Quand la France rase les pâquerettes : Amir Boukhors à l’Elysée en 2027 ?

Amir Boukhors
Amir Boukhors : de la cartomancie à l'Elysée ? Pourquoi pas... D. R.

Par Karim B. – Ça y est, on y est ! Nous voici, «grâce» à une classe politique française délurée, parlant d’un guignol qui barre désormais la Une des grands médias français. Amir Boukhors, alias Amir DZ, est porté aux nues, lui qui, il n’y a pas longtemps, jouait à la cartomancie chez lui, en Algérie, avant de s’envoler pour l’Allemagne, où il demandera l’asile territorial en tant qu’homosexuel ès qualités, endolori par les moustachus virils de Tiaret, sa ville natale qu’il déshonore.

Le voilà aujourd’hui hissé au rang d’opposant politique tellement influent qu’il donne du grain à moudre au fils de harki, Gérald Darmanin, pressé, lui aussi, de faire de l’Algérie son escabeau pour se maintenir en 2027, aux côtés de son collègue de l’Intérieur, qui compte bien occuper le fauteuil de Macron à l’Elysée. Mais, à ce rythme, le rusé bédouin Amir Boukhors est capable de damer le pion à tous ces emmanchés qui gouvernent la France et se porter candidat à la présidence de la République. Pourquoi pas, après tout ? Pour ce faire, il lui suffira de ressortir du placard sa demande d’asile déposée outre-Rhin et surligner dans les couleurs des LGBT la partie qui met en avant son inversion sexuelle.

Y a-t-il meilleur argument aujourd’hui, dans la France du wokisme, où jouir de la rondelle confère des droits autrement plus larges que n’importe quelle autre minorité ? Mais les lopes de l’acabit d’Amir Boukhors sont-elles aussi marginales qu’il y a quelques années ? Assurément, non. Aussi la gauche accourra-t-elle pour lui apporter son soutien, à leur tête Jack Lang qui, du haut de ses 85 ans, lèguera à la France un président qui aura gravi les échelons grâce à ses gémissements, ce langage émis par le tractus vocal auquel s’exerce le directeur de l’Institut du monde arabe durant ses fréquents crochets à Marrakech.

Voilà donc ce que vaut le cheptel politique français depuis 2017 : un caniveau dans lequel s’écoulent les affaires publiques souillées par un gamin porté au pouvoir par une famille friquée, lui faisant présent d’un pays comme on offre un jouet à un enfant gâté. Résultat : la France de Jacques Chirac et Charles Pasqua, de Roland Dumas et Jacques Vergès, de Michel Rocard et Philipe Seguin, est tombée entre les mains d’une poignée de loustics qui l’ont abaissée au niveau d’un faisan qui, dans moins de deux ans, pourra se faufiler à l’Elysée et entrer dans l’histoire comme le passif qui aura fait tutu-panpan à près de 70 millions de Français.

C’est que, dans cette France-là, rien n’est impossible.

K. B.

Comment (12)

    Moskos dz
    9 août 2025 - 22 h 14 min

    Au Maroc,il peut même devenir roi,cette catégorie a de l’avenir dans ce royaume,ainsi qu’en occident.

    Anouar Macta
    9 août 2025 - 21 h 14 min

    Il faut parfois lever le rideau pour comprendre la pièce. Derrière les cris d’orfraie, les communiqués indignés et les convocations diplomatiques, il y a un scénario écrit ailleurs, bien avant que l’actualité ne s’en empare. Les véritables décideurs français — ceux qui parlent à l’oreille des présidents plus qu’ils ne défilent devant les caméras — ont choisi leur sujet pour 2027 : ce sera l’Algérie.

    Pourquoi ? Parce qu’économiquement, la France n’a rien à offrir à ses électeurs, sinon un inventaire de faillites : industrie en déclin, dette abyssale, fracture sociale. « Les peuples sans pain se nourrissent de fables », écrivait Bernanos. On ne vend pas du vent, alors on fabrique une menace. Et tant qu’à faire, on choisit une vieille cible, chargée d’histoire et de rancunes : l’Algérie.

    Deuxième objectif, moins avouable : détourner le peuple français de Gaza, de la Palestine, et plus largement des contradictions brûlantes de la politique étrangère française. On remplace le malaise moral par un récit martial. On gonfle artificiellement la tension, on convoque les fantômes coloniaux, et l’on offre à l’opinion publique un duel présenté comme inévitable. Sun Tzu prévenait déjà : « Faites semblant d’être loin quand vous êtes près, et près quand vous êtes loin ». Ici, on feint de défendre la République, alors qu’on ne défend que des calculs électoraux.

    Car le dessein ultime, c’est bien celui-là : **provoquer un incident majeur, si possible militaire, avec Alger**. Une pierre deux coups : d’un côté, installer un climat nationaliste propice aux campagnes électorales musclées ; de l’autre, isoler l’Algérie, la dépeindre comme une puissance agressive, et la liquider politiquement sur la scène internationale. C’est la vieille recette de Machiavel : « La guerre est juste quand elle est nécessaire » — et ici, elle n’est nécessaire qu’aux ambitions d’une classe politique aux abois.

    Ce n’est plus de la politique, c’est de la basse besogne. La France officielle a choisi d’employer les manœuvres de voyou : manipulations judiciaires, mises en scène médiatiques, provocations calculées. Rivarol disait : « Les nations se font la guerre avec leurs vices comme avec leurs armes ».

