendu insoutenable la situation financière du pays.

Au cours du mois de décembre 1993 s’est tenue une réunion du Haut Comité d’Etat, alors l’organe suprême de gestion du pays, et dont le seul point à l’ordre du jour était l’examen de trois projets de sortie de crise, que l’on peut résumer ainsi, sans désigner les auteurs de ces projets, car il n’est nullement question ici de rouvrir un débat et de susciter des acrimonies en liaison avec un problème depuis longtemps dépassé.

La première proposition était de céder le bijou de famille, c’est-à-dire la Sonatrach, à des investisseurs étrangers et à utiliser les sommes ainsi acquises pour liquider totalement le principal de la dette extérieure algérienne, qui se chiffrait à 23 milliards de dollars à l’époque.

La seconde proposition était de vendre à l’avance la production d’hydrocarbures à une société pétrolière britannique et à conclure un emprunt extérieur sous forme d’obligations, permettant de compléter le montant acquis par cette vente pour couvrir la différence entre le montant ainsi collecté et le montant de la dette extérieure.

Une troisième proposition avançait la nécessité d’éviter de s’enfoncer encore plus dans la détresse financière en perdant à la fois le contrôle de la Sonatrach et la maîtrise des ressources en accentuant la dépendance financière extérieure. Cette proposition visait à arrêter l’endettement pyramidal et à négocier avec les créanciers extérieurs une sortie honorable et définitive de cette situation, par le rééchelonnement de la dette extérieure, en tenant compte des capacités nationales réelles d’échéancier de remboursement de cette dette, et par l’appel à l’intervention à la fois technique et financière du Fonds monétaire international (FMI).

Ce fut Khaled Nezzar qui insista pour l’adoption de la troisième proposition. Une proposition jugée plus systématique, plus claire, plus directe, plus complète, plus solide et plus proche de la volonté affichée de ne pas laisser l’avenir économique et financier de l’Algérie obéré par des solutions à court terme qui ignoraient la vraie cause de la situation de crise économique et financière par laquelle passait le pays. Crise qui ne pouvait persister sans avoir un effet destructeur sur la situation sécuritaire et politique extrêmement instable.

Le procès-verbal de cette séance du Haut Comité d’Etat, qui se trouvera versé un jour ou l’autre dans les archives nationales, corroborera le rapide compte rendu qui en est donné ici, pour prouver que le bon sens naturel de Nezzar lui a permis de mieux les tenants et les aboutissants de cette crise, que des hyper-diplômés et spécialistes du domaine n’avaient pas été capables de comprendre.

 En conclusion

Il n’y a pas d’hommes sans défauts. Mais au-delà de la personnalité et des faiblesses de l’individu, il s’agit de s’attacher à l’essentiel du passage, ô combien rapide, de cet homme dans cette terre de pleurs et de larmes, où les instants de bonheur et de félicité sont comptés, surtout dans un pays qui a connu tant d’épreuves douloureuses dans son histoire contemporaine.

Nezzar a fait partie de cette élite qui a permis à notre pays d’éviter le désordre total que certaines puissances extérieures sont passées maîtresses à créer et à entretenir pour maintenir leur hégémonie et imposer leurs intérêts au-dessus des intérêts des peuples et des pays qu’ils ont dans le collimateur.

Ce bref hommage n’a eu pour autre ambition que de rappeler ce que notre pays doit, et l’a probablement largement oublié, au général Khaled Nezzar qui vient de nous quitter, mais laisse derrière lui, inscrite dans notre histoire, une trace indélébile de son influence bénéfique.

A Dieu nous sommes et à Lui nous retournons. Condoléances sincères et profondes à la famille du disparu.

