Ouverture à Alger d’un colloque sur la place de la langue arabe dans les médias

Meziane
Mohamed Meziane à l'ouverture du colloque sur la langue arabe dans les médias. D. R.

Les travaux du 1er Colloque arabe sur le thème «La langue arabe dans les médias» ont débuté mardi à Alger. L’ouverture s’est déroulée en présence du ministre de la Communication, Mohamed Meziane, du recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Cheikh Mohamed Maamoun Al-Kassimi Al-Hoceini, des responsables d’instances officielles, des personnalités médiatiques et culturelles et une pléiade d’académiciens de plus de dix pays arabes.

Ce colloque organisé par l’association El-Kalima pour la culture et la communication, vise à «encourager le débat professionnel sur la place de la langue arabe dans les médias traditionnels et numériques, et le renforcement de son rôle dans la construction de la conscience arabe, notamment à la lumière des défis de la mondialisation et de la technologie», selon les organisateurs.

Le programme prévoit des séances débat sur des questions fondamentales liées à la langue arabe dans la presse, la révision linguistique et l’utilisation de l’Intelligence artificielle dans la rédaction, avec la participation d’enseignants et d’experts d’Algérie, d’Egypte, de Tunisie et du Liban.

La deuxième journée sera ponctuée par l’organisation d’ateliers sur la présentation médiatique en langue arabe et la révision linguistique, encadrés par des journalistes algériens.

A la clôture des travaux, une séance débat sera animée sur les défis de la langue arabe à l’ère du numérique.

R. C.

Comment (4)

    Anouar Macta
    25 juillet 2025 - 18 h 39 min

    (…)
    Le premier Colloque arabe sur « La langue arabe dans les médias », récemment tenu à Alger, a mis en lumière un défi crucial : la survie et la vitalité de la langue arabe dans un monde de plus en plus numérisé et globalisé. Pourtant, ce débat fondamental ne saurait s’arrêter aux mots et aux écrans d’ordinateur.

    Car la langue, pour être vivante, doit se nourrir d’images, de récits incarnés et partagés. Elle doit se faire chair dans le cinéma, ce vecteur puissant où le verbe se fait visuel, où la parole se fait émotion et mémoire collective.

    L’Algérie, riche d’une histoire bouleversante et d’un patrimoine culturel immense, porte un message qui dépasse ses frontières. Elle doit désormais passer à l’étape supérieure : trouver son **Spielberg**, ce réalisateur capable de mêler rigueur artistique, narration universelle et ancrage linguistique arabe.

    À l’image du Vietnam, qui a su allier son histoire à une production cinématographique moderne et percutante — comme dans *The Rebel* ou *Furie* —, l’Algérie peut faire rayonner son identité par des œuvres fortes, accessibles et ouvertes au monde.

    Il ne s’agit pas de renier son identité, mais d’oser la conjuguer avec les grandes tendances de la production audiovisuelle contemporaine : co-productions internationales, technologies numériques, plateformes globales.

    La langue arabe ne doit pas rester confinée aux débats académiques ou aux rédactions écrites. Elle doit s’épanouir sur grand écran, dans des films qui parlent à la jeunesse d’Alger comme à celle du Caire, de Beyrouth ou de Tunis.

    L’Algérie attend ce souffle, ce réalisateur, ce visionnaire qui portera la langue arabe au cœur du cinéma mondial — parce que raconter en arabe, c’est défendre une culture, une histoire et une dignité.

      Anonyme
      21 août 2025 - 14 h 15 min

      Tu en parles avec une passion qui dépasse de loin celle d’un vrai arabe à l’égard de sa langue. Ce n’est pas de ta faute. Tu fais partie des millions de victimes de l’école fondamentale de taleb El ibrahimi. Fermes les yeux et imagines une conversations entre deux campagnards de notre immense pays avant sa submersion par okba ibn nafaa et ses troupes supposés ramener l’islam « pacifiquement sur les terres d’Ifrquya. Les imagines tu communiquer en arabe ou une autre langue qui normalement devrait t’être plus personnelle et le vrai objet de la passion que tu exhibe si fièrement dans ton commentaire.

    Kam Maouch
    23 juillet 2025 - 4 h 01 min

    Oui je suis pour .. si c’est pour dardja en non pas fous’ha… ca doit etre en derdja bah tt le monde yefham .. tt les autre pays ‘arabe ‘ parlent leur dialect sauf ns …. en Algerie ils sont obsédé d’être plus arabe que les arabe il faut qu’on est fier de nôtre langue et culture une bonne fois pour tt.

    Question
    22 juillet 2025 - 21 h 07 min

    Cheikh Mohamed Maamoun Al-Kassimi Al-Hoceini, de quel origine cet imam ? on dirait un Egyptien ou Syrien car ce nom est étranger à l’Algérie.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.