Fiat Algérie prend des mesures pour lutter contre la spéculation

fiat FNI capital
L'usine automobile de la marque Fiat se trouve dans la zone industrielle de Tafraoui. D. R.

La société Fiat Algérie a annoncé son adhésion totale aux efforts initiés par le ministère de l’Industrie pour lutter contre la spéculation dans le secteur des véhicules produits localement, à travers l’adoption de mesures concrètes visant à protéger le consommateur contre ce phénomène, indique jeudi un communiqué du ministère.

Cette annonce a été faite lors d’une réunion présidée par le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, jeudi au siège du ministère, en présence des représentants de Fiat Algérie, pour examiner les moyens de lutte contre la spéculation sur le marché des véhicules produits localement.

Parmi les principales mesures annoncées par la société figure l’introduction d’une déclaration d’engagement signée par le client lors de l’achat, dans laquelle il s’engage à ne prendre part à aucune forme de spéculation, que ce soit de manière directe ou indirecte, selon la même source.

Fiat Algérie s’est également engagée à fournir quotidiennement aux autorités compétentes toutes les données et informations pertinentes afin de lutter contre ce phénomène, ajoute le communiqué.

Pour rappel, Ghrieb avait présidé, mercredi, une réunion de coordination en prévision du «lancement d’une plateforme numérique permettant de contrôler la vente des voitures produites localement», et ce, en présence de représentants des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, de la Justice et du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, ainsi que de la Gendarmerie nationale.

R. N.

Comment (2)

    Vise
    13 avril 2025 - 5 h 08 min

    En voilà , encore un !! De dispositif…

    Combien va-t-il coûter pour la finance publique !!!
    Pour quel résultat ? Hypothétique.

    Générant, des emplois à sous valeur ajoutée. Voir nul.
    Un dispositif, qui va se contenter de gérer la sous-production, et la spéculation désordonné, un capharnaüm, qui en découle

    La réalité du problème, c’est la Production.
    L’offre souffre.
    La force de la demande, provoque la spéculation, et toutes sortes de magouille.

    C’est une fausse réponse, un vrai problème.

    Gardant à l’esprit, que l’énergie et la mobilité, sont la source de toute forme d’activité économique performante. Et, nous voulons en être pleinement.

    La solution passe par l’investissement étranger, de constructeur de l’industrie automobile. Uniquement  » Deux constructeurs  » . Mise en concurrence. Avec transfert de technologie de fabrication complet.

    On échange, nous offrant une exclusivité de marché, sur 25 ans . Renouvelable.
    Précisons, que nous sommes sur un marché  »De jeunes consommateurs » .
    Mise à disposition gracieux d’un foncier dédié.
    Offre d’une fiscalité nulle, pendant les 5 premières années .

    En ce moment, nous sommes sur une excellente fenêtre, l’industrie automobile en Europe est en crise, jusqu’à solliciter des aides d’État. C’est pour dire…

    Nous devons choisir des automobiles de gamme moyenne, moyenne supérieur, voir haut de gamme.
    En perspective d’exportation.
    Exclure, la production low cost.
    On laisse ça à nos voisins de l’Ouest.

    Nous aurions dû racheter Opel, alors en faillite, évaluer à 3 milliards et demi, mais brader à un milliard et demi. Avec tous les brevets compris.
    Opel, qui 2 ans après à engendrer des centaines de millions de bénéfice.
    D’une pierre, deux coups, prise de contrôle total de la marque Opel. Le produit des ventes Opel-Allemagne, aurait largement suffit à financier une usine Opel-Algérie.
    Chez Nous.

    Anonyme
    11 avril 2025 - 22 h 25 min

    C’est vraiment lamentable et honteux d’en arriver là. Une catégorie d’algériens est devenue immonde par ces comportements où tous les moyens les bas et vils sont utilisés pour s’enrichir le plus rapidement possible. La notion d’honnêteté, de gains sans triches est complètement perdue pour ces gens. La notion d’efforts, la satisfaction d’avoir réalisé quelques choses d’utiles pour soit et pour la société est complètement méconnu pour une partie de la société.
    Je ne reconnais plus l’Algérie des années 60 et 70.

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