M. B.

Comment (28)

    Memona
    4 janvier 2024 - 21 h 21 min

    Moi ce que je sais l’Algérie ne se porte bien que quand l’armée tiens les rênes de ce pays car en ce moment c’est cafouillage et cie ne parlons pas des marakchis sionistes qui colonisent l’Algérie et trafiquent à tout va sans êtres inquiètes

    Le Chat Botté
    3 janvier 2024 - 18 h 58 min

    Les Héros ne meurent jamais dit-on.
    Moi ce que j’aimerais c’est lire un article sur les hommelettes qui ont détruit l’Algérie plus de 3 fois comme ça on pourrait avoir une idée sur ce qui se trame réellement dans les hautes sphères du pouvoir.
    L’homme est mort en laissant derrière lui son agenda politique des plus luisants dans l’Histoire de l’Algérie.
    Ces FEW GOOD MEN comme on dit, ont battit ce pays aux risques de leurs vies.
    Comme disait El_Chafi3i Rahimahou ALLAH:
    Il y a des hommes qui sont mort mais qui sont toujours vivant dans nos mémoires et il y a des gens qui sont vivant mais mort dans nos mémoires.
    Quad Mata kaoumoun oua ma matet fadhailouhoum oua 3acha kaoumoun oua houm fi el nassi amouatoun.

      Vert
      4 janvier 2024 - 16 h 05 min

      Il y a un seul Héros
      C est Le Peuple

        Anonyme moh
        4 janvier 2024 - 18 h 40 min

        Bien dit !

      Le Chat Botté
      4 janvier 2024 - 19 h 07 min

      Il y a une grande différence entre PEUPLE et GHACHI comme le disait El Marhoum Farhat Abbas de soin temps.
      Mais je pense que vous ne faite pas la nuance entre les deux ya si VDT si tu sais ce que je veux dire,
      Sans rancune.

        Vert
        4 janvier 2024 - 19 h 44 min

        tu es qui toi planqué ailleurs a donner des lecons??
        moi le PEUPLE que je connais c est celui des mes parents qui ont combattu la FRANCE qui t hébérge
        le PEUPLE que je connais et avec qui j etais cote a cote et qui s est soulevé contre les GIA du fin fond d un village en ALGERIE au plus haut quartier de Bouzaréha
        alors que TA FRANCE donnait refuge aux emirs …
        par respect ne parle de choses que tu ne connais pas

          DZ
          4 janvier 2024 - 22 h 41 min

          Vert @
          Bonne réponse !

    Anonyme
    3 janvier 2024 - 18 h 00 min

    @. La Corruption Fondement Du Pays!!
    3 janvier 2024 – 9 h 45 min

    S il est VITAL de faire barrage à la « Langue de bois »quand on en rencontre Un Cas , il est tout aussi VITAL de ne pas se contenter de proclamer que tout est pourri et participer ainsi à ce que le «  Système » se régénère « Grâce » à ce …….Ferment .
    Je veux bien que l on m objecte que «  ….Comparaison n est pas Raison… » mais je m y risque quand même .
    Peut on me citer un Pays exempt de cette Pathologie de «  Système » et , surtout , m en donner les Raisons .
    Ceci pour dire que le «  Système » c est ce que nous ….Algeriens Lambdas SÉCRÉTONS tous les jours que Dieu fait , par nos comportements . Ceux qui ont vécu les toutes premières années d Indépendance , malgré toutes médisances , se rappellent le comportement citoyen de tout un chacun , exceptés des Harkis et gueux arrivistes . Malheureusement, ces Exceptions ont réussi à INSTILLER le Défaitisme dans la société .
    Tous ceux qui ont osé Dénoncer les Comportements dommageables à la « VIE EN SOCIÉTÉ «  ont été rabroués par…………la Plèbe d abord et non pas par les puissants du moment . Plèbe cupide espérant une miette de , une faveur , une ambiance « d Invisibilité » , propices aux petits dépassement aux profits de court terme : la formule magique a été et est toujours «  Takhti rassi…. » ou alors «  …y’a wouldi ma t3ayiche rouhek..rahi makhrouba… » .
    Les Pays que l on veut nous faire paraître comme démocratiques excellent dans la Démocratie Athénienne .. Et ceci ne les met pas à l Abri des DÉRIVES SCANDALEUSES , MAFIEUSES de leur Système . Il n y a qu à observer les Casseroles Révélées dans tous les Pays qui nous donnent des Leçons de Morale en ce Sens .
    EST CE POUR CELA QUE L ON DOIVE , Nous Algériens nous taire et exceller dans des formules à l emporte pièces sans OSER , individuellement ou en groupe , Dénoncer les Cas précis de Vols , Détournements , Corruption etc…..?
    Les Peuples Nordiques pour ne citer qu eux , n ont pu accéder au Statut qui est le leur actuellement en matière de Comportement Social et Societal , qu au Prix d une Rigueur qu ils ont accepté durant des Décennies d Éducation .
    Je me rappellerais toujours de cet incident de la Route qui a failli m emporter dans les années 2000 , et dont la Cause était une Vermine Barbue au volant d une voiture que je ne pourrais jamais m offrir qui a grillé un Stop visible à 200m.
    Devant ma Colère la réponse a été Spontanée, Ignoble , et Révélatrice : « …..C est vous qui avez voulu la DÉMOCRATIE!!!!!! »
    Ou encore cette autre situation ou j ai rédigé et transmis à qui de Droit une situation de détournement ( avec détails vérifiables ) .
    La réaction de «  qui de Droit » qui m a été rapportée est : «  c est la première fois que je vois ce genre de lettre avec le Nom et adresse de l Expéditeur… » .
    CHerchez l Erreur ……

