Une puissance nucléaire soutient l’Iran et fait trembler Israël et ses protecteurs
Par Kamel M. – Les dirigeants iraniens ne bluffaient pas. L’affront du régime de Tel-Aviv, sous la conduite du Premier ministre nazi Benyamin Netanyahou, ne pouvait rester sans une réponse adéquate. Dès l’attaque israélienne sur des sites sensibles et l’assassinat ciblé de hauts gradés de l’armée et de scientifiques spécialisés dans le domaine nucléaire, l’Iran a riposté en tirant plusieurs centaines de missiles sur la capitale israélienne qui n’a jamais subi autant de dégâts que lors de cette contre-attaque qui n’est pourtant qu’à ses débuts.
Un nouvel acteur important est entré en jeu, ce samedi. En effet, le ministre pakistanais de la Défense vient de déclarer que son pays mettrait tous ses moyens militaires, y compris nucléaires, à la disposition de l’Iran dans sa guerre contre l’entité sioniste. Ce soutien venu d’une puissance régionale musulmane à Téhéran, dans ce conflit qui risque de provoquer un embrasement général dans la région et même au-delà, changera forcément le rapport de force et poussera le régime israélien à revoir sa copie, après avoir cru pouvoir compter sur une couverture militaire illimitée des Etats-Unis.
Or, Donald Trump, qui aurait cautionné les frappes israéliennes contre des sites militaires, aurait corrélé ses garanties à un avertissement ferme et sans appel : Benyamin Netanyahou ne doit pas s’attendre à ce que le Pentagone implique le pays dans la guerre par l’envoi de troupes. L’armée israélienne aura besoin de renouveler son arsenal si jamais la confrontation devait prendre plus de temps que prévu. En face, l’Iran peut être certain de pouvoir bénéficier de l’armement russe, sans compter ses propres capacités de production de missiles et de drones pour poursuivre les raids contre des cibles israéliennes d’autant plus faciles à atteindre que le territoire n’est pas vaste et que le dôme de fer dont se vantaient les militaires israéliens a montré ses limites face au déluge de feu qui s’est abattu et continue de s’abattre sur le pays dès après l’agression israélienne.
La position du Pakistan, qui a évité de justesse une longue guerre avec l’Inde, après plusieurs jours de confrontations terrestres et aériennes sur la frontière, qui ont fait plusieurs morts des deux côtés – des Rafale français ont été abattus par l’aviation pakistanaise équipée de chasseurs chinois de dernière génération –, pallie la lâcheté des voisins arabes d’Israël, qui ont démontré leur soumission totale à l’entité sioniste. Ces derniers, à travers leurs outils de propagande – Al Arabiya, Sky News, Al-Jazeera, Al-Araby, etc. – feignent d’assurer une couverture «neutre» des événements, mais offrent une tribune à Israël en reprenant ses déclarations in extenso et en multipliant les reportages sur les capacités nucléaires iraniennes, pour justifier subrepticement les attaques israéliennes, les menaces occidentales et les pressions de l’AIEA contre cet Etat musulman.
Le soutien du Pakistan à l’Iran aura pour conséquence une baisse de la tension, les alliés d’Israël et ses suppôts arabes du Golfe craignant une extension rapide du conflit et un recours à l’arme nucléaire, dont l’impact fatal atteindra l’ensemble de la planète.
Les Israéliens doivent mettre fin à la dictature du fou à lier Benyamin Netanyahou s’ils ne veulent pas subir les affres de sa politique aventureuse et égoïste par laquelle il met en péril la vie de millions de citoyens.
K. M.
Comment (16)