    Et si Paris veut jouer au voyou, qu’il sache que l’Algérie a les moyens de répondre. Non pas dans un excès de force aveugle, mais dans la stratégie du coup pour coup. Car il existe mille façons de briser un bras, et toutes ne nécessitent pas un coup direct. L’art de la riposte, c’est de savoir frapper où l’adversaire ne s’y attend pas, de lui faire comprendre qu’il n’a pas le monopole de la manœuvre.

    Ici, la finesse ne consiste pas à s’abriter derrière une morale naïve — cette morale de curé qu’on ressort pour justifier l’inaction. Non. Dans ce théâtre d’ombres, la seule éthique valable est celle de la souveraineté : protéger ses intérêts, défendre sa dignité, imposer son récit.

    Car la guerre qui s’annonce n’est pas seulement militaire ou diplomatique : c’est une guerre narrative. Celui qui contrôle l’histoire que l’on raconte contrôle déjà la moitié du terrain. Et sur ce terrain, l’Algérie a encore des cartes maîtresses, pour peu qu’elle cesse de jouer en défense et qu’elle impose enfin sa propre dramaturgie.

    Les franco Marocains aux urnes !
    9 août 2025 - 19 h 52 min

    Mimi 6 à déjà donné l’ordre à ses sujets en France à voter pour ce minus.

    Anonyme
    9 août 2025 - 19 h 45 min

    Faut pas donner trop d importance à ce Ratailleau zou… ancien clando voyons même l Allemagne n en voulait pas et même si il a surligner que sa ter… DZ était ouvert à ttes propositions indécentes. Enfin qui sera le président ou le PM entre Darcatain et ratayeau au cas où, ils vont s arranger avant mais vont se n… juste avant élections, ben oui on préfère forcément la place de chef suprême, le président. On va bien se marrer et il y en a pleins d autres dedans et plus ou moins le même camp, deux anciens PM de Macroda, le premier Édouard Phillipe et le second un autre Zoimimo, Attal. Morale de la fable Le Lièvre et la Tortue : « Rien ne sert de courir ; il faut partir à point . Retailleau tu fais trop le lièvre et tu vas t estompé comme dans une course de fond 1500 ou 3000 mètres, le lièvre abandonne bien avant. C est si simple que ça.

    Anti-BOBARDS
    9 août 2025 - 19 h 27 min

    « C’est que, dans cette France-là, rien n’est impossible. »

    Un ARTICLE ⭐⭐⭐⭐⭐ (5) ÉTOILES.

    Je vous lis toujours avec immense plaisir SIR Karim. Vos « tirs à boulets rouges » sur EMMA-NU(E)LLE et frança la PUANTE, l’odieuse (hachakom), méritent d’être enseignés aux diplômates stagiaires algériens.

    Anonyme
    9 août 2025 - 18 h 45 min

    Dans ce Cas , fort probable au demeurant , autant parler d’…………Erection Pestilentielle en 2027 …..

    Le Roi Éclipse
    9 août 2025 - 18 h 38 min

    Moi, en 2027 je vote direct pour amir boukhors par solidarité. Toute la communauté lgbt sera derrière lui. Oui, tous derrière lui.

    Dante
    9 août 2025 - 18 h 38 min

    1,2 millions de Bousbiriens clandestins avec les quelques millions de Snp Bousbiriens et voilà la CINQUIÈME COLONNE en Algérie

      Lee Chung
      9 août 2025 - 20 h 17 min

      Et encore une chose: moi,je n’ai jamais voté et ce n’est pas en 2027 que je vais commencer. Et comme dans AP,on parle beaucoup de l’Iran,je vais ajouter la chose suivante : il ya une communauté juive établie en Iran depuis plus de 2000 ans et ce que font ces gens c’est aller a Chypre en vacances ou il se font briefer par le Mossad et hop,le tour est joué. Les iraniens? Des poires. Des roses qui se la jouent guns. Ouais.Il faut de tout pour faire un monde comme disait l’autre

    Lee Chung
    9 août 2025 - 18 h 38 min

    La famille Arnault n’est pas une famille friquée. C’est une famille très très puissante et comparer la France de maintenant a la France de Pasqua en donnant comme exemples Pasqua et Chirac qui bouffait a tous les râteliers c’est comparer 2 époques: la préhistoire avec l’époque d’ internet et
    des réseaux sociaux ou chacun est libre de faire ce qu’il veut . Bref,je ne vois pas un milliardaire français mettre ses billes sur Amir DZ pour 2027😂. Par contre,je vois que cet influenceur (😂) fait la une des journaux et ternit la réputation de mon pays et ça, j’aime pas. Son dossier a été mal géré. Il aurait du être ignoré. Et quand,je vois tout ce cirque autour de quelq’un qui dormait dans une koucha a Oran,je me dis qu’il y’a quelque chose qui cloche. Bref,nous ,on est là depuis longtemps et le cinoche,on connaît

    🇩🇿 Fodil Dz
    9 août 2025 - 18 h 26 min

    Je sens que les français auront droit à une fable élyséenne pour l’élection présidentielle de 2027. Pour le titre, il faut encore attendre. Quant à la morale, plus personne n’y croit vraiment. La politique étant nécessairement immorale et, au mieux, amorale.

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