    DYHIA -DZ
    3 janvier 2024 - 17 h 49 min

    Paix à son âme et Allah Yerrahmou…
    Il a sauvé l’Algérie d’un plan diabolique dont l’objectif était l’afghanisation de l’Algérie… MERCI !!!
    Les ennemis de l’Algérie lui reprochent d’avoir sauvé l’Algérie…Ces ennemis veulent nous interdire de défendre notre patrie…L’Algérie est dans nos gènes, la défendre est un devoir absolu = C’est la première loi fondamentale des patriotiques Algériens…

    VIVE L’ANP !!!
    VIVE L’ALGÉRIE !!!

    Vert
    3 janvier 2024 - 10 h 43 min

    (…) De Grands officiers Algeriens sont MORTS au COMBAT et sur le TERRAIN en combattant l hydre integriste DANS l anonymat TOTALE
    le général NEZZAR allah yarahmou na jamais revendiqué le titre de «  » SAUVEUR DE l Algerie «  » a lui seul
    Merci de publier par Déontologie

    Abou Stroff
    3 janvier 2024 - 7 h 09 min

    « Général Khaled Nezzar : l’homme qui a sauvé trois fois l’Algérie » titre M. B..

    je pense qu’il n’y a rien à ajouter au texte de M. B., à part que les patriotes doivent se mobiliser pour que le « sauvetage » de l’Algérie par le Général Nezzar (rabbi yerhmou) ne soit pas vain.

    en effet, le Général nous a, effectivement, sauvé, en 1992, de l’enfer que nous concoctait la vermine islamiste.
    cependant reconnaissons que, depuis l’arrivée du fakhamatouhou déchu, le « programme » que la vermine islamiste n’a pas pu réalisé par la force, est en train de se matérialiser grâce au pouvoir en place qui utilise la religion (comme l’aurait utilisé la vermine islamiste si elle avait pris le pouvoir) pour enfumer les algériens lambda.

    en effet, sans entrer dans les détails, posons nous une question simple pour ne pas dire une simple question:

    qu’aurait pu faire DE PLUS la vermine islamiste, si elle avait pris le pouvoir, qui n’ait pas été fait par le pouvoir en place depuis l’arrivée du fakhamatouhou déchu?

    réponse gratuite: à part « hidjabiser les hommes, tout ce dont rêvait la vermine islamiste a été ou est en train d’être réalisé.

    wa el fahem yefhem

    PS: rappelons nous les paroles ô combien pertinentes du Général Lamari (rabbi yerhmou) lorsqu’il disait que la vermine islamiste a été battue militairement mais qu’elle ne l’a pas été idéologiquement.

      Vert
      5 janvier 2024 - 15 h 06 min

      Non Monsieur c est les Algériens qui ont sauvé L Algerie
      Chez Nous il n y a pas de messie ni de Zaim ni du Guide
      Ni Ben Boulaid ni Amirouche ni Ben Mhedi ne.se sont octroyés le titre de Sauveur de La Algérie

    Elephant Man
    3 janvier 2024 - 1 h 28 min

    Gloire à nos martyrs !
    Allah Yarham EL CHOUHADAS AL ABRAR
    TAHIA EL-DJAZAÏR
    Le monde entier sait parfaitement qui a créé finance et arme le terrorisme dit islamISTE plus exactement occidentalosioniste bref QUI TUE QUI !
    Pour reprendre le Président Bachar Al Assad, qui a déclaré en avril 2016 lors de la venue à Damas de notre MAE Monsieur Abdelkader Messahel que la guerre qu’il mène est équivalente à celle menée par l’Algérie durant la décennie noire, la phrase dorénavant culte du Président Bachar Al Assad à Le Drian :
    JE N’AI PAS DE LEÇON DE PAIX À RECEVOIR DE CEUX QUI FINANCENT LE TERRORISME.

    CAFTAN ALGERIEN
    3 janvier 2024 - 0 h 37 min

    Merci pour cet article qui décrit bien le patriotisme de M. Khaled Nezzar…Un hommage du calibre de M. Khaled Nezzar, Allah yerhmou.
    M. Khaled Nezzar a toujours su prendre ses responsabilités pour sauver l’Algérie…
    Il faisait peur aux ennemis de l’Algérie…Et il est aimé et respecté par les vrais patriotiques Algériens …
    Encore une fois, Merci !!

      Nour
      3 janvier 2024 - 9 h 33 min

      Force et Respect a Notre ANP
      ALLAH yarham chouhada
      Tahya Al Djazaïr ✌️

    Alaoui
    2 janvier 2024 - 22 h 57 min

    Un grand merci à monsieur Benachenhou pour ce bel hommage à notre cher defunt patriote Khaled Nezzar. Rabi yerahmou.

      Je dirai 4 fois!!!!
      3 janvier 2024 - 15 h 22 min

      Allah irehmou… Même avec sa mort, il a sauvé le système et l’ANP d’une humiliation en Suisse !

    Abdel
    2 janvier 2024 - 19 h 49 min

    Bonjour Mourad Benachenhou,

    J’ai une question qui me tarabuste depuis des années, et je vous prie de n’y voir aucune malice ni la moindre insinuation ou animosité :
    J’adhère à l’hommage que vous rendez à Khaled Nezzar, que j’ai commencé à croiser très jeune.

    Après les années 1990 où il a eu un pouvoir bien affirmé, pour ne pas dire davantage, je me pose une question qui reste lancinante :

    Il avait conscience des obstacles qui empêchaient l’Algérie d’aller vers le meilleur.

    Avait-il les moyens suffisants pour diriger le dépassement de ces obstacles?
    Le voulait-il? Si c’était le cas (ce dont je doute pas), que ne l’a-t-il pas fait?

    Dit autrement, lui qui a pu sauver le système des hordes islamistes et des ennemis extérieurs, pouvait-il le défaire? Le voulait-il? Ou bien finalement le système était plus fort et a eu raison de lui?

    Ma question est sérieuse et reste ouverte pour les historiens, et tous les citoyens.

    J’apprécierai toute réponse sérieuse et honnête, quelque soit sa provenance, avec des arguments factuels.

    Cordialement.

      Chaoui
      3 janvier 2024 - 2 h 23 min

      Y’a si « Abdel » :

      Ce que tu nommes Le ‘Système’ est fait et régit – jusqu’à preuve du contraire – par les nôtres : des ALGERIENS.

      Ceci pour te dire que le simple citoyen que je suis te dit qu’à choisir entre notre ‘Système’ et celui de ceux de nombre de pays et particulièrement de ceux des prétendues ‘démocraties’ occidentales, mon choix est fait : même s’il a pu commettre des erreurs antérieurement, de mon point de vue je n’échangerais pas notre ‘Système’ pour un autre.

      Il est vrai que l’Algérie aurait pu faire mieux et plus vite dans son développement tous azimuts (tant économique que sociétal), mais comme nombre d’entre nous n’avons pas toutes les données notamment géopolitiques (sauf les initiés) pour nous expliquer les raisons des lenteurs et/ou retards, je te dirais : à quoi bon se presser à nous épuiser à investir nos forces pour édifier des infrastructures de manière désordonnée si c’est pour les voir peu après détruites par les agresseurs occidentaux qui nous ciblent non depuis les années 90′ mais depuis notre Indépendance !…
      Dans notre cas, nous Algériens devrions nous en tenir au sage adage des Anciens disant « Que tout vient à point à qui sait attendre »…
      Pour le cas d’un pays, comme il en va pour un corps quelconque la primauté va à la consolidation de sa ‘colonne vertébrale », j’entends de son Armée.
      C’est elle qui permet le développement dans la sécurité, l’assurance et la quiétude. Sans elle le pays est voué à être à la merci des prédateurs et autres convoiteurs sinon à devenir leur vassal et leur obligé…(l’Histoire de l’Algérie est riche en cela d’enseignements…Confucius a laissé à la postérité cet éloquent axiome : « L’homme sage apprend de ses erreurs, l’homme plus sage encore apprend des erreurs des autres »…Et, en effet, « qui n’apprend pas de ses erreurs, est condamné à les revivre »…).

      On penserait que le lien suivant n’a rien à voir avec mon propos ci dessus mais si…:
      https://www.youtube.com/watch?v=u__ZQ7K3xSQ

      J’en profite pour de nouveau m’incliner devant la mémoire de notre Défunt Général Major Khaled NEZZAR, un de ceux de ces Hommes qui marquent le destin d’une Nation d’une manière significative et dont le Pays lui est redevable et se souviendra longtemps, moi comme des millions des nôtres.

      Qu’il repose en paix !
      Il va s’en dire que je me ferais autant devoir qu’un honneur d’aller me recueillir sur sa tombe un jour prochain.

        La corruption fondement du pays!!
        3 janvier 2024 - 9 h 45 min

        Ya si « Chaoui »,

        Combien d’anciens dirigeants -ministres, généraux, autres officiers, cadres civils, gros patrons, bref la issaba- sont en prison ou en fuite?
        Combien d’autres vont les suivre?
        Cela est une vérité dure à avaler, à moins que les tribunaux civils et militaires mentent.

        Si nous voulons avancer, épargnons-nous cette langue de bois et soyons honnête avec nous-même.
        Cette langue de bois est anesthésiante pour ne pas mortelle.
        La vie en société n’est possible que si elle accepte de se corriger, et pour ce faire, le meilleur moyen est de se critiquer.

        Ya si « Chaoui », je n’attends pas de réponse, encore moins style langue de bois moralisante.

          Chaoui
          3 janvier 2024 - 14 h 59 min

          A l’auteur titrant « La corruption fondement du pays » :

          Non. La corruption n’est pas le fondement de l’Algérie. Certes, ce fléau est à combattre résolument mais le seul fondement de l’Algérie est le sang versé par ses enfants de 1830 à 1962.

          En rédigeant mon précédent post, JAMAIS, loin de moi l’idée d’absoudre ou tolérer la traîtrise de ceux se livrant au saignement de notre Pays comme ceux se prêtant à toute conjuration contre lui. Cette félonie est autant pour moi inexcusable que j’appelle et soutiens évidemment l’œuvre de justice en cours.

          En fait – dommage qu’on ne l’ait point compris -, mon propos sur notre ‘Système’ se situait au delà de ces considérations.
          Pour importants que soient ces abcès nécessitant traitement(s), il s’en trouve nombre de ceux constituant nos dirigeants au sein dudit ‘Système’ se vouent et dévouent avant tout, et au premier chef, à la sécurité supérieure de l’Algérie.
          Sauf à dire que l’absolue totalité des Algériens sont des corrompus, il y a et demeure dans notre ‘Système’ des hommes et des femmes intègres.
          Il faudrait qu’ils le soient tous, j’en conviens. Surtout quand on est en responsabilité au service et au nom du Peuple.
          Rien n’étant jamais parfait, avec l’évolution de notre Peuple je garde espoir que l’Algérie grâce à ses nouvelles générations tende au meilleur.

          Il est vrai que je ne suis pas in situ pour véritablement apprécier mais en France comme je ne suis ni un intellectuel mais un simple et humble citoyen.

          Cependant, de là où je suis le simple citoyen que je suis j’insurge à chaque fois qu’on désigne notre Pays sous des expressions péjoratives ou chargées de maints sous-entendus visant à nous dénigrer pour mieux nous réduire du genre « Régime », « Régime militaire », « Système », « État autoritaire » quand ce n’est pas « État théocratique…(parce que nous avons inséré notre religion dans notre Constitution).

          Que certains d’entre nous se fourvoient que je continuerais toujours, autant que je vivrais, à défendre mon Pays contre l’adversité. C’est sous ce seul angle qu’il faut interpréter le sens de mon premier post.

          Luca
          3 janvier 2024 - 17 h 53 min

          Faux , il n’y a pas de corruption en Algérie à la hauteur de celle pratiqué en europe. En Algérie il y a le soutien du peuple au peuple, et cela n’a rien à voir avec la corruption et les magouilles occidentale et qui ont emmené ces pays à franchir le pas du terrorisme. En Algérie il y a le soutien du peuple au peuple, et tout le monde est sur le même starting block , tout le monde est pareil , la chkara est pour tout le monde , tout le monde est riche de tout en Algérie, et surtout de l’amour pour ce pays tendre et pudique

        Ce que tu nommes Le ‘Système’ est fait et régit – jusqu’à preuve du contraire – par les nôtres : des ALGERIENS.
        3 janvier 2024 - 9 h 50 min

        Lesquels, la issaba?
        je refuse d’être le frère de ceux qui pillent notre pays pour enrichir d’autres qu’ils appellent « ennemis ».
        si tu les appelles frères et tu les défends alors tu en fais parti. Et tu es un ennemi du pays.

      Kader
      3 janvier 2024 - 17 h 57 min

      Bonjour Abdel,

      Vos questions que je partage, en substance, me poursuivent aussi depuis la fin des années 1990, et je ne trouve pas de réponses, à part auprès de ceux « qui savent tout », c’est-à-dire rien.
      Si je vous lis bien ( » Khaled Nezzar, que j’ai commencé à croiser très jeune. »), nous devons avoir le même âge et peut-être nous sommes-nous croisés?

      Une chose est sûre cependant, beaucoup parmi les anciens restent sur leur faim et avec beaucoup de frustrations quant à ce qui aurait pu (du) être fait par rapport au « système ».
      On aurait gagné 30 années dans le parcours « vers le meilleur », comme vous l’écrivez.

      J’ai lu les écrits de Khellad Nezzar, je n’ai hélas pas trouvé de réponses aux questions évoquées.
      Laissons cela aux historiens, nous ne serons plus là.

      Merci AP et bonne continuation à tous.

    Sofiane
    2 janvier 2024 - 18 h 35 min

    Merci pour cet hommage et qu’il repose en paix.

    Anonyme
    2 janvier 2024 - 17 h 40 min

    Je voudrais rajouter une …4 eme FOIS . Celle où il a permis d éviter le Chaos et la banqueroute du Pays en l an de grâce 2019 . Et il savait ce qui lui en coûtera .

    Fodil
    2 janvier 2024 - 17 h 30 min

    L’arrêt du processus électoral de 1992 allait dans la logique des choses puisque les dirigeants de l’organisation extrémiste du fis étaient eux-mêmes opposés à une expérience démocratique en Algérie.
    N’est-ce pas ali belhadj qui déclarait ouvertement kufr la démocratie? Feu le général major Khaled Nezzar a donc eu raison de mettre un terme à ce processus électoral car les dirigeants du fis avaient clairement signifié qu’ils n’allaient pas jouer le jeu démocratique. Les intégristes avaient tout simplement l’intention d’imposer leur feuille de route, dictée depuis l’étranger, pour faire plier l’état algérien et mettre un terme à une expérience démocratique.

    Luca
    2 janvier 2024 - 16 h 14 min

    L’ ANP sauve l’Algérie tous les jours et depuis toujours. Ils sont là mais tu ne les vois pas tu ne les verras jamais, et toi tout simplement tout normalement tu vaques à tes occupations, tu vis , tu bosses , tu profites de cette liberté Algérienne belle et goûteuse… Tu prends tes vacances au bord de la mer à la salamandre aux Sablettes ou bien dans un douar du pays profond où aucun mensonge ne viendra déranger ton idylle avec l’Algérie. Et tout cela est normal pour les Algériens , c’est normal parce que l’Algérie possède depuis toujours une armée populaire , discrète, et dont les les hommes ont jurés la paix pour leur peuple